Église Saint-Samson d'Ouistreham

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Église Saint-Samson d'Ouistreham
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Présentation
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Diocèse
Paroisse
Paroisse Saint-Pierre-de-la-Côte-de-Nacre (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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L'église Saint-Samson est une église catholique située à Ouistreham dans le Calvados, à l'embouchure de l'Orne. Sa position en hauteur du bourg a permis de surveiller l'estuaire pendant les époques de troubles. Son caractère imposant et la richesse de son décor sont dus aux liens avec l'abbaye aux Dames de Caen et à la prospérité du village pendant la période anglo-normande, c'est-à-dire de la fin du XIe siècle au début du XIIIe siècle. Malgré les nombreuses restaurations à toutes les époques, la nef du XIIe siècle a gardé son caractère roman, tandis que la tour-clocher et le chœur construits au début du siècle suivant sont de style gothique de transition[1].

Localisation[modifier | modifier le code]

L'église est située dans le Calvados, sur la commune d’Ouistreham.

Historique[modifier | modifier le code]

L'église est édifiée sur l'emplacement d'une construction en bois, déjà sous la protection de Saint Samson, détruite au cours des incursions normandes[2]. Le début de la construction de l'église en pierre date du deuxième quart du XIIe siècle[3] après la fondation de l'abbaye de la Trinité de Caen par Mathilde, l'épouse de Guillaume le Conquérant. La dédicace[4], cérémonie destinée à consacrer l'église tout en la vouant à un Saint, a été faite en 1180 par Jeanne de Coulonces, sixième abbesse de la Trinité[5]. Le patronage[N 1],[6] de l'église de Ouistreham et les dîmes de la paroisse diminuées de quelques restrictions [7],[N 2] font partie des donations octroyées par Guillaume et Mathilde à l'abbaye de la Trinité. L'église dépendait donc de l'abbaye pour la nomination du curé et l'entretien des bâtiments, en échange de quoi les abbesses percevaient de confortables revenus dont une partie versée en nature sous forme de boisseaux de diverses récoltes, chapons à Noël, œufs à Pâques[8],[9]. Les récoltes dues pour l'impôt étaient amassées dans la grange située à une vingtaine de mètres.

En 1372, dans la période de la guerre de Cent Ans, pendant une phase de reconquête du territoire par les Français, le roi Charles V le Sage ordonne de procéder à la fortification des châteaux mais aussi des églises, pour tenter de contrer un débarquement anglais[10]. Une terrasse est construite sur l'abside du chœur de l'église pour y installer des canons pointés sur l'embouchure de la rivière susceptible d'être investie par des bateaux ennemis. Ces canons étaient encore en place au XVIIIe siècle entre 1759 et 1773 affirme un témoin de cette époque[11]. Trois d'entre eux ont été conservés et placés en position verticale contre la première travée du mur du bas-côté sud. En outre la situation de l'église en hauteur face à la mer permettait au guetteur, qui avait sa chambre derrière le logement des cloches, de surveiller la côte. Il pouvait donner l'alarme en faisant de la fumée ou en tirant au canon[12]. En 1828, une grosse lanterne installée sur une petite plate-forme accrochée au côté nord de la tour sert de signal jusqu'à la mise en service du premier phare en 1886[13].

Les voûtes aussi bien que les murs saturés d'humidité ont dû être souvent remis en état au long des siècles. Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, de gros travaux de restauration ont été réalisés par Paul Vérolles[14] puis par Victor Ruprich-Robert et Anthime de La Rocque[15]. La terrasse, responsable de nombreuses fuites, est recouverte d'un toit de tuiles. V. Ruprich-Robert fait démolir le parement de pierres du XVIIIe siècle qui masquait les baies du XIIe siècle encadrées de colonnettes de la coursière[16]. On rétablit les voûtes de bois des deux dernières travées de la nef, en revanche on rajoute un clocheton de style néo-roman à l'angle de la façade occidentale et A. De La Roque reconstruit des voûtes sexpartites au lieu des fausses sexpartites d'origine que Ruprich-Robert prévoyait de restituer[3]. Au XXIe siècle, des travaux de réfection et de nettoyage sont entrepris, la façade occidentale retrouve sa splendeur d'origine en 2018[17].

L'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1840[1].

Architecture[modifier | modifier le code]

L'église est orientée, c'est-à-dire que le chœur est tourné vers l'est comme celui de la plupart des églises. L'entrée principale est située à l'ouest. Dans son architecture et son décor, elle présente des analogies avec l'église de la Trinité de Caen qui s'expliquent aisément par les liens entre l'abbaye et Ouistreham.

