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Phare de Port-Navalo

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Phare de Port-Navalo
Phare de Port-Navalo
Localisation
Coordonnées
Localisation
Histoire
Construction
Automatisation
1982
Patrimonialité
Recensé à l'inventaire généralVoir et modifier les données sur Wikidata
Gardienné
non
Visiteurs
non
Architecture
Hauteur
Hauteur de la focale : 18,9 mètres
Hauteur focale
31,8 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Élévation
31,80 mètres
Équipement
Lanterne
Lampe halogène 180 W, secourue par une lampe halogène de 90 W.
Optique
Focale de 0,25
Portée
14,4 milles nautiques
Feux
3 occultations groupées à 6 secteurs coloré, blanc, rouge et vert
Rythme : L=4,5 s / O=1,5 s / L=1,5 s / O=1,5 s / L=1,5 s / O=1,5 s T=12 s,
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
(Voir situation sur carte : Bretagne (région administrative))
Géolocalisation sur la carte : Morbihan
(Voir situation sur carte : Morbihan)
Géolocalisation sur la carte : golfe du Morbihan
(Voir situation sur carte : golfe du Morbihan)
Phare de Port Navalo
Phare de Port Navalo vu depuis le sentier côtier.

Le phare de Port-Navalo est un phare situé sur la presqu'île de Rhuys, à Port-Navalo, sur la commune d'Arzon. Érigé face à la pointe de Kerpenhir sur la commune de Locmariaquer, le phare marque l'entrée du golfe du Morbihan depuis Mor braz.

L'alignement réalisé avec le phare de la Teignouse trace une route d'accès du golfe. Cette route ne s'est pas avérée sûre, car le , le naufrage du cuirassé la France, de la classe Courbet, éventré par une roche[2], révèle trop tard un haut-fond passé inaperçu et non cartographié, placé en plein sur l'alignement des deux feux.

Les restes de l'épave se trouvent à 0,5 mille au sud-est du phare de la Teignouse (47° 28′ 06″ N, 3° 02′ 12″ O).

Le premier phare[3]est la plus petite des tours encadrant la maison du gardien. Cette tour a été érigée en 1840, à l'époque le feu était blanc et fixe, sa hauteur était de l'ordre de dix mètres.

Le feu actuel, mis en activité en 1895, est établi sur une tour cylindrique de 19 mètres[4]. Durant la Seconde Guerre mondiale, les optiques sont démontées, le . Le phare est sauvé d'un dynamitage en 1944, l'ingénieur Le Net ayant convaincu l'occupant que « les phares n'appartiennent à personne car ils servent à épargner les vies des marins de toutes les nations et celles de leurs passagers[5]. »

Le phare vu depuis l'intérieur du golfe du Morbihan.

Notes et références

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  1. Direction interrégionale de la mer
  2. Naufrage à La Teignouse (baie de Quiberon)
  3. Les Archives nationales conservent, sous la cote CP/F/14/17521/12, deux planches présentant onze figures de ce premier phare datant de 1840.
  4. Les Archives nationales conservent, sous la cote CP/F/14/17521/17, une planche présentant huit figures du second phare datant de 1894.
  5. [PDF]Fichou Jean-Christophe, « Les phares français pendant la Seconde Guerre mondiale », Guerres mondiales et conflits contemporains , 2001/4 n° 204, p. 109-123. DOI : 10.3917/gmcc.204.0109

Articles connexes

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Liens externes

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