Didace Pembe Bokiaga

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Didace Pembe Bokiaga
Illustration.
Fonctions
Député national de Mushie
En fonction depuis le
(17 ans, 9 mois et 3 jours)
Élection 30 juillet 2006
Réélection
Ministre de l'Environnement,
Conservation de la Nature, Eaux et Forêts

(9 mois et 20 jours)
Gouvernement Gizenga I
Président du conseil d'administration,
Minoterie de Matadi S.A. (Midema)

(3 ans, 1 mois et 12 jours)
Président fondateur,
Parti politique AECO, Alliance des écologistes congolais - Les Verts
En fonction depuis le
(15 ans, 7 mois et 2 jours)
Biographie
Nom de naissance Pembe Bokiaga Didace
Date de naissance (61 ans)
Lieu de naissance Kinshasa
Nationalité Congolaise
Parti politique AECO
Père Albert Lemlin
Mère Véronique Pembe
Conjoint Lina Pembe Bologna
Enfants 7 filles
Diplômé de Université de Paris VIII
Profession Ingénieur informatique
Religion Catholicisme
Résidence Kinshasa - Montfleury

Didace Pembe Bokiaga est un homme politique de la République démocratique du Congo. Il a été nommé ministre de l’Environnement dans le Gouvernement Gizenga 1 du . À trois reprises, en 2006, 2011 et 2018, il est élu député national pour la circonscription de Mushie (Mai-Ndombe). Figure de proue de l'écologie en RDC, il est président du parti Alliance des écologistes congolais, qu'il a co-fondé en 2008 (anciennement PECO).*

Biographie

Didace Pembe Bokiaga est né à Kinshasa le d'un père belge, Albert Lemlin et d'une mère congolaise, Pembe Kobialakia Véronique. Au début des années 1980, il part poursuivre les études en France et y travaille plusieurs années. Il revient s'installer définitivement en République du Zaïre en 1993. Son épouse Lina Pembe Bologna est la gérante des Boutiques Lina à Kinshasa.

Formation et parcours universitaire

Didace Pembe à Paris en 1987.

Didace Pembe obtient en 1980 un diplôme d'État, humanités scientifiques, option math-physique, à la colonie scolaire de Boma (Zaïre - RDC).

Il part étudier en France et obtient en 1985 un diplôme d'études universitaires générales, option mathématiques appliquées et sciences sociales à l'Université Paris-VIII, suivi en 1986 d'une licence de l'Université Paris VIII[1] en Micro-informatique appliquée aux sciences humaines (MIASHS)[2]) option intelligence artificielle et robotique.

En 1988, toujours à l'université Paris VIII, il passe une maîtrise en MIASHS, suivie d'une licence en MIASHS, option intelligence artificielle et robotique à l'université Paris VIII.

C'est en 1988 qu'il obtient le statut d'ingénieur système après un stage théorique et pratique au centre de formation I.B.M. France, avant de passer un DESS en ethnométhodologie et robotique en 1989 à l'université Paris VIII.

Carrière professionnelle

Parcours professionnel en France

L'Université Paris VIII le retient en 1988 comme assistant pour assurer les travaux pratiques au sein du département d'informatique. 

Entre 1989 et 1990, il exerce successivement comme ingénieur système auprès de la société Union service entretien (USE), puis comme chef de projets pour le cabinet Daniel Thierry[3], une SSII.

En 1991, il crée à Paris sa propre entreprise S.I.C. (Solution informatique et connectique), où il est l'auteur d'un moteur d'inférence de niveau 0 (intelligence artificielle). Enfin, il est agréé comme formateur par l'État français.

Parcours professionnel en RDC

Dès son retour au Zaïre, Didace Pembe est nommé par arrêté ministériel en qualité de délégué principal du Ministère de la communication auprès des chaînes de radios et télévisions privées.

Il crée en 1995 à Kinshasa la société SCIEP sprl (Société commerciale import export pembe)[4] dont il est l'administrateur directeur général jusqu'à ce jour.

