Fortin militaire
Un fortin militaire est une sorte de petit fort, d'une taille juste suffisante pour abriter quelques hommes, construit en un point stratégique.
De nos jours, les casemates ont le même rôle que les fortins. Elles s'en différencient en ce qu'elles sont enterrées et qu'elles sont peu vulnérables à l'artillerie lourde.
Histoire
Les Anglais auraient été les premiers concepteurs des fortins. En effet, c'est en 1398 que fut construit le premier fortin britannique à Norwich en Angleterre[1]. Ils ont connu un essor important entre 1539 et 1545 sous Henri VIII d'Angleterre servant à protéger les côtes des navires ennemis[2].
Au Moyen Âge, les fortins étaient constitués d'une tour en pierre et d'un bastion. Le dernier fortin de ce type fut construit en 1651 à Tresco[3].
Guerres mondiales
De nombreux fortins ont été construits et utilisés durant la Première Guerre mondiale, notamment sur le Front de l'Est.
Des fortins ont été construits en masse lors de la Seconde Guerre mondiale, en particulier comme composants de la ligne Maginot et de la ligne Siegfried.
Fabrication
Les fortins sont de nos jours construits en béton armé. Ils servent la plupart du temps à dissimuler des mitrailleuses lourdes mais également des canons antichars et des tireurs embusqués. Un fortin peut généralement accueillir une dizaine de soldats.
Notes et références
- Blockhouses - 1 Definition, consulté le 11 février 2012
- Blockhouses - 2 Date, consulté le 11 février 2012
- Blockhouses - 3 General description, consulté le 11 février 2012
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- (en) Young, Richard. « Blockhouses in Canada, 1749-1841: a Comparative Report and Catalogue. » Occasional Papers in Archaeology and History, Canadian Historic Site, 1980 (ISBN 0660102986)
Liens externes
- (en) Les fortins britanniques de la Seconde Guerre mondiale
- (fr) « Fortins » (ouvrage d'Alexandre-Félix Ratheau, Traité de fortification : comprenant la fortification passagère, la castramétation, la fortification permanente, l'attaque et la défense des places fortes, C. Tanera, Paris, 1858, p. 41-42, texte intégral sur Gallica)
- (fr) Le fortin du Chételat en Suisse