Les Amis de la Terre - France

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Les Amis de la Terre - France
Logo de l’association
Cadre
Forme juridique Organisation non gouvernementale internationale
But Protection de l'environnement et des droits humains
Zone d’influence France
Fondation
Fondateur David Brower, 1969
Identité
Siège 47 avenue Pasteur, 93100 Montreuil - France
Structure Conseil fédéral, groupes locaux, secrétariat fédéral
Président Khaled Gaiji
Vice-président Emma Chevalier / Julie Cutillas / Arnaud Faes
Secrétaire Catherine Mollière
Trésorier Charles de Lacombe
Affiliation internationale Friends of the Earth - International
Site web www.amisdelaterre.orgVoir et modifier les données sur Wikidata

La Fédération des Amis de la Terre - France est une association de protection de l’Homme et de l'environnement, représentant en France le mouvement international des Amis de la Terre (Friends of the Earth International ou FoEI).

Présentation

Les Amis de la Terre France est une fédération créée en 1970 et ayant participé à l’essor de l’écologie politique. Elle milite pour une transition vers ce que l’organisation appelle des “sociétés soutenables”, c’est-à-dire un système où « chaque être humain puisse satisfaire ses besoins fondamentaux sans compromettre les besoins des générations futures ». Pour cela, les Amis de la Terre œuvrent en faveur d’un changement radical de système.[1]

Historique

Les débuts des Amis de la Terre

C'est dans le bouillonnement des idées écologistes qui agite alors les États-Unis depuis la publication du Printemps silencieux de Rachel Carson, que David Brower, en 1969, quitte la présidence du Sierra Club américain pour fonder une association qui sache remonter aux causes des atteintes à l’environnement, par exemple la politique de l’énergie, pour les combattre. Il fonde donc une nouvelle association[2], dont le comité de soutien rassemble de nombreux noms illustres.

En France, Les Amis de la Terre déposent leurs statuts à la préfecture de Paris le . Les principaux fondateurs sont Edwin Matthews, un avocat américain résidant à Paris, et Alain Hervé, un poète, navigateur et reporter dont l’idée initiale est de faire des Amis de la Terre un grand mouvement de connaissance de la nature. Le comité de parrainage est composé de Jean Dorst (naturaliste, ancien directeur du muséum d’histoire naturelle), Pierre Fournier (romancier sous le nom de Pierre Gascar), l’ethnologue Claude Lévi-Strauss, le biologiste Konrad Lorenz, l’ethnologue Théodore Monod et le biologiste Jean Rostand.[3]

Les Amis de la Terre et les partis politiques dans les années 1970-80

Les Amis de la Terre sont parmi les initiateurs des candidatures écologistes aux élections politiques, notamment les présidentielles de 1974 avec René Dumont[4], devenu ensuite Président d’honneur de l’association. Des militants qui ont fait carrière depuis comme Brice Lalonde (ex-ministre de l'Environnement), Pierre Radanne (ex-directeur de l’ADEME) ou Dominique Voynet (ex-ministre de l’Aménagement du territoire et de l’environnement) en font alors partie.

En 1983, les Amis de la Terre décident de se recentrer sur leurs activités associatives et d’agir indépendamment de tout parti politique.[5] Une grande partie des militants quitte l’association pour participer à la création des Verts, comme Yves Cochet (groupe de Rennes), ou, plus tard, à celle de Génération Écologie, comme Brice Lalonde (groupe de Paris) qui entre au Gouvernement en 1988.

Plusieurs équipes, notamment celles de Pierre Samuel et de Guy Aznar, se succèdent depuis pour maintenir et développer l’action nationale des Amis de la Terre. Leur structure est néanmoins restée fortement décentralisée.

Nucléaire

La lutte contre nucléaire est le combat le plus ancien de l'association. En effet, lors de la première réunion internationale des différents groupes à Rambouillet, un moratoire est demandé sur le fonctionnement des centrales nucléaires. Les Amis de la Terre se rendent en bateau jusqu’à l’atoll de Mururoa en 1973 pour empêcher les essais nucléaires.[6][source insuffisante]

En France, l'association demande la fermeture immédiate des réacteurs, l’abandon de l’électronucléaire en un ou deux quinquennats, l’arrêt de toute utilisation d’uranium dit appauvri dans l’armement et dans les produits de consommation ou d’équipement et une vraie logique de service public et non de spéculation financière sur l’électricité[source secondaire nécessaire].