En 2008, il est nommé président du conseil d’administration de MIDEMA[5] (Minoterie de Matadi)[6], une société mixte américano-congolaise jusqu'en 2011.

1993-1997 Carrière politique sous Mobutu

Didace Pembe avec le représentant de la Chambre de commerce du Japon au Zaïre en 1996.

Didace Pembe Bokiaga débute en politique en 1996 comme conseiller de Wivine N'Landu Kavidi, alors ministre de la Coopération internationale en République du Zaïre. Il est rapidement nommé directeur du cabinet de ce ministère.

Wivine N'Landu Kavidi est l'épouse de l'homme politique Jean Nguza Karl-I-Bond, président du parti UFERI (Union des fédéralistes et des républicains indépendants). Didace Pembe rejoint alors l'UFERI, où il est nommé nommé vice-président national chargé de la supervision de l'ancienne province du Bandundu.

1997-2001 Carrière politique sous Laurent-Désiré Kabila

En 1997, Laurent-Désiré Kabila prend le pouvoir avec ses troupes de l'AFDL. Il renverse le Président Mobutu et interdit aussitôt les activités de tous les partis politiques autres que l'AFDL[7].

2001-2006 Carrière politique sous Joseph Kabila 1

Depuis le 25 février 2002 se tient à Sun City, Afrique du Sud, le dialogue intercongolais, un forum visant à ramener la paix en RDC et à doter le pays d'un gouvernement de transition (GUNT[8]) avec l'appui de toutes les populations congolaises.

Le 2 mars 2002, Joseph Olenghankoy, leader des Forces novatrices pour l'union et la solidarité (FONUS), annonce sa candidature au poste de Premier ministre de la transition à Sun City en Afrique du Sud[9].

Fin 2002, Didace Pembe rencontre Joseph Olenghankoy et intègre ensuite le parti FONUS. Il est nommé à la fois vice-président national chargé de la supervision de l'ancienne province du Bandundu et conseiller spécial et chargé de missions du président national du FONUS.

Le 3 avril 2003, Didace Pembe est à Sun City, en Afrique du Sud. Il assiste à la cérémonie de signature de l’acte final du dialogue inter-congolais[10] qui entérine l’accord global et inclusif sur la transition en RDC[11]. Cet accord met fin à cinq années de guerre. Un nouveau gouvernement sera créé avec Joseph Kabila comme président de la République et 4 vice-présidents (1+4)[12].

Didace Pembe avec Joseph Olenghankoy (au centre) en 2003.

Didace Pembe participe alors aux travaux de la composante «Opposition politique» pour élire les 4 vice-présidents de la formule 1+4» ainsi que les différents ministres et vice-ministres de cette composante. Il soutient Arthur Z'ahidi Ngoma[13] qui deviendra vice-président de la République[14] le 30 juin 2003 au côté d'Azarias Ruberwa, Jean-Pierre Bemba et Abdoulaye Yerodia Ndombasi.

Dans le nouveau gouvernement de transition, le président du parti FONUS, Joseph Olenghankoy, est nommé ministre des Transports et Communications. Didace Pembe assume les fonctions de chargé de missions du ministre des Transports et Communications. En avril 2004, il est nommé président du parti FONUS dans la ville province de Kinshasa. Le 25 novembre 2004 Joseph Olenghankoy est suspendu par le président Joseph Kabila[15]. Le parti FONUS connaît alors des conflits internes et des différends avec le gouvernement. Didace Pembe quitte le FONUS en avril 2005. Il est contacté par José Endundo Bononge qui avait successivement quitté le Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba, puis donné sa démission à l’Union nationale des démocrates-chrétiens (UNADEC) pour créer son propre parti.

Didace Pembe participe à la création du nouveau parti d’Endundo, le PDC (Parti démocrate-chrétien)[16] au sein duquel il est nommé secrétaire général et superviseur du district du Mai-Ndombe.

