Méthode Grinberg

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La Méthode Grinberg est une discipline de l’attention au corps et de la perception à travers le corps[1]. Son but est d’enseigner par le toucher, la respiration, le mouvement à développer sa conscience corporelle et son attention à son environnement afin de rompre avec les habitudes enracinées et d'augmenter la faculté d'adaptation, d’atteindre des objectifs personnels et de se sentir bien. Sa particularité est de proposer à l’individu d’apprendre à cesser de reproduire des comportements ou attitudes qui le limitent ou le handicapent et de développer son potentiel et son autonomie.

La Méthode Grinberg s'adresse à des personnes globalement en bonne santé, mais affectées de symptômes douloureux ou invalidants, de fatigue, de stress, d’humeurs répétitives, du sentiment de subir sa vie. Elle a été développée dans les années 1980 par l’Israélien Avi Grinberg[2] et elle est pratiquée par des praticiens agréés en Allemagne, Autriche, Espagne, Israël, Italie, Suisse et États-Unis.

Bases[modifier | modifier le code]

Déplacement de l'attention vers le corps[modifier | modifier le code]

La Méthode Grinberg reprend à son compte des conceptions de la personne en tant que corps, réductible à quelques formulations telles que :

  • La vie est expérimentée à travers le corps : nos pensées, actions, émotions et sensations s’expriment dans notre corps[3],[4].
  • Le corps est constamment en interaction avec son environnement, percevant quantité d’éléments et réagissant pour s'y s’adapter comme toute créature vivante[5].
  • Quand le corps n’est pas empêché, il va tendre à l’homéostasie. Il va manifester sa tendance naturelle à prendre soin de lui-même, à guérir, à s’adapter à une réalité en perpétuel changement et rechercher un état de bien-être[6].

Le cadre ainsi posé, l’attention n’est donc pas réductible à une activité mentale et est une activité de l'ensemble du corps : elle est la capacité de sentir le monde autour de soi. L’attention du corps est essentiellement non verbale et est, pour la méthode, l’expérience elle-même[7],[8].

Une divergence existe le plus souvent entre le corps qui est a fortiori toujours dans le présent et l’instant, et l’esprit ou la pensée vivant comme dans une autre réalité qui lui est propre et diffère de l’instant vécue par le corps. La Méthode Grinberg s'intéresse aux effets de cette pensée en tant que « monde intérieur » au sein du corps, particulièrement quand cela conduit la personne à donner toujours le même type de réponses : les schémas de comportement qui s'élaborent progressivement avec l'ensemble des souvenirs, des émotions et des associations, des douleurs et des peurs anciennes, des croyances, des explications et des théories successivement vécus et accumulés. Quand l'attention est concentrée sur le monde intérieur, un filtre sépare la personne de son expérience corporelle et globale dans le moment ; une scission se creuse entre la vie intérieure et la réalité ; l’attention se coupe du corps et de la richesse des informations qu’il possède.

“En tant que société, nous avons perdu la conscience que notre corps est qui nous sommes, ce qui conduit à différentes formes de négligence (…) Et en oubliant le corps, nous ne sommes conscients que de l’interprétation de la réalité faite par notre esprit. Au lieu d’expérimenter la vie et d’y participer, nous regardons un « film » au sujet de cette expérience[9]."

Contrôle des schémas de comportement[modifier | modifier le code]

La méthodologie consiste à découvrir et examiner avec la personne ce qui se répète dans son quotidien - par une approche similaire à la méthode socratique d’investigation - et sa volonté et capacités à s'en libérer[10]. Ce travail permet de définir un schéma de comportement à interrompre, l'étape suivante se focalisant sur les moyens disponibles.

La Méthode Grinberg incite à apprendre à comprendre et à sentir physiquement comment une réaction devenue habituelle et en grande partie automatique (sans ou avec peu d’attention) est bien une expérience dans le corps et comment cette expérience affecte la personne. La réaction automatique est comparable aux réflexes conditionnés de comportement, présents dans divers modèles psychologiques comme le béhaviorisme et la médecine comportementale. Quand un conditionnement combine des comportements inutiles avec des comportements adaptatifs le résultat est un apprentissage endommageant la capacité du corps de s’auto-équilibrer[11]. Le conditionnement a été considéré comme une possible cause, ou une contribution, au maintien de diverses maladies[12]. Une fois que la personne a appris à avoir plus de contrôle sur sa réaction, elle peut choisir de l'arrêter et de laisser la place à quelque chose de nouveau.

