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Parmi ses élèves : Serge Bouc, Marc Cabanes (chercheurs au CNRS), David Bessis (chercheur au CNRS et chef d'entreprise), [[Raphaël Rouquier]] (professeur à Oxford, puis à UCLA). Organisateur de nombreuses rencontres internationales ([[MSRI]] [[Université de Californie à Berkeley|Berkeley]] 1990 et 2008, ''[[Institut Isaac Newton|Newton Institute]]'' [[Université de Cambridge|Cambridge]] 1997, ''[[Institut de recherche mathématiques d'Oberwolfach|Mathematisches Forschungsinstitut]]'' [[Oberwolfach]], [[Centre international de rencontres mathématiques]] [[Luminy]]), il est éditeur de plusieurs revues scientifiques internationales (''Algebra Colloquium, Journal of Group Theory, Journal of Pure and Applied Algebra''), et Éditeur en Chef du ''Journal of Algebra''<ref>{{Ouvrage|titre=Journal of Algebra|lire en ligne=https://www.journals.elsevier.com/journal-of-algebra/|consulté le=2018-01-29}}</ref>.
Parmi ses élèves : Serge Bouc, Marc Cabanes (chercheurs au CNRS), David Bessis (chercheur au CNRS et chef d'entreprise), [[Raphaël Rouquier]] (professeur à Oxford, puis à UCLA). Organisateur de nombreuses rencontres internationales ([[MSRI]] [[Université de Californie à Berkeley|Berkeley]] 1990 et 2008, ''[[Institut Isaac Newton|Newton Institute]]'' [[Université de Cambridge|Cambridge]] 1997, ''[[Institut de recherche mathématiques d'Oberwolfach|Mathematisches Forschungsinstitut]]'' [[Oberwolfach]], [[Centre international de rencontres mathématiques]] [[Luminy]]), il est éditeur de plusieurs revues scientifiques internationales (''Algebra Colloquium, Journal of Group Theory, Journal of Pure and Applied Algebra''), et Éditeur en Chef du ''Journal of Algebra''<ref>{{Ouvrage|titre=Journal of Algebra|lire en ligne=https://www.journals.elsevier.com/journal-of-algebra/|consulté le=2018-01-29}}</ref>.

Il a publié deux ouvrages consacrés à des cours de niveau ''Master'' (Mastère 2), synthèses de cours délivrés à Paris (École normale supérieure) et Beijing (Peking University) :
''« Some Topics in Algebra »''<ref>{{Lien web|url=http://www.springer.com/fr/book/9783642412684|titre=site de Springer-Verlag}}, 2014, ISBN 978-3-642-41269-1</ref>, et ''« On Characters of Finite Groups »''<ref>{{Lien web|url=http://www.springer.com/in/book/9789811068775|titre=site de Springer-Verlag}}, 2018, ISBN 978-981-10-6877-5</ref>.


Tout au long de sa carrière, il a défendu la coopération scientifique internationale et s'est insurgé par voie de presse contre les entraves qui y sont périodiquement mises. Lors de la mise en place de la "Circulaire Guéant", il a écrit une lettre ouverte au Premier ministre à propos de l'expulsion de France d'un jeune scientifique biélorusse <ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=Huet|prénom1=Sylvestre|titre=Etudiants étrangers : M. Broué dénonce un scandale à François Fillon - Libération.fr|url=http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2012/01/etudiants-%C3%A9trangers-m-brou%C3%A9-d%C3%A9nonce-un-scandale-%C3%A0-fran%C3%A7ois-fillon.html|site=sciences.blogs.liberation.fr|date=|consulté le=2018-01-29}}</ref>.
Tout au long de sa carrière, il a défendu la coopération scientifique internationale et s'est insurgé par voie de presse contre les entraves qui y sont périodiquement mises. Lors de la mise en place de la "Circulaire Guéant", il a écrit une lettre ouverte au Premier ministre à propos de l'expulsion de France d'un jeune scientifique biélorusse <ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=Huet|prénom1=Sylvestre|titre=Etudiants étrangers : M. Broué dénonce un scandale à François Fillon - Libération.fr|url=http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2012/01/etudiants-%C3%A9trangers-m-brou%C3%A9-d%C3%A9nonce-un-scandale-%C3%A0-fran%C3%A7ois-fillon.html|site=sciences.blogs.liberation.fr|date=|consulté le=2018-01-29}}</ref>.
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Il a étroitement participé en 2008, en compagnie d'[[Edwy Plenel]], à la fondation du site d'information ''[[Mediapart]]'', dont il est le président de la Société des amis. Il tient un blog sur Mediapart<ref>[https://blogs.mediapart.fr/michel-broue/blog]</ref>.
Il a étroitement participé en 2008, en compagnie d'[[Edwy Plenel]], à la fondation du site d'information ''[[Mediapart]]'', dont il est le président de la Société des amis. Il tient un blog sur Mediapart<ref>[https://blogs.mediapart.fr/michel-broue/blog]</ref>.