L'extérieur[modifier | modifier le code]

Le bâtiment est de plan allongé très simple. Il se présente sous la forme d'une nef accostée de bas-côtés suivie d'une tour posée sur l’avant-chœur et d'un chevet terminé en forme de demi-cercle.

  • La façade de la nef est séparée de ses bas-côtés par des gros contreforts plats dont l'un au sud-est est surmonté du clocheton rajouté en 1872 par l'architecte Victor Ruprich-Robert[18]. Ce clocheton rappelle par sa forme générale et son emplacement sur un contrefort, ceux qui sont juchés aux extrémités des bras du transept de l'église Saint-Nicolas de Caen[N 3]. Mais à Ouistreham, les petites baies géminées sont plus sophistiquées avec leurs colonnettes centrales coiffées par un chapiteau et des sculptures animalières sont disposées aux quatre coins du toit.

Entre les contreforts centraux, la façade est richement[19] décorée de trois niveaux d'arcatures entre la porte et le pignon triangulaire. Toutes les ouvertures et arcatures sont en plein-cintre.

La porte en arc surbaissé est encadrée par des colonnettes qui supportent quatre rouleaux par l'intermédiaire de chapiteaux. Les rouleaux sont ornés de têtes plates aussi nommées beakheads , de tores, de bâtons brisés en losange, la dernière rangée de bâtons brisés formant une chaîne. Un rouleau d'archivolte terminé de chaque côté par une petite tête sculptée couronne le tout. Le tympan n'est décoré que d'une rangée de claveaux sculptés d'étoiles[20].

Le premier étage est décoré d'une arcature constituée d'une suite de sept petites baies aveugles aux archivoltes décorées de bâtons brisés et d'un rouleau d'archivolte orné en son milieu, et à chacune de ses extrémités, d'une petite tête. Toute l'arcature est remplie d'imbrications[N 4]en forme de tapis de triangles semblables à celles du mur goutterot sud de la Trinité de Caen [21],[22] Au deuxième étage une large baie vitrée est entourée de chaque côté par deux baies aveugles plus étroites mais de même hauteur[23]. Les chapiteaux sont sculptés, les archivoltes, comme celles du premier étage, sont décorées de bâtons brisés. Le troisième niveau est très sobrement garni de six baies aveugles sans décoration sous le pignon, lui aussi à nu.

  • Les murs gouttereaux de la nef sont épaulés par des arcs-boutants rajoutés après-coup sur les contreforts romans. Seul le mur nord a conservé les arcatures qui couraient à l'origine tout autour du monument[24].
  • La tour massive, épaulée au sud par deux énormes contreforts surmontés d'une flèche de pierre, repose sur deux travées d’avant-chœur aux baies en plein-cintre de tradition romane sauf celles du troisième niveau. Les deux lancettes et les arcatures du clocher au-dessus sont en arc brisé. Le toit est souligné par une frise de trèfles.
  • Le chevet en abside est un peu plus étroit que la nef[25]. Il comprend trois étages. Le premier niveau est un soubassement garni de baies aveugles très étroites aux arcs brisés très prononcés. Aux deux autres niveaux, les fenêtres sont de la même forme très étroite et allongée et surmontées d'un mince cordon mouluré, mais seules celles du troisième niveau sont en arc brisé.

L'intérieur[modifier | modifier le code]

  • La nef

Elle a été entièrement refaite au XIXe siècle dans le style roman par remise en état ou reconstruction[26]. Il ne reste que très peu d'éléments rescapés du XIIe : la partie inférieure des piliers du mur de la façade occidentale, une petite porte dont le seuil a été surélevé ouverte sur un petit escalier menant au clocheton rétabli par Ruprich-Robert à l'angle de la façade occidentale[27]. La nef comporte six travées. Les voûtes que Ruprich-Robert voulait restituer telles qu'elles avaient été imaginées et réalisées au XIIe siècle étaient faussement sexpartites comme celles de la Trinité de Caen et des églises de Bernières et de St Gabriel- Brécy[3]. Chaque voûte aurait dû être soutenue par une croisée de deux ogives et par deux arcs-diaphragme. Mais l'architecte P. de la Roque qui a terminé le travail a jugé ces voûtes archaïques et trop lourdes et les a remplacées par deux voûtes sexpartites c'est-à-dire soutenues par deux ogives et deux simples doubleaux. Les deux travées proches du chœur sont couvertes d'une fausse voûte d'ogives en bois. L'alternance de piles fortes et faibles est observée sur toute la longueur de la nef[3]. Les piles fortes sont cruciformes . Elles reçoivent les ogives et les doubleaux des voûtes. Les piles faibles sont circulaires et les demi-colonnes qui leur sont accolées ne soutiennent qu'un doubleau. Ces piliers soutiennent des arcades ouvertes sur les bas-côtés[28]. Au-dessus de chaque arcade une haute fenêtre en plein-cintre ornée de frettes crénelées éclaire la nef. Ces fenêtres sont encadrées par les petites baies romanes découvertes par V. Ruprich-Robert[29]. Derrière ces petites baies une coursière semblable à celle de la Trinité permet de circuler en hauteur tout autour de la nef[21]. L'arc triomphal , assez discret, est orné de tores, de plusieurs rangées de chevrons et d'un rang de billettes. Tous ces décors géométriques de tores, frettes crénelées, bâtons brisés, godrons, cordons perlés restaurés ou recréés au XIXe siècle se retrouvent dans les églises romanes de la région[30]. On remarque surtout une abondance de tores sous les arcs et de godrons[31],[32] sur les chapiteaux des piliers.