Stopper – dans ce contexte, "stopper" signifie arrêter tout ce que la personne est en train de faire et qui constitue une habitude ou une réaction automatique[13]. C’est un acte physique qui se fait en ramenant son attention sur son corps, il s’agit d’un acte volontaire et choisi. Par exemple, une personne a peur dans une situation spécifique - travailler à la préparation d’un examen – et elle réagit en réduisant sa respiration, en contractant son diaphragme et ses épaules, en verrouillant ses genoux, en devenant inquiète et critique; elle en vient à détester la situation et préférerait disparaître. En apprenant à prêter attention à tout ceci, à le reproduire et à l’arrêter, la personne peut choisir de refuser sa réaction : relaxer ses épaules et son diaphragme, déverrouiller ses genoux, respirer différemment et arrêter de juger et de blâmer[14]. Et être ainsi plus détendue et disponible pour apprendre.

Pour la méthode, en apprenant à stopper une réaction automatique, une personne peut devenir plus sereine et plus lucide, avoir une perspective moins subjective de la situation et gagner ainsi plus de contrôle et de liberté sur sa manière d’être[15].

Laisser le corps travailler – la Méthode Grinberg utilise ce terme pour décrire l’acte de permettre au corps de fonctionner plus librement et de se rééquilibrer. Il fait référence au moment qui suit l’arrêt d’une réaction continue et automatique, quand l’attention et l’énergie qui étaient précédemment investies dans le maintien de la réaction sont libérées et peuvent être dirigées vers les besoins actuels du corps et les objectifs que la personne souhaite atteindre[16]. Par exemple, si quelqu’un arrête de contracter automatiquement son ventre, ce dernier peut commencer à gargouiller et digérer, ou si quelqu’un arrête de contracter et rigidifier sa poitrine, un flux chaud peut se répandre et les muscles peuvent retrouver leur volume et leur flexibilité[17]. Gagner en efficacité dans la capacité de stopper et laisser le corps travailler de cette manière demande de la pratique. De plus, comme les habitudes se caractérisent notamment par la répétition, parvenir à s’en défaire demande du contrôle, donc généralement nécessite un entraînement.

Histoire personnelle[modifier | modifier le code]

Lorsque l’on parle de schémas de comportement, une importance toute particulière est attribuée à séparer le passé du présent, ou « se libérer du passé »[18]. Les habitudes ont été apprises dans le passé au travers de situations répétées ou d’expériences intenses (comme des traumatismes)[19] et se manifestent physiquement sous forme de zones contractées, de faiblesses, de postures particulières[20], de douleur ou autre.

Pour la Méthode Grinberg, dans le présent de l’individu concerné par un traumatisme, continuer des habitudes de manière automatique signifie répéter son histoire traumatique[21], c’est-à-dire ne pas percevoir la réalité directement mais à travers les filtres du monde intérieur. Ces filtres incluent des croyances et conclusions tirées du passé, des peurs et des douleurs anciennes, des humeurs récurrentes, etc. Le présent ne pourra pas être abordé de façon neutre, mais toujours au travers de cette expérience passée, empêchant une expérience nouvelle. Le travail avec l’histoire personnelle à travers le corps se centre sur arrêter les conclusions qui ne sont plus d’actualité dans la vie da la personne[22] et sur récupérer ainsi la force et des qualités innées comme la confiance, la sécurité, le calme.

Gestion des peurs[modifier | modifier le code]

La peur est un mécanisme de protection naturel, une capacité intrinsèque à tout être vivant, qui permet de reconnaître une menace potentielle et qui est donc nécessaire à la survie. La peur déclenche différentes réponses physiques qui alertent, dynamisent et permettent une action rapide et adaptée dans une situation de danger. Alors que la peur apparaît au moment où le danger survient, les êtres humains peuvent anticiper un événement effrayant qui pourrait se produire et déclencher une réponse similaire bien que rien de dangereux ne soit en train de se produire[23]. Les humains peuvent aussi être intimidés par la peur elle-même, comme si cette dernière était « l’ennemi », avec pour conséquences des efforts pour y résister, pour l’éviter et l’exclure de l’expérience.

Pour la Méthode Grinberg, ces attitudes sont des réactions inadaptées qui s’avèrent être auto-limitantes, dans la mesure où elles interfèrent avec la manière naturelle de traiter la peur. Cela est soutenu par des chercheurs[24],[25].