2006-2011 Carrière politique sous Joseph Kabila 2

Les premières élections présidentielles libres en RDC depuis l’indépendance en 1960 ont lieu le 30 juillet 2006. Celles-ci sont remportées par Joseph Kabila au 2e tour face à Jean-Pierre Bemba. Les élections législatives se tiennent en même temps que la présidentielle.

Didace Pembe avec Antoine Gizenga dans une fête privée en 2011.

Le PDC aligne 113 candidats à la députation nationale et PDC obtient 8 sièges au parlement. Didace Pembe est élu député national dans la circonscription de Mushie (Maï-Ndombe)[17].

Le 30 décembre 2006, le président Joseph Kabila nomme au poste de premier ministre Antoine Gizenga, qui forme ensuite un nouveau gouvernement comprenant 59 membres. Didace Pembe est nommé ministre de l’Environnement, Conservation de la Nature, Eaux et Forêts le 5 février 2007[18]. Le premier ministre Antoine Gizenga remanie son gouvernement le 25 novembre 2007 (Gizenga II). Au ministère de l'environnement, Didace Pembe est remplacé par le chef du Parti démocrate-chrétien, José Endundo[19]. Poussé par sa base électorale à Mushie, Didace Pembe annonce sa démission du PDC en juin 2008[20].

Quatre mois plus tard, le 1er octobre 2008, Didace Pembe crée un nouveau parti, le PECO (Parti écologiste congolais) dont il devient logiquement le président[21]. Le parti implante des bureaux dans les différentes provinces de la RDC.

2011-2018 Carrière politique sous Joseph Kabila 3

Didace Pembe élu député national.

Le 28 novembre 2011 se tient l'unique tour du scrutin de l'élection présidentielles qui a lieu en même temps que les élections législatives (députés nationaux).

Joseph Kabila Kabange est officiellement proclamé Président de la République Démocratique du Congo le 16 décembre 2011. Il l'emporte avec 48,95% des voix face à Étienne Tshisekedi wa Mulumba 32,33%.

Les résultats provisoires des élections des députés nationaux sont publiés par la CENI la nuit du 26 janvier 2012. Le PECO obtient un siège au Parlement avec son Président, Didace Pembe qui est élu dans la circonscription électorale de Mushie (Maï-Ndombe)[22].

Avec plusieurs autres députés, il forme le groupe parlementaire "REE: Reconstruction, Eveil et Écologie" dont il devient le rapporteur officiel à l'Assemblée nationale[23].

2019-… Carrière politique sous Félix Tshisekedi

Les élections présidentielle, législatives et provinciales ont lieu en même temps le 30 décembre 2018. Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo est investi président de la République le 24 janvier 2019 et prend ses fonctions le lendemain.

Didace Pembe Bokiaga est élu député national dans la circonscription de Mushie, dans la Province du Maï-Ndombe [24] pour la troisième fois consécutive (2006, 2011 et 2018).

Du 4 au 6 décembre 2019, Didace Pembe organise à Kinshasa la première Académie Verte des écologistes d’Afrique, en collaboration avec le Green Forum, la Fédération des Verts africains (FEVA) et la Fédération des Partis écologistes de l’Afrique centrale (FEVAC) [25].

Avec les Global Greens

2010

The Global Greens ou Verts mondiaux.

La Fédération des Verts africains (FEVA)[26] est créée le 17 avril 2010 lors du Congrès des Verts africains à Kampala en Ouganda et le parti PECO en devient membre adhérent. La FEVA est une des quatre associations qui constituent les Verts Mondiaux (Global Greens). Lors de ce congrès, Didace Pembe est élu au poste additionnel pour l’Afrique à la Coordination des Verts mondiaux. Sous son initiative, la FEVAC (Fédération des Partis écologistes de l’Afrique centrale) est officiellement créée et Didace Pembe en est élu président[27].

Le 5 octobre 2010, Didace Pembe participe à la réunion de la Coordination des Verts mondiaux à Tallinn en Estonie[28] pour faire entendre la position du PECO face aux questions climatiques[29].