En 2012, il signe une tribune intitulée « Pour une nouvelle république » appelant à voter pour le candidat [[François Hollande]]<ref>[http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/election-presidentielle-2012/20120418.OBS6489/tribune-pour-une-nouvelle-republique.html TRIBUNE. "Pour une nouvelle république"], tempsreel.nouvelobs.com, 19 avril 2012</ref>.
En 2012, il signe une tribune intitulée « Pour une nouvelle république » appelant à voter pour le candidat [[François Hollande]]<ref>[http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/election-presidentielle-2012/20120418.OBS6489/tribune-pour-une-nouvelle-republique.html TRIBUNE. "Pour une nouvelle république"], tempsreel.nouvelobs.com, 19 avril 2012</ref>. Pendant la campagne présidentielle de 2017, il a vigoureusement pris position pour un vote au second tour en faveur d’Emmanuel Macron, dans un article publié par Mediapart faisant référence à son article de 2002 (''« À nos amis de gauche qui deviennent fous, 2 »''<ref>[https://blogs.mediapart.fr/michel-broue/blog/260417/nos-amis-de-gauche-qui-deviennent-fous-2]</ref>), et lors d’un interview vidéo<ref>[https://www.mediapart.fr/journal/france/260417/michel-broue-pourquoi-il-nous-faut-voter-macron]</ref>.

Il s’est engagé aux côté des mouvements inspirés par #MeToo, en particulier en publiant ''« Consentement ? »''<ref>[https://blogs.mediapart.fr/michel-broue/blog/061117/consentement]</ref>.

En compagnie de l’historien [[Benjamin Stora]] et de l’enseignant syndicaliste Vincent Présumey, il a répliqué à un article du psychanalyste Jacques-Alain Miller au sujet de ''« l’Hitléro-trotskysme »''<ref>[https://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/010617/hitlero-trotskyste]</ref>.


==Vie privée et famille==
==Vie privée et famille==

Version du 6 février 2018 à 20:08

Michel Broué
Description de cette image, également commentée ci-après
Michel Broué, mars 2008

Naissance (77 ans)
Paris (France)
Nationalité Français
Résidence Paris
Domaines Mathématiques
Institutions Université Paris-Diderot, École normale supérieure, École polytechnique, Institut Henri-Poincaré
Diplôme Université Paris-Diderot
Formation École normale supérieure de Saint-Cloud et Université Paris-Diderot
Directeur de thèse Claude Chevalley
Étudiants en thèse Marc Cabanes, Serge Bouc, Raphaël Rouquier, David Bessis, Maria Chlouveraki
Influencé par Claude Chevalley, Jean-Pierre Serre
A influencé Marc Cabanes, Serge Bouc, Raphaël Rouquier, David Bessis, Maria Chlouveraki, Gunter Malle, Jean Michel
Renommé pour Conjecture du défaut abélien
Distinctions Fellow de l'American Mathematical Society (2012), Honorary Foreign Member de l'American Academy of Arts and Sciences (2014)
Site webusers.imj-prg.fr/~michel.broue

Compléments

fils de Pierre Broué, époux d'Anouk Grinberg

Michel Broué, né le à Privas (Ardèche), est un mathématicien français. Il a une activité politique importante au sein de l'extrême gauche trotskiste, puis à partir des années 1980 autour du Parti socialiste.

Biographie

Carrière

Fils de Simone Charras, institutrice, et de Pierre Broué, historien, il est élevé par ses grands-parents et a passé son enfance à Privas.

Après une terminale au lycée de Montereau-Fault-Yonne (Seine-et-Marne) et des classes préparatoires au lycée Saint-Louis, il devient en 1966 élève de l'École normale supérieure de Saint-Cloud, d'où il sort en 1970 agrégé de mathématiques, et docteur de troisième cycle sous la direction de Claude Chevalley.

