Utilisateur:Lestoille/Brouillon

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Harris & Ewing est un studio photographique créé en 1905 à Washington aux États-unis par George W. Harris et Martha Ewing, spécialisé dans le portrait et la photographie d'actualité.

vignette|George W. Harris.

Martha Ewing vers 1905, photographiée par George W. Harris





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Ernst Scheidegger, né le à Rorschach dans le canton de Saint-Gall et mort le à Zurich, est un photographe, graphiste et éditeur suisse. Tout en étant reporter-photographe de l'agence Magnum, il a été le photographe attitré d'Alberto Giacometti, qu’il a rencontré lors de son service militaire et qu'il a suivi toute sa vie.

[1]

Biographie[modifier | modifier le code]

Ernst Scheidegger a suivi le cours de photographie avec Hans Finsler et Alfred Willimann à Zurich . Il était l'assistant de Werner Bischof , avec qui il était ami. En tant que photographe et ami, Ernst Scheidegger entrait et sortait de l'atelier parisien d'Alberto Giacometti . En tant que photoreporter, il a voyagé dans le monde arabe , en Inde et en Extrême-Orient pour l'agence photo Magnum . Lorsque Scheidegger accompagna Khrouchtchev lors du voyage en Inde en 1954 , Robert Capa le remplaça pour couvrir la guerre d'Indochine .

Ernst Scheidegger (1923-2016) photographe, peintre, graphiste, éditeur. Tombe, cimetière d'Enzenbühl, Zurich Tombe, cimetière d'Enzenbühl , Zurich En tant qu'artiste, son travail le rapproche de Fernand Léger , Cartier-Bresson , Max Bill , Richard Paul Lohse et Man Ray . Depuis 1943, il prend des photographies des ateliers d'Alberto Giacometti à Maloja , Stampa et Paris et les publie sous forme de livre en 1958 avec ses textes autobiographiques et poétiques chez Arche Verlag . Certaines de ses photographies d'Alberto Giacometti ont été exposées à la Craig Krull Gallery de Santa Monica , en Californie, en 2008 . [3]

Scheidegger a travaillé comme maître de conférences en design visuel à l' Université de design d' Ulm de 1959 à 1960 . Il a réalisé lui-même de nombreux films et a également travaillé avec les réalisateurs Gregory Ratoff et John Huston ( Moby Dick ). En tant que successeur de Gotthard Schuh , il a été rédacteur photo du supplément du week-end de la Neue Zürcher Zeitung de 1960 à 1988 .

En 1962, Scheidegger fonde les éditions Verlag Ernst Scheidegger ; le premier livre qu'il y publie la même année est la traduction allemande de l'essai de Jean Genet L'Atelier d'Alberto Giacometti sous le titre Alberto Giacometti avec ses propres photographies. Cet ouvrage est suivi par la publication de nombreux ouvrages sur des artistes du XXe siècle, notamment :

  • Joan Miró in Katalanien : Spuren einer Begegnung, 1993, 191 p.
  • Das Bergell - Heimat der Giacometti, 1994, 220 p.


Cela a ensuite été suivi par de nombreuses autres publications sur Giacometti et d'autres artistes importants. La maison d'édition fonctionne depuis 1997 sous le nom de « Verlag Scheidegger und Spiess ».

La collection de Scheidegger de 87 estampes originales de ses collègues de l' époque Magnum a été acquise par le Musée Folkwang Essen en 2013. À l'occasion de son 90e anniversaire, le musée a présenté une sélection de sa collection de photographies de Werner Bischof, Robert Capa, Henri Cartier-Bresson, Ernst Haas , George Rodger , Ruth Orkin , David Seymour et Ernst Scheidegger. [4]

En 2010, Ernst Scheidegger a fondé la Fondation Ernst Scheidegger Archive, qui gère les droits d'auteur et d'utilisation de son œuvre. [5]

Il meurt le à Zurich[2] et est enterré au cimetière d'Enzenbühl (de) de cette ville.

DHS Fils d'Ernst, fonctionnaire fédéral, et d'Ida Wiederkehr. 1952 Gertrud Hotz. Après un apprentissage de décorateur de vitrines (1940-1943), S. suivit la classe de photographie de Hans Finsler à l'école des arts appliqués de Zurich (1945-1948). Il travailla de 1948 à 1949 comme assistant du photographe Werner Bischof et de l'architecte et artiste Max Bill. Dans le cadre du plan Marshall, il mit sur pied entre 1949 et 1952 cinq expositions de photos, montées dans plusieurs pays. Pour l'agence Magnum, il parcourut de 1952 à 1955 le Proche-Orient, l'Inde et des pays de l'Extrême-Orient; ses reportages furent publiés dans des magazines comme Paris-Match, Life, Picture Post ou Stern. S. enseigna les arts visuels à la haute école de design d'Ulm (1956-1957). Il fut responsable de 1960 à 1989 du secteur photo du supplément de la NZZ (Das Wochenende), dans lequel parurent environ 200 de ses reportages. En 1962, il fonda une maison d'édition de livres d'art, dont il assurait en général lui-même la conception graphique et fut chef graphiste du secteur "L'art de vivre" de l'Expo 64 à Lausanne. Il fonda en 1971 sa propre galerie à Zurich, qui exista jusqu'en 1992. Son premier film, consacré à Alberto Giacometti (1962-1965), fut suivi d'autres, sur Hans Erni, Max Bill et Bernhard Luginbühl. De 1980 à 1984, S. tourna des longs métrages pour la TV sur des sujets artistiques. Il fonda en 1997, avec Heiner Spiess, les éditions Scheidegger & Spiess. Il entretint des contacts étroits avec des artistes suisses et internationaux. Ses photographies d'Alberto Giacometti, Georges Vantongerloo, Hans Arp ou Joan Miró sont d'une haute valeur esthétique et documentaire.

Publications[modifier | modifier le code]

  • Traces d'une amitié : Alberto Giacometti (trad. Serge Niémetz), Paris, Maeght, , 189 p. (ISBN 3-85881-059-2).
  • Joan Miró en Catalogne : traces d'une rencontre, Paris, Maeght, , 191 p. (ISBN 2-86941-229-0).
Livres de photographies
  • Jean Genet, Les Nègres. Pour jouer les Nègres. Clownerie, photographies de Ernest Scheidegger, Décines, Marc Barbezat (L'Arbalète), 1959, 183 p.
  • Jean Genet, L'atelier d'Alberto Giacometti, photographies de Ernest Scheidegger, Décines, L'Arbalète, 1992, 93 p. ; réédition en 2007, Paris, Gallimard.