La Méthode Grinberg décrit que, généralement, ce que les gens identifient comme étant la peur (par exemple : « je me fige, je me sens impuissant, tous mes muscles se crispent, je ne peux pas respirer, j’ai une boule au ventre ») est en fait leur réaction à la peur, étant donné que la plupart du temps, ils ne sont pas dans une situation de danger vital. D’autres réactions à la peur incluent le souci, l’hésitation, l’anxiété, la méfiance, la panique et plus encore.

L’enseignement au sujet de la peur vise à stopper les réactions automatiques à la peur, réactions qui sont tellement habituelles qu’elles sont comme « gravées » dans le corps et affectent la perception d’une personne. Cet apprentissage concerne également les peurs anciennes et les conclusions qui ont été tirées à leur sujet et qui ont un effet négatif sur le corps et la vie des gens[26] (« il faut se méfier des hommes / des femmes », « dès qu’on m’aime, on veut me changer»). La méthode enseigne aux gens à utiliser leur attention et leur « physicalité », c’est-à-dire la capacité à être physiques, pour arrêter de bloquer la peur et de la permettre comme une sensation de flux ou de mouvement d’énergie. Ainsi, ils peuvent bénéficier de ce qu’elle peut amener, à savoir plus de vitalité, de clarté dans la manière de penser, de concentration, de capacité de décision, etc[27]

Gestion des douleurs[modifier | modifier le code]

La Méthode Grinberg s’intéresse à la douleur car elle constitue une part majeure de la condition et de l’attention humaine[28]. La douleur est le moyen que le corps utilise pour indiquer un état de mal-être, de blessure ou de maladie[29]. Elle peut aussi être un signal d’alarme lorsque le bien-être général est affecté, comme c’est le cas lors d’un deuil, d’un échec, d’une séparation, etc.[30],[31],[32]

La douleur est un élément essentiel du système de défense du corps humain, qui accélère le processus de guérison et s’avère être vital pour maintenir un bon état de santé[33],[34]. Elle est aussi l’une des expériences qui affectent très fortement le comportement et la capacité d’apprentissage. Bien que la douleur soit une facette naturelle de l’existence dont le corps humain peut en grande partie s’accommoder et qu’il peut transformer, la méthode considère que les gens ne savent souvent pas comment laisser leur corps gérer la douleur, ce qui par conséquent génère beaucoup de peur, d’efforts pour l’éviter et de complications[14].

L’expérience de la douleur est subjective, variable dans les perceptions de l’individu, et elle est influencée par d’autres facteurs tels que les valeurs culturelles, les attentes sociales et les expériences antérieures[35]. Tout cela peut transparaître dans le comportement, par exemple ignorer la douleur ou la surmonter, blâmer ou dramatiser[36]. Ces tendances sont généralement enseignées, apprises et répétées dès le plus jeune âge, parfois pour s’adapter à une situation particulière, mais elles peuvent devenir ensuite des réactions automatiques dès qu’une douleur se manifeste.

Dans le cadre d’un travail avec la Méthode Grinberg, la personne va apprendre à faire la différence entre la réaction à la douleur et la douleur elle-même. La réaction se manifeste par le fait que la personne détourne son attention afin de moins sentir son corps, et par conséquent la douleur qu’elle est en train d’expérimenter. L’effort pour résister à la douleur et la vaincre, pour la percevoir d’une manière différente, se manifeste sous forme de tensions musculaires, de contractions, de réduction de la respiration, de rigidité et de limitation dans les mouvements[37]. Il s’agit d’une lutte menée avec un effort excessif qui peut augmenter la douleur et la rendre chronique[38]. Elle est également source de tension, d’affaiblissement, d’épuisement et peut mener à des changements d’humeur et d’attitude et provoquer davantage de souffrance.

Dans la pratique, la méthodologie vise à enseigner aux gens à augmenter leur attention et arrêter ce qu’ils font continuellement pour éviter la douleur, à être pleinement attentif avec leur corps afin de percevoir l’expérience complète de la douleur. Quand ceci peut se produire, une quantité accrue d’énergie devient disponible pour être dirigée et investie dans la gestion de la douleur et d’autres sensations qui lui sont associées, donnant ainsi au corps une meilleure chance de se réparer et de guérir[39]. Ceci peut s’appliquer à n’importe quelle forme de douleur ou d’inconfort, et un entraînement régulier et focalisé peut renforcer la confiance et le courage pour faire face à des situations douloureuses[40].