2012

Au 3e congrès des écologistes mondiaux qui se tient le 29 mars 2012 à Dakar au Sénégal, Didace Pembe milite au nom du PECO auprès des écologistes des 5 continents pour la mise en place d'un lobbying en faveur des forêts de la RDC.[30]

Didace Pembe et François Hollande au sommet de la Francophonie à Kinshasa le 12 octobre 2012.

Le XIVe Sommet de la Francophonie se tient à Kinshasa du 12 au 14 octobre 2012. Didace Pembe fait remarquer l'absence d'investissement de la part du ministre de l'environnement Bavon N’sa Mputu Elima[31]. La problématique environnementale a été totalement absente du Sommet alors qu'elle faisait pourtant partie du thème retenu «Francophonie: enjeux environnementaux et économiques face à la gouvernance mondiale». [32]

2013

Le 23 mars 2013, le député national Didace Pembe lance une campagne de sensibilisation face au problème des amas de bouteilles en plastique qui occasionnent des inondations en obstruant les rivières de la ville de Kinshasa[33].

AfricaNews 5 août 2013

Le 7 août 2013, Didace Pembe lance une campagne internationale de sensibilisation: le PECO s’oppose à l’exploitation pétrolière dans le Parc national des Virunga. Il rencontre Christian Ruck, vice-président du groupe parlementaire de la majorité au Bundestag (Allemagne) qui s'engage à faire du lobbying auprès des Etats de l’Union Européenne pour protéger le parc des Virunga[34].

2014

Le 21 février 2014, un bateau surchargé qui navigue sur la rivière Nsuni chavire à hauteur de Mushie (Mai-Ndombe), province du Bandundu), entraînant la mort de 8 personnes. Didace Pembe déplore le nombre de naufrages à travers la RDC et invite le Ministre des transports à être plus strict dans le processus d’octroi de permis aux transporteurs fluviaux[35].

Le 30 avril 2014, Didace Pembe interpelle à l'assemblée nationale Tryphon Kin-kiey Mulumba, ministre des Postes, Télécommunication et NTIC sur les risques potentiels de la téléphonie portable pour la santé et l'environnement[36].

29 novembre 2014, premier congrès constitutif des Verts Africains d'Afrique Centrale (FEVAC)

Le 21 juin 2014, Didace Pembe participe avec le PECO au 3e Congrès des Verts Africains (FEVA) à Antananarivo, Madagascar. Il y est réélu à la tête des Verts Africains d'Afrique Centrale (FEVAC) pour un mandat de 4 ans[37].

Du 27 au 29 novembre 2014, Le PECO organise à Kinshasa le premier congrès constitutif des Verts Africains d'Afrique Centrale (FEVAC)[38] réunissant les partis écologistes du Congo-Brazzaville, du Tchad et du Gabon[39]. Ce congrès jette les bases juridiques de la FEVAC dont le siège est implanté à Kinshasa. Le but est d'impulser une nouvelle dynamique dans la défense collective et la préservation des écosystèmes de l’Afrique centrale[40].

2015

Didace Pembe lors d'une intervention à l'Assemblée Nationale en 2015.

Quelques jours avant la tenue de la Conférence de Paris de 2015 sur les changements climatiques, Didace Pembe insiste sur les attentes de ces assises[41]. Selon lui, l’enjeu-clé, c’est le financement des politiques climatiques[42]. Le 19 décembre, après le sommet de Paris sur le changement climatique, Didace Pembe appelle le gouvernement à mettre en place une équipe de contrôle et d’évaluation de toutes les résolutions de COP21[43]. Le 22 avril 2016, le Président de la RDC Joseph Kabila signe l’accord de Paris sur le climat au siège de l’Organisation des Nations Unies avec 175 autres dirigeants[44] de pays dans le monde[45].

Le 8 novembre 2015, le président Joseph Kabila annonce l'ouverture d'un dialogue politique incluant la majorité, l'opposition et la société civile[46]. L’opposition craint un glissement des élections présidentielles prévues par la constitution fin 2016, à la fin du deuxième mandat de Kabila. Lors d'une conférence de presse tenue le 21 décembre 2015, Didace Pembe appelle les indécis à rejoindre les rangs du dialogue national pour l’organisation des élections apaisées[47].