Expositions[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Tim Adams, « The big picture: Ernst Scheidegger’s back-bending ballerinas », The Guardian,‎ (lire en ligne).
  • (de) Renato Bergamin, Über Giacometti reden. Begegnungen mit Eberhard W. Kornfeld und Ernst Scheidegger, Benteli Verlag, .
  • (de) Ernst Scheidegger : Photograph, Cinéast, Gestalter, Redaktor, Maler, Verleger, Galerist, Berne, Benteli, coll. « Schweizer Photographie » (no 8), , 248 p. (ISBN 3-7165-0870-5).
  • (en) Andrew Mead, « Chandigarh: Ernst Scheidegger’s previously unseen photographs », Architects' Journal,‎ (lire en ligne).
  • (it) Michela Rosso, « Chandigarh dietro le quinteL’esemplare reportage di Ernst Scheidegger, fotografo Magnum, sulla vita della capitale del Punjab », Il Giornale dell' architettura, vol. 87,‎ .
  • Françoise Rouffiat, « Les autoportraits croisés dans Éclats d’un portrait d’Alberto Giacometti et Jacques Dupin », Recherches & Travaux, no 75,‎ , p. 135-142 (lire en ligne Accès libre).
  • (de) Rolf Sachsse, « Von Magnum zur klassischen Moderne: Ernst Scheidegger als Fotograf, Redakteur und Verleger », Rundbrief Fotografie, vol. 31, no 1,‎ , p. 55-57.
  • (en) Mee-Lai Stone, « The artists are present: Ernst Scheidegger’s images of Dalí, Max Bill and more – in pictures », The Guardian,‎ (lire en ligne).
  • Georg Sütterlin (trad. Olivier Meuwly), « Ernst Scheidegger », dans Dictionnaire historique de la Suisse, (lire en ligne).

Références[modifier | modifier le code]

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    Anniversaires[modifier le code]

    .

  2. « Décès d’un géant de la photographie suisse », sur Swissinfo, .
  3. Ingrid Dubach-Lemainque, « Dans l’objectif d’Ernst Scheidegger. Kunsthaus – Jusqu’au 21 janvier 2024 », Le Journal des arts,‎ (lire en ligne).
  4. Étienne Dumont, « Exposition à Zurich. Le Kunsthaus souffle les 100 bougies d’Ernst Scheidegger », Bilan,‎ (lire en ligne).

</nowiki>

Célébrations[modifier | modifier le code]

Centenaire de naissance
Centenaire de décès





Fatal Hollywood Drama [[Louis Amédée Mante]], né le {{date| 4| mai| 1826}} à Paris et mort le {{date| 11| octobre| 1913}} dans la même ville, est un [[photographe|photographe]] et inventeur [[France|français]]. Il a développé son propre procédé de tirage photographique, qu'il a appelé "mantochrome". == Biographie == Louis Amédée Mante aurait développé son propre procédé de coloration des tirages photographiques à Paris en 1895 / [1] Hammond, Anne (1991). "Impressionist Theory and the Autochrome". History of Photography, 15(2). pp. 96–100. Retrieved 28 May 2023 – via Taylor & Francis Online. / . Ce procédé, appelé " Mantochrome ", était très similaire à l'Autochrome [1]. Il travailla de plus en plus avec Edmond Goldschmidt, un jeune photographe riche et talentueux qui remporta une médaille d'or pour ses photographies colorées à l'Exposition de Paris de 1892 et qui épousa plus tard l'une des filles de Mante. / Louis-Amedee Mante & Edmond Goldschmidt: Group nude study, after the antique, c.1910s". Christie's. 2004. Archived from the original on 28 May 2023. Retrieved 28 May 2023. https://web.archive.org/web/20230528125413/https://www.christies.com/en/lot/lot-4374916 Mantes aurait vécu dans le même immeuble qu'Edgar Degas, rue Norvins, à Paris, et Degas a peint la femme et les deux filles de son voisin dans le pastel La famille Mante, vers 1884. / Boggs, Jean Sutherland (1985). "Degas at the Museum: Works in the Philadelphia Museum of Art and John G. Johnson Collection". Philadelphia Museum of Art Bulletin, 81(346/347). pp. 2–48. Retrieved 28 May 2023 – via JSTOR. / voir aussi : https://philamuseum.org/collection/object/50456 [[Fichier:Louis Amédée Mante - Cléo de Mérode - Autochrome (1895).jpg|vignette|Louis Amédée Mante, photographie représentant [[Cléo de Mérode]], vers 1895. ]] == Bibliographie == * {{Ouvrage|langue=fr|auteur= Jacqueline Millet|titre= Louis-Amédée Mante / Edmond Goldschmidt. Mantochromes / Photographies|éditeur= Creatis|lieu= Paris|date= 1980}}. Nombre de ses tirages portent la signature "A M Patent". Il a travaillé plus tard en collaboration avec Edmond Goldschmidt[1]. "Mante, Louis-Amédée". Beyer, Andreas; Savoy, Bénédicte; Tegethoff, Wolf (eds.). Allgemeines Künstlerlexikon Online. Berlin, New York: K. G. Saur, 2021 https://www.helmut-schmidt-online.de/Boudoir-Cards/fp-photo-mante.html

XIIIe siècle - XIVe siècle - XVe siècle - XVIe siècle - 1600

Événements[modifier | modifier le code]

Pièces de théâtre composées[modifier | modifier le code]

Pièces de théâtre représentées[modifier | modifier le code]

Naissances[modifier | modifier le code]

Décès[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Conservé dans le manuscrit Français.25566 de la Bibliothèque nationale de France, f. 37 verso - 39 recto, copié vers 1300[2]

Références[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Bernard Ribémon, « Arras, le vin, la taverne et le « capitalisme ». Le théâtre profane du XIIIe siècle et la question de l'argent », Le Moyen Âge, t. CXI, no 1,‎ , p. 59-70 (lire en ligne Accès libre).

Catégories liées[modifier | modifier le code]


modèle Note avec réf. xxxxxx[N 1]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. xxxxxxxxxxxxxxxx [1].

