Élections au Parlement de Galice de 1997

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Élections au Parlement de Galice de 1997
75 députés du Parlement
(majorité absolue : 38 députés)
Type d’élection Élections législatives de communauté autonome
Corps électoral et résultats
Inscrits 2 565 369
Votants 1 603 731
62,51 % en diminution 1,7
Votes exprimés 1 595 667
Votes nuls 8 064
PP – Manuel Fraga
Voix 832 751
52,19 %
en stagnation
Députés élus 42 en diminution 1
BNG – Xosé Manuel Beiras
Voix 395 435
24,78 %
en augmentation 6,4
Députés élus 18 en augmentation 5
PSdeG-PSOE – Abel Caballero
Voix 310 508
19,46 %
en diminution 4,5
Députés élus 15 en diminution 4
Vainqueur et sièges par circonscription.
Carte
Président de la Junte
Sortant Élu
Manuel Fraga
PP
Manuel Fraga
PP

Les élections au Parlement de Galice de 1997 (en espagnol : elecciones al Parlamento de Galicia de 1997, en galicien : eleccións ao Parlamento de Galicia de 1997) se tiennent le dimanche , afin d'élire les 75 députés de la Ve législature du Parlement de Galice pour un mandat de quatre ans.

Pour la troisième fois consécutive, le Parti populaire remporte la majorité absolue, obtient de nouveau plus de 50 % des suffrages exprimés et dépasse largement les 800 000 suffrages grâce au soutien massif des expatriés, le président de la Junte Manuel Fraga ne souffrant ni de l'usure du pouvoir ni de son âge. Le Bloc nationaliste galicien devient la principale force de l'opposition grâce à un discours plus modéré qui lui permet de conquérir l'électorat urbain, supplantant le Parti socialiste, dont la coalition avec deux petits partis et la campagne très agressive se révèlent contre-productive.

Six semaines après la tenue du scrutin, Manuel Fraga est investi pour un troisième mandat à la présidence de la communauté autonome.

Contexte[modifier | modifier le code]

Marquées par un record de participation[1], les élections régionales du 17 octobre 1993 voient la victoire du Parti populaire (PP) du président de la Junte Manuel Fraga avec 52 % des voix et 43 députés, soit la majorité absolue en voix et en sièges, signant son quatrième succès électoral consécutif[2]. Le Bloc nationaliste galicien (BNG) est l'autre grand vainqueur : avec 18 % des suffrages et 13 députés, il embarque tout le spectre électoral du nationalisme galicien et les déçus de la social-démocratie[3]. À l'inverse, victime de ses dissensions internes, le Parti socialiste (PSdeG-PSOE) subit un revers avec 24 % des voix et 19 députés[4].

Le , Manuel Fraga est investi pour un deuxième mandat par 43 voix pour et 32 voix contre, les partis de gauche lui refusant leur confiance[5]. Il prête serment le [6]. Il dévoile le la composition de son nouveau gouvernement[7], qui est assermenté quatre jours plus tard[8].

Mode de scrutin[modifier | modifier le code]

Hémicycle du Parlement de Galice.

Le Parlement de Galice (Parlamento de Galicia) est une assemblée parlementaire monocamérale constituée de 75 députés (diputados), élue pour une législature de quatre ans au suffrage universel direct selon les règles du scrutin proportionnel D'Hondt par l'ensemble des personnes résidant dans la communauté autonome où résidant momentanément à l'extérieur de celle-ci, si elles en font la demande.

Convocation du scrutin[modifier | modifier le code]

Conformément à l'article 11 du statut d'autonomie, le Parlement est élu pour un mandat de quatre ans[9]. L'article 12 de la loi électorale galicienne du précise que les élections sont convoquées au moyen d'un décret du président de la Junte de Galice, publié au Journal officiel[10]. La première disposition finale de cette même loi dispose que loi électorale relative au Congrès des députés s'applique pour tout ce qu'elle-même ne prévoit pas[11].

Nombre de députés par circonscription[modifier | modifier le code]

Puisque l'article 11 du statut d'autonomie ne prévoit aucun nombre minimal de députés[9], l'article 9 de la loi électorale indique que le nombre de parlementaires est fixé à 75 et attribue à chaque circonscription 10 sièges d'office, les 35 mandats restant étant distribués en fonction de la population provinciale[12]. L'article 11 du statut énonce en effet que « Dans tous les cas, la province sera la circonscription électorale. »[9].

