Khorakert
Khorakert | ||
Présentation | ||
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Nom local | (hy) Խորակերտ | |
Culte | Apostolique arménien | |
Type | Monastère | |
Rattachement | Église apostolique arménienne | |
Début de la construction | XIIe et XIIIe siècles | |
Style dominant | Arménien | |
Géographie | ||
Pays | Arménie | |
Région | Lorri | |
Province historique | Gougark | |
Ville | Jiliza | |
Coordonnées | 41° 12′ 30″ nord, 44° 35′ 54″ est | |
Géolocalisation sur la carte : Arménie
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Khorakert ou Xorakert (en arménien Խորակերտ) est un monastère arménien situé dans le marz de Lorri, dans la communauté rurale de Jiliza, près de la frontière géorgienne. Il date essentiellement des XIIe et XIIIe siècles.
Khorakert se compose d'une église, d'un gavit et de divers bâtiments en ruines.
Situation géographique
Khorakert est situé sur la pente occidentale et boisée du mont Lalvar, à 1 300 m d'altitude[1]. L'établissement s'élève sur le territoire de la communauté rurale de Jiliza, entre cette dernière et la frontière géorgienne, dans le marz de Lorri, en Arménie septentrionale[2].
Historiquement, Khorakert est situé dans le canton de Tachir de la province de Gougark[3], une des quinze provinces de l'Arménie historique selon le géographe du VIIe siècle Anania de Shirak[4].
Histoire
Selon une inscription sur le tympan de l'église, celle-ci remonterait à 1251 ; il semble cependant qu'il s'agisse de la date d'érection de sa coupole[3], l'église remontant en fait au XIIe – XIIIe siècle[2]. Les autres bâtiments datent du XIIIe siècle, dont le gavit, érigé en 1256 par Stepannos Varnetsi[1].
Le monastère est restauré en 1661 et 1710 ; il tombe en ruine au début du XXe siècle[1], et est davantage endommagé par un séisme en 1965[3]. Il est aujourd'hui peu visité[5].
Bâtiments
Khorakert se compose d'une église et d'un gavit, de deux chapelles et d'un réfectoire en ruines[3]. Il est doté de murailles également en ruines, atteignant parfois 5 m d'épaisseur ; enfin, des khatchkars sont présents sur le site[2].
L'église est une croix inscrite cloisonnée fermée, surmontée d'un tambour décagonal dont la partie basse est constituée de 30 colonnes hexagonales, fait inhabituel ; ces colonnes sont dotées de chapiteaux à boule surmontés de coquilles[3]. Le tambour est coiffé d'une coupole tout autant inhabituelle supportée par six arcs croisés formant une étoile à six branches dont l'hexagone central contient deux autres étoiles similaires imbriquées[3]. La façade occidentale de l'église est creusée de deux niches triangulaires et d'une porte encadrée donnant dans le gavit[2].
Le gavit quadrangulaire voit son toit supporté par quatre arcs croisés reposant sur huit appuis engagés ; son portail est inscrit dans un chambranle rectangulaire à stalactites[3].
Articles connexes
Notes et références
- (en) John Brady Kiesling, Rediscovering Armenia : An Archaeological/Touristic Gazetteer and Map Set for the Historical Monuments of Armenia, Erevan, , 71 p. (lire en ligne), p. 73.
- (en) Rick Ney, « Lori marz », (consulté le ), p. 51.
- Patrick Donabédian et Jean-Michel Thierry, Les arts arméniens, Éditions Mazenod, Paris, 1987 (ISBN 2-85088-017-5), p. 589.
- Gérard Dédéyan (dir.), Histoire du peuple arménien, Toulouse, Éd. Privat, (1re éd. 1982), 991 p. [détail de l’édition] (ISBN 978-2-7089-6874-5), p. 43.
- (en) Nicholas Holding, Armenia and Nagorno-Karabagh, Bradt Travel Guides, 2006 (ISBN 978-1841621630), p. 149.