Références[modifier | modifier le code]


  • (en) T. Robert S. Broughton (The American Philological Association), The Magistrates of the Roman Republic : Volume I, 509 B.C. - 100 B.C., New York, Press of Case Western Reserve University (Leveland, Ohio), coll. « Philological Monographs, number XV, volume I », , 578 p..


[ https://babel.hathitrust.org/cgi/pt?id=mdp.39015009351001&view=1up&seq=7 Broughton ]

Xxxxxxxxxxxxxxxx


Manfred Karge, né le à Brandebourg-sur-la-Havel, est un dramaturge, acteur et metteur en scène allemand.

Biographie[modifier | modifier le code]

Après son baccalauréat, Manfred Karge travaille pour plusieurs journaux du Brandenbourg, avant de s'installer à Berlin-Est en 1958. Il y étudie de 1958 à 1961 à l'Staatliche Schauspielschule Berlin. Helene Weigel l'engage au Berliner Ensemble comme acteur et assistant metteur en scène ; il s'y lie avec Matthias Langhoff et les deux artistes se font remarquer en mettant en scène des soirées-Brecht (Das kleine Mahagonny, Der Messingkauf, Der Brotladen). En 1968, avec leur mise en scène de Sept contre Thèbes d'Eschyle, Karge et Langhoff se retrouvent en 1968 au cœur des conflits politiques qui ont suivi l'écrasement du Printemps de Prague.

Ils quittent le Berliner Ensemble et rejoignent Benno Besson à la Volksbühne, un des centres de l'activité culturelle de Berlin. Les metteurs en scène Besson, Karge, Langhoff et Marquardt, ainsi qu'une excellente troupe d'acteurs, attirent l'attention du public avec des spectacles contemporains et artistiques de qualité. C'est aussi le début d'une longue collaboration avec Heiner Müller : en 1975, Karge et Langhoff montent la première mise en scène de la pièce Die Schlacht (La Bataille) de Müller.

Après des querelles politiques et le départ de Besson, Karge et Langhoff quittent également la Volksbühne.

En 1976, dans le contexte de l'expatriation de Wolf Biermann, le ministère de la Culture propose à Karge et Langhoff de "partir à l'étranger pour quelque temps". Ils mirent en scène au Schauspielhaus de Hambourg le Prince Friedrich von Homburg de Kleist et le Fatzer-Fragment de Brecht dans un montage de Heiner Müller et, la même année, Prométhée d'Eschyle/Müller à Genève. Ils ne sont pas retournés en RDA.



