Élections au Parlement d'Andalousie de 2012

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Élections au Parlement d'Andalousie de 2012
109 députés du Parlement
(Majorité absolue : 55 députés)
Type d’élection Élections législatives de communauté autonome
Corps électoral et résultats
Inscrits 6 392 620
Votants 3 885 137
60,77 % en diminution 11,9
Votes exprimés 3 862 747
Votes nuls 22 390
PP – Javier Arenas
Voix 1 570 833
40,67 %
en augmentation 2,2
Députés élus 50 en augmentation 3
PSOE-A – José Antonio Griñán
Voix 1 527 923
39,56 %
en diminution 8,8
Députés élus 47 en diminution 9
IULV-CA – Diego Valderas (es)
Voix 438 372
11,35 %
en augmentation 4,3
Députés élus 12 en augmentation 6
Vainqueur et sièges par circonscription.
Carte
Président de la Junte
Sortant Élu
José Antonio Griñán
PSOE-A
José Antonio Griñán
PSOE-A

Les élections au Parlement d'Andalousie de (en espagnol : Elecciones al Parlamento de Andalucía de 2012) se tiennent le dimanche , afin d'élire les 109 députés de la IXe législature du Parlement d'Andalousie pour un mandat de quatre ans.

Pour la première fois depuis 1996, elles n'ont pas lieu en même temps que les élections générales.

Le Parti populaire de Javier Arenas remporte les élections régionales pour la première fois en Andalousie, mais échoue à mobiliser une partie de son électorat des élections générales, ce qui le prive de la majorité absolue que les sondages annonçaient. Au pouvoir depuis 30 ans, le Parti socialiste du président de la Junte José Antonio Griñán peut envisager de conserver la présidence s'il s'entend avec la Gauche unie, qui double son score de 2008 après avoir fait campagne contre l'austérité.

Trois semaines après la tenue du scrutin, le Parti socialiste et la Gauche unie signent un accord de coalition. José Antonio Griñán est investi pour un second mandat au début du mois de et constitue alors un gouvernement de coalition.

Contexte[modifier | modifier le code]

Majorité absolue du PSOE[modifier | modifier le code]

Pour la huitième fois consécutive, le Parti socialiste (PSOE-A) remporte la victoire à l'occasion des élections régionales du 9 mars 2008. Il s'impose pour la cinquième fois avec la majorité absolue des sièges, offrant au président de la Junte Manuel Chaves son sixième succès électoral avec 56 sièges de député. Le Parti populaire (PP) de Javier Arenas fait élire 47 parlementaires, un de plus que son record historique de 2000, en captant la majorité du vote du Partido Andalucista (PA), qui disparaît du Parlement. La Gauche unie (IULV-CA) conserve ses six élus[1],[2].

Le suivant, Manuel Chaves est investi pour un sixième mandat par le Parlement. Il remporte 56 voix favorables sur 109, seul le Parti socialiste lui accordant sa confiance[3]. Il présente son nouveau gouvernement de 15 conseillers dès le lendemain[4]. L'exécutif est assermenté le [5].

Changement de président de la Junte[modifier | modifier le code]

Le , la presse espagnole dévoile que le président du gouvernement espagnol José Luis Rodríguez Zapatero a l'intention de nommer Manuel Chaves, au pouvoir depuis 19 ans, comme vice-président et ministre de la Politique territoriale dans le cadre d'un important remaniement ministériel[6]. Bien que Zapatero ait choisi depuis longtemps Mar Moreno comme successeure de Manuel Chaves[7], ce dernier impose José Antonio Griñán comme futur président de la Junte[8].

Désigné formellement candidat à la présidence par le Parti socialiste à la suite d'une réunion entre les secrétaires généraux provinciaux et Manuel Chaves le [9], José Antonio Griñán est investi président de la Junte par le Parlement le par 56 voix pour et 53 voix contre, le Parti populaire et la Gauche unie lui refusant leur confiance[10]. Il annonce le lendemain la composition de son gouvernement, dont la principale surprise réside dans la nomination de la maire de Cordoue Rosa Aguilar, provenant de la Gauche unie[11]. Le nouvel exécutif prête serment le [12].