Chercheur au CNRS de 1970 à 1980, docteur d'État en 1975 (sous la direction de Claude Chevalley, et partiellement de Jean-Pierre Serre), il est nommé professeur à l'université Paris 7 en 1980, directeur du service de mathématiques de l'École normale supérieure de jeunes filles (Sèvres) en 1983, puis directeur du département de mathématiques et d'informatique de l'École normale supérieure de la rue d'Ulm en 1986, fonctions qu'il exerce jusqu'en 1993. Il y fonde le magistère de mathématiques pures et appliquées et d'informatique. Parallèlement, il est maître de conférences à l'École polytechnique (1985-1997). Nommé membre senior de l'Institut universitaire de France en 1994, il rejoint son université d'origine, pour la quitter à nouveau en 1999 comme directeur de l'Institut Henri-Poincaré, fonctions qu'il exerce jusqu'en juin 2009. En septembre 2009, il réintègre l'Institut universitaire de France et l'université Paris Diderot.

Invité de nombreuses universités étrangères : Chicago, Yale, Berkeley (Chancelor's Professor en 2008), Minnesota (Ordway Professor en 1999), Virginia (USA), Sydney (Australie), Cambridge (Fellow de Caius College en 1997, de Churchill College en 2008), Oxford, Birmingham (UK), Heidelberg (Allemagne), Aarhus (Danemark), Beijing (Chine), ETH Zurich et EPFL, il est orateur au Congrès international des mathématiciens à Berkeley en 1986, conférencier de la série « Current Developments in Mathematics » (Harvard-MIT 2000), titulaire des "Albert Lectures" (Chicago 2003), Abel Lecturer (Oslo 2008). Il est prix de l'Académie des sciences en 1986, docteur honoris causa de l'université de Birmingham et Fellow de l'American Mathematical Society[1]. Il est élu en 2014 Honorary Foreign Member de l'American Academy of Arts and Sciences.

Influencé par les travaux de Claude Chevalley et de Jean-Pierre Serre, il est spécialiste d'algèbre, et plus particulièrement de la théorie des groupes (groupes finis d'abord, puis groupes algébriques, groupes de réflexions (en), groupe de tresses) et de leurs représentations, auteur de nombreux articles dans les revues spécialisées, et de très nombreuses communications dans les conférences et séminaires internationaux. Il a énoncé en 1988 une conjecture [2] qui a depuis stimulé et suscité de nombreuses recherches.

Parmi ses élèves : Serge Bouc, Marc Cabanes (chercheurs au CNRS), David Bessis (chercheur au CNRS et chef d'entreprise), Raphaël Rouquier (professeur à Oxford, puis à UCLA). Organisateur de nombreuses rencontres internationales (MSRI Berkeley 1990 et 2008, Newton Institute Cambridge 1997, Mathematisches Forschungsinstitut Oberwolfach, Centre international de rencontres mathématiques Luminy), il est éditeur de plusieurs revues scientifiques internationales (Algebra Colloquium, Journal of Group Theory, Journal of Pure and Applied Algebra), et Éditeur en Chef du Journal of Algebra[3].

Il a publié deux ouvrages consacrés à des cours de niveau Master (Mastère 2), synthèses de cours délivrés à Paris (École normale supérieure) et Beijing (Peking University) : « Some Topics in Algebra »[4], et « On Characters of Finite Groups »[5].

Tout au long de sa carrière, il a défendu la coopération scientifique internationale et s'est insurgé par voie de presse contre les entraves qui y sont périodiquement mises. Lors de la mise en place de la "Circulaire Guéant", il a écrit une lettre ouverte au Premier ministre à propos de l'expulsion de France d'un jeune scientifique biélorusse [6].

Il collabore régulièrement à la vulgarisation et à la réflexion publique sur les mathématiques, par divers exposés grands public (comme la série "Un texte, un mathématicien" [7] à la BNF, ou le "Festival du Mot"[8]), en participant à diverses émissions de radio[9],[10] ou de grand public radiodiffusées[11],[12], en donnant des conférences régulières dans les lycées, en tenant une chronique régulière dans le journal Les Echos[13].

Activités politiques

Fichier:MBROUE2.jpg
Michel Broué (à droite) en octobre 1980.

Parallèlement à ses activités scientifiques, il a eu des activités politiques variées. Il est d'abord membre de l'Organisation communiste internationaliste (OCI) (trotskiste) où il est recruté par Lionel Jospin en 1971.

Durant toutes ces années militantes trotskistes il se consacre essentiellement à la défense des droits de l'homme, une des activités importantes de l'OCI[14].