'''''Courtois d'Arras''''' (en [[picard]] {{lang-pcd|'''''De Courtois d'Arraz'''''}} est un « jeu », une pièce de théâtre en vers écrite en langue picarde, qui date du premier quart ou du milieu du {{s|XIII}}. Il s'agit de l'une des onze pièces dramatiques du XIIIe siècle occidental qui ont été conservées. L'intrigue est une variation sur la parabole biblique du fils prodigue (Luc, XV, 11-32) dans un contexte profane, liés à l'actualité quotidienne d'Arras. 664 vers octosyllabiques , datant du premier quart de ce siècle, est une subtile variation sur la parabole du fils prodigue (Luc, XV, 11-32). à coup sûr a comme modèle le Jeu de saint Nicolas auquel il fait de multiples allusions /1 Dufournet L’auteur de Courtois d’Arras – qui a emprunté à Jean Bodel, outre le motif de la taverne qu’il a enrichi et opposé à la campagne, le personnage du prud’homme, le couple du tavernier et de son valet, les quatrains d’alexandrins – a multiplié les allusions à son modèle afin que l’auditeur puisse comparer l’un à l’autre ; ces rencontres sont si nombreuses qu’on a pu penser que la pièce serait de Jean Bodel / La fameuse tirade de Raoulet sur le vin (Saint Nicolas, v. 642-650)3 est reprise, morcelée en plusieurs passages 1 Dufournet Jean, « ''Courtois d’Arras'' et le ''Jeu de la Feuillée''. De l’imitation créatrice à la parodie subversive », Cahiers de recherches médiévales, n°15, 2008, p.p. 45-58. (titre volume =La Tentation du parodique dans la littérature médiévale https://journals.openedition.org/crm/5573#bodyftn15 1 Dufournet Jean + Dufournet Sur les rapports de Courtois d’Arras avec le Jeu de saint Nicolas, voir notre article « Courtois d’Arras ou le triple héritage », Revue des langues romanes, 95, 1991, Naissances du théâtre français (XIIe-XIIIe siècles), p. 84-99. / se plaisant d’abord, sur les brisées de Jean Bodel, à enrichir la scène de la taverne qui occupe la moitié de la pièce. Ce n’est plus une simple taverne, mais une auberge qui fait hôtel et où l’on peut boire, manger, coucher, rencontrer des femmes, obtenir du crédit – merveilleux paradis terrestre où tout est beau et abondant : jardin verdoyant et fleuri, parfums, bon vin, chère plantureuse, belles chambres, crédit illimité, avenantes hôtesses. Mais, comme pour Jean Bodel, c’est le lieu trompeur du Mal, où il n’y a pas plus d’amitié et d’amour que de crédit, et où tout se paie, très cher et vite. C’est le théâtre de la ruse et de la tromperie, tant du patron et de son valet que des deux femmes, Pourette et Manchevaire, que l’auteur de Courtois d’Arras a introduites dans la pièce au point de consacrer à la première plus de cent-dix vers, et c’est son principal apport. Si Jean Bodel opposait la taverne et la cour du roi sarrasin, Courtois d’Arras oppose la campagne de la maison du père et du travail agricole chez le prud’homme à la taverne au cœur de la ville, et les deux contrées symbolisent des voies antithétiques. Courtois d’Arras grossit certains traits esquissés par Jean Bodel, mais c’est de la caricature plutôt que de la parodie, par exemple quand l’aubergiste de cette pièce vend son vin à six deniers le lot, soit le double du prix pratiqué par l’aubergiste du Jeu de saint Nicolas. Le lot contenant quatre pintes, la pinte vaut un denier et demi, alors qu’elle ne coûte qu’une maille et demie dans la pièce de Jean Bodel 1 Dufournet jean / l’auteur actualise la parabole de l’Enfant prodigue, qui servait peut-être de prologue à la pièce, comme le texte hagiographique consacré à saint Nicolas ouvrait le jeu de Jean Bodel. S’il reprend la trame du texte évangélique, il développe la débauche du héros, résumée par une phrase dans l’Évangile. « L’habitant de la contrée », qui l’emploie comme porcher, intervient personnellement : ses paroles sur Dieu, ou sur Fortune selon les manuscrits, absentes de la parabole, donnent à la pièce une autre dimension. L’opposition du père et du fils perd son caractère purement symbolique pour devenir profondément humaine. Le manuscrit B ajoute même le personnage de la fille, antithétique de celui du frère aîné. Constamment, l’auteur oriente son hypotexte, jusqu’à s’éloigner de lui et le détourner de son sens. Par exemple, à la fin du jeu, au contraire de la parabole, le père semble ne pas reconnaître son fils. Les épreuves ont-elles rendu celui-ci à ce point méconnaissable, ou bien est-ce qu’il n’a pas encore accédé au repentir, se bornant à des regrets ? Ou encore (plutôt) le père fait-il semblant de ne pas le reconnaître afin que Courtois, s’humiliant, confesse publiquement sa faute et retrouve sa figure humaine qu’il avait perdue par la débauche ? L’on peut aller plus loin, au delà du texte évangélique, et déceler que, par l’importance accordée à la taverne, image de l’enfer, la pièce insiste sur le choix d’un Courtois responsable de sa vie et de sa mort, et aussi que le père porte une lourde responsabilité : n’a-t-il pas donné à son fils, en l’appelant Courtois, des modèles auxquels celui-ci ne pouvait se conformer et auxquels il était dangereux qu’il voulût se conformer ? N’a-t-il pas donné à ses deux fils une éducation qui a provoqué des récriminations, des revendications, une réelle difficulté à vivre en restant à sa place 1 Dufournet jean / avec l’introduction, dans le long épisode de la taverne, des deux femmes qui permet à l’auteur de retrouver la tonalité des fabliaux. Pourette mène la ruse, dirige les opérations, écoutée et redoutée, aidée de sa compagne et complice Manchevaire. Elle manifeste une allégresse trompeuse, tant son jeu paraît naturel lorsqu’elle simule l’amour et la générosité. Elle s’acharne sur sa victime, qu’elle pousse à boire, se plaisant au double sens, lui révélant à demi-mot la vérité ; pour bien vivre, il faut « engignier », user de ruse, et bien jouer : le denier est un bon camarade, le seul ami à cultiver (v. 311). Il se peut qu’elle trompe aussi l’aubergiste idem / l’auteur de Courtois d’Arras peut se livrer avec délices à une parodie de la courtoisie, à commencer par le nom de son héros, Courtois, paysan mal dégrossi, qui se croit initié aux belles manières, joue au personnage raffiné, se prend pour Gauvain (v. 247) et qui, selon Pourette, « fet le cortois vilain » (v. 248). Il parle et agit en paysan parvenu. Il méprise le travail des champs, la nourriture des rustres ; il passe son temps à jouer et se flatte de ne pas thésauriser. Son idéal est de vivre dans l’opulence et le raffinement. Il veut changer d’horizon : « Molt voit qui va par le païs » (v. 117). Courtois est la caricature du chevalier errant. Il appelle Pourette « Ma demoiselle, ma douce amie », et rappelle qu’il est au service des dames (« quar fame ne haï je onques », v. 157), devant qui il s’efface. Il pratique le secret dans les affaires d’amour. Il trouve de la noblesse au jardin qui n’est qu’un « courtil », un jardin potager : « Comme il i fet bel et gentil » (v. 280). Il entend respecter les nobles coutumes en se lavant la bouche et le visage : La coustume de la meson ne doi je fraindre ne brisier, quar ele fet molt a prisier. (v. 286-288) Il est généreux avec ostentation, proclamant: «Certes ja n’en ferai l’aver»(v. 294). Il se soumet même au rite du don contraignant: Or pues dire quanques tu viex, quar je l’otroi sanz contredire. (v. 302-303) Jouant son rôle jusqu’au bout, il affirme, comme un poète courtois, qu’il reste « en ostage » chez l’aubergiste (v. 351). 