Pratique[modifier | modifier le code]

Outils[modifier | modifier le code]

L’enseignement par le corps selon la Méthode Grinberg utilise différentes techniques qui visent à augmenter l’attention au corps, en association avec la communication verbale. Ceci comprend l’utilisation de techniques de toucher, l’analyse de pieds et le travail sur les pieds, des exercices et des mouvements[41], des questionnaires et des descriptions de sensations ou de situations. Ces techniques sont appliquées en accord avec ce que le client veut ou a besoin d’apprendre.

Au-delà des techniques, le client doit veiller dans son quotidien à maintenir une attitude d’apprentissage et garder une attention à son corps lors de ces activités de la vie de tous les jours[42].

Le toucher instructif - le toucher est considéré comme un moyen de communication avec le corps et les différentes techniques de toucher sont appliquées dans le but d’enseigner. Le toucher sert à attirer l’attention de la personne en dehors de son monde intérieur, afin de la focaliser sur une zone spécifique du corps et sur l’expérience qui s’y déroule. Le praticien de la Méthode Grinberg dispose de quatre types de toucher de base qui affectent les muscles, les liquides, les nerfs et les os. Ces touchers peuvent être pratiqués avec d’innombrables variations. Le praticien dispose d’environ deux cents techniques[14].

Communiquer avec le corps – La communication verbale est utilisée pour décrire et clarifier l’expérience de la personne et focaliser son attention sur le corps. Lors des échanges verbaux, l’attention de la personne est focalisée sur son expérience physique[14]. Pour cette raison, le langage est utilisé de manière descriptive et directe, afin de clarifier toute expression qui pourrait avoir un autre sens ou suggérer différentes interprétations[43].

L’analyse des pieds - Les pieds montrent comment une personne « marche » dans la vie, au sens propre comme au sens figuré. Chaque personne a des pieds différents qui donnent des indications sur sa façon de fonctionner dans la vie. Sa statique, comment elle se tient debout, marche, utilise son corps la majeure partie du temps se marquent sous la plante des pieds. C’est ainsi que l’on peut voir des schémas de posture. Le praticien observe la forme des pieds, leur texture et la qualité de la peau, le niveau d’humidité, la température, la corne, et diverses traces et lignes qui sont autant d’indications sur la façon qu’a la personne d’utiliser son corps.

Le processus personnel[modifier | modifier le code]

Le processus personnel correspond à une série de séances menées par un praticien qualifié avec un client. Au début du processus, l’objectif du client est défini : praticien et client se mettent d’accord sur le schéma de fonctionnement que le client veut ou a besoin de stopper afin d’atteindre cet objectif. Cela se fait pendant de la séance d'analyse des pieds: en discutant et en montrant à la personne comment cela se traduit dans son corps et dans sa vie de tous les jours[44]. L’observation qui est faite à travers le corps et les pieds du client fournit également des informations sur son état général. Le praticien élabore une stratégie afin d’enseigner au client ce qu’il a spécifiquement besoin d’apprendre.

Le praticien peut également choisir différentes postures ou manières de positionner le corps de la personne (position couchée, assise, debout ou en mouvement) afin de se concentrer sur une zone spécifique, qualité ou particularité de l’expérience du client. Au début d’un processus, le client apprend généralement des leçons de base pour apprendre à prêter attention à leur corps ; ainsi, il apprend à respirer de différentes manières, à se relaxer, à contrôler ses muscles, à relâcher des efforts, à tranquilliser les pensées, etc. Une fois que ceci est acquis, le praticien enseigne au client à percevoir d’autres sensations physiques qui font partie de la réaction décrite au début du processus. Ces sensations physiques peuvent être connectées à des mouvements (par exemple croiser les bras), des actions (par exemple s’en aller d’une situation lorsqu’un conflit surgit avec une personne), des pensées (par exemple « je ne suis pas à la hauteur de la situation »), des émotions (par exemple se sentir abandonné) ou encore des événements passés de la vie de la personne. Dans le même temps, le client acquiert plus de contrôle sur la manière dont il produit la réaction dans son corps et dans son attention. Le but du processus vise à ce que le client soit capable de produire délibérément une réaction qui était auparavant automatique et hors de son contrôle, de la stopper et de retrouver ainsi une manière d’être naturelle et libre[45].

Étant donné qu’un processus est considéré comme une expérience d’apprentissage, ses progrès et ses résultats ne dépendent pas seulement de la compétence et du savoir-faire du praticien, mais aussi de la capacité et de la volonté du client à s’impliquer et participer activement[46].