Élections municipales de 2011[modifier | modifier le code]

Les élections municipales du 22 mai 2011 constituent un tournant dans l'histoire électorale andalouse. Pour la première fois, le Parti populaire l'emporte en voix au niveau de l'ensemble de la communauté autonome[13]. Avec 7 points d'avance sur le Parti socialiste, le PP s'adjuge la majorité absolue dans les huit capitales de province, ainsi que dans cinq députations provinciales sur huit[14]. La grande nouveauté de ce scrutin réside dans le succès du PP dans les villes moyennes de l'Andalousie intérieure, où il devance pour la première fois le PSOE-A, alors qu'il avait bâti sa force depuis 15 ans sur les grandes villes littorales[15].

S'il obtient plus de maires, de conseillers municipaux et de majorités absolues que le PP[14], le PSOE-A n'a la certitude de conserver que trois des 29 villes les plus peuplées, toutes situées dans la province de Séville où son avance sur le PP se limite à seulement deux points de pourcentage : Dos Hermanas, Alcalá de Guadaíra et Utrera[13],[15]. En sus des capitales provinciales, le PP obtient la majorité absolue dans les grandes villes de Jerez de la Frontera, Marbella et Algésiras[14]. Il conquiert des fiefs historiques d'autres formations, comme Antequera pour le PSOE-A ou Écija pour le Partido Andalucista[15].

Distinction des élections générales[modifier | modifier le code]

Le , le président du gouvernement espagnol José Luis Rodríguez Zapatero annonce que les élections générales prévues en auront lieu le [16]. Si José Antonio Griñán avait déclaré quatre jours auparavant que « les élections sont très bien en mars »[17], la secrétaire à l'Organisation du PSOE d'Andalousie Susana Díaz avait au préalable indiqué « ne pas envisager d'autre scénario » qu'une concomitance des élections générales et régionales[18].

Peu après l'annonce de la décision de Zapatero, la conseillère à la Présidence de la Junte, Mar Moreno, indique que l'intention du président de la Junte est « d'aller au terme de la législature », soit de maintenir les élections autonomiques en [19]. Le , José Antonio Griñán annonce que les élections au Parlement d'Andalousie se tiendront le suivant[20]. Il signe 19 jours plus tard le décret de dissolution du Parlement[21].

Mode de scrutin[modifier | modifier le code]

Le Parlement d'Andalousie (Parlamento de Andalucía) est une assemblée parlementaire monocamérale constituée de 109 députés (diputados), élue pour une législature de quatre ans au suffrage universel direct selon les règles du scrutin proportionnel d'Hondt par l'ensemble des personnes résidant dans la communauté autonome où résidant momentanément à l'extérieur de celle-ci, si elles en font la demande.

Convocation du scrutin[modifier | modifier le code]

Conformément à l'article 101 du statut d'autonomie, le Parlement est élu pour un mandat de quatre ans[22]. L'article 14 de la loi électorale andalouse du , combiné aux dispositions l'article 42 de la loi électorale nationale, précise que les élections sont convoquées au moyen d'un décret du président de la Junte d'Andalousie, signé 25 jours avant la fin du mandat et publié au Journal officiel, le scrutin devant se tenir le 54e jour suivant la publication du décret mais pas entre le et le [23],[24]. Cette interdiction a été instaurée en , suivant des débats préalables aux élections de , afin d'éviter une chute de la participation causée par la combinaison des vacances et des fortes chaleurs habituelles en Andalousie à cette période[25].

Nombre de députés par circonscription[modifier | modifier le code]

Puisque l'article 101 du statut d'autonomie prévoit que « le Parlement d'Andalousie sera constitué d'au moins 109 députés »[22], l'article 17 de la loi électorale indique que le nombre de parlementaires est fixé à 109 et attribue à chaque circonscription 8 sièges d'office, les 45 mandats restant étant distribués en fonction de la population provinciale[26]. L'article 104 du statut énonce effectivement que « la province constitue la circonscription électorale » et précise qu'aucune circonscription ne peut avoir plus du double de représentants qu'une autre[27].