18Pourette, qui a compris à qui elle a affaire, abonde dans son sens : elle lui donne du « sire damoisieus » (v. 150) et du « biaus dous amis » (v. 158) ; elle lui parle en termes flatteurs de ses yeux (comme s’il s’agissait de Perceval), de ses belles dents et de sa bouche (v. 149-152). Très vite, elle lui accorde, avec ironie, qu’il ne dépare pas leur compagnie : « Ja sanblez vous de nostre gent » (v. 153) et qu’il n’a rien d’un vilain : son cœur lui fait sentir qu’il est courtois et intelligent (v. 162-164). Elle souhaite d’avoir « un si bel ami », qu’elle hausse au niveau des rois et des comtes, et qui peut tout obtenir sans rien faire (v. 165-169). Plaisante allusion, in fine, au métier de Pourette, le plus vieux du monde. Et Manchevaire d’enchérir : ils formeront un beau couple, car Pourette aime Courtois « par amors », et c’est une « dame avenant et bele et cointe,/bien renvoisie et bien repointe » (v. 191-192). Le dernier adjectif, qui signifie « habile », fait éclater l’aveuglement du paysan. Pourette continue à le griser par la répétition du mot « amour », tout en le faisant boire (v. 214-221). Après le retour de Courtois, qui avait été éloigné pour que Pourette révèle ses intentions et ses véritables sentiments, la comédie courtoise se poursuit : la séductrice demande eau chaude et serviette pour que « cis biaus meschins » puisse laver « sa bele bouche et son biaus vis » (v. 282-283c) et du vin : « l’en doit boivre aprés le laver » (v. 293). Pour finir, elle souhaite lui demander conseil (v. 293). Ainsi découvre-t-on en filigrane une fine contestation de la courtoisie. La dame, la douce amie, n’est qu’une prostituée « bien gaagnant et bien repointe »; sa suivante, qui joue le rôle de Lunete auprès de Laudine dans Le Chevalier au lion, est une maquerelle vieillie, portée sur la boisson. Le vin, consommé en grande quantité, a remplacé le philtre de Tristan et Iseut auquel on peut voir une allusion dans les vers 220-221 : « et j’en apele le bevrage/de ceste amor qui s’i afruite » (« Cette boisson est le témoignage de cet amour qui est si profitable »), ainsi que dans le hanap d’argent qu’on trouve dans le Tristan d’Oxford14. Ce chevalier servant a pour arme une bourse bien enflée, appelée « loquerele » (v. 78), « massue » ; or celle-ci est l’arme des fous, des géants et des hommes sauvages. La « raverdie » est un tapis d’herbe sur lequel il ferait bon s’étendre pour manger du jambon et boire un plein pot de vin « sor lie ». Le verger de l’amour est un « biau cortil » où le héros se rend pour « estaler », « uriner ». La taverne se substitue à la chambre d’amour et à la cour ; la « fin’amor » dont se réclame Pourette n’est qu’une tromperie qui, plus encore que les dés et le vin, dépouille ce Gauvain de pacotille. 15 Sur tout cela, voir notre art. cit., p. 76-84. 20Pour accentuer la parodie, que la mise en scène peut souligner, l’auteur a multiplié les antiphrases, les euphémismes pour rappeler la profession de Pourette qui, par exemple, va « en son afere, la ou nous savons no conquest » (v. 328-329), ou les doubles sens. Ainsi au vers 153, « Ja sanblez vous de nostre gent » signifie tout autant « vous semblez faire partie de la société courtoise comme nous », que « vous semblez bien être un vilain comme nous », ou encore au vers 169 : aucun prince n’obtint autant de richesses et de plaisirs que Courtois aurait « sanz oevre faire », « sans rien faire » (car il sera entretenu par Pourette) ou « sans faire l’amour » Edmond faral Courtois d'Arras : jeu du XIIIe siècle (1911) Romero, Laurent. "" COURTOIS D'ARRAS" ET LA LIBERTÉ NAISSANTE." Romance Notes 13.1 (1971): 168-176. https://www.jstor.org/stable/43800745 Dufournet, Jean. "Le théâtre arrageois au XIIIe siècle: Le jeu de la Feuillée, Le jeu de Robin et Marion, Le jeu de saint Nicolas, Courtois d'Arras." Le théâtre arrageois au XIIIe siècle (2008): 1-196. Koopmans, Jelle. "Courtois d’Arras (vers 1250) par Courtois d’Arras." Les Lettres Romanes 56.1-2 (2002): 3-25. https://www.researchgate.net/profile/Jelle-Koopmans/publication/285146757_Courtois_d'Arras_vers_1250_par_Courtois_d'Arras/links/57ab40ef08ae7a6420bf6946/Courtois-dArras-vers-1250-par-Courtois-dArras.pdf / accès libre Roccati, G. Matteo. "Jelle Koopmans,«Courtois d’Arras»(vers 1250) par Courtois d’Arras." Studi Francesi. Rivista quadrimestrale fondata da Franco Simone 145 (XLIX| I) (2005): 131. "L’A. reprend la bibliographie et réexamine les questions de la date et de l’auteur du texte. Il remet en cause les données généralement admises et conclut, à titre d’hypothèse: «Courtois d’Arras a été créé vers 1250 par le poète Courtois d’Arras pour le Pui d’Arras» (p. 25)." Jean Dufournet, « Courtois d’Arras et le Jeu de la Feuillée », Cahiers de recherches médiévales [En ligne], 15 | 2008, mis en ligne le 20 juin 2011, consulté le 15 décembre 2023. URL : http://journals.openedition.org/crm/5573 Kreutzer, W. "Zum Verständnis des" Courtois d'Arras"." Vox romanica 33 (1974): 214. COWELL, Andrew. Féminine semiotics and masculine desires: Courtois d'Arras and the proper male reader in the middle ages. In : Symposium: A Quarterly Journal in Modern Literatures. Taylor & Francis Group, 1996. p. 16-27. Robinson, David. "La tradition manuscrite de Courtois d'Arras." Bulletin des jeunes romanistes 6 (1962): 37-41. Togeby, Knud. "Courtois d'Arras." Travaux de linguistique et de littérature 11.1 (1973): 603-614. == Bibliographie == === Éditions critiques === Courtois d'Arras / éd. critique avec une introd. et un glossaire E. Faral