Les Amis de la Terre, Greenpeace, la FRAPNA, participent à la plupart des manifestations contre le projet de centrale nucléaire Superphénix en Isère dans les années 1970.[7] Dès 1976, cette lutte dépasse le cadre national et devient le symbole du mouvement antinucléaire européen.

Années 1990

Dans les années 1990, les groupes locaux se développent et obtiennent une plus grande autonomie à la suite d'actions aux assemblées générales des années 1990, tout en gardant la volonté de s’unir sur le plan national et global.[8][source insuffisante]

En 1998, l’association lance une campagne pour l’interdiction du bois tropical illégal et pour une gestion durable des forêts.[9]

Début des années 2000

En 2008, la première édition des Prix Pinocchio est lancée par les Amis de la Terre. L’association souhaite à travers cette campagne dénoncer le greenwashing des multinationales. Arrêtés en 2015, les Prix Pinocchio ont été relancés en 2020 sur une édition dédiée à l’Agriculture.[10]

En 2012 les Amis de la Terre mènent une campagne intitulée « Faisons tomber les masques du Crad 40 » en faveur d'une loi qui rendrait les maisons-mères des entreprises juridiquement responsables des activités de leurs filiales à l'étranger. Cette campagne a l’objectif de faire signer une pétition et d’interpeller les députés français pour qu’ils renforcent l’encadrement juridique des entreprises multinationales[11],[12].

Méthodes d'action

Pour construire ses campagnes, les Amis de la Terre effectuent un travail de recherche et de collaboration avec des experts spécialisés sur plusieurs domaines de compétence (économistes, scientifiques, bureaux d’études, avocats, journalistes, etc) afin de creuser des problématiques écologiques, sociales, économiques ou démocratiques dans un contexte donné.

Ce travail de fond peut être alimenté par les liens qu’elle entretient avec des communautés affectées par des projets qu’elle considère comme néfastes pour l’environnement ou les droits humains (en 2017 par exemple, l’association soutien des communautés amérindiennes au Texas qui s’opposent au terminaux d’exportation de gaz naturel liquéfié Rio Grande Vallée LNG ou Texas LNG)[13]

L’association initie des interpellations d'acteurs privés ou des pouvoirs publics dans le cadre des sujets qu’elle traite. Ces interpellations se matérialisent par des campagnes de sensibilisation et de mobilisations des citoyens, relayées au sein de son réseau via les groupes locaux.

Les Amis de la Terre effectuent un travail d'influence qui vise à faire évoluer les législations en vigueur en faveur de la préservation de l’environnement et des droits humains. En 2020 et 2021 par exemple, dans le cadre de la proposition de loi Climat et Résilience, les Amis de la Terre ont défendu des propositions pour limiter l’expansion des entrepôts du e-commerce dans le cadre d’un moratoire[14] et demandait une redevance sur les engrais azotés.[15]

L’association mène également des actions de désobéissance civile non violentes, notamment avec des organisations comme ANV-COP21. En 2019 par exemple, 2000 activistes des Amis de la Terre, Greenpeace et ANV-COP21 ont bloqué quatre bâtiments dans le quartier de la Défense à Paris, afin de dénoncer ce qu’ils appellent alors «la République des pollueurs».[16]

Les Amis de la Terre se sont lancés dans une stratégie juridique dans les années 2010 en portant certains cas en justice, notamment sur la question de la responsabilité de l’État en matière de pollution de l’air,[17] ou en 2019 sur le devoir de vigilance des multinationales et le cas de l’activité pétrolière de Total en Ouganda.[18] Plus largement, les recours en justice font partie des leviers d’action utilisés par la Fédération et ses groupes locaux pour interpeller et faire évoluer la jurisprudence en matière de droit de l’environnement et des droits humains.

Campagnes d'action

Finance publique et énergies fossiles

Les Amis de la Terre mènent des campagnes pour mettre fin au soutien de la France et des institutions financières publiques aux énergies fossiles.[19] Ils s’attaquent à plusieurs organisations financières comme la Banque mondiale, la Banque publique d’investissement ou la Banque centrale européenne.

L'association présente comme une victoire l'arrêt du financement du projet Mopani, lorsque la Banque Européenne d'Investissement annonce qu'elle ne financera plus les projets de l'entreprise Glencore AG tant que les résultats d'une enquête interne n'infirmeront pas les graves accusations portées contre la multinationale suisse[20].