Le décret de convocation des élections, publié le , dispose que les sièges sont répartis ainsi[28] :

Circonscriptions Députés Carte
Séville 18
Malaga 17
Cadix 15
Grenade 13
Almería et Cordoue 12
Huelva et Jaén 11

Présentation des candidatures[modifier | modifier le code]

Peuvent présenter des candidatures[29],[30],[31] :

  • les partis ou fédérations politiques enregistrées auprès du registre des associations politiques du ministère de l'Intérieur ;
    • ceux n'ayant pas obtenu de représentation lors du scrutin précédent doivent recueillir les parrainages d'au moins 0,1 % des inscrits ;
  • les coalitions électorales de ces mêmes partis ou fédérations dûment constituées et inscrites auprès de la commission électorale au plus tard 10 jours après la convocation du scrutin ;
  • et les électeurs de la circonscription, en nombre d'au moins 1 % des inscrits.

Répartition des sièges[modifier | modifier le code]

Seules les listes ayant recueilli au moins 3 % des suffrages valides — vote blanc inclus[32] — peuvent participer à la répartition des sièges à pourvoir dans une circonscription, qui s'organise en suivant différentes étapes[33] :

  • les listes sont classées en une colonne par ordre décroissant du nombre de suffrages obtenus ;
  • les suffrages de chaque liste sont divisés par 1, 2, 3... jusqu'au nombre de députés à élire afin de former un tableau ;
  • les mandats sont attribués selon l'ordre décroissant des quotients ainsi obtenus.

Lorsque deux listes obtiennent un même quotient, le siège est attribué à celle qui a le plus grand nombre total de voix ; lorsque deux candidatures ont exactement le même nombre total de voix, l'égalité est résolue par tirage au sort et les suivantes de manière alternative.

Campagne[modifier | modifier le code]

Principales forces politiques[modifier | modifier le code]

Force politique Chef de file Idéologie Résultats en 2008
Parti socialiste ouvrier espagnol d'Andalousie
(es) Partido Socialista Obrero Español de Andalucía
PSOE-A José Antonio Griñán
(Président de la Junte)
Centre gauche
Social-démocratie, progressisme, nationalisme
48,4 % des voix
56 députés
Parti populaire
(es) Partido Popular
PP Javier Arenas Centre droit à droite
Conservatisme, démocratie chrétienne, libéralisme
38,5 % des voix
47 députés
Gauche unie Les Verts – Appel pour l'Andalousie
(es) Izquierda Unida Los Verdes-Convocatoria por Andalucía
IULV-CA Diego Valderas (es) Gauche
Communisme, écologisme, nationalisme
7,1 % des voix
6 députés
Partido Andalucista
(fr) Parti andalouciste
PA Pilar González (es) Centre gauche
Social-démocratie, fédéralisme, nationalisme
2,8 % des voix
0 député[a]

Résultats[modifier | modifier le code]

Total régional[modifier | modifier le code]

Résultats des élections au Parlement d'Andalousie de 2012[34]
Parti Voix % +/- Sièges +/-
Parti populaire (PP) 1 570 833 40,67 en augmentation 2,22 50 en augmentation 3
Parti socialiste ouvrier espagnol d'Andalousie (PSOE-A) 1 527 923 39,56 en diminution 8,85 47 en diminution 9
Gauche unie Les Verts – Appel pour l'Andalousie (IULV-CA) 438 372 11,35 en augmentation 4,29 12 en augmentation 6
Union, progrès et démocratie (UPyD) 129 407 3,35 en augmentation 2,73 0 en stagnation
Partido Andalucista (PA) 96 770 2,51 en diminution 0,25[a] 0 en stagnation
EQuo 20 383 0,53 Nv 0 en stagnation
Parti animaliste contre la maltraitance animale (PACMA) 8 781 0,23 Nv 0 en stagnation
Escaños en Blanco (EB) 5 660 0,15 Nv 0 en stagnation
HARTOS.org y Voto en Blanco (Hartos) 4 966 0,13 Nv 0 en stagnation
Autres partis[b] 24 571 0,64 - 0 -
Vote blanc 35 081 0,91 en diminution 0,15
Suffrages exprimés 3 862 747 99,42
Votes nuls 22 390 0,58
Total 3 885 137 100 - 109 en stagnation
Abstention 2 507 483 39,23
Inscrits / Participation 6 392 620 60,77