C'est d'abord, dans le cadre du Comité des Mathématiciens, qu'il a fondé et animé avec Henri Cartan et Laurent Schwartz, dont le succès le plus spectaculaire fut la libération en 1976 du mathématicien ukrainien Léonide Pliouchtch à la suite d'une campagne internationale qui ébranla le lien entre le PCF et la direction soviétique [15]. Le Comité des Mathématiciens a aussi obtenu la libération de nombreux autres mathématiciens persécutés pour leur opinions politiques (dont Anatoly Shcharansky en URSS, Sion Assidon au Maroc, José Luis Massera en Uruguay)[16].

À la suite de l'arrestation de deux jeunes Français en Tchécoslovaquie en 1980 [17] et des arrestations massives (dont celle de Václav Havel) opérées en conséquence dans les milieux dissidents, Michel Broué a mené une campagne très active en faveur des membres de la Charte 77 (voir photo ci-dessus), en particulier en collaboration avec l'association AIDA fondée et animée par Ariane Mnouchkine. Après la prise du pouvoir en Pologne de Jaruzelski, il a également animé, entre autres en compagnie de Jacques Le Goff et Simone Signoret, des actions de solidarité avec les Polonais emprisonnés ou poursuivis.

Il quitte l'Organisation communiste internationaliste en 1984, soit (contrairement à ce qui est souvent affirmé) deux ans avant les membres du secteur étudiant (mené par Jean-Christophe Cambadélis et Benjamin Stora) qui rejoignent le Parti socialiste en 1986. De 1986 à 1988, il participe activement à Convergences socialistes (scission de militants trotskistes qui ont rejoint le Parti socialiste (PS)) créé par ce groupe durant la même période, et devient membre du Parti socialiste. Dans ce cadre, il anime la mobilisation contre le projet de code de nationalité porté par le Premier ministre Jacques Chirac, dont le point culminant est un meeting qu'il préside dans la grande salle de la Mutualité.

En 1988, après le score important réalisé par Jean-Marie Le Pen au premier tour de l'élection présidentielle, il lance en compagnie de Jacques Le Goff et Laurent Schwartz un Appel intitulé La bête immonde qui réunit un grand nombre de signatures d'intellectuels. Cette initiative provoque sa rupture avec Convergences socialistes, et son éloignement du PS dont Jean-Christophe Cambadélis devient l'un des dirigeants. Puis en 1990, en compagnie de François Jacob, Jacques Le Goff, Madeleine Rebérioux, Laurent Schwartz, Pierre Vidal-Naquet, il appelle à la mobilisation contre les négationnistes dans l'université[18].

En 2001, il a fondé, en compagnie de ses amis le journaliste Edwy Plenel et l'historien Benjamin Stora, le Club Mémoire et Politique, qu'il a présidé jusqu'à sa dissolution en 2005. En 2005, dans Le Monde, il a pris fermement position en faveur d'Edwy Plenel, accusé par Roland Dumas d'être un agent de la CIA lors du procès des écoutes de l'Élysée.

Il a participé activement aux deux campagnes présidentielles menées par Lionel Jospin (1995 et 2002). En opposition constante et ouverte à la personnalité et aux méthodes de Claude Allègre depuis 1988, il a été chargé par Lionel Jospin, dans la campagne de 2002, des secteurs de la recherche et de l'université. Trois jours avant le 21 avril 2002, il a publié, en collaboration avec le metteur en scène Bernard Murat, un article dans Le Monde intitulé « À nos amis de gauche qui deviennent fous » attirant l'attention sur le danger imminent du vote pour Jean-Marie Le Pen. En 2007, il a mené campagne publique et active pour Ségolène Royal, dans les médias, et en prenant la parole lors du meeting de la candidate au gymnase Japy.

Il a étroitement participé en 2008, en compagnie d'Edwy Plenel, à la fondation du site d'information Mediapart, dont il est le président de la Société des amis. Il tient un blog sur Mediapart[19].

En 2012, il signe une tribune intitulée « Pour une nouvelle république » appelant à voter pour le candidat François Hollande[20]. Pendant la campagne présidentielle de 2017, il a vigoureusement pris position pour un vote au second tour en faveur d’Emmanuel Macron, dans un article publié par Mediapart faisant référence à son article de 2002 (« À nos amis de gauche qui deviennent fous, 2 »[21]), et lors d’un interview vidéo[22].