Pour les Amis de la Terre, les subventions et les financements publics doivent servir à la transition écologique. Selon une étude publiée en novembre 2020 par l’Institut International pour le Développement Durable, la France finance le secteur des énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon) à hauteur de 7,1 milliards d’euros par an sur la période 2017-2019, soit 17% de plus qu’entre 2014 et 2016.[21]

Selon les Amis de la Terre, la France contribue au développement du secteur des hydrocarbures à travers des financements à l’export, des fonds souverains et des entreprises dont elle est actionnaire.[22] C’est le cas par exemple d’Arctic LNG 2,  dans l’Arctique Russe, où le gouvernement français pourrait octroyer une garantie de 700 millions d’euros de garanties export au mégaprojet gazier des entreprises TotalEnergies et Novatek.[23] Un rapport des Amis de la Terre épingle aussi la responsabilité de la France pour son soutien au secteur gazier dans la région de Cabo Delgado au Mozambique.[24]

Financement des énergies fossiles par les banques privées

Les Amis de la Terre dénoncent l’impact des financements des banques et des assurances sur le climat, l’environnement et les droits humains. En 2021, l’association publie un rapport dénonçant les banques françaises Société Générale, BNP Paribas, Crédit Agricole et le groupe Banque Populaire Caisse d’épargne, qui auraient financé le secteur de l’industrie des énergies fossiles à hauteur de 100 milliards de dollars depuis 2020.[25]

À ce sujet, les Amis de la Terre ont mené deux campagnes emblématiques de leur lutte contre «la finance fossile» à partir de 2010 :

  • En juin 2014, les Amis de la Terre s’attaquent au projet de mine de charbon Alpha Coal en Australie, financé en partie par Société Générale.  La banque se retire finalement du projet après plusieurs interpellations et des mobilisations citoyennes.[26]
  • En 2017, les Amis de la Terre décident de mener un combat contre le financement des banques françaises aux sables bitumineux et au gaz de schiste en Amérique du Nord, notamment au Texas où BNP Paribas et Société Générale sont impliquées dans le développement d’un projet de terminal d’exportation de gaz de schiste nommé Rio Grande LNG.[27] En octobre 2017, BNP Paribas annoncera finalement mettre fin à ses financements aux secteurs du gaz naturel liquéfié outre-Atlantique.[28] Les Amis de la Terre organisent à plusieurs reprises des mobilisations contre Société Générale avec l’association ANV-COP21, notamment le 4 décembre 2018, dernier jour de la COP24 en Pologne, où les militants se rassemblent devant le siège social de la banque à Paris mettant en scène une "opération de nettoyage des énergies sales" pour dénoncer les liens entre la banque et le projet Rio Grande LNG.[29] En 2019, les Amis de la Terre publient un rapport nommé «Société Générale: plein gaz sur les fossiles», détaillant les implications de la banque française dans les projets nord-américains.[30]

En , l'ONG publie en collaboration avec Oxfam France un rapport indiquant que les principales banques françaises, à savoir BNP Paribas, le Crédit agricole, la Société générale et la BPCE, ont une empreinte carbone très importante : « en 2018, les émissions de gaz à effet de serre issues des activités de financement des quatre principales banques françaises – BNP Paribas, Crédit agricole, Société générale et BPCE – dans le secteur des énergies fossiles ont atteint plus de 2 milliards de tonnes équivalent CO2, soit 4,5 fois les émissions de la France »[31].

En 2020, une ex-salariée des Amis de la Terre, Lucie Pinson, créée sa propre association Reclaim Finance et se voit récompensée du Prix Goldman pour l’environnement.[32]

Régulation des multinationales

Les Amis de la Terre dénoncent à travers leurs campagnes les dégâts environnementaux, climatiques et humains que peuvent causer les activités des multinationales françaises. L’association milite pour la régulation des multinationales, c’est-à-dire l’établissement de normes contraignantes.