Par circonscription[modifier | modifier le code]

Circonscription Almería Cadix Cordoue Grenade
Sièges 12 en stagnation 15 en stagnation 12 en stagnation 13 en stagnation
Nombre % Nombre % Nombre % Nombre %
Inscrits 471 305 100,00 982 982 100,00 639 864 100,00 736 874 100,00
Abstentions 202 784 43,03 459 795 46,78 214 328 33,50 276 795 37,56
Votants 268 521 56,97 523 187 53,22 425 536 66,50 460 079 62,44
Nuls 1 238 0,46 2 440 0,47 2 551 0,60 2 716 0,59
Exprimés 267 283 99,54 520 747 99,53 422 985 99,40 457 363 99,41
Partis Voix % Sièges +/− Voix % Sièges +/− Voix % Sièges +/− Voix % Sièges +/−
PP 136 935 51,23 7 en stagnation 210 726 40,47 7 en augmentation 1 167 899 39,69 5 en stagnation 198 768 43,46 6 en stagnation
PSOE-A 94 529 35,37 4 en diminution 1 185 265 35,58 6 en diminution 2 164 670 38,93 5 en diminution 1 180 690 39,51 6 en stagnation
IULV-CA 18 922 7,08 1 en augmentation 1 66 034 12,68 2 en augmentation 1 56 404 13,33 2 en augmentation 1 45 591 9,97 1 en stagnation
UPyD 7 830 2,93 0 en stagnation 17 226 3,31 0 en stagnation 11 253 2,66 0 en stagnation 15 718 3,44 0 en stagnation
PA 2 553 0,96 0 en stagnation 25 514 4,90 0 en stagnation 12 135 2,87 0 en stagnation 5 208 1,14 0 en stagnation
Autres 4 283 1,60 10 766 2,07 6 444 1,52 7 697 1,68
Blanc 2 231 0,83 5 216 1,00 4 180 0,99 3 691 0,81
Circonscription Huelva Jaén Malaga Séville
Sièges 11 en stagnation 11 en diminution 1 17 en augmentation 1 18 en stagnation
Inscrits 393 151 100,00 537 314 100,00 1 120 443 100,00 1 510 687 100,00
Abstentions 157 052 39,95 163 579 30,44 489 271 43,67 543 879 36,00
Votants 236 099 60,05 373 735 69,56 631 172 56,33 966 808 64,00
Nuls 1 657 0,70 2 296 0,61 3 274 0,52 6 218 0,64
Exprimés 234 442 99,30 371 439 99,39 627 898 99,48 960 590 99,36
Partis Voix % Sièges +/− Voix % Sièges +/− Voix % Sièges +/− Voix % Sièges +/−
PP 90 576 38,63 5 en augmentation 1 152 591 41,08 5 en stagnation 274 374 43,70 8 en stagnation 338 964 35,29 7 en augmentation 1
PSOE-A 101 730 43,39 5 en diminution 1 165 324 44,51 5 en diminution 2 221 443 35,27 7 en stagnation 414 272 43,13 9 en diminution 2
IULV-CA 25 536 10,89 1 en stagnation 32 562 8,77 1 en augmentation 1 76 458 12,18 2 en augmentation 1 116 865 12,17 2 en augmentation 1
UPyD 5 939 2,53 0 en stagnation 8 508 2,29 0 en stagnation 27 016 4,30 0 en stagnation 35 917 3,74 0 en stagnation
PA 5 395 2,30 0 en stagnation 5 833 1,57 0 en stagnation 12 494 1,99 0 en stagnation 27 638 2,88 0 en stagnation
Autres 3 209 1,37 3 879 1,04 10 380 1,65 17 703 1,84
Blanc 2 057 0,88 2 742 0,74 5 733 0,91 9 231 0,96

Analyse[modifier | modifier le code]

Parti arrivé en tête par circonscription et intensité de son score.

Si le Parti populaire (PP) de Javier Arenas remporte pour la première fois les élections régionales en Andalousie, ce résultat se révèle insuffisant pour gouverner[35]. Alors que les sondages lui accordaient entre 7 et 12 points de pourcentage d'avance sur le Parti socialiste (PSOE-A) du président de la Junte José Antonio Griñán, il ne le devance finalement que d'un point[36]. L'écart entre les deux formations passe ainsi de 400 000 voix aux élections générales du 20 novembre 2011 à seulement 40 000 au soir des élections autonomiques[37].