  • Le Chœur

Il a été construit entre la fin du XIIe siècle et le début du XIIIe siècle. Il présente sur ses trois étages un mélange d'arcatures et de fenêtres en arc brisé ou en plein-cintre, des chapiteaux à crochets, quelques tailloirs et socles ronds qui annoncent le début du style gothique normand[33],[34]. Seules les fenêtres du premier étage sont toutes en plein-cintre . Mais un cordon simplement mouluré d'un tore court entre chaque étage tout autour du chœur en baguant même les colonnes pour assurer la continuité de l'ensemble. La coursière du deuxième étage de la nef est prolongée au même niveau sous les fenêtres hautes sur tout le pourtour du chœur. On accède à cette galerie de circulation par un escalier caché dans un pilier côté sud entre l’avant-chœur et le chœur. L’avant-chœur porte la tour où sont installées les cloches que l'on pouvait actionner autrefois grâce aux trous visibles autour de l'anneau central qui sert de clef pour la voûte sexpartite qui couvre les deux travées . Le chœur couvert d'une voûte quadripartite est terminé par une abside en demi-cercle percée de deux rangées de trois baies au-dessus de trois arcs surbaissés trilobés.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Le patronage d'une église permet de percevoir des revenus mais impose aussi la charge de l'entretien des lieux, il pouvait appartenir à un laïc ou à une institution ecclésiastique
  2. Oistrehan, une des orthographes de Ouistreham, on trouve aussi Ostrehan et Hoistrehan dans d'autres actes normands médiévaux consultables sur Scripta
  3. Dans son abécédaire, p.239, A. de Caumont dit que les clochetons apparaissent dans la seconde moitié du XIIe siècle aux angles des transepts et des façades
  4. Dictionnaire raisonné de l'architecture de Viollet-le-Duc : « appareil délicat de parements, formant des dessins variés par la disposition de petites pierres taillées ou de briques fréquentes pendant les XIe siècle et XIIe siècle »