Il s’est engagé aux côté des mouvements inspirés par #MeToo, en particulier en publiant « Consentement ? »[23].

En compagnie de l’historien Benjamin Stora et de l’enseignant syndicaliste Vincent Présumey, il a répliqué à un article du psychanalyste Jacques-Alain Miller au sujet de « l’Hitléro-trotskysme »[24].

Vie privée et famille

Il est le père d'Isabelle Broué (née en 1968, cinéaste) et Caroline Broué (née en 1972, journaliste et productrice à France Culture), nées de son union avec Marie-Claude Cidère. Depuis janvier 2003 il partage la vie de la comédienne Anouk Grinberg, qu'il a épousée en 2016.

Prix et distinctions

  • Conférencier au Congrès international des mathématiciens de Berkeley en 1986.
  • Prix de l'Académie des sciences [25] en 1986.
  • Élu membre Senior de l'Institut Universitaire de France[26] en 1993.
  • G.C. Stewart Fellow at Caius College[27], Cambridge (UK) en 1997.
  • Conférencier du Summer Institute de l'American Mathematical Society[28] en 1997.
  • Ordway Professor[29] à l'Université de Minneapolis en 1998.
  • Conférencier de la série "Current Developments in Mathematics" [30](Harvard-MIT) en 2000.
  • Conférencier de la série "Albert Lectures" [31] à l'Université de Chicago en 2003.
  • Docteur Honoris Causa de l'Université de Birmingham[32] en 2005.
  • Chancelor Professor à l'Université de Berkeley[33] en 2008.
  • Abel Lecturer à l'Université d'Oslo pour la cérémonie de remise du Prix Abel[34] à John Griggs Thompson et Jacques Tits en 2008.
  • Fellow de l'American Mathematical Society[35] en 2012.
  • Élu Honorary Foreign Member de l'American Academy of Arts and Sciences en 2014.

Notes et références

  1. (en-US) « Fellowships AMS », sur www.ams.org (consulté le )
  2. « Broue's Abelian Defect Group Conjecture », sur www.maths.bris.ac.uk (consulté le )
  3. Journal of Algebra (lire en ligne)
  4. « site de Springer-Verlag », 2014, ISBN 978-3-642-41269-1
  5. « site de Springer-Verlag », 2018, ISBN 978-981-10-6877-5
  6. Sylvestre Huet, « Etudiants étrangers : M. Broué dénonce un scandale à François Fillon - Libération.fr », sur sciences.blogs.liberation.fr (consulté le )
  7. « site de la série "Un texte, un mathématicien" », sur smf.emath.fr
  8. « site du Festival »
  9. « Michel Broué : "Le monde est régi par les maths" », Franceinfo,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. « Evariste Galois, mathématicien romantique », France Culture,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. « L’année vue par... les sciences », sur www.sorbonne.fr (consulté le )
  12. [1]
  13. [2]
  14. Jean Birnbaum.
  15. "L'affaire Pliouchtch", par Tania Mathon et Jean-Jacques Marie, Préface de Michel Broué, Henri Cartan et Laurent Schwartz (1976), Éditions du Seuil
  16. Laurent Schwartz, Un mathématicien aux prises avec le siècle, Paris, O. Jacob, (ISBN 9782738104625, présentation en ligne).
  17. [3] L'affaire Anis-Thonon
  18. L'Histoire contre l'extrême droite. Les Grands Textes d'un combat français [Poche], Collectif (Auteur), Vincent Duclert (Auteur).
  19. [4]
  20. TRIBUNE. "Pour une nouvelle république", tempsreel.nouvelobs.com, 19 avril 2012
  21. [5]
  22. [6]
  23. [7]
  24. [8]
  25. « site de l’académie des sciences française », sur academie-sciences.fr.
  26. « site de l’IUF », sur iuf.amue.fr.
  27. « site de Caius College », sur cai.cam.ac.uk.
  28. « site de l’AMS », sur ams.org.
  29. « Ordway Visitors, Minneapolis », sur math.umn.edu.
  30. « site de Current Developments in Mathematics », sur intlpress.com.
  31. « site des Albert Lectures », sur math.uchicago.edu.
  32. « site de L'Université de Birmingham », sur birmingham.ac.uk.
  33. « site du Département de Mathématiques de l'Université de Berkeley », sur math.berkeley.edu.
  34. « site du Prix Abel », sur abelprize.no.
  35. « site des Fellowships de l'AMS », sur ams.org.

Liens externes