Le taux de participation recule à 60 %, mais la forte abstention semble cette fois-ci favoriser la gauche, alors qu'elle lui était traditionnellement défavorable[38], le PP échouant à mobiliser ses électeurs. Là où le PSOE-A obtient globalement le même nombre de voix qu'aux élections générales, le PP perd près de 450 000 suffrages. Progressant de 110 000 voix par rapport aux dernières régionales, la Gauche unie (IULV-CA) double sa représentation, faisant élire au moins un député dans chaque circonscription[37].

Progressant de trois sièges seulement, le PP échoue avec 50 parlementaires à conquérir la majorité absolue, ce qui le maintient de facto dans l'opposition[35]. Du fait de sa bonne position dans les sondages, le Parti populaire avait choisi de mener une campagne discrète, Javier Arenas fuyant l'opposition directe avec le Parti socialiste et refusant la tenue d'un débat télévisé avec José Antonio Griñán[36]. Paradoxalement, le succès historique que constitue sa première victoire andalouse se transforme en échec faute de pouvoir gouverner[35].

Conscient de la difficulté à mener une campagne sur son bilan[36] alors qu'il gouverne la communauté autonome depuis 30 ans, que le taux de chômage atteint 30 % et qu'il est mis en cause dans une affaire de fraude aux subventions publiques[35], le PSOE-A a réussi à mobiliser l'électorat en dénonçant la politique d'austérité du président du gouvernement espagnol Mariano Rajoy et en agitant la crainte que Javier Arenas applique les mêmes mesures[36]. Cette mobilisation a cependant exclusivement profité à la Gauche unie, qui a mené campagne quasi-exclusivement contre la politique économique et budgétaire du gouvernement espagnol[36].

Suites[modifier | modifier le code]

Le Parti socialiste et la Gauche unie ouvrent le des négociations en vue de permettre la formation d'un gouvernement de gauche. Si le PSOE-A insiste sur la formation d'une coalition, IULV-CA ne s'engage pas dans cette voix et dit vouloir se concentrer sur le programme politique[39]. Étant parvenus à s'entendre pour former un gouvernement conjoint, les deux partis présentent et signent le leur accord de coalition[40]. Le contrat est ratifié par les militants d'IULV-CA à plus de 75 % lors d'un référendum le [41], puis à l'unanimité par le comité directeur du PSOE-A trois jours plus tard[42].

Le , José Antonio Griñán est investi président de la Junte pour un deuxième mandat par le Parlement avec 58 voix pour, 51 voix contre et 1 vote nul : le PSOE-A et IULV-CA lui accordent leur confiance, à l'exception du député Juan Manuel Sánchez Gordillo, dont le vote n'est pas considéré comme un suffrage exprimé[43]. Il est assermenté deux jours plus tard et annonce la composition de son second gouvernement qui comptera 11 conseillers, dont trois proposés par la Gauche unie[44]. Le nouvel exécutif est assermenté et entre en fonction le [45].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. a et b Résultats de la Coalición Andalucista, formée de 8 partis, en 2008.
  2. 24 partis, moins de 0,10 % chacun.

Références[modifier | modifier le code]