Processus de récupération[modifier | modifier le code]

Une méthodologie spécifique est utilisée dans les cas de conditions physiques, de symptômes ou blessures. Son but est d’encourager l’habilité naturelle du corps à s’auto-soigner et obtenir une récupération complète. Des leçons à propos d’arrêter les réactions contre la douleur, de permettre la sensation de peur et de laisser le corps travailler avec différentes sensations sont enseignées en se focalisant sur la condition physique, les symptômes ou les blessures. Ce type de travail est pratiqué avec intensité et « urgence » afin de soutenir le processus de récupération du corps. Une recherche est actuellement en cours au centre médical Sourasky de Tel-Aviv afin de montrer l’efficacité de la méthode dans la réduction des douleurs chroniques au bas du dos et l’amélioration de la qualité de vie[47].

Activités de groupe[modifier | modifier le code]

Des activités de groupe sont enseignées par des entraîneurs licenciés de la Méthode Grinberg. Ces activités incluent différents formats de groupe (rencontres hebdomadaires et ateliers d’un ou deux 2 jours) focalisés sur différents sujets[48].

Dans ce type d’activités, les participants apprennent à travers des exercices physiques, des descriptions écrites, des démonstrations et des entraînements individuels. Des conférences et des discussions font aussi partie de ces activités afin de transmettre les approches théoriques ou des informations concernant le sujet de la rencontre[49],[50].

Formation personnelle[modifier | modifier le code]

Le client peut également participer à une série de six Ateliers de deux ou trois jours donnés par les enseignants ou les entraîneurs de la Méthode, intitulés, dans l'ordre: "Transformer la douleur: un premier pas dans la connaissance du corps", "De victime à aventurier: utiliser l'énergie de la peur", "Le silence", "Laisser être ce qui est", "Utiliser son histoire personnelle" et "Vouloir: un pas avancé vers la connaissance du corps". Ces Ateliers sont destinés à briefer le client, par la théorie, des démonstrations et des exercices, et à lui donner tous les outils nécessaires pour conduire et réussir son processus personnel.

Formation professionnelle[modifier | modifier le code]

Praticien de la Méthode Grinberg - Pour se qualifier en tant que praticien de la Méthode Grinberg – et enseigner par le biais de processus personnels – l’étudiant doit compléter un programme de 3 années d’études comprenant 990 heures de théorie, pratique et entraînement. Pour accéder à la deuxième et à la troisième année de formation, l’étudiant doit réussir une supervision qui consiste en une rencontre avec un enseignant licencié par la Méthode Grinberg. Cela permet d’obtenir un certificat (Praticien Niveau 1 après la supervision suivant la première année, et Praticien Niveau 2 après la supervision suivant la deuxième année). Après les 3 années d’études, l’étudiant présente son travail dans 2 supervisions et prépare 2 travaux écrits[51]. Après avoir rempli ces conditions, l’étudiant reçoit le Diplôme de Praticien Qualifié et peut devenir membre de l’association internationale des praticiens de la Méthode Grinberg (IAGMP).

L’entraîneur de la Méthode Grinberg - L’entraîneur enseigne des activités de groupe. Il est un praticien qualifié qui a complété la formation d’entraîneur. Il a une licence lui permettant de développer et enseigner des activités concernant des sujets qui l’intéressent en utilisant les concepts et les principes de la méthode. Il est supervisé et sa licence est renouvelée annuellement par Avi Grinberg et le Comité pour le Développement Professionnel et Personnel continu qui suit son travail. Il est indépendant dans l’organisation et la réalisation de ses activités[52].

L’enseignant de la Méthode Grinberg – L’enseignant s’occupe de la formation des étudiants praticiens. Il a suivi la formation d’entraîneur et il a acquis de l’expérience dans le travail avec des groupes. Après cela, il s’est formé en tant qu’enseignant et il a reçu une licence annuelle lui permettant d’ouvrir une école pour apprendre aux étudiants à devenir praticiens de la Méthode Grinberg et de suivre leur parcours professionnel. Le Comité pour le Développement Professionnel et Personnel continu de la Méthode Grinberg, présidée par Avi Grinberg, supervise le travail des enseignants et renouvelle leurs licences. Plusieurs écoles sont actives en Europe, dirigées par des enseignants indépendants[53].