Le décret de convocation des élections, publié le , dispose que les sièges sont répartis ainsi[13] :

Circonscriptions Députés
La Corogne 24
Lugo 15
Ourense 14
Pontevedra 22

Présentation des candidatures[modifier | modifier le code]

Peuvent présenter des candidatures[14],[15] :

  • les partis ou fédérations politiques enregistrées auprès du registre des associations politiques du ministère de l'Intérieur ;
  • les coalitions électorales de ces mêmes partis ou fédérations dûment constituées et inscrites auprès de la commission électorale au plus tard 10 jours après la convocation du scrutin ;
  • et les électeurs de la circonscription, à condition de représenter au moins 1 % des inscrits.

Répartition des sièges[modifier | modifier le code]

Seules les listes ayant recueilli au moins 5 % des suffrages valides — ce qui inclut les bulletins blancs — dans une circonscription peuvent participer à la répartition des sièges à pourvoir dans cette circonscription, qui s'organise en suivant différentes étapes[16],[17] :

  • les listes sont classées en une colonne par ordre décroissant du nombre de suffrages obtenus ;
  • les suffrages de chaque liste sont divisés par 1, 2, 3... jusqu'au nombre de députés à élire afin de former un tableau ;
  • les mandats sont attribués selon l'ordre décroissant des quotients ainsi obtenus.

Lorsque deux listes obtiennent un même quotient, le siège est attribué à celle qui a le plus grand nombre total de voix ; lorsque deux candidatures ont exactement le même nombre total de voix, l'égalité est résolue par tirage au sort et les suivantes de manière alternative.

Campagne[modifier | modifier le code]

Principales forces politiques[modifier | modifier le code]

Force politique Chef de file Idéologie Résultats en 1997
Parti populaire
(es) Partido Popular
PP Manuel Fraga
(Président de la Junte)
Centre droit à droite
Conservatisme, démocratie chrétienne, libéralisme, galléguisme
52,14 % des voix
43 députés
Parti des socialistes de Galice-PSOE-Esquerda Unida-Gauche de Galice (es)-Les Verts
(gl) Partido dos Socialistas de Galicia-PSOE–Esquerda Unida-Esquerda de Galicia–Os Verdes
PSdeG-PSOE/EU-EG/Os Verdes Abel Caballero Centre gauche
Social-démocratie, progressisme, galléguisme, écologie politique
24,00 % des voix[a]
19 députés
Bloc nationaliste galicien
(gl) Bloque Nacionalista Galego
BNG Xosé Manuel Beiras Gauche
Nationalisme galicien, nationalisme de gauche, socialisme démocratique
18,38 % des voix
13 députés

Résultats[modifier | modifier le code]

Voix et sièges[modifier | modifier le code]

Total régional[modifier | modifier le code]

Résultats des élections au Parlement de Galice de 1997[18]
Parti Voix % +/- Sièges +/-
Parti populaire (PP) 832 751 52,19 en augmentation 0,05 42 en diminution 1
Bloc nationaliste galicien (BNG) 395 435 24,78 en augmentation 6,40 18 en augmentation 5
PSdeG-PSOE/EU-EG/Os Verdes 310 508 19,46 en diminution 4,54[a] 15[b] en diminution 4[a]
Izquierda Unida (IU) 13 964 0,88 en diminution 2,19 0 en stagnation
Democracia Galega (DG) 11 538 0,72 Nv 0 en stagnation
Autres partis[c] 10 534 0,66 0  –
Blancs 20 937 1,31 en augmentation 0,40
Suffrages exprimés 1 595 667 99,50
Votes invalides 8 064 0,50
Total 1 603 731 100,00 75 en stagnation
Abstentions 961 638 37,49
Inscrits / participation 2 565 369 62,51

Par circonscription[modifier | modifier le code]

Circonscription La Corogne Lugo Ourense Pontevedra
Sièges 24 en stagnation 15 en stagnation 14 en diminution 1 22 en augmentation 1
Nombre % Nombre % Nombre % Nombre %
Inscrits 1 043 793 100,00 352 011 100,00 344 604 100,00 824 961 100,00
Abstentions 405 896 38,89 123 254 35,01 125 198 36,33 307 290 37,25
Votants 637 897 61,11 228 757 64,99 219 406 63,67 517 671 62,75
Nuls 3 300 0,52 1 294 0,57 1 077 0,49 2 393 0,46
Exprimés 634 597 99,48 227 463 99,43 218 329 99,51 515 278 99,54
Partis Voix % Sièges +/− Voix % Sièges +/− Voix % Sièges +/− Voix % Sièges +/−
PP 316 003 49,80 13 en stagnation 131 270 57,71 9 en stagnation 123 697 56,66 8 en diminution 1 261 781 50,80 12 en stagnation
BNG 166 556 26,25 6 en augmentation 1 44 992 19,78 3 en augmentation 1 46 502 21,30 3 en augmentation 1 137 385 26,66 6 en augmentation 2
PSdeG/EU-EG/OV 127 587 20,11 5 en diminution 1 43 082 18,94 3 en diminution 1 42 757 19,58 3 en diminution 1 97 082 18,84 4 en diminution 1
Autres 15 681 2,47 5 588 2,46 3 295 1,51 11 472 2,22
Blanc 8 770 1,38 2 531 1,11 2 078 0,95 7 558 1,47

Analyse[modifier | modifier le code]

Parti arrivé en tête par circonscription et intensité de son score.