Faral, Edmond (1882-1958). Éditeur scientifique 1905 Extr. des : M̧élanges d'histoire du Moyen-age ̧p. 164-231 * Courtois d'Arras [Texte imprimé] : jeu du XIIIe siècle / éd. par Edmond Faral Publication : Paris : H. Champion, 1911 VI-34 p. réédition revue * Courtois d'Arras, jeu du XIIIe siècle [Texte imprimé], édité par Edmond Faral Publication : Paris : Champion, 1922 Jeux et sapience du moyen âge [Texte imprimé] : [Œuvres de Jean Bodel, Rutebeuf, Adam le Bossu, Brunet Latin, Alain Chartier. Le Jeu d'Adam. Courtois d'Arras. Maistre Pierre Pathelin. La Farce du pauvre Jouhan. Le Saint voyage de Jérusalem. L'Ysopet et l'Avionnet. Le livre du roi Modus et de la reine Ratio.] / Texte établi et annoté par Albert Pauphilet Publication : [Paris] : N.R.F., 1941 Description matérielle : 927 p. : cart. édit. ; in-12 Collection : Bibliothèque de la Pléiade ; 61 Courtois d'Arras : kritischer Text mit literarischer Analyse, Übersetzung, Wiedergabe aller erhaltener Handschriften, Versanmerkungen und vollständigem Glossar / Manfred Hanser Thèse Hanser, Manfred. Éditeur scientifique allemand, français Würzburg : [s.n.], 1993 321 p ; 21 cm Thèse : Inaug.-Diss. : Würzburg : 1993 Courtois d'Arras  : l'enfant prodigue / texte présenté, établi et trad. par Jean Dufournet Traduction de : De Courtois d'Arraz Édition : [Ed.] bilingue Publication : Paris : Flammarion, 1995 178 p. Collection : GF ; 813 ISBN 2-08-070813-9 * Mag Genty de Creky. The best seller of the 13th century. Courtois of Arras [Texte imprimé]for the first time in English... : Chicago : Sussman ; Ollainville (S.-et-O.) : la Tourelle, 1960 Description matérielle : In-16 (19 cm), 29 p. Genty de Creky, Mag. Traducteur === Études === * {{Chapitre |Les jeux intertextuels dans Courtois d'Arras. Entre réécriture et innovation / Jean Dufournet | titre volume = La Parabole du fils prodigue Vercruysse, Jean-Marc (1960-....). dir. 2009 Arras : Université d'Artois, Maison de la Recherche, DL 2009 1 vol. (219 p.-[1] f. de pl.) : ill. en noir et en coul. ; 24 cm ISBN : 978-2-917550-00-7 N° de : "Graphè", ISSN 1241-5286, 2009, N°18 Henri GLAESER / réf. à retrouver LE FIGARO (jeudi {{date-|26 juillet 2007}}, page 11) "Henri Glaeser Photographe et témoin - Il était courageux, intellectuellement, moralement, physiquement. Si son métier l'avait conduit du côté de la réalisation et de la photographie, cet homme noble avait aussi consacré sa vie à la défense de la mémoire de son père... Un honnête homme de notre temps." L'HUMANITE (jeudi, 30, Août, 2007) "Mort du cinéaste Henri Glaeser - ...Homme de grande culture et d'engagement, il avait réalisé sur ce thème le film Une larme dans l'océan, pour lequel il obtint, en 1973, le prix de cristal de l'Académie du cinéma. Photographe et cinéaste, Henri Glaeser avait toute sa vie combattu les souffrances humaines, ne cessant d'en témoigner..." LIBERATION ({{date-|9 août 2007}}) "...D'abord photographe de mode, il signa des films dans des genres variés..." LE MONDE (publié le {{date-|25 juillet 2007}} à 15h53) "Photographe et réalisateur, Henri Glaeser est mort lundi {{date-|23 juillet}}. Né à Paris le {{date-|18 juin 1929}}, l'auteur de la poupée , Hans Bellmer(1959), ou encore de La Main (1969), homme de grande culture et de caractère, avait marqué en 1994 le procès de Paul Touvier..." L'EXPRESS Gilles Jacob a vu Une Larme dans l'Océan. - Voici une œuvre rare, sensible, généreuse. La chronique de la vie d'une communauté juive, en Pologne, à l'heure des ghettos. Aux prises avec les nazis, mais aussi avec les paysans aux côtés de qui ils résistent, et avec les traditions séculaires. Henri Glaeser ( "La Main" ) pose sans emphase le dilemme des persécutés de la dernière guerre. Fallait-il céder à la résignation et se soumettre à la loi divine ? Ou mourir debout, en kamikaze de la dignité ? .... Dans l'Océan de violence et de vulgarité du cinéma contemporain, une larme de ferveur et de spiritualité, c'est toujours bon à recueillir. agazine ELLE Une Larme dans l'Océan d'Henri Glaeser - Une communauté juive en Pologne à l'heure des persécutions. Faut-il lutter ou céder ? S'abandonner aux desseins de dieu ou s'opposer à la folie des bourreaux ? Plier ou résister ? Questions que pose Henri Glaeser avec infiniment de pudeur, de sensibilité et d'émotion dans ce film dont le tact, la ferveur, la pureté font honneur au cinéma. Le Figaro littéraire Par Eugène Ionesco - ... c'est le film le plus douloureux, le plus profond, le plus tragique, le plus pensé que l'on puisse voir en ce moment... France Soir Par Robert Chazal - "La Grandeur de la tragédie" L'HUMANITÉ Par Albert CERVONI - "C'est un très beau film que celui d'Henri Glaeser, l'intimité du récit, l'intelligence de la mise en scène, le refus des effets excessifs ou conventionnels nous font tout admettre..." Los Angeles Times By Charles Chaplin (Time Entertainment Editor) « Unearthing à Buried Treasure » Whatever else it does, if a film festival does not offer a sense of discovery, it has failed. The real thrill is not in the reconfirmation that masterpieces are masterpieces or that great directors make great movies; it lies in stumbling with a lonely, quirky film with an unfamiliar tittle by an unknown hand and be knocked out by it... And for me one of the most engaging and encouraging has been Henri Glaeser’s « a tear in the ocean » ... '''Leandra Cominazzini Angelucci''', née le {{date|5 |septembre |1890}} à [[Foligno]] dans le [[Royaume d'Italie (1861-1946)|Royaume d'Italie]] et morte le {{date|24 |janvier |1981}} dans la même ville, est une [[artiste peintre|peintre]], céramiste et poète italienne, membre du [[mouvement littéraire]] et [[mouvement artistique|artistique]] du [[futurisme]].. == Biographie == Leandra Cominazzini Angelucci est la fille unique d'une famille aisée de Foligno ; elle fréquente le ''Collegio di S. Spirito'' de Pérouse de 1900 à 1907. En 1910, elle épouse un industriel de Foligno, Ottorino Angelucci ; le couple aura eu trois fils. Le couple s'instale à Rome pendant la Première Guerre mondiale, à Cannara à la fin de la Seconde Guerre mondiale{{sfn|Duranti e Crspolti, p. 17 Après 1918, elle a appris la technique de l'encaustique auprès d'un sculpteur de Spoleto, a peint des tableaux à l'huile et, à partir de 1924, s'est intéressée à la tapisserie et, à partir de 1925, à l'étude de différentes techniques picturales telles que le vitrail et la peinture sur émail. Dans les années 1920, elle a fait ses premiers essais dans le domaine de la peinture non traditionnelle en réalisant des tapisseries qui reprenaient une ancienne technique de Spello. Elle réalisa principalement des tapisseries de petit format, appelées hispellum, avec une technique de tricotage rustique de bandes de tissu ou de laine en faisceau avec une texture en relief[2][3]=Claudio Bianconi: Il futurismo visionario e spirituale di una delle poche donne che aderirono al movimento di Marinetti: Leandra Angelucci Cominazzini. In: Vivo Umbria. 