Éric Fonteneau

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Éric Fonteneau
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Éric Fonteneau, né en 1954 à Cholet, est un artiste plasticien contemporain. Il vit et travaille à Nantes et Paris.

Biographie[modifier | modifier le code]

Après avoir fait des études d'art à l'Université Rennes 2, il séjourne au Burkina Faso, puis à San Francisco et New York. Depuis 1990 il collabore avec des galeries françaises et étrangères, dont les galeries Aline Vidal[1] (Paris), Der Spiegel[2] (Cologne), Achim Moeller[3] (New York et Berlin), Paule Anglim[4] (San Francisco), la Galerie Plessis [5] (Nantes). Il travaille aussi avec des techniciens et architectes pour la réalisation d’œuvres dans l’espace public, dans l’architecture et dans la nature[6].

L’œuvre[modifier | modifier le code]

Éric Fonteneau décline principalement le thème géographique. Il collectionne photographies, cartes géographiques, albums, carnets, documents topographiques et paysagers pour constituer un répertoire d'images. Répertoire dans lequel il choisit des figures, représentations qu'il travaille d'abord sur papier par agrandissement, cadrage, focalisation. Il restitue ces modèles sur papier au moyen de techniques graphiques diversifiées : travail à la pierre noire et à l'encre[7], perçage, gaufrage, pliage du papier à l'aide d'aiguilles de différents diamètres[8]. La feuille de dessin est utilisée à la fois comme support et matière expressive. Il recourt aussi aux moyens tridimensionnels de visualisation, par exemple l'installation, pour mettre en scène ses expositions. Il réalise des œuvres de grand format qui interrogent l'échelle de représentation de ses modèles et leurs principes de projection dans l'espace[8].

Éric Fonteneau crée des œuvres évolutives. En 1985, il commence une série d’œuvres intitulées Archipels,  ensembles de pièces en verre parfois accompagnées de dessins, aquarelles et cartes marines. Au travers les pièces de verre on observe des fragments cartographiques du monde. Les pièces sont disposées au mur selon un plan précis. Il existe de grands archipels et de tout petits. L’ensemble des Archipels constitue un atlas géographique imaginaire[9] de formes divisées, diffusées, éclatées, regroupées ou centrifugées

À partir de 1995, il  entreprend la conception d'une nouvelle œuvre évolutive La Bibliothèque, en effectuant des empreintes, d’abord sur ses ouvrages personnels, puis sur ceux de bibliothèques des lieux qu’il visite. L’œuvre est présentée dans plusieurs villes françaises et étrangères, notamment Nantes, Châteaubriant, Cherbourg, Barcelone, San Francisco[10], New York[11], Madrid.  

En 1999, lauréat d'une bourse Villa Médicis hors-les-murs, Éric Fonteneau s’installe à San Francisco et commence la création d'un album cartographique blanc, intitulé Cartes blanches. L’artiste fait le choix du vide et de la lumière. Il travaille en creux, en relief sous la lumière tamisée, pour figurer minutieusement la topographie des paysages représentés, en utilisant le piquage à l’aiguille[12].

Il recourt aussi aux moyens tridimensionnels de visualisation, pour mettre en scène ses œuvres et expositions. Il réalise des œuvres de grand format qui interrogent l'échelle de représentation de ses modèles et leurs principes de projection dans l'espace[13]. Il utilise les murs de son atelier ou d’entrepôts voisins, comme lieux d’expression graphique et d’expérimentations. En 1984,  il crée notamment La Chambre des cartes dans des anciens locaux des chantiers navals de Nantes. Pour accéder à son atelier les visiteurs traversent des pièces recouvertes de tracés cartographiques, théâtralisant les lieux et  introduisant l’idée d’un temps suspendu et d’un espace géographique flottant. 

En 1986, dans le cadre des Ateliers internationaux de Fontevraud, il réalise avec une équipe composée de techniciens, cartographes, photographes,  un cercle de 240 mètres de diamètre installé sur la mer. Le cercle figure un cadran de déclinaison magnétique, matérialisé par des flotteurs ancrés individuellement au fond de l’eau. L’œuvre, Marinen°1, vue et photographiée depuis un avion, envisage le paysage comme représentation cartographique[14].

En 1993, il crée un collectif qui se réunit dans une salle à tracer des chantiers navals de Nantes, la cale Crucy. Architectes, artistes, traceurs, industriels et éclairagistes se retrouvent et créent dans la Salle à Tracer (SAT) des objets, des maquettes qui servent à théâtraliser la fonction du site[15]. Le bâtiment, habité autrefois par des traceurs, est étudié comme un modèle artistique, ses planchers sont scrutés et des relevés d’empreintes sont réalisés puis restitués lors d’expositions.