La météo pluvieuse ne décourage pas la participation des Galiciens hors expatriés, puisqu'ils sont 66,3 % des inscrits à se rendre aux urnes[19]. Parmi les expatriés, dont les inscriptions sur les listes électorales ont augmenté de 55 % grâce aux subventions accordées par la Junte de Galice et à l'activisme des militants du Parti populaire (PP), un peu moins d'un quart participent au scrutin depuis l'étranger[20].

Le Parti populaire du président de la Junte Manuel Fraga obtient sa troisième majorité absolue consécutive, pour la seconde fois avec plus de 50 % des voix[21]. Jamais, depuis la Transition, une personnalité avait enchaîné deux succès de cette ampleur[22]. Bien qu'il dirige la communauté autonome depuis huit ans, Manuel Fraga ne subit pas l'usure du pouvoir et n'est pas handicapé par son âge de 74 ans[23]. Il profite de la forte hausse de la participation, notamment dans le secteur rural, traditionnel bastion du PP, ce qui lui permet d'atteindre plus de 57 % des voix dans la circonscription de Lugo[22]. Grâce au vote des expatriés, qui le soutiennent à 68,6 %, le PP pulvérise son record en voix et dépasse largement les 800 000 suffrages[24].

Grâce à un discours plus modéré[21] et un programme social-démocrate[23], le Bloc nationaliste galicien (BNG) de Xosé Manuel Beiras parvient à atteindre la deuxième place des forces politiques régionales avec 19 députés initialement. Étant le seul à progresser en sièges par rapport à 1993[22], il devient la principale formation d'opposition[21] en conquérant le vote de la gauche urbaine[22], notamment parmi les classes moyennes et les jeunes[22]. Après le recompte des votes des expatriés, il perd son septième siège de député de La Corogne et fait finalement élire 18 parlementaires[24].

La coalition entre le Parti socialiste (PSdeG-PSOE), la Gauche de Galice (EU-EG) et Les Verts (OV), première tentative de former l'équivalent espagnol de « L'Olivier » italien, se solde par un échec[21]. Composée d'un grand parti et de deux petites formations extra-parlementaires sans réel poids électoral, la coalition échoue à faire perdre la majorité absolue au PP et se voit devancée par le BNG. Elle est victime à la fois d'avoir choisi comme candidat Abel Caballero, ancien ministre peu connu des électeurs à l'inverse de ses principaux concurrents, et d'avoir tenu un discours virulent et catastrophiste loin des problématiques du quotidien des Galiciens[25].

Conséquences[modifier | modifier le code]

Le , à trois semaines de la séance d'investiture, le Parti socialiste désigne le député Emilio Pérez Touriño comme futur porte-parole de son groupe parlementaire en lieu et place de son chef de file électoral Abel Caballero, cantonné au rôle honorifique de président du groupe[26].

À l'issue du débat d'investiture, Manuel Fraga est investi le suivant président de la Junte de Galice pour un troisième mandat consécutive, par 42 voix pour et 33 voix contre, seul le Parti populaire lui accordant sa confiance[27]. Il prête serment devant le Parlement, en présence notamment du vice-président du gouvernement espagnol Rodrigo Rato, le [28]. Son nouvel exécutif de 12 membres est assermenté dès le lendemain[29].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Résultats du Parti des socialistes de Galice-PSOE et des Verts de Galice.
  2. 13 députés du PSdeG-PSOE et 2 députés d'EG.
  3. 6 partis, moins de 0,25 % chacun.