Loi sur le devoir de vigilance

Les Amis de la Terre ont participé à l’adoption d’une loi sur le devoir de vigilance des sociétés mères et entreprises donneuses d’ordre en mars 2017.[33]

Le drame de l’effondrement du Rana Plaza qui avait causé la mort de plus de 1138 personnes et fait plus de 2000 blessés au Bangladesh a été un marqueur politique en matière de régulation des multinationales. Cette tragédie avait révélé les mauvaises conditions de travail des fournisseurs et sous-traitants d’entreprises textiles européennes et nord-américaines, et la difficulté d’engager la responsabilité des entreprises donneuses d’ordre. C’est ainsi qu’une première proposition de loi sur le devoir de vigilance avait été déposée en octobre 2013 en France.

Le cas de l'entreprise TotalEnergies en Ouganda

Les Amis de la Terre ont lancé une première action en justice sur le fondement de la loi sur le devoir de vigilance en 2019, en partenariat avec l’association Survie et 4 associations ougandaises.[34] Les associations assignent TotalEnergies au tribunal pour ses activités pétrolières en Ouganda dans le parc des Murchison Falls, et dénoncent les impacts pour les populations locales et l’environnement.[35]

En janvier 2020, le Tribunal de Grande Instance de Nanterre se déclare incompétent sur la question et renvoie le dossier au tribunal de commerce.[36] Cette décision est contestée par les ONG qui saisissent la Cour d’appel de Versailles. Celle-ci confirmera que l’affaire relève bien du tribunal de commerce, refusant ainsi de juger l’affaire sur le fond.[37]

Régulation des multinationales au niveau européen

Les Amis de la Terre revendiquent la nécessité d’adopter une législation européenne contraignante et ambitieuse en matière de responsabilité des entreprises vis-à-vis des droits humains et de l’environnement.[38] L’association dénonce dans un rapport nommé « Tirés d’affaires » le lobbying des multinationales au niveau européen.[39] En octobre 2020, la commission européenne a lancé une consultation à laquelle plus de 296 000 citoyens européens ont répondu.[40]

Traité à l’ONU sur la vigilance des multinationales

Les Amis de la Terre militent pour que la loi sur le devoir de vigilance des multinationales soit déclinée à l’échelle européenne mais aussi au niveau mondial, par le biais d’un traité international contraignant.

En 2014, l’Équateur et l’Afrique du Sud sont à l’initiative d’un processus de négociations à l’ONU pour élaborer un instrument international qui vise à " prévenir les violations des droits humains par les multinationales et les pénaliser en cas de manquement."[41]

Influence des entreprises privées, lobbying

Les Amis de la Terre dénoncent l’influence qu’exerce certaines entreprises ou groupement d’intérêts privés dans le milieu politique et public français.

En octobre 2017, les Amis de la Terre publient un rapport dans lequel ils accusent l’industrie du gaz d’avoir dépensé 100 millions d’euros en 2016 pour influencer la construction de nouvelles infrastructures gazières en Europe.[42]

En 2018, en partenariat avec l’Observatoire des multinationales, les Amis de la Terre publient une enquête sur l’influence de groupement d’intérêts privés auprès du Conseil d’État et du Conseil Constitutionnel. Ils dénoncent un droit de propriété et de liberté d’entreprendre favorisé par rapport à la protection de l’intérêt général.[43] A ce titre, ils saisissent le Conseil constitutionnel à travers une demande formelle pour qu’un règlement encadre la procédure de contrôle de constitutionnalité et le rôle des contributions extérieures dans ses décisions.[44]

Les Amis de la Terre dénoncent également le poids des lobbies dans la réforme de la Loi Hulot sur les hydrocarbures en 2017 et 2018.[45]

En 2020, selon un nouveau rapport publié à la suite de la pandémie du covid-19 avec l’Observatoire des multinationales, les Amis de la Terre épinglent plusieurs entreprises bénéficiant de financements publics sans contrepartie, alors que leurs activités iraient à l’encontre des régulations sociales et environnementales.[46]

Accords de commerce

Les Amis de la Terre s’opposent aux accords de libre-échange et différents traités commerciaux comme ceux du CETA (Comprehensive Economic and Trade Agreement), du TAFTA ou celui entre l’UE et le Mercosur.