D’autres installations in situ sont mises en place, notamment the Big Leap, entre deux lieux aux antipodes l’un de l’autre : Saint-Marc-sur-Mer (France) et Honolulu (USA) en 1997.

Éric Fonteneau crée par ailleurs des œuvres dans le cadre de commandes publiques ou privées en France ou à l’étranger : La Fontaine de verre, en 1993 dans le square Élisa-Mercœur à Nantes, qui fut démontée en 2011 et remplacée par une nouvelle création de l'artiste intitulée Un arbre, la forêt[16], Colombe, Colombier pour le théâtre du Vieux Colombier à Paris, ou encore Carte blanche n°2 pour l’agence Voyageurs du monde de Paris.

Sélection d’œuvres[modifier | modifier le code]

  • 1984 : « La chambre des cartes » Quai de la Fosse. Nantes
  • 1985-1991 : « Archipels »
  • 1986 : « Marine no 1 » Atelier Internationaux des Pays de Loire. Fontevraud
  • 1987 : « Cartographie » Hôtel de Région. Nantes
  • 1993 : « La fontaine de verre », square Élisa-Mercœur, Nantes
  • 1994 « Carte blanche no 2 » Agence Voyageurs du Monde, Paris
  • 1995 : « La Bibliothèque », œuvre évolutive.
  • 2000 : « Cartes blanches », série évolutive.
  • 2014 : « Un arbre, la forêt », square Élisa-Mercœur, Nantes.
  • 2015 : « Dessins noirs », série évolutive.

Principales expositions[modifier | modifier le code]