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Église », notice no PA00111593, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. En chemin avec Guillaume le Conquérant, Rennes, Éditions Ouest-France, , 128 p. (ISBN 2-7373-3142-0), p. 66
  3. a b c et d Baylé 2001, p. 78.
  4. Michel Zimmerman, « Les actes de consécration d’églises. Construction d’un espace et d’un temps chrétiens dans la Catalogne médiévale (IXe – XIIe siècle) », cahiers d'études hispaniques médiévales, sur Persée, (consulté le ) : « La dédicace du bâtiment permet son identification, et la consécration y introduit la présence divine », p. 34-35.
  5. Provot 1976, p. 104.
  6. Devailly Guy, « Les patronats d'église en Normandie aux XIIIe et XIVe siècles. », Cahier des Annales de Normandie,n°23, sur Persée, (consulté le ).
  7. (la) Guillaume roi d'Angleterre et son épouse Mathilde, « confirmation de donations », acte 6472, sur Scripta,Base des actes normands médiévaux, dir. Pierre Bauduin, Caen, CRAHAM-MRSH, (consulté le ) : « Dedimus etiam Oistrehan cum cunctis appenditiis suis, hoc excepto quod Robertus ibidem tenet de comite Moritonensi, ».
  8. Eugène Liot, OUISTREHAM-LES-BAINS. RIVA-BELLA, Paris/02-Autremencourt, le Livre d'histoire / Impr. GIE Lorisse numérique, coll. « Monographie des villes et villages de France », 1893-ré-édition:2016, 148 p. (ISBN 978-2-7586-0963-6).
  9. Arcisse de Caumont, Statistique monumentale du Calvados, t. 1, Caen, Hardel, (lire en ligne), p. 420
  10. Provot 1976, p. 106.
  11. Michel Béziers et Gaston Le Hardy, Mémoires pour servir à l'état historique et géographique du diocèse de Bayeux (Rouen, vol. 3, Rouen, Société de l'histoire de Normandie, 1894, (lire en ligne), p. 310.
  12. « Historique des sémaphores », sur patrimoine-maritime-normand.org (consulté le ).
  13. « Le phare de Ouistreham », sur patrimoine-maritime-normand.org (consulté le ).
  14. École nationale des chartes, « Répertoire des Architectes diocésains du XIXe siècle, Paul Verolles », sur elec.enc.sorbonne.fr (consulté le )
  15. Institut national d'histoire de l'art, « Anthime Delaroque », sur agorha.inha.fr (consulté le ).
  16. Paul Léon, « Les principes de la conservation des monuments historiques, évolution des doctrines », Congrès archéologique de France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  17. « Restauration de l'Église Saint Samson - Ouistreham Riva-Bella », sur Ouistreham Riva-Bella (consulté le ).
  18. Provot 1976, p. 98.
  19. Pierre Héliot, « Les arcatures décoratives sur les murs des églises romanes en Normandie et leur influence », Annales de Normandie,‎ , p. 193 (lire en ligne, consulté le ).
  20. Serbat 1908, p. 191.
  21. a et b Eugène de Beaurepaire, « L'église d'Oistreham », La Normandie monumentale et pittoresque, sur Gallica, (consulté le ), p. 136.
  22. Maylis Baylé, La Trinité de Caen, Genève, Droz, (ISBN 2-600-04611-9 et 9782600046114), p. 70.
  23. Camille Enlart, « Manuel d'archéologie française depuis les temps mérovingiens jusqu'à la renaissance », A. Picard, (consulté le ), p. 292 et 293.
  24. Serbat 1908, p. 192.
  25. Provot 1976, p. 102.
  26. Serbat 1908, p. 187.
  27. Serbat 1908, p. 188.
  28. « bulletin de la société des antiquaires de Normandie », sur Gallica, (consulté le ), p. 44.
  29. Provot 1976, p. 109.
  30. renéFage 1910, p. 3 à 21.
  31. renéFage 1910, p. 14 à 19.
  32. Marcel durliat, « Maylis Baylé, Les origines et les premiers développements de la sculpture romane en Normandie », Art de Basse-Normandie, no n° 100 bis,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  33. Baylé 2001, p. 81.
  34. Victor Ruprich-Robert, L'architecture normande aux XIe et XIIe siècles en Normandie et en Angleterre, vol. 2, Librairie des imprimeurs réunis, Paris, (lire en ligne), p. 7.

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean Provot, Histoire de Ouistreham : des origines à 1939, Caen, , 160 p., p. 97 à 111.
  • Louis Serbat, « Les monuments du Calvados, chapitre Ouistreham », Congrès archéologique de France,75è session, sur Gallica, A.Picard et H. Delesque, (consulté le ), p. 187 à 193.
  • Jean-Yves Marin, Héléna Thybert, Françoise Leboucher, André Ledran, Ouistreham, Riva Bella, OMAC, 1994 (ISBN 2-9508447-0-7)
  • Maylis Baylé, L'architecture normande au Moyen-Âge, vol. 2, Condé-sur-Noireau, Charles Corlet, (ISBN 2-84133-134-2), p. 78 et 79
  • René Fage, « La décoration géométrique dans l'école romane de Normandie », sur Bibliothèque numérique de la Sorbonne, H. Delesques, (consulté le )
  • Lucien Musset, Normandie romane, vol. 1, abbaye Ste Marie de la Pierre qui vire, coll. « Zodiaque », , p. 37.
  • « Douvres-la-Délivrande et le canton », Art de Basse-Normandie, no 14,‎ , p. 27 et 28.
  • Arcisse de Caumont, Statistique monumentale du Calvados, t. 1, Caen, Hardel, (lire en ligne), p. 417-422
  • Victor Ruprich-Robert, L'architecture normande aux XIe et XIIe siècles en Normandie et en Angleterre, vol. 2, Librairie des imprimeurs réunis, Paris, (lire en ligne), p. LVI n°2 (plan), LXXIX (coupe, détails), CIX (façade, détails)
  • Victor Ruprich-Robert, « Piscine dans l'église d'Ouistréham (texte page : 182, élévation, plan, coupe, planche : 23) », La revue générale de l'architecture, no 04,‎ , p. 23/28 (lire en ligne).
  • (en) John Sell Cotman, Antiquities of Normandy : Church at Oyestraham (description page : 123 et gravure), J and A Arch, London, (lire en ligne), p. 122.
  • Séraphin-Médéric Mieusement, « Photographie de l'église Saint-Samson d'Ouistréham », sur Bibliothèque numérique de l'Inra, xixe siècle (consulté le ).


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