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  2. (es) Mar Correa, « Chaves logra mantener la mayoría absoluta pese a la histórica subida del PP », ABC,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  3. (es) « Manuel Chaves crea una vicepresidencia económica », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. (es) Lourdes Lucio, « Chaves suma siete nombres nuevos a un Gobierno de perfil político », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. (es) Lourdes Lucio, « El Gobierno toma posesión con la prioridad de paliar el frenazo », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. (es) Luis R. Aizpeolea et Anabel Díez, « Zapatero prepara un cambio de Gobierno », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. (es) Charo Solís, « Mar Moreno, la favorita de los presidentes », Diario de Sevilla,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. (es) Luis Barbero et Lourdes Lucio, « Chaves acepta una vicepresidencia con Zapatero y apuesta por Griñán », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. (es) Lourdes Lucio et Ángeles Lucas, « El PSOE aprueba por unanimidad proponer a Griñán como presidente », El País,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  11. (es) « Nueve mujeres y seis hombres integran el nuevo Gobierno andaluz », Diario Córdoba,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  12. (es) « El nuevo gabinete de Griñán con Rosa Aguilar y Mar Moreno como incorporaciones "estrella" toma posesión hoy », Europa Press,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  16. (es) Paula de las Heras, « Zapatero claudica: elecciones el 20-N », La Voz de Cádiz,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  17. (es) Manuel María Becerro, « Griñán, ante Rubalcaba: 'Las elecciones están bien en marzo' », El Mundo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  18. (es) EFE, « El PSOE-A prevé la coincidencia de las elecciones autonómicas y generales », El Mundo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. (es) Ignacio Díaz Pérez et Manuel María Becerro, « Griñán mantiene las elecciones andaluzas el 4 de marzo pese al órdago de Rubalcaba », El Mundo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. (es) « Griñán anuncia la fecha de las elecciones andaluzas, que serán el 25 de marzo », RTVE,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. (es) EFE, « Griñán firma el decreto de convocatoria de las elecciones andaluzas y disolución del Parlamento », RTVE,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  22. a et b (es) Espagne, Andalousie. « Ley Orgánica 2/2007, de 19 de marzo, de reforma del Estatuto de Autonomía para Andalucía. », BOE, art. 101. (version en vigueur : 20 mars 2007) [lire en ligne (page consultée le 11 février 2024)].
  23. (es) Espagne, Andalousie. « Ley 1/1986, de 2 de enero, Electoral de Andalucía. », BOE, art. 14. (version en vigueur : 1 juin 1994) [lire en ligne (page consultée le 11 février 2024)]
  24. (es) Espagne. « Ley Orgánica 5/1985, de 19 de junio, del Régimen Electoral General. », BOE, art. 42. (version en vigueur : 31 mars 1994) [lire en ligne (page consultée le 11 février 2024)]
  25. (es) « Adelanto electoral en Andalucía: julio y agosto, meses vetados por ley para votar en autonómicas », Newtral,‎ (lire en ligne, consulté le )
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  27. (es) Espagne, Andalousie. « Ley Orgánica 2/2007, de 19 de marzo, de reforma del Estatuto de Autonomía para Andalucía. », BOE, art. 104. (version en vigueur : 20 mars 2007) [lire en ligne (page consultée le 11 février 2024)].
  28. (es) Espagne, Andalousie. « Decreto del Presidente 1/2012, de 30 de enero, de disolución del Parlamento de Andalucía y de convocatoria de elecciones. », BOJA, art. 3. (version en vigueur : 31 janvier 2012) [lire en ligne (page consultée le 11 février 2024)].
  29. (es) Espagne, Andalousie. « Ley 1/1986, de 2 de enero, Electoral de Andalucía. », BOE, art. Disposición Final Primera. (version en vigueur : 15 janvier 1986) [lire en ligne (page consultée le 11 février 2024)]
  30. (es) Espagne. « Ley Orgánica 5/1985, de 19 de junio, del Régimen Electoral General. », BOE, art. 44. (version en vigueur : 17 septembre 2010) [lire en ligne (page consultée le 11 février 2024)]
  31. (es) Espagne. « Ley Orgánica 5/1985, de 19 de junio, del Régimen Electoral General. », BOE, art. 169. (version en vigueur : 30 janvier 2011) [lire en ligne (page consultée le 11 février 2024)]
  32. (es) Espagne. « Ley Orgánica 5/1985, de 19 de junio, del Régimen Electoral General. », BOE, art. 96. (version en vigueur : 30 janvier 2011) [lire en ligne (page consultée le 11 février 2024)]
  33. (es) Espagne, Andalousie. « Ley 1/1986, de 2 de enero, Electoral de Andalucía. », BOE, art. 18. (version en vigueur : 15 janvier 1986) [lire en ligne (page consultée le 11 février 2024)]
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  37. a et b (es) Javier Rubio, « El PP gana pero se queda muy lejos de la mayoría absoluta », El Mundo,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]