  • 1985- Paris : « Le style et le chaos », exposition collective, Musée du Luxembourg
  • 1986 :
    • Montpellier : Artothèque
    • Nantes : « Paysages. Julien Gracq », Bibliothèque municipale
  • 1987- Paris : Galerie Coprah
  • 1990 :
  • 1991 :
    • Montbéliard : « Comme dit si bien Kepler ». Centre d’Art contemporain de Montbéliard
    • Paris : Galerie Aline Vidal
    • La Roche-sur-Yon : « La nuit porte conseil », Musée de La Roche-sur-Yon
  • 1992 :
    • Fribourg-en-Brisgau : Institut Français
    • Rennes : Centre Culturel Le Triangle
    • Marseille : Espace de création contemporaine
  • 1993- Paris : « Tout l'univers de la chauve-souris », Galerie Aline Vidal
  • 1994 :
    • Nantes : "La chambre à tracer", Galerie Plessis
    • Paris : Galerie du théâtre du Vieux Colombier
  • 1995 :
  • 1996 :
    • Cherbourg : « Le théâtre géographique ». Galerie du théâtre de Cherbourg.
    • Colomiers : Espace des Arts.
  • 1998 :
    • New York : « Right before the wolves » (juste avant les loups), Achim Moeller Gallery
    • Châteaubriant : "La bibliothèque", Château de Châteaubriant
  • 1997- Honolulu : « Crossing Ocean », exposition collective. University of Hawaii Art Gallery
  • 2000 :
    • San Francisco : Southern Exposure Gallery
    • Nantes : "Actif –Réactif”. Exposition collective. Le Lieu unique.
  • 1999- San Francisco : « Crossing », Paule Anglim Gallery
  • 2001 :
    • Barcelone : « Cartes blanches », Institut français de Barcelone
    • Nantes : Musée de l'imprimerie
  • 2002- Oslo : Résidence à l’Atelier Edvard Munch.
  • 2003- Paris : Galerie Rabouan Moussion.
  • 2004- Paris : « L’invention du monde ». Exposition collective, -, Centre Pompidou.
  • 2006- Miami : « A drawing installation » (Un cabinet de dessin), Art Basel Miami, Galerie Achim Moeller.
  • 2007- Cheb (République tchèque) : Galerie 4
  • 2009 :
    • Tokyo : « Cartes blanches, Villes de Jean-Sébastien Bach », Tokyo International Forum.
    • Tanlay : « On a marché sur la Terre ! », Centre d’art de L’Yonne
    • Berlin : Moeller Fine Art Gallery
  • 2011 :
  • 2012 :
    • Nantes : « Un monde analogique ». Bibliothèque municipale.
    • New York : « La Bibliothèque », Institut Français de New York.
  • 2013- Moscou : « Portraits-paysages : la transformation des genres ». Exposition collective, Centre national d’art contemporain.
  • 2014- Cologne : « Kleine ménagerie », galerie Der Spiegel.
  • 2015- Madrid : « Nouveaux voyages extraordinaires. Jules Verne/Éric Fonteneau », Casa del Lector [17]
  • 2016 :
  • 2017 :
    • Vézelay : "Ce qui était murmure". Collection Jean-Pierre et Martine Nuaud. Exposition collective. Fondation Zervos, Vézelay[18]
    • Alger : "Le voyage à Alger". Institut français d'Alger
  • 2020-2021 : Les Sables-d'Olonne : "Figures du monde". Musée d'art moderne et contemporain, MASC[19].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • 2020 : Philippe Josserand, Jacques Py, Gaëlle Rageot-Deshayes. Éric Fonteneau. Figures du monde. Les Sables-d’Olonne : MASC, musée d’Art moderne & contemporain des Sables-d’Olonne ; Paris : Lienart, 2020, 143p.
  • 2017 : Amin Maalouf, Jean-Jacques Beucler, Jacques Py. Le voyage à Alger, ed El Hikma, 89 p, ill.
  • 2016 : Éric Fonteneau. Livres, cartes & dessins. Art 3 Plessis éditions, 144p, ill.
  • 2015 :
    • Sergio C.Fanjul. "El sueno de Julio Verne". In  El Pais, Madrid, , p. 8.
    • Miquel Miron Perez. "El universo de Julio Verne". In Ritmos XXI , Madrid, 
    • José Vicente Quirante Rives. "Nuevos viajes extraordinarios". Texte de présentation de l’exposition « Nouveaux voyages extraordinaires. JulesVerne/Éric Fonteneau ». Madrid, La Casa del Lector,
  • 2014- Danielle Robert-Guédon. "Éric Fonteneau : la ville, l’arbre et les oiseaux". In  Place publique. Nantes-Saint-Nazaire. Nantes, n°45, page 119.
  • 2013- Jean-Claude Pinson. " le cabinet de curiosités de Paul Louis Rossi". In Place publique, Nantes, n°37, janvier-février, p 112-113.
  • 2012 :
    • Éric Fonteneau, Paul Louis Rossi. Un monde analogique. Catalogue de l’exposition Un monde analogique, présentée à la Bibliothèque municipale du au . Nantes : Éditions Joca Seria, 180 p, ill.
    • Alison Kjeldgaard, " French Artist’s Ghostly Library Haunts Gallery ". In Galo Magazine, New-York. Janvier/février.
    • Kia Makarechi, “ Éric Fonteneau’s haunting library installation will make you look twice”. In Huffington Post, New York, .
  • 2010- Gildas Salaün. « Eric Fonteneau :entre ombre et lumière, confinement et liberté, la dualité d'un façonneur de l'image et de la matière ». Entretien avec Éric Fonteneau. In Neptuna, no  306, , p 43-47
  • 2009- Jacques Py. On a marché sur la Terre ! …. Centre d'art de l'Yonne, Château de Tanlay, -. Catalogue de l’exposition. Auxerre: Centre d'art de l'Yonne, 2009
  • 2008.
    • Éric Fonteneau. Nantes : Siloë, 74p, ill.
    • Jean-Claude Pinson. "La Chasse subtile d’Éric Fonteneau". In Place Publique, Nantes, n°10, p108-112.
  • 2007-Ghaddab, Karim. « Les cartes blanches d’Éric Fonteneau ». In Hospitalité toi m'aime : (Exposition collective) Catalogue de l’exposition. -. [Juvisy-sur-Orge]: Espace d'art contemporain Camille Lambert, 2007