Éthique – Code d’Éthique et de Conduite Professionnelle des Praticiens de la Méthode Grinberg La Méthode Grinberg définit le contexte et les limites de son utilisation afin de garantir une application éthique et appropriée de la méthode. Les principes qui définissent cette éthique sont illustrés dans le document Code d’Éthique et de Conduite Professionnelle des Praticiens de la Méthode Grinberg, accessible au public sur le site officiel de la méthode[54].

IAGMP[modifier | modifier le code]

L’association internationale des praticiens de la Méthode Grinberg - International Association of Grinberg Method Practitioners en anglais – est une association indépendante de praticiens qualifiés qui garantie la qualité du travail de ces praticiens. Le but de l’association est d’assurer un niveau professionnel et une éthique professionnelle de ses membres. Ceux-ci s’engagent à respecter le Code d’Éthique et de Conduite professionnelle de la Méthode Grinberg et à maintenir une discipline visant un développement professionnel et personnel continu. Ils sont supervisés chaque année et participent aux cours post-grade[55].

Origines[modifier | modifier le code]

Le fondateur[modifier | modifier le code]

La méthode a été développée par Avi Grinberg (né en 1955), ancien infirmier. Il s’est intéressé à l’étude et à la pratique de différentes techniques et méthodes de guérison et de récupération en provenance de cultures diverses. Après plusieurs années passées à travailler et appliquer ce qu’il avait appris, il a réalisé que les gens ne savaient pas comment utiliser leur propre capacité à s’auto-guérir et prévenir des conditions qui diminuent leur qualité de vie[56].

À partir de cette observation, il a totalement transformé son approche en passant du rôle de guérisseur à celui d’enseignant afin d’apprendre aux gens comment s’impliquer et être responsable dans leur propre bien-être. Plus tard, il a décrit ses observations et réflexions dans le livre La Peur, la Douleur et d’autres amis (1994)[57].

Aujourd’hui, il se consacre à poursuivre le développement de la méthode et à enseigner aux praticiens, entraîneurs et enseignants qualifiés de la Méthode Grinberg.

Développement de la Méthode[modifier | modifier le code]

Après avoir pratiqué sa nouvelle approche pendant quelques années, il a décidé d’enseigner son savoir. En ce temps-là, il s’agissait du développement de l’analyse de pieds, la réflexologie et le travail du corps. Après avoir commencé à enseigner à travers des cours, il a graduellement consolidé son enseignement en développant une méthodologie structurée. La demande pour plus d’enseignement a conduit par la suite à l’ouverture de la première école de la Méthode Grinberg à la fin des années 1980 en Israël. Après la publication de son livre Réflexologie Holistique en 1989, la méthode s’est répandue en Europe et de là a commencé à être pratiquée au niveau international[58].

Aujourd’hui, on compte des centaines de praticiens diplômés indépendants travaillant à travers le monde et des écoles enseignant la profession dans plusieurs pays d’Europe. La méthode continue à progresser, à évoluer et à perfectionner différents sujets et aspects, autant au niveau professionnel qu’au niveau structurel[2].

Controverses[modifier | modifier le code]

Dans un programme télévisuel suisse, Danièle Muller, la présidente de l’Association suisse pour la défense de la famille et de l’individu (ASDFI), une association de défense des victimes de dérives sectaires, a reçu des témoignages de personnes ayant suivi la formation Grinberg pour devenir formateurs. Ceux qui étaient proches des dirigeants lui ont raconté l’assujettissement auquel ils ont été soumis, tombant graduellement dans la dépendance.

Ils racontent que les dirigeants de la Méthode intervenaient dans leur vie privée. Ils se sont éloignés de leurs amis et de leur propre famille, investissant tout leur temps et leur argent « dans la promotion de la Méthode ».

Dans le même programme télévisuel, une psychiatre spécialisée dans le traitement des victimes de dérives sectaires est venue en aide à plusieurs anciens membres. D'après les témoignages qu'elle a reçu, chez Grinberg, on dit : « ton corps sait une vérité sur toi-même que ta tête ignore et moi, le thérapeute, le masseur, je vais te dire ce que ton corps sent »… Pour la psychiatre, il y a impossibilité à conserver un espace privé[59],[60].