2016

Les 19 et 20 janvier 2016, le PECO organise à Kinshasa un séminaire sur le thème "Démocratie, écologie et campagne électorale" en présence des différentes délégations des verts de l’Afrique centrale (FEVAC). À l'issue de ce séminaire, les membres de la FEVAC décident d'adopter les résolutions de la Conférence mondiale sur le climat de Paris (COP 21)[48].

Les Verts d'Afrique centrale (FEVAC) se réunissent les 23 et 24 juillet 2016 au centre Al Mouna de N'Djaména au Tchad où est repris les thèmes "Écologie politique" et "Élections et Campagnes" chers au PECO de la RDC[49].

Didace Pembe signe l'Accord de la Saint-Sylvestre le 31 décembre 2016.

Le 19 septembre 2016, l'opposition organise des manifestations pour réclamer la convocation du corps électoral pour le scrutin présidentiel censé se tenir avant la fin de 2016 et qui semble impossible à organiser dans les temps[50]. Les manifestants s'en prennent aux permanences de plusieurs partis de la majorité présidentielle et les bureaux du PECO à Kinshasa sont mis à sac[51] avant d’être incendiés[52].

Début décembre 2016, la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) appelle à des négociations directes entre la majorité présidentielle et l’opposition congolaise pour trouver un accord sur l’organisation de l’élection présidentielle en RDC[53]. Le 26 décembre 2016, Didace Pembe exhorte ses partisans à rester calmes en attendant l'issue de ces négociations[54]. Celles-ci aboutiront le 31 décembre 2017 avec la signature de l'accord de la Saint Sylvestre qui repousse les élections avant la fin de l'année 2017[55].

2017

Didace Pembe au congrès des Vert mondiaux le 30 mars 2017 à Liverpool (Royaume Uni).

Les 29 et 30 mars 2017, Didace Pembe est à Liverpool (Royaume-Uni) où se tient le congrès des Vert mondiaux qui réunit 2000 membres verts de 100 différents pays[56].

Le 14 avril 2017, le Parti écologique congolais (PECO) change de dénomination et s'appelle dorénavant Alliance des écologistes congolais (AECO). Cette mutation permet aux différentes ONG écologiques congolaises d'adhérer au parti qui pourra ainsi se concentrer sur les actions essentiellement politiques[57]

Le siège du parti AECO - Les Verts à Kinshasa.

La nuit du 8 au 9 août 2017, un bateau de transport chavire sur la rivière Kasaï faisant 2 morts et 13 disparus. L'embarcation surchargée se rendait au port de Mushie dans la circonscription électorale de Didace Pembe. Le député met en cause les commissaires fluviaux qui ont autorisé cette embarcation à naviguer la nuit en dépit de la loi[58].

Didace Pembe participe au séminaire de la FEVAC du 30 au 31 octobre 2017 à Brazzaville. Les Verts d’Afrique centrale invitent leurs gouvernements à inscrire les cours d‘écologie dès le cycle primaire[59], une vision qui procède de la transversalité de la notion de développement durable[60].

Du 6 au 17 novembre 2017 a lieu la Conférence de Bonn de 2017 sur les changements climatiques (COP23). C'est la 23e des conférences annuelles de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. Didace Pembe y assiste aux titres respectifs de Président des Verts d'Afrique centrale (FEVAC) et de membre de l'association des parlementaires des Verts mondiaux en tant que député national à l'Assemblée nationale de la RDC[61].

Le scandale de la vente d'esclaves sur un marché à Tripoli en Libye éclate en novembre 2017 avec la diffusion d'une vidéo par CNN montrant des migrants noirs d'Afrique subsaharienne vendus aux enchères par des passeurs[62].

Le député Didace Pembe intervient au cours de la plénière de l’Assemblée nationale le 20 novembre 2017. Il demande au ministre des Affaires étrangères d’inviter l’ambassadeur de Libye en RDC pour éclaircir ce dossier[63].

