J.J. Cale

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J.J. Cale
Description de cette image, également commentée ci-après
J.J. Cale en 1975 à Munich
Informations générales
Nom de naissance John Weldon Cale
Naissance
Oklahoma City, Oklahoma
Décès (à 74 ans)
La Jolla, Californie
Activité principale musicien, chanteur, guitariste
Genre musical rock, blues
Instruments guitare
Années actives 1958 - 2013
Site officiel jjcale.com

J.J. Cale, de son vrai nom John Weldon Cale, est un auteur, compositeur, interprète et guitariste américain, né le à Oklahoma City en Oklahoma et mort le à La Jolla, en Californie[1]. Ses initiales « J.J. » lui sont attribuées, à ses débuts, par le patron d'un cabaret, pour le différencier de John Cale, à l'époque membre du groupe The Velvet Underground[2].

Biographie

Il grandit dans une famille modeste à Tulsa dans l'Oklahoma.

Il enregistre, le 6 octobre 1958, sous le nom de Johnny Cale (chez Mercury Records), un single Shock Hop & Sneaky, puis sous le nom de Johnny Cale Quintet, deux autres singles (chez Chan) : The Purple Onion [instr.], Troubles, Troubles, Troubles et Ain't That Lovin' You Baby, She's My Desire, puis joue en compagnie de Leon Russell. En 1965 sort chez Liberty Records un single ayant After Midnight pour face B[3].

Au milieu des années 1960 le nom de J.J. Cale lui est donné par un des propriétaires du club "Whisky a Go Go" (à Hollywood) pour le différencier de son homonyme John Cale du Velvet Underground. Il gardera ce nom de scène pour la suite de sa carrière[4].

En 1967, il fait partie du groupe Leather Coated Minds, dont le seul album, Trip Down Sunset Strip, est maintenant un collector, davantage pour l'apparition de J.J. Cale que pour sa réelle valeur musicale.

Suite au succès de la reprise de After Midnight par Eric Clapton en 1970, Audie Ashworth l'encourage à enregistrer son premier album Naturally qui sortira en 1972[2],[5], suivi quelques mois plus tard de Really.

J.J. Cale cultive l'anonymat tout au long de sa carrière. Il fait peu de tournées et pose pour la première fois en couverture d'un de ses albums en 1983 pour # 8, après 20 ans de carrière[3],[5]. Il prend un soin particulier à l'enregistrement de ses morceaux qu'il produit lui-même dans son studio, qu'il a pu faire construire chez lui notamment grâce aux royalties pour les droits d'auteur des différentes reprises de ses compositions[2],[5].

Musique

J.J. Cale lors d'une prestation en 2006.

Sa musique est un genre de country rock largement teinté de blues, empruntant également au jazz et à la soul. Initiateur du «Tulsa sound» (son de Tulsa), son style est aussi appelé laid back, en référence à son jeu de guitare décontracté et à sa voix nonchalante. Son jeu de guitare a été influencé par Les Paul, Django Reinhardt, Jimmy Reed, Chet Atkins ou encore Hank Williams[2].

Bien que réputé perfectionniste et exigeant quant à la qualité de ses productions comme de ses sons de guitare, l'homme était connu pour son humilité, fuyant la célébrité.

Il a beaucoup influencé les artistes des années 1970 et 1980, notamment Mark Knopfler pour son jeu de guitare et sa façon de chanter, ainsi qu'Eric Clapton, qui a repris plusieurs de ses chansons (After Midnight, Cocaine, I'll Make Love To You Anytime, Travelin' Light, River Runs Deep, Everything Will Be Alright). En 2006 il enregistre avec Eric Clapton Road to Escondido, où il signe la plupart des titres.

Beaucoup d'autres artistes de renom ont puisé dans le répertoire de J.J. Cale : Lynyrd Skynyrd, Santana, Freddie King, Chet Atkins, Widespread Panic, Jerry Garcia Band, Seldom Scene, Bill Wyman, Jim Gordon, Dr Hook, Waylon Jennings, Clarence Gatemouth Brown, Bryan Ferry, Kansas, Cissy Houston, Maria Muldaur, Randy Crawford, Johnny Cash, John Mayall, The Tractors, Poco et beaucoup d'autres encore, comme Francis Cabrel, en France.

Cale est l'un des personnages principaux du roman Visas antérieurs de Luc Baranger, paru aux éditions Gallimard en 1996.

Principaux titres

  • Crazy Mama
  • After Midnight
  • Cocaine (album Troubadour)
  • I'll Make Love To You Anytime
  • Don't Cry Sister
  • Magnolia
  • Call Me The Breeze
  • Sensitive Kind
  • Mama Don't
  • Travelin' light

Discographie

Albums studio

Compilations et albums live

  • 1984 : Special Edition
  • 1997 : The Very Best of J.J. Cale
  • 1997 : Anyway The wind Blows - The Anthology
  • 2001 : Live
  • 2003 : In Session At Paradise Studios, Los Angeles, 1979 (avec Leon Russell)
  • 2011 : The Silvertone Years

Participations

Filmographie

  • DVD : En tournée avec J.J. Cale (On Tour With J.J. Cale), de Jörg Bundschuh, Black Hill, 2005. Contient 4 titres inédits, un reportage filmé lors de la tournée "To Tulsa And Back", des interviews (dont Eric Clapton).
  • DVD : Live from The Bottom Line, New-York, 1990.
  • DVD : JJ Cale featuring Leon Russell. In Session at The Paradise Studios, Los Angeles, 1979.

Hommages

  • Dans son album Machine à larmes (1992), le chanteur belge Philippe Lafontaine lui dédie un titre, J.J. Cale.
  • Dans son album De Montparnasse à Montréal (2011), Mike Lécuyer lui dédie un morceau Mister JJ Cale et une vidéo sur youtube.
  • Tout juste un an après sa disparition paraît Eric Clapton & Friends: The Breeze, An Appreciation of JJ Cale (2014), où Eric Clapton et d'autres artistes (notamment Tom Petty, Mark Knopfler, John Mayer, Don White, Willie Nelson et Christine Lakeland) lui rendent hommage en reprenant 16 de ses titres[6].

Références

Liens externes

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