Les témoignages susmentionnés ont été recueillis et diffusés dans le cadre d'un reportage télévisé d'Anne Frédérique Widmann, diffusé sur la télévision suisse "RTS'' en 2012. Le reportage n'a recueilli que les témoignages de 4 anciens professionnels qui, à la suite de leur expulsion par l'organisation de la Méthode Grinberg International, se sont déclarés victimes de la Méthode. Le reportage télévisé ne contient pas d'entretiens avec d'autres professionnels ou avec des membres de l'organisation de la Méthode Grinberg, dont les opinions sur l'affaire n'ont jamais été rapportées. La même auteure du reportage télévisé, Anne Frédérique Widmann, a expressément déclaré que l'enquête se limitait à recueillir les avis de 4 anciens professionnels et ne constituait pas une plainte contre tous les professionnels pratiquant la Méthode Grinberg.

Sur la base des informations publiques disponibles et de ce qui est indiqué dans le reportage télévisé précité, il apparaît que les témoignages rapportés par d'anciens professionnels, datant de 2012, n'ont jamais eu aucun type de suivi ni aucune conséquence sur le plan juridique. En particulier, ni pendent les années qui ont précédé le reportage, ni au cours des années suivantes, aucune initiative ou appel ne semble avoir jamais été entreprise ou présenté par les anciens professionnels contre les fondateurs et les professionnels de la Méthode, et aucune procédure judiciaire n'a jamais été engagée, au civil ou au pénal, ni aucun accord amiable a été conclu.

Lectures[modifier | modifier le code]