La branche européenne des Amis de la Terre publie en 2021 un rapport dans lequel elle accuse le groupe Casino, Carrefour et Albert Heijn (une chaîne de supermarchés néerlandaise), de vendre des « produits carnés liés à la déforestation et à des violations des droits humains. » Selon elle, l’accord commercial UE-Mercour « augmenterait le nombre de produits nuisible dans les rayons des supermarchés ».[47]

Les Amis de la Terre ont publié deux documents contre le CETA, en partenariat avec d'autres organisations : « La monumentale arnaque du CETA » et « les menaces du CETA sur l’agriculture française ».[48],[49]


L'obsolescence programmée

Avec le rapport « L'obsolescence programmée » - 2010, Les Amis de la Terre ont mis l'accent sur la réduction du volume des déchets issus des équipements électriques et électroniques. Auprès des producteurs, l'association défend la nécessité de mettre en vente des produits plus solides, réparables, durables et a milité pour un allongement de la garantie de 2 à 10 ans. Les Amis de la Terre ont aussi pris part au groupe de travail de l'ADEME sur la durée de vie des produits[50].

Énergie et climat

Prix Pinocchio pour dénoncer le greenwashing

De 2008 à 2013, l'association décernait des prix Pinocchio du développement durable, inspirés de la fameuse marionnette en bois et de sa très personnelle conception de la vérité, afin de dénoncer les impacts négatifs de l'action de certaines entreprises françaises, en totale contradiction avec le concept de développement durable qu'elles utilisaient dans leur communication. En 2020, le prix est de nouveau décerné, à l'initiative de la Confédération paysanne, pour dénoncer trois géants de l'agrobusiness, Lactalis, Bigard et le lauréat Yara, leader mondial des engrais chimiques. Cette alliance symbolique vise aussi à montrer que les écologistes et les paysans partagent des objectifs communs et peuvent porter des projets convergents face aux méfaits environnementaux et sociaux du secteur de l’agro-industrie[51].

Lobbying

Les Amis de la Terre sont inscrits depuis mai 2018 sur le registre de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique et déclarent exercer des activités de représentation d’intérêts en France pour un montant compris entre 75 000 et 100 000 euros sur l'année 2020[52].

Financements

En 2015, 66 % du financement de l'association, sur un total de plus de 700 000 , provenait de fonds publics, 20 % de fonds privés et 14 % de partenaires, dont notamment Friend of the Earth[53].

