Phare du Stiff

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Phare du Stiff
Le phare du Stiff et la tour radar.
Localisation
Coordonnées
Localisation
Histoire
Construction
Mise en service
Électrification
1957
Automatisation
1993
Patrimonialité
Gardienné
non
Visiteurs
oui
Architecture
Hauteur
32,4 m
Hauteur focale
85 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Élévation
91,8 m
Matériau
Équipement
Lanterne
halogène 1000 W
Portée
24 milles (44,4 km)
Feux
feu rouge à 2 éclats de 20 s
Identifiants
ARLHS
Amirauté
A1842Voir et modifier les données sur Wikidata
List of Lights
MarineTraffic
NGA
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Le phare du Stiff est un des phares de l'île d'Ouessant en Finistère. Il fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [1],[2].

En 1699, Vauban décida d'élever au sommet de la falaise du Stiff, point culminant de l'île d'Ouessant, deux tours tronconiques accolées, l'une abritant l'escalier, l'autre les logements des gardiens et le magasin de stockage du charbon, que l'on peut toujours identifier dans l'architecture de l'édifice. Il est un des 6 premiers phares construits par Vauban et un des plus anciens phares de France encore en activité après celui de Cordouan[3].

Historique[modifier | modifier le code]

Dès le XIIIe siècle, des postes de guet avaient été placés dans l'île d'Ouessant pour prévenir les attaques de la marine anglaise.

À la fin du XVIIe siècle, un plan spécifique de protection du port militaire de Brest envoie une mission d'étude présidée par le chevalier de Tourville à Ouessant dès 1681 pour l'étude de l'installation d'un port et de différentes batteries. Vauban décide d'entreprendre la construction de deux tours avec fanal en baie du Stiff pour en protéger les navires s'y abritant.

Phare actuel[modifier | modifier le code]

Phares de l'île d'Ouessant.

C'est un bel ensemble de deux tours tronconiques de diamètres différents, accolées, réalisées en maçonnerie enduite avec pierres de taille apparentes entourant les ouvertures et formant d'autre part deux ceintures ornementales parallèles. La plus grosse des deux tours, qui abritait la réserve de combustible, est surmontée de la lanterne qui a remplacé le fanal, et la plus fine, qui abrite l'escalier est coiffée d'une coupole .

Deux bâtiments symétriques à usage de logements et un mur de clôture, sur un terrain de 4 000 m2, complètent l'ensemble.

Le phare a été électrifié en 1957 et automatisé en 1993.

Depuis 1978, une tour radar l'accompagne dans sa surveillance de l'entrée de la Manche.

Le phare est ouvert au public entre les vacances de Pâques et la fin du mois de septembre. Après l'ascension des 104 marches, on bénéficie, par beau temps, d'un panorama exceptionnel sur la mer d'Iroise. Cela permet d'avoir un point de vue différent sur les îles, mais aussi sur le continent, que l'on distingue du phare de l'île Vierge à celui de l'île de Sein. À la suite de la restauration du phare en 2014, les salles sont accessibles avant un parcours documenté sur son histoire.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Classement au titre des monuments historiques de plusieurs phares ou anciens phares du littoral », sur www.bretagne.pref.gouv.fr (consulté le )
  2. « Phare du Stiff », notice no PA29000052, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  3. Cordouan, Les Baleines, Chassiron - Les trois plus anciens phares de France, René Faille, 1993, Patrimoines & Médias, (ISBN 2-910137-02-3)
  4. Arrêté du 7 octobre 1904 Le Ministre du Commerce de l'Industrie et des Postes et Télégraphes arrête : La station radiotélégraphique d'Ouessant est ouverte à partir du 10 octobre 1904 à l'échange des correspondances privées avec les navires en mer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]