Bol d'or
Sport | Compétition motocycliste |
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Création | 1922 |
Organisateur(s) | Larivière Organisation |
Éditions | 79 |
Catégorie | Endurance |
Périodicité | Annuelle |
Lieu(x) | Circuit du Castellet |
Nations | Mondiale |
Site web officiel | www.boldor.com |
Tenant du titre | Kawasaki (10 titres) |
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Plus titré(s) |
Pilote : Vincent Philippe Gustave Lefèvre (7 titres) Constructeur : Honda (16 titres) |
Meilleure nation | Japon (44 titres) |
Bol d'or 2015
Le Bol d'or est une compétition motocycliste d'endurance qui se déroule une fois par an en France. Il a été créé par Eugène Mauve, en 1922, au titre de l'Association des anciens motocyclistes militaires (AAMM), qui deviendra l'Association des moto-cyclecaristes de France (AMCF). Il est réputé comme avoir été la première course de 24 heures au monde[1]. Il bénéficie aujourd'hui du concours des Éditions Larivière. Un Bol d'or automobile est organisé conjointement , entre 1922 et 1955 (première année à Saint-Germain-en-Laye).
Historique des circuits
- 1922 : circuit en terre battue situé à Vaujours, Clichy-sous-Bois et Livry-Gargan, long de 5,1 km
- 1923 à 1936 : circuit des Loges à Saint-Germain-en-Laye
- 1927 : Fontainebleau
- 1937 à 1939 : autodrome de Linas-Montlhéry
- 1938 à 1946 : ne s'est pas couru (Seconde Guerre mondiale)
- 1947 à 1948 : Saint-Germain-en-Laye
- 1949 à 1950 : autodrome de Linas-Montlhéry
- 1951 : Saint-Germain-en-Laye
- 1952 à 1960 : autodrome de Linas-Montlhéry
- 1961 à 1968 : course abandonnée
- 1969 et 1970 : autodrome de Linas-Montlhéry
- 1971 à 1977 : Le Mans
- 1978 à 1999 : Le Castellet
- 2000 à 2014 : Magny-Cours
- À partir de 2015 : Le Castellet
Évolution
Le Bol d'or est l'occasion d'un important rassemblement motocycliste, avec fête foraine, concerts, animations, exposition de motos, etc..
1922 (Vaujours)
Lors de la création de l'épreuve, un seul pilote est autorisé par machine : cette disposition sera maintenue durant plus de trente années. La vitesse moyenne du vainqueur est de 51,3 km/h (Motosacoche 500 cm3).
1923 à 1936 (Saint-Germain-en-Laye)
L'épreuve est disputée sur le circuit des Loges, puis sur le circuit de la Ville, avec une exception en 1927 (Fontainebleau). Des marques françaises concourent et gagnent, Monet-Goyon (500 cm3) en 1930 et Jonghi (350 cm3) en 1932. La vitesse moyenne du vainqueur passe de 58,51 km/h en 1923 à 84,87 km/h en 1936.
1947 à 1951 Linas-Montlhéry et Saint-Germain-en-Laye
Après la Seconde Guerre mondiale, Maurice Vimont (AMCF) reprend le flambeau d'Eugène Mauve ; il sera rejoint plus tard par Marcel Delaherche et Luc Méloua sur le plan technique. Des machines d'avant guerre s'alignent, mais les concurrents commencent à disposer de moteurs plus modernes (BMW et DKW pour les motos allemandes, Matchless, Norton, Triumph et Velocette pour les motos anglaises, Monet-Goyon, Motobécane et Terrot pour les motos françaises, Moto Guzzi pour les motos italiennes).
1952 à 1960 (Linas-Montlhéry)
La compétition se déroule sur le circuit de 6,3 kilomètres de l'autodrome, empruntant la moitié de l'anneau de vitesse. La période est dominée par les machines anglaises (Norton Manx monocylindre 500 cm3 et Triumph vertical twin 500 cm3). Plusieurs "équipes d'usine" étrangères participent, l'équipe allemande BMW (bicylindre flat twin 500 cm3), l'équipe tchécoslovaque Jawa (bicylindre 2 temps 350 cm3) et l'équipe autrichienne Puch (2 temps 250 cm3) qui remportent chacune une victoire. Une Moto Guzzi (250 cm3) italienne gagne également. Une "équipe d'usine" hongroise participe sans vaincre, Panonia.