Notes et références

Notes

Références

  1. « Tribune - Climat : un changement radical est nécessaire », Reporterre,‎ (lire en ligne)
  2. [1], Sylvie Ollitrault, « Les ONG et l’alerte écologique », La Vie des idées, 8 décembre 2009. (ISSN 2105-3030).
  3. Pierre Samuel, Histoire des Amis de la Terre : 1970-1989, vingt ans au cœur de l’écologie (lire en ligne), Page 5
  4. Marie-Aude Bonniel, « René Dumont: 1er candidat écologiste à l’élection présidentielle de 1974 », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
  5. Statuts des Amis de la Terre, , 9 p. (lire en ligne), Page 8
  6. « Archive La Baleine »,
  7. Caroline Revol, Superphénix dans la presse quotidienne régionale, Sciences Po, (lire en ligne)
  8. « 30 ans au service de l’Homme et de l’Environnement  », La Baleine,‎ (lire en ligne)
  9. « Un débat sur l’utilisation des bois tropicaux », Le Télégramme,‎ (lire en ligne)
  10. Mathilde Gérard, « Le prix Pinocchio du « greenwashing » décerné au fabricant d’engrais chimiques Yara », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  11. [2], Article de presse, 20minutes. Octobre-2012.Les Amis de la Terre en campagne pour une responsabilité des multinationales envers leurs filiales.
  12. [3], Article de presse, Rue 89 Eco, Le Nouvel Observateur. Octobre-2012. Crad40 : pour que Total arrête d’avoir les bénéfices sans les dégâts.
  13. Coralie Schaub et Estelle Pattée, « Gazoducs : les Amérindiens portent la résistance dans les banques françaises », Libération,‎ (lire en ligne)
  14. « Loi Climat: et les entrepôts de l'e-commerce?, demandent les commerçants », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
  15. Antoine d’Abbundo, « Loi climat : une redevance pour réduire l’usage des engrais azotés », La Croix,‎ (lire en ligne)
  16. Rémi Barroux, « A la Défense, plus de 2 000 militants du climat bloquent la « République des pollueurs » », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  17. Conseil d’État, « Pollution de l’air : le Conseil d'État condamne l’État à payer 10 millions d’euros », sur www.conseil-etat.fr/
  18. Laurence Caramel, « « Devoir de vigilance » : Total devant la justice française pour les actes de sa filiale en Ouganda », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  19. « Pas un euro d’argent public pour les énergies fossiles ! », sur www.amisdelaterre.org (consulté le )
  20. Zambie: à qui profite le cuivre, France 5, mai-2011.
  21. (en) International Institute for Sustainable Development, Doubling Back and Doubling Down: G20 scorecard on fossil fuel funding, 57 p. (lire en ligne), p. 4
  22. Coralie Schaub, « Climat : la France subventionne toujours plus les énergies fossiles », Libération,‎ (lire en ligne)
  23. Perrine Mouterde et Adrien Pécout, « La France envisage de renoncer à soutenir un mégaprojet gazier dans l’Arctique », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  24. « La France finance une « bombe à retardement climatique » au Mozambique », Reporterre,‎ (lire en ligne)
  25. Alexandre-Reza Kokabi, « Les banques françaises au secours du pétrole, du gaz et du charbon », Reporterre,‎ (lire en ligne)
  26. « La société générale annonce son retrait du projet Alpha Coal », L'Humanité,‎ (lire en ligne)
  27. « Les ONG en guerre contre les banques françaises qui investissent dans les énergies fossiles », France Inter,‎ (lire en ligne)
  28. (en) « BNP Paribas Makes Sweeping Announcement to Cut Business With Tar Sands, Pipelines and LNG », sur Sierra Club, (consulté le )
  29. « Climat : opération de « nettoyage » à la Société générale », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  30. « Société Générale : plein gaz sur les fossiles », sur www.amisdelaterre.org (consulté le )
  31. Nabil Wakim et Véronique Chocron, « L’empreinte carbone « colossale » des banques françaises », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  32. Audrey Garric, « La militante anticharbon Lucie Pinson reçoit la plus haute distinction pour l’environnement », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  33. Aude Massiot, « Devoir de vigilance des multinationales : le «oui mais» des ONG », Libération,‎ (lire en ligne).
  34. Vincent Collen, « Devoir de vigilance : Total, première multinationale assignée en justice », Les Échos,‎ (lire en ligne)
  35. « Le groupe Total assigné en justice pour ses impacts sociaux et environnementaux en Ouganda », Le Monde Afrique,‎ (lire en ligne)
  36. « Activités de Total en Ouganda : le tribunal judiciaire de Nanterre se déclare incompétent », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  37. « Activités de Total en Ouganda: la Cour d'appel rejette la demande des ONG », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
  38. « Devoir de vigilance : l’impératif d’une directive européenne ambitieuse », La Croix,‎ (lire en ligne)
  39. Les Amis de la Terre, Tirés d’affaires ? Le lobbying des multinationales contre une législation européenne sur le devoir de vigilance, (lire en ligne)
  40. (en) « Initiative », sur Have your say (consulté le ).
  41. « Un traité international sur le devoir de vigilance des multinationales ébauché en 2018 », sur novethic.fr (consulté le ).
  42. Les Amis de la Terre, L'Europe enlisée dans le gaz, (lire en ligne).
  43. Mr Mondialisation, « Les sages sous influence ? Un lobbying opaque au cœur du Conseil Constitutionnel dévoilé par deux ONG », sur Mr Mondialisation, (consulté le )
  44. Laure Equy, «Le Conseil constitutionnel est devenu un lieu important de lobbying», sur Libération (consulté le )
  45. Le Point.fr, « Hydrocarbures : comment les lobbies ont écrasé Nicolas Hulot », sur Le Point, (consulté le )
  46. « Coronavirus : Les multinationales "ont instrumentalisé la pandémie" au détriment des normes sociales et environnementales, dénonce Les Amis de la Terre », sur Franceinfo, (consulté le )
  47. « Enquête : accord UE-Mercosur, une viande saignante pour les droits humains et la forêt »
  48. La monumentale arnaque du CETA, (lire en ligne)
  49. Les menaces du CETA sur l’agriculture française (lire en ligne).
  50. [4], Article sur Management environnemental et éco-produits - ADEME.
  51. « Le prix Pinocchio du « greenwashing » décerné au fabricant d’engrais chimiques Yara », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  52. « Fiche Les Amis De La Terre » (consulté le ).
  53. « Financements », sur amisdelaterre.org (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Sources

Bibliographie

Liens externes