Wilfried Martens
Wilfried Martens | |
Wilfried Martens en 2005 | |
Fonctions | |
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Président du Parti populaire européen | |
– (23 ans, 4 mois et 28 jours) |
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Prédécesseur | Jacques Santer |
Successeur | Joseph Daul |
32e et 34e Premier ministre belge (60e et 62e chef du gouvernement) | |
– (2 ans et 28 jours) |
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Monarque | Baudouin |
Gouvernement | Martens I, II, III, IV |
Législature | 46e, 47e |
Prédécesseur | Paul Vanden Boeynants |
Successeur | Mark Eyskens |
– (10 ans, 2 mois et 19 jours) |
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Monarque | Baudouin |
Gouvernement | Martens V, VI, VII, VIII, IX |
Prédécesseur | Mark Eyskens |
Successeur | Jean-Luc Dehaene |
Président du Conseil européen | |
– (5 mois et 29 jours) |
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Prédécesseur | Margaret Thatcher |
Successeur | Poul Schlüter |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Sleidinge (Belgique) |
Date de décès | (à 77 ans) |
Lieu de décès | Lokeren (Belgique) |
Nationalité | Belge |
Parti politique | Christen-Democratisch en Vlaams (CD&V), PPE |
Résidence | 16, rue de la Loi |
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Wilfried Martens Écouter, né le à Sleidinge et mort à Lokeren le est un homme politique belge flamand de tendance démocrate chrétienne, membre du CD&V (ex CVP, chrétiens démocrates flamands), ancien Premier ministre belge.
Biographie
Wilfried Martens est docteur en droit, licencié en notariat et bachelier en philosophie thomiste.
Il fut président de deux mouvements flamands durant ses études à Louvain : l'Association des étudiants flamands (VVS) et l'Association des étudiants catholiques flamands (KVHV). Il s'était déjà fait connaître auparavant pour son intransigeance linguistique : en compagnie du « Jeugdkomitee », qu'il a fondé, il aurait investi le pavillon français lors de l'exposition universelle de 1958. L'intéressé a toutefois toujours démenti avoir participé à cette action expliquant qu'à l'époque il était en train de préparer ses examens à Louvain[1]. Peu après, il devient membre dirigeant et responsable de l'information du Vlaamse Volksbeweging (VVB), mouvement qui organisera les deux marches flamandes sur Bruxelles, lors des mois d'octobre 1961 et 1962. Il peut être considéré dans ses premières années comme un véritable flamingant. Vient ensuite la période des cabinets avec des passages successifs au sein des équipes de Pierre Harmel (1965) et Paul Vanden Boeynants (1966), tous deux Premier ministres. Entre-temps, Wilfried Martens s'est inscrit au barreau de Gand en tant qu'avocat et au CVP en 1963. Cinq ans plus tard, il devient, pour quatre ans, président des CVP-Jongeren, composé à l'époque du fameux wonder bureau, dont font, entre autres, partie Jean-Luc Dehaene et Miet Smet.
Le , après un voyage d'étude au département d'État américain, Wilfried Martens accède, à trente-cinq ans, à la présidence du CVP, poste qu'il conservera jusqu'en 1979. Représentant de l'aile "régionaliste" du CVP, il invite le Premier ministre Gaston Eyskens, également CVP, à aller de l'avant en la matière. Ce dernier, mis en minorité dans son groupe au Parlement, se retira alors de la vie politique nationale[2]. En 1974, Martens entre à la Chambre des représentants, et joue ensuite un rôle important en tant que président du CVP dans les négociations sur le pacte d'Egmont-Stuyvenberg.
Il fut Premier ministre entre 1979 et 1992, sauf pendant une période de huit mois en 1981, lorsque le poste fut occupé par Mark Eyskens.
Il était devenu Premier ministre alors qu'il n'avait jamais assumé de charge ministérielle auparavant, ce qui, jusque là, avait été un fait rare dans la vie politique belge. Il mena au début des années 1980 une politique libérale, à la tête d'une coalition de sociaux-chrétiens et de libéraux. Il obtint également une certaine pacification dans le dossier linguistique en concrétisant l'existence de la Région wallonne et de la Région flamande en 1980 et en laissant le problème de la création de la Région de Bruxelles-Capitale au frigo.
Du au , il est le président du Parti populaire européen, parti dont il est un des fondateurs. Le roi Baudouin Ier lui a accordé en 1992 le titre honorifique de ministre d'État.
Lors de la crise politique de 2007, Wilfried Martens fait partie des Ministres d'Etat consultés officiellement en août par le roi Albert II pour sortir de l'impasse. Le 22 décembre 2008, le Roi Albert II le nomme « explorateur » après avoir accepté la démission du gouvernement Leterme.
Au lendemain de la désignation d'Herman Van Rompuy au poste de Président du Conseil européen, il est chargé par le Roi d'une mission d'intermédiaire afin qu'il accompagne une transition rapide et efficace vers un nouveau Premier ministre belge. Son inhumation a lieu le ; Wilfried Martens a eu droit à des funérailles d'État.
Notes et références
- Décès de Wilfried Martens: Portrait de l'homme aux 9 gouvernements, La Libre Belgique en ligne, 10 octobre 2013
- Pascal Delwit, La vie politique en Belgique de 1830 à nos jours, Bruxelles, Editions de l'Université de Bruxelles, 2010, p. 193
Publications
- Parole donnée – Autoportrait, Didier Hatier, Bruxelles, 1985 (ISBN 2-87088-552-0)
- Mémoires pour mon pays, Éditions Racine, Bruxelles, 2006 (ISBN 978-2-87386-454-5)
Littérature et sources
- Helmut GAUS (dir.), Politiek Biografisch Lexicon, Gand, 1989.
- Hugo DE RIDDER, Omtrent Wilfried Martens, Lannoo, Tielt, 1991.
- Hugo DE RIDDER, De Strijd om de 16, Lannoo, Tielt, 1993.
- Manu RUYS, Wilfried Martens, dans: Nieuwe encyclopedie van de Vlaamse Beweging, Tielt, 1998.
Liens externes
- Ministre d'État (Belgique)
- Ancien député belge
- Membre du Vlaamse Raad
- Premier ministre de Belgique
- Député européen élu en Belgique 1994-1999
- Personnalité du Christen-Democratisch en Vlaams
- Naissance en avril 1936
- Étudiant de l'université catholique de Louvain (1834-1968)
- Naissance à Evergem
- Décès en octobre 2013
- Décès à Lokeren
- Décès à 77 ans