  • Grinberg, Avi, Holistic Reflexology (1989) HarperCollins, (ISBN 978-0722516126)
  • Grinberg, Avi, La Peur, la Douleur et d’Autres Amis (1994) La Méthode Grinberg SA, (ISBN 2-9700111-0-7)
  • Grinberg, Avi, Analyse de Pieds (1998) Rose d’Azur Publications, (ISBN 2-9700161-0-9), version française de "Foot Analysis" (1993) Samuel Weiser, INC (ISBN 0-87728-780-5)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. "A Method for Back Pain – Grinberg and Bear It". Albawaba business. 19/8/2012. Extrait le 29 septembre 2012.
  2. a et b Afra, Orit (28.06.2011). "Mind, body and sole". Jewish Journal. Extrait le 13.9.2012.
  3. "Le corps joue un rôle principal car il est vu comme le lieu et le medium de toute expérience. Tout être humain est considéré en étant ancré dans le corps et en fait, identifié à lui. Tout aspect de l’expérience est inséparable du corps, tout événement émotionnel ou mental a des corrélats corporels". Traduction française de l’auteur : "Dabei kommt dem Körper eine besondere Rolle zu, da dieser als Ort und Medium aller Erfahrungen angesehen wird. Das ganze menschliche Wesen wird als im Körper verankert und mit ihm identisch aufgefasst. Jeder Aspekt des Erlebens ist untrennbar mit dem Körper verbunden ; emotionale und mentale Ereignisse haben immer eine körperliche Entsprechung" Viermann, Birte (2003). Evaluation von Behandlungen nach der Grinberg Methode im Schulter-Nacken-Bereich. Effekte eines körperorientierten Verfahrens mit pädagogischem Ansatz. Travail de diplôme à l’Université de Bielfeld, Allemagne. p. 35.
  4. Legrand, D.; Ravn S. (2009). "Perceiving subjectivity in bodily movement: The case of dancers". Phenomenology and Cognitive Sciences 8 (3): 390. doi:10.1007/s11097-009-9135-5.
  5. Gervais, Will M.; Reed, C.L (2010). "Implied body action directs spatial attention". Attention, Perception, & Psychophysics. 6 72 (6): 1442. doi:10.3758/APP.72.6.1437.
  6. Lowen, M.D., Alexander (1980). Fear of Life - A Therapy for Being. USA: Bioenergetics Press. p. 42. (ISBN 0-9743737-0-2).
  7. de Vignemont, Frédérique (2011). "Bodily Awareness". The Stanford Encyclopedia of Philosophy (Fall).
  8. Grinberg, Avi (1994). Fear, Pain and some other friends. Hod Hasharon: Astrolog. p. 16.
  9. "L’art de toucher la vie des gens”. Les études professionnelles de la Méthode Grinberg – Manuel pour l’édutiant. Grinberg Method.com. Extrait le 30 septembre 2012.
  10. "Concepts de bases" Grinberg Method.com. Extrait le 30 décembre 2012.
  11. Miltner, W., Birbaumer, N., & Gerber, W.-D. (1986). Verhaltensmedizin. Berlin: Springer. p. 592. (ISBN 978-3540154389).
  12. Viermann, 2003, p. 43-44
  13. Grinberg mentionne le concept de « stopping » et écrit : « Le besoin de faire quelque chose afin de briser, de modifier ou d’arrêter le cycle sans fin de la répétition n’est pas forcément émotionnel, intellectuel ou créatif. C’est plutôt un besoin fondamental, commun à tout être vivant : c’est le besoin de dépasser ses propres limites, de continuer à se développer, à être et à s’incorporer davantage. » Grinberg, 1994, p. 33.
  14. a b c et d "L’art de toucher la vie des gens”. Les études professionnelles de la Méthode Grinberg – Manuel pour l’étudiant. Grinberg Method.com. Extrait le 30 septembre 2012.
  15. L’acte de stopper est en partie similaire au concept de “laisser aller” d'Alexander Lowen : "Only by stopping her doing can she reach her being" et "The therapeutic process…involves a "letting go" of these holding actions…It is not a matter of learning how to be but of learning how not to do”. Lowen, 1980, p. 75, 96.
  16. Le concept semble se contredire, car il indique un assouplissement du contrôle, mais aussi une activité qui nécessite un contrôle et des résultats. Cela explique un état d'être dans lequel on arrête d’interférer, c’est-à-dire d’être pris par les contenus du monde intérieur, et laisser le corps faire son travail tranquillement.
  17. " ‘Je rappelle souvent aux gens de respirer car cela augmente leur niveau d’énergie et leur fait sentir davantage leur corps’. Il se peut aussi que les clients commencent à pleurer ou à trembler. ‘Cela est le langage du corps, quand il peut s’exprimer et créer ainsi de la nouvelle énergie’ explique l’enseignante de la Méthode Grinberg". Notre traduction française : "’Ich erinnere die Klienten immer wieder an ihre Atmung, da diese ihr Energielevel erhört und sie ihren Körper dann deutlicher spüren’. Dadurch kommt es auch vor, dass Klienten anfangen zu weinen oder zu zittern. ‘Das ist die Sprache des Körpers, wenn er sprechen darf. Und dann sortiert er seine Energien neu’, erklärt die Grinberg-Lehrerin". Hauner, Philipp. "Die Grinberg-Methode. Massage für die Seele ("Massage for the Soul")". Der Tagesspiegel. Extrait le 24 juin 2012.
  18. Le philosophe et lauréat au Prix Nobel Bertrand Russel écrit: "In the case of living organism, practically everything that is distinctive both of their physical and of their mental behavior is boud up with this persistent influence of the past...the change in response is usually…biologically advantegeous to the organism". Il résume les observations de Richard Semon et utilise le terme de "mnemic phenomena" et de Engramme pour se referrer aux réponsés de l’organisme, "When a certain complex of stimuli has originally caused a certain complex of reaction, the recurrence of part of the stimuli tends to cause the recurrence of the whole of the reactions". Russel, Bertrand (2005 (first published 1921)). The Analysis of Mind. Influence of Past History on Present Occurrences in Living Organisms. London: Dover (G. Allen & Unwin). p. 310. (ISBN 9780486445519).
  19. "[Dans la médecine comportementale] on présume qu’il y a des prédispositions individuelles de réagir avec des symptômes spécifiques, acquis au travers de traumatismes, de surmenage et d’apprentissage par l’observation". Traduction française de l’auteur : "Man geht [in der Verhaltensmedizin] davon aus, dass interindividuell verschiedene Prädispositionen zur Reaktion mit bestimmten Beschwerden bestehen, die durch Traumata, Überbeanspruchung bestimmter Körpersysteme sowie Modellernen erworben worden sind ». Viermann, 2003, p. 30.
  20. Kurts R., Prestera H., M.D. (1977). The Body Reveals. An Illustrated Guide to the Psychology of the Body. New York: Harper & Row/Quicksilver Books. p. 148. (ISBN 0060666803)
  21. "The victims of complex trauma often seems to be uncannily vulnerable to being exposed to new and repetitive traumatic experiences. Many times, these experiences seem to replicate the types of trauma that they have experienced in the past". Scaer, Robert (2006). The Neurophysiology of Healing. Georgia: Norcross. p. 3. (OCLC 138151968).
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  25. "If you try to run away from it, if you try to hide from it, if you take a Xanax, if you don’t stick it out until it naturally subsides, then that’s actually how you perpetuate fear”. Flowers, Alison. "Fearing fear perpetuates fear, psychologist says". Medill Reports -Chicago. Medill school. Extrait le 23 juin 2012.
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