Références[modifier | modifier le code]

  1. (es) « La lluvia no impidió la mayor afluencia de votantes en las elecciones gallegas », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. (es) S. N., « Fraga refuerza su mayoría absoluta en Galicia y consolida la alternativa de Gobierno del PP », ABC,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  3. (es) Josep M. Orta et David Cheda, « Fraga supera su techo electoral al revalidar la mayoría absoluta y el PSOE se derrumba », La Vanguardia,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  4. (es) « Fraga amplía su mayoría absoluta en Galicia », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. (es) Xosé Hermida, « El Bloque Nacionalista Galego acepta el diálogo con Fraga », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. (es) Xosé Hermida, « Las lágrimas impidieron a Fraga cantar el himno gallego en su toma de posesión al frente de la Xunta », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. (es) Ana García Jiménez, « Fraga configura un Gobierno equilibrado, con tres caras nuevas y escasos cambios », ABC,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  8. (es) « Fraga considera «sólido e forte» su equipo de gobierno », La Voz de Galicia,‎ .
  9. a b et c (es) Espagne, Galice. « Ley Orgánica 1/1981, de 6 de abril, de Estatuto de Autonomía para Galicia. », BOE, art. 11. (version en vigueur : 18 mai 1981) [lire en ligne (page consultée le 13 janvier 2024)].
  10. (es) Espagne, Galice. « Ley 8/1985, de 13 de agosto, de elecciones al Parlamento de Galicia. », BOE, art. 12. (version en vigueur : 5 janvier 1993) [lire en ligne (page consultée le 13 janvier 2024)]
  11. (es) Espagne, Galice. « Ley 8/1985, de 13 de agosto, de elecciones al Parlamento de Galicia. », BOE, art. Première disposition finale. (version en vigueur : 17 août 1985) [lire en ligne (page consultée le 13 janvier 2024)]
  12. (es) Espagne, Galice. « Ley 8/1985, de 13 de agosto, de elecciones al Parlamento de Galicia. », BOE, art. 9. (version en vigueur : 17 août 1985) [lire en ligne (page consultée le 13 janvier 2024)]
  13. (es) Espagne, Galice. « DECRETO 225/1997, do 25 de agosto, de disolución do Parlamento de Galicia e de convocatoria de eleccións. », DOG, art. 3. (version en vigueur : 26 août 1997) [lire en ligne (page consultée le 13 janvier 2024)].
  14. (es) Espagne. « Ley Orgánica 5/1985, de 19 de junio, del Régimen Electoral General. », BOE, art. 44. (version en vigueur : 21 juin 1985) [lire en ligne (page consultée le 13 janvier 2024)].
  15. (es) Espagne. « Ley Orgánica 5/1985, de 19 de junio, del Régimen Electoral General. », BOE, art. 169. (version en vigueur : 21 juin 1985) [lire en ligne (page consultée le 13 janvier 2024)].
  16. (es) Espagne, Galice. « Ley 8/1985, de 13 de agosto, de elecciones al Parlamento de Galicia. », BOE, art. 10. (version en vigueur : 5 janvier 1993) [lire en ligne (page consultée le 13 janvier 2024)]
  17. (es) Espagne. « Ley Orgánica 5/1985, de 19 de junio, del Régimen Electoral General. », BOE, art. 96. (version en vigueur : 31 mars 1994) [lire en ligne (page consultée le 13 janvier 2024)].
  18. (gl) Commission électorale de Galice, « RESOLUCIÓN do 5 de novembro de 1997 pola que se fan públicos os resultados xerais e por circunscricións e a relación de deputados proclamados electos nas eleccións ó Parlamento de Galicia celebradas o día 19 de outubro de 1997. », Journal officiel de Galice,‎ (lire en ligne, consulté le )
  19. (es) « 66,3% de participación, un 2,2% más que en 1993 », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. (es) Xosé Manuel Pereiro et Xosé Hermida, « Los votos de los enmigrantes dan a Fraga un escaño mas en Galicia », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. a b c et d (es) Gonzalo López Alba, « Fraga revalida su mayoría en Galicia y hace fracasar el primer ensayo del frente de izquierdas », ABC,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  22. a b c d et e (es) Xosé Hermida, « Fraga arrolla y el Bloque supera al PSOE », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  23. a et b (es) Josep M. Orta et David Cheda, « Fraga continúa arrasando y la izquerda se hunde », La Vanguardia,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  24. a et b (es) « El PP pulveriza el techo de 800.000 sufragios de las autonómicas del 93 », La Voz de Galicia,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  25. (es) Alfredo Aycart, « Fraga aplasta a sus adversarios y obtiene para el PP su tercera mayoría absoluta en Galicia », ABC,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  26. (es) Xosé Hermida, « Caballero deja de ser portavoz del PSOE en el parlamento », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  27. (es) Julia Pardo, « Manuel Fraga fue investido ayer presidente de la Xunta de Galicia por tercera vez », ABC,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  28. (es) Lois Blanco, « Fraga reitera su compromiso de «traballar de boa fe» por Galicia », La Voz de Galicia,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  29. (es) Mar Villasante, « Fraga defiende ante su gabinete el «trabajo en equipo» frente a las discusiones internas », ABC,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]