Un pilote français devient la légende du Bol d'or, Gustave Lefèvre, dit Tatave, qui remporte sept victoires (record absolu) de 1947 à 1957.
À partir de 1954 deux pilotes sont autorisés par machine : ils se relaient lors des ravitaillements (plein d'essence et rapide entretien de la machine). La vitesse moyenne des vainqueurs passe de 97,16 km/h en 1952 à 113,90 km/h en 1960.
1969 et 1970 (Linas-Montlhéry)
L'épreuve renaît du fait de l'arrivée massive des motos japonaises, dont deux modèles pulvérisent les cadres habituels : la Honda CB 750 Four avec son moteur 4 cylindres 4 temps, et la Kawasaki 500 H1 et son moteur 3 cylindres, 2 temps. En 1969 le duel tourne à l'avantage de la Honda (750 cm3). En 1970 les machines anglaise prennent leur revanche avec la Triumph Trident (750 cm3) à la vitesse moyenne de 123,30 km/h.
1971-1977 (Le Mans)
L'épreuve est inscrite à la Coupe d'endurance de la Fédération internationale de motocyclisme (FIM) comme les épreuves -selon les années- allemande du Nürburgring, belge de Zolder ou de Spa, britannique de Truxton, espagnole de Barcelone et italienne de Misano ou de Mugello. À partir de 1972, le monopole de la victoire s'installe au profit des machines japonaises. La vitesse moyenne des vainqueurs passe de 113,495 km/h en 1971 (Triumph Trident 750 cm3) à 134,81 km/h en 1977 (Honda RCB 1000 cm3).
1978 à 1999 (Le Castellet)
L'épreuve est inscrite au championnat d'Europe d'endurance moto, à la Coupe d'endurance de la FIM ou au championnat du monde d'endurance moto selon les années. À partir de 1982 trois pilotes par machine sont autorisés. En 1994, Dominique Sarron devient co-recordman du nombre de victoires. La vitesse moyenne des vainqueurs est de 145,97 km/h en 1978 (Honda 1000 RCB) pour plafonner à 168 km/h en 1997 (Kawasaki ZX-7R 750 cm3).
2000 à 2014 (Magny-Cours)
De 1999 à 2011, la suprématie Suzuki est interrompue par Yamaha à deux reprises, en 2000 (YZF-R7 avec au guidon Marc Delétang, Fabien Foret et Mark Willis) et en 2007 (GMT94, YZF-R1 avec au guidon David Checa, Sébastien Gimbert et Olivier Four). De 2012 à 2014, la suprématie revient à Kawasaki (SRC).
En 2011 l'épreuve se déroule pour la première fois le troisième week-end d'avril (elle était traditionnellement programmée le deuxième week-end de septembre). Vincent Philippe devient le deuxième co-recordman du nombre de victoires.
En 2014 elle se dispute sur le circuit de 4,411 kilomètres. 57 concurrents sont admis au départ (68 aux essais). Différentes catégories de machine concourent, dont les 1200 cm3 Open. Charles Krajka, vétéran des Bol d'or à Linas-Montlhéry et de la Fédération française de motocyclisme, est membre d'honneur du comité d'organisation[2]. La vitesse moyenne des vainqueurs, qui était de 141,74 km/h en 2000, sera de 154,90 km/h.
à partir de 2015 (Le Castellet)
Il est prévu que l'épreuve retrouve le circuit du du Castellet en septembre 2015.
Résultats
Épreuves dérivées
- Le Bol d'argent : course d'endurance de trois heures disputée en lever de rideau (le vendredi)[4] ;
- Le Bol d'or classic : épreuve réservée à des motos anciennes se déroulant en septembre ;
- La Tasse d'or, épreuve réservée aux « tasses à café » (motos de moins de 50 cm3).[réf. nécessaire][Quand ?]
Notes et références
- Claude Chevalier, Salmson. Histoire d'un nom, édition ETAI
- Règlement provisoire du 78e Bol d'or. Consulté le 20 novembre 2014
- Palmarès du Bol d'or
- Le Bol d'argent - Site officiel du Bol d'or
Annexes
Article connexe
Lien externe
- (fr + en) Site officiel