Notes et références

  1. « Université Paris 8 » (consulté le )
  2. « Licence Mathématiques, Informatique appliquées aux Sciences Humaines et Sociales » (consulté le )
  3. « Cabinet Daniel Thierry, Société de Services et Conseils en Informatique » (consulté le )
  4. « Répertoire des assujettis à la TVA en RDC » (consulté le )
  5. « Minoterie de Matadi S.A. (Midema) », sur www.seaboardoverseas.com (consulté le )
  6. « Approche pratique du marketing à la Minoterie de Matadi MIDEMA » (consulté le )
  7. « Interdiction par LD Kabila des activités de tous les partis politiques, celles de l'AFDL exceptées » (consulté le )
  8. « Pluie de candidatures à Sun City pour le futur GUNT congolais » (consulté le )
  9. « Congo-Kinshasa: Olenghankoy candidat Premier ministre pour la Transition » (consulté le )
  10. « La fin du dialogue intercongolais » (consulté le )
  11. « RD Congo: La paix a sa chance; conclusion du dialogue intercongolais (Résumé) » (consulté le )
  12. « Accord global et inclusif sur la transition en République Démocratique du Congo (Journal Officiel, n°spécial du 5 avril 2003, pp. 51-69) » (consulté le )
  13. « Z'ahidi Ngoma , l’homme et son parcours » (consulté le )
  14. « Arthur Z'ahidi Ngoma vice-président » (consulté le )
  15. « Joseph Olenghankoy » (consulté le )
  16. « Parti démocrate-chrétien (RDC) » (consulté le )
  17. « Commission Electorale Indépendante (C.E.I). Election des députés nationaux de 2006. Liste des députés nationaux élus » (consulté le )
  18. « Le nouveau gouvernement de la République Démocratique du Congo est constitué » (consulté le )
  19. « Le gouvernement Gizenga II est là » (consulté le )
  20. « Didace Pembe –José Endundo, c’est le divorce ! » (consulté le )
  21. « RDC : lancement d'un parti écologiste : P.E.CO » (consulté le )
  22. « RDC : Voici la liste des députés élus »
  23. « L’Assemblée Nationale a 14 groupes parlementaires » (consulté le )
  24. « RDC : la liste définitive de 500 députés nationaux ( provinces et circonscriptions) », sur congoprofond.net, Politique,
  25. « Première Académie verte : Didace Pembe mobilise les troupes sur les enjeux environnementaux. »,
  26. « African Green Federation | The network of Africa's green parties » (consulté le )
  27. « African Greens Congress Report, 15-19 April, 2010, Kampala, Uganda » (consulté le )
  28. « Rapport Exécutif de la fédération des Verts africains à présenter à la réunion de la Coordination des Verts mondiaux en Estonie, en octobre 2010 » (consulté le )
  29. « Réchauffement climatique : le PECO au «Global Green» en Estonie » (consulté le )
  30. « La Prospérité - Crédit carbone pour les forêts du Bassin du Congo: Dakar, Didace Pembe arrache un engagement pour un lobbying » (consulté le )
  31. « L’Environnement oublié pendant la Francophonie : le député Didace Pembe indexe le ministère de l’Environnement » (consulté le )
  32. « Francophonie, enjeux environnementaux et économiques face à la bonne gouvernance » (consulté le )
  33. « Des rivières envahies par des bouteilles en plastique à Kinshasa » (consulté le )
  34. « Parc de Virunga : le PECO s’oppose à l’exploitation pétrolière dans ce site universel » (consulté le )
  35. « Naufrage d'une baleinière sur la rivière Nsuni au Bandundu. Le député Didace Pembe invite le ministre des Transports » (consulté le )
  36. « Préoccupation n°6: Le téléphone mobile et la santé, question chère à l’Hon. Didace Pembe. » (consulté le )
  37. « The Third African Greens Congress in Madagascar Consolidated AGF’s gains » (consulté le )
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  53. « La CENCO appelle à des négociations directes entre acteurs politiques » (consulté le )
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