  • 2003 :
    • Florence Morat. L’invention du monde. Catalogue de l’exposition. Centre Georges-Pompidou, Paris.
    • Éric Fonteneau, Pierre Perron, Mariam Chaïb Babou. Un cabinet de dessin : dessins anciens et contemporains de collections... : exposition organisée par 'Institut français de Barcelone à l'atelier Met.room, Barcelone, -. Barcelone : Institut français. Nantes: Éd. Joca seria, 2003
  • 2000 :
    • Bill Berkson. La Bibliothèque. Plaquette de la galerie Paule Anglim, San Francisco
    • Bill Berkson, "The recital", MIT Cambridge, Massachusetts. Paru dans Chicago Review, vol. 46, n°2.
    • Scarlett Reliquet, "Pays de souffle". Publication Rendez-vous de l’Institut français, Barcelone
    • Éric Fonteneau. Les cartes blanches. Plaquette de la galerie Southern Exposure San Francisco
  • 1999 :
    • Kenneth Baker. "La Bibliothèque". In San Francisco Chronicle, San Francisco,
    • Ghabbad, Karim. Éric Fonteneau [exposition] -, Espace d'Art Contemporain C. Lambert, Juvisy-sur-Orge. [Juvisy-sur-Orge]: [Espace d'Art Contemporain C. Lambert]. Catalogue de l’exposition
  • 1998 :
    • Jean Claude Pinson, Stephane Phelippot. La bibliothèque d’Éric Fonteneau. Châteaubriant : Ville de Châteaubriant, 1998, 28p
    • Jean-Claude Pinson. Right before the wolves / juste avant les loups ; [an album of] forty drawings. 1997- 1998. New-York : Achim Moeller Gallery
  • 1997 :
    • Deb Aoki. "Crossings”. In The Honolulu Advertiser, Honolulu
    • Jean-Claude Pinson. Journey to the End of Drawing. Catalogue de la galerie Achim Moeller Fine Art, New York
  • 1996 :
    • Violaine Raimbaud, "Éric Fonteneau. Le paysage comme cosa mentale". In Verso arts et lettres, Paris, no 4, octobre, p. 16-17
    • G, Gève Tissier. Éric Fonteneau [exposition, Espace des arts, Colomiers, -]. Colomiers: Espace des arts, 1996
    • Pascal Letellier, Le Théâtre Géographique.Nantes : Editions Joca Séria, 99 p
  • 1993 :
    • "Éric Fonteneau. La Salle à Tracer". In Art Présence, Paris, no 6, septembre-octobre, p. 26-27
    • "Éric Fonteneau. Tout l’Univers de la chauve-souris". In Cimaise, Paris, no 224, p. 65-67
  • 1992 :
    • Deepak Ananth, Nantes : catalogue du FRAC Pays de Loire, octobre, p. 78
    • Éric Mangion, Interview. Catalogue de l’Espace Régional de Création Contemporaine : Marseille.décembre 91
  • 1991 :
    • La nuit porte conseil. Catalogue de l’exposition. La Roche sur Yon : Musée. 1991. 31 p. Interview de l’artiste par Anne Dary
    • Jean-François Mozziconacci, Jacques Py. Eric Fonteneau Comme dit si bien Kepler. [exposition]. Centre d’Art contemporain de Montbéliard, -.  Montbéliard : Centre d’art contemporain
    • France Huser. "Les Marchands de Couleur". In Le Nouvel Observateur, Paris, 3-, p. 131
    • Jacques Py, catalogue FRAC, Basse Normandie
  • 1990 :
    • Claude Allemand Cosneau. Eric Fonteneau. Paris : Galerie Aline Vidal, 31 p.
    • Muriel Chalandre.Opus international, n°119, mai-juin, p 52.
    • Patricia Delalande, Thalassa, no 40
  • 1987- Patrick Krebs. Éric Fonteneau. Nantes : Galerie Absidial, 31 p.
  • 1986 :
    • Henri-François Debailleux.Catalogue de la Caisse des Dépôts et Consignations, Paris.
    • Olivier Kaeppelin “Les archipels”. In Opus International, no  100
    • Elizabeth Orengo. Kanal no  19, mai-juin
  • 1985 :
    • Jean-Luc Chalumeau. Matière et mémoire : Bracha Ettinger, Éric Fonteneau, William MacKendree. Paris : Galerie Isy Brachot
    • Jean-Louis Poitevin, Kanal no  12-13, été.
.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Aline Vidal
  2. Galerie Der Spiegel
  3. Moeller Fine Art
  4. Galerie Paule Anglim
  5. plessis-art3.com
  6. Jean-Philippe Herder, Catherine Francblin et Jean-Damien Chéné, Eric Fonteneau, Nantes, Siloë éditions, , 74 p. (ISBN 978-2-84231-435-4), p. 2
  7. Voir la série des "dessins noirs", présentée à la Casa del Lector dans le cadre de l'exposition "Nouveaux voyages extraordinaires. Jules Verne/Eric Fonteneau". 26 février-19 juillet 2015
  8. a et b Jean-Philippe Herder, Eric Fonteneau, Nantes, Siloë éditions, , 74 p. (ISBN 978-2-84231-435-4), p. 7
  9. Henri-François Dutilleux. Catalogue de la Caisse des dépôts et consignation de Paris, 1986
  10. (en) Kenneth Baker, « La Bibliotheque speaks volumes about Demise of books », San Francisco chronicle,‎
  11. (en) Kia Makarechi, « Eric Fonteneau’s haunting library installation will make you look twice », The Huffington Post,‎
  12. JacquesPy. Catalogue de l’exposition On a marché sur la Terre !.. Auxerre : Centre d'art de l'Yonne, 2009.
  13. Jean-Philippe Herder, Eric Fonteneau, Siloë éditions, 2008, 74 p. (ISBN 978-2-84231-435-4), p. 7
  14. Karim Ghaddad. Catalogue du Centre d’art de Juvisy/Orge, 1999.
  15. « La salle à tracer », Art Présence, no 6,‎ , p. 26-27
  16. Du château Mercœur au parking Feydeau sur le site de la ville de Nantes
  17. [1](es) Sergio C.Fanjul, « « El sueno de Julio Verne ». », El Pais,‎
  18. « Fondation Christian et Yvonne Zervos »
  19. Itzhak Goldberg, « La géographie imaginaire d'Eric Fonteneau », Le Journal des Arts, n°559,‎

Liens externes[modifier | modifier le code]