Aller au contenu

Jacques de Mahieu

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 25 février 2022 à 13:41 et modifiée en dernier par Ahbon? (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Jacques de Mahieu
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 74 ans)
Buenos AiresVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Jacques Auguste Léon Marie GiraultVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Université de Provence Aix-Marseille-I (licence)
Université de Provence Aix-Marseille-I (doctorant ou doctorante)
Université de Buenos Aires (licence de philosophie (d), doctorat en économie (d) et doctorat en science politique (d))Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Partis politiques
Membre de
Académie argentine des lettres (en) (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Arme
Unité
Conflit
Mouvements
Nazisme, racisme scientifique (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

Jacques Girault, mieux connu sous son pseudonyme de Jacques de Mahieu, né le à Marseille (Bouches-du-Rhône) et mort le (à 74 ans) à Buenos Aires (Argentine), est un professeur argentin d'origine française, docteur en science politique et en sciences économiques.

En 1972, il fonde l'Institut des Sciences de l’Homme de Buenos Aires et progressivement ses activités s’orientent vers la sociologie, l'anthropologie et l’ethnologie où il développe des théories racialistes.

Ses recherches sur les civilisations amérindiennes et ses découvertes sont diffusées dans le monde entier et accueillies favorablement en France par la Nouvelle Droite durant les années 1970. Il est l'auteur de plusieurs livres accréditant notamment l’hypothèse selon laquelle les Vikings mais surtout les Templiers connaissaient les Amériques bien avant Christophe Colomb et a participé également à la revue de réalisme fantastique Kadath[1].

Biographie

Jacques Auguste Léon Marie Girault, l'ainé de cinq garçons naît le à Marseille dans une famille plutôt aisée. Professeur de philosophie après des études de lettres à l'université d'Aix-en-Provence, il devient membre de l'Action française et soutient le Maréchal Pétain et le régime de Vichy.

Tout en préparant un doctorat en sociologie, il milite encore et toujours à l’Action française ; il est un fervent adepte de Charles Maurras et également un ardent pétainiste. En , il préside l'A.G.C (Association Georges Cadoudal)[Note 1] à Marseille[3]. De à , il écrit des articles dans l'Action française et dans L'Etudiant français[4] dont il est gérant. Il publie en particulier un article faisant l’éloge de la violence, pour que « la jeunesse puisse agir sur les évènements qui se préparent »[5], en citant Thierry Maulnier, propagandiste de la LVF. Il s'engage ensuite dans la 33e division SS de grenadiers volontaires Charlemagne pendant la Seconde Guerre mondiale[6].

A la Libération, se sentant menacé à l'arrestation de son mentor à Lyon en , Jacques Girault prépare un exil en Argentine. Passant en 1944 par la Suisse puis la Belgique, il embarque en Suède en 1946 sur le Gripsholm direction New-York[7].

Accueilli en Argentine sous sa nouvelle identité, Jacques de Mahieu devient proche de Perón et sera un des idéologues du mouvement péroniste. Il enseignera la philosophie dans les universités de Mendoza, San Luis, Buenos Aires, Rio de Janeiro, Salvador.

En 1969 à Barcelone, lors de la Xe assemblée du Nouvel ordre européen et sur proposition du mouvement celtique, il fonde avec Gaston-Armand Amaudruz l'« Institut supérieur des sciences psychosomatiques, biologiques et raciales du Québec » dont il s'auto-proclame docteur honoris causa.

La chute du régime l'oblige à vivre quelque temps au Brésil[8], puis il revient avec le renouveau de Perón et est naturalisé argentin en 1973. Il est plus connu en Argentine sous le nom de Jaime Maria de Mahieu.

Il a appartenu au comité de patronage de Nouvelle École[9].

Il meurt à Buenos Aires le .

Son fils Xavier-Marie se consacre aux travaux de son père jusqu'à sa mort en 2018[10].

Livres

en français

en espagnol

  • Video: «Europa y el nacionalsocialismo : desde el tratado de Versalles »
  • La Agonía del Dios Sol,
  • El Rey Vikingo del Paraguay
  • La Geografía Secreta de América
  • La Economía Comunitaria, Buenos Aires 1964, Universidad Argentina de Ciencias Sociales.
  • El Estado Comunitario, Buenos Aires 1973, Ediciones La Bastilla (2da. edición).
  • Tratado de Sociología General, Buenos Aires 1969, Centro Editor Argentino.
  • Proletariado y Cultura, Buenos Aires 1967, Editorial Marú.
  • Maurras y Sorel, Buenos Aires 1969, Centro Editor Argentino.
  • Fundamentos de Biopolítica, Buenos Aires 1968, Centro Editor Argentino.
  • Diccionario de Ciencia Política, Buenos Aires 1966, Books International.
  • Evolución y Porvenir del Sindicalismo, Buenos Aires 1954, Ediciones Arayú.
  • La Inteligencia Organizadora, San Luis 1950, Editorial San Luis.
  • Filosofía de la Estética, San Luis 1950, Universidad Nacional de Cuyo.

Annexes

Bibliographie

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

Notes

  1. L'association Georges Cadoudal née du cercle Georges Cadoudal est l'association étudiante d'obédience action française la plus importante de Marseille en 1939[2]

Références

  1. Comité d'honneur Kadath
  2. A.G.C dans L'étudiant français sur gallica
  3. L'étudiant français mai 1939 sur gallica
  4. Article de L'étudiant français 1941 sur gallica
  5. « Nécessité de la violence », L’Etudiant français, organe de l’institut d’action française,‎ , p. 1 (lire en ligne)
  6. Fregosi Renée, « L’Argentine de Perón, terre d’asile des anciens nazis », Les Temps Modernes, 2018/4 (n° 700), p. 95-120
  7. "Gripsholm" liste des passagers sur familysearch
  8. Fiche consulaire Brésil 1956 sur familysearch
  9. Philippe Lamy (sous la dir. de Claude Dargent), Le Club de l'horloge (1974-2002) : évolution et mutation d'un laboratoire idéologique (thèse de doctorat en sociologie), Paris, université Paris-VIII, , 701 p. (SUDOC 197696295, lire en ligne), p. 180.
  10. (es) « Falleció Xavier Marie de Mahieu, el hijo de Jacques de Mahieu », sur argentinatoday.org (consulté le ).