28. September 2021, abgerufen am 25. Januar 2023 https://www.vivoumbria.it/il-futurismo-visionario-e-spirituale-di-una-delle-poche-donne-che-aderirono-al-movimento-di-marinetti-leandra-angelucci-cominazzini/(italienisch).. Ses projets présentaient des motifs stylisés de plantes et de personnages, d'abord d'après les modèles de son ami le peintre Ugo Scaramucci. Lors de la première exposition internationale d'art sacré à Rome en 1930, elle a présenté les tapisseries Hispellum, fabriquées à la main sur des métiers à tisser spéciaux, pour lesquelles elle a reçu une médaille d'argent à Orvieto. Elle obtint ensuite de nombreuses commandes et, en 1930, un brevet pour le procédé / Leandra Angelucci Cominazzini, una donna futurista | AboutUmbria Magazine. 23. November 2021, abgerufen am 25. Januar 2023 (italienisch) https://www.aboutumbriamagazine.it/2021/11/23/leandra-angelucci-cominazzini-una-donna-futurista/. En 1932, à Pérouse, elle a fait la connaissance du peintre et poète italien Gerardo Dottori, signataire du manifeste de l'aéropeinture et figure de proue du futurisme à Pérouse. Dottori était connu du fondateur du mouvement futuriste, Filippo Tommaso Marinetti, qui organisa l'exposition Premio Golfo della Spezia, au cours de laquelle Cominazzini Angelucci présenta l'une de ses toiles. Elle a ensuite participé aux principales expositions italiennes, comme la XXe et la XXIIIe Exposition internationale d'art de Venise. Elle a exposé à Naples, Terni, Rome, Orvieto, Milan, Crémone, Bologne, Florence et Foligno, mais elle n'a jamais accompagné personnellement ses œuvres aux expositions. Elle ne s'occupa pas seulement de peinture, mais dédia à Marinetti, à l'occasion d'une visite de Benito Mussolini à Foligno en 1939, un recueil d'aeropoesia futuristes ombriennes qui fut publié à titre posthume en 1983 / umbriaecultura: Mostre, San Gemini: Leandra Angelucci Cominazzini, una donna futurista. In: Umbria e Cultura. 27. September 2021, abgerufen am 25. Januar 2023 - https://www.umbriaecultura.it/mostre-leandra-angelucci-cominazzini/ En 1940, elle peint une série de têtes et de personnages de petit format, inspirés de l'expressionnisme et du cubisme, et vers la fin de la guerre, elle crée des céramiques à Cannara, dans l'usine de peinture Bonaca. Au début des années 1950, sa peinture connaît un changement radical et elle s'intéresse à des thèmes tels que le cosmos, les satellites et les étoiles. En 1967, elle soutient le manifeste Futurismo-Oggi d'Enzo Benedetto, qui a reçu le soutien de tous les futuristes et de nombreux autres artistes. Cominazzini Angelucci est décédée le 24 janvier 1981 dans sa ville natale. Elle a fait don de ses archives à la bibliothèque municipale Dante Alighieri de Foligno en 1979. == Bibliographie == Leandra Angelucci Cominazzini: futurismo al femminile: antologica : oli, encausti, ceramiche dal 1928 al 1970. Galleria San Carlo, 1992 Elverio Maurizi: Futuristi nelle Marche. Macerata 1982. Enrico Massimo Duranti Crispolti: Leandra Angelucci Cominazzini Futurist Onirica. Perugia, Code of Three, 1983. Mirella Bentivoglio: Les arts visuels italiens Futurist. De Luca, 2008 {{ISBN|978-88-8016-795-2}}. <nowiki> L'hypothèse de Hesseling comporte deux volets. Premièrement, le développement rapide de l'afrikaans à partir du néerlandais signifie qu'une autre langue a dû avoir une grande influence sur le néerlandais sud-africain, au point de le modifier tant sur le plan lexical que grammatical. lexicalement et grammaticalement. Cela n'était possible que si l'autre langue était à la fois comprise et utilisée par une grande partie de la population. . Deuxièmement, quelle langue était historiquement la mieux placée pour exercer cette influence ? Pour des raisons historiques, Hesseling a écarté le rôle des Allemands et des Français dans ce processus. La langue khoïkhoï ne pouvait pas non plus être à l'origine de ce processus, car les Khoïkhoï ont appris le néerlandais et non l'inverse. Il affirme qu'il n'y a pas eu contacts entre eux et les colons dans les premières années de la colonisation. Hesseling insiste plutôt sur le fait que le cap de Bonne-Espérance était une ville portuaire, visitée chaque année par des milliers de marins et de soldats venus des des Indes orientales où le "malayo-portugais" (terme utilisé par Hesseling) était la lingua franca. Il affirme en outre que les Portugais et les Malais mentionnés dans de nombreuses descriptions de voyage du début du Cap devaient être ce qu'il appelait des "Malayo-Portugais". Il affirme donc que cette langue a dû être largement utilisée, en particulier au cours des cinquante premières années de l'histoire du Cap. et s'est s'être encore davantage implantée grâce au rôle des esclaves venus de l'Est. Cela a conduit Hesseling à étudier certains aspects de l'esclavage au Cap, bien avant que ce sujet ne devienne à la mode. Il affirme qu'après 1658, la moitié de la population coloniale était composée d'esclaves. Cette situation, ajoutée au fait que tous les colons n'étaient pas néerlandophones, ainsi qu'à l'importance de la navigation internationale au Cap, faisait que toutes les circonstances étaient très favorables à l'influence du "malayo-portugais" sur le néerlandais parlé par les colons. Hesseling souligne également que les colons avaient des contacts très étroits avec les esclaves, y compris en ayant des relations sexuelles avec eux et même en les épousant. Pour cette raison, il a également identifié l'importance du développement de la communauté des Noirs libres. Bien que toutes ces personnes aient parlé des langues maternelles différentes, elles connaissaient et utilisaient toutes le "malayo-portugais". Néanmoins, cela ne fait que prouver que le terme "malayo-portugais" était couramment utilisé parmi les esclaves et à leur contact. que le "malayo-portugais" était couramment utilisé par les esclaves et lors de leurs avec les Européens. Qu'est-ce qui prouve que les colons le connaissaient et l'utilisaient ? l'utilisaient ? Hesseling soutient que les colons devaient comprendre le "malayo-portugais", sinon les esclaves auraient rapidement cessé de l'utiliser. Il a également insisté sur le fait que que les colons devaient être familiers avec cette langue puisqu'il s'agissait de la langue du port et du commerce. Bien que Hesseling n'ait pu trouver qu'un seul cas de colon, Catrinha Kel, qui ait parlé portugais à un esclave au XVIIe siècle, il insiste sur le fait que cette pratique devait être plus répandue, d'autant plus que les colons obtenaient continuellement de nouveaux esclaves qui n'avaient pas encore appris le néerlandais. Ainsi, le néerlandais et le "malayo-portugais" étaient tous deux utilisés au Cap par les esclaves et les colons. C'est en raison de cette situation que le néerlandais des colons s'est rapidement transformé en une langue proche de l'afrikaans. mais que cette nouvelle langue a également été fortement influencée par le "malayo-portugais" En 1916, le Sud-Africain DB Bosman (1888-1960) a publié sa thèse de doctorat sous le titre "Afrikaans en Maleis-Portugees". Dans cette thèse, il a testé presque tous les aspects de la théorie de Hesseling presque tous les aspects de la théorie de Hesseling afin de la rendre "plus acceptable". Il commence par s'opposer à l'hypothèse de Hesseling selon laquelle le Malais et le Portugais mentionnés par de nombreux voyageurs ayant visité le continent africain étaient en fait une seule et même langue, le "malayo-portugais". Bosman a insisté à juste titre sur le fait que ces témoins oculaires parlaient en fait de deux langues différentes.10 Il a ensuite soumis à un examen minutieux l'utilisation par Hesseling des preuves socio-historiques. Bosman n'a pas nié que le portugais et le malais étaient utilisés au Cap, mais il a souligné la nécessité d'établir qui parlait ces langues, dans quelle mesure elles étaient utilisées et, ce qui est particulièrement crucial pour l'argumentation de Hesseling, si ces langues étaient ou non parlées par les colons Le débat entre Hesseling et Bosman a marqué le développement de deux approches différentes de l'histoire de l'afrikaans. Alors que tous deux travaillaient dans un cadre de contact linguistique et utilisaient du matériel socio-historique, Bosman s'est de plus en plus concentré sur les données linguistiques, affirmant que la genèse de l'afrikaans devait être recherchée "dans la langue".Dans les années qui ont suivi les années 1920, les opinions de Hesseling ont été marginalisées, tandis que celles de Bosman ont été canonisées et que sa théorie est devenue la vision dominante de l'histoire de l'afrikaans en Afrique du Sud. Bien que certains chercheurs - principalement Franken et Nienaber - aient continué à travailler dans la tradition de Hesseling, leurs travaux ont été largement rejetés par l'ensemble de la communauté scientifique * ''L'Opéra aux enfers'' (comédie), [[Lyon]], 1763. * ''La Surprise ou les Rendez-vous'' (comédie), [[Tours]], 1764. * ''Le Paysan parvenu ou les Coups de la fortune'' (comédie), [[Paris]], 1796. ègalement "Je ne sais quoi" d'après Boissy En 1810, le ministre de l'Intérieur [[Jean-Pierre de Montalivet]] reprend la proposition des enquêtes et demande aux préfets de réunir {{Citation|des renseignements sur les vieux châteaux, les abbayes, les inscriptions et en général sur les monuments du Moyen Âge}} ; malgré le peu d'empressement des autorités locales, les dossiers envoyés sont confiés à une commission qui prendra le nom de Commission des Antiquités de la France) qui élabore un questionnaire dont le but est l'inventaire et la nomenclature des monuments. . mémoire Institut : le 7 ventôse an 7 = 27 décembre 1798 ou 25 février 1799 Veneziale, Marco, and Fanny Maillet. "Tableau comparatif des fabliaux retenus chez Barbazan, Méon et Le Grand d’Aussy." L'étude des fabliaux après le «Nouveau recueil complet des fabliaux». Classiques Garnier, Paris, France, 2014. / pas en ligne ------------------- Troisième quart du XVe siècle https://arlima.net/no/3321 Haug, Hélène. "" MAISTRE PIERRE DE HURION, AGILLE IMITATEUR": BILAN SUR LES AUTEURS ACTIFS À LA COUR DE RENÉ D'ANJOU (1434-1480)." Romania 131.521/522 (1/2 (2013): 130-151 ------------------------------------- Enfin, le Mystère de la Pacience de Job. Cette pièce anonyme écrite entre 1448 et 1478, conservée dans un seul manuscrit, constitue l’un des mystères le plus souvent imprimés après 1550 / 91. G. Roussineau « inclin[e] à penser que la Pacience de Job a été composée en Anjou par un auteur qui vivait dans l’entourage du roi René » / 92. Ce faisant, il reprend une hypothèse partagée par F. Robin et G. Bianciotto/ 93, fondée sur la localisation de la langue du texte. A. Meiller, l’éditeur du mystère / 94, situe, en effet, celle-ci soit dans le Centre-Ouest (Anjou, Touraine) soit dans le Sud-Ouest (Poitou, Aunis, Saintonge). G. Roussineau étaye cette proposition avec un nouvel indice : les précautions oratoires du prologue, destinées à protéger l’auteur contre la critique du clergé. En effet, si celles-ci ne sont pas rares dans les mystères, la demande d’un acte écrit (instrument) servant de garantie se retrouve presque uniquement, selon G. Roussineau, dans des mystères joués à Angers dans la seconde moitié du XVe siècle /95. Cependant, il s’agit ici encore de notations figurant dans des prologues 91. G. A. Runnalls, Les mystères français imprimés, Paris, 1999, p. 94-97. 92. G. Roussineau, art. cit., p. 30-31. 93. « C’est sans doute aussi dans l’entourage de René qu’il faut chercher l’auteur du Mystère de la Patience de Job » (F. Robin, La cour d’Anjou-Provence, op. cit., p. 39, note 120), formulation reprise par G. Bianciotto (éd. cit. du Roman de Troyle, t. 1, p. 340). 94. A. Meiller éd., La Pacience de Job : mystère anonyme du XVe siècle (ms. fr. 1774), Paris, 1971. 95. Mystère de la Résurrection, Mystère de saint Vincent, Mystère de la Pacience de Job, Mystère de sainte Barbe en deux journées. (G. Roussineau, art. cit., p. 30-31). La Pacience de Job [Texte imprimé] : mystère anonyme du XVe siècle, ms. fr. 1774 / édité par Albert Meiller,... Publication : Paris : Klincksieck, 1971 Description matérielle : 440 p.-pl. : couv. ill. ; 21 cm Collection : Bibliothèque française et romane. Série B, Éditions critiques de textes ; 11 <nowiki> Il explique le passage des octosyllabes aux alexandrins comme une volonté de sa dame. <nowiki> {{Infobox Localité}} {{ébauche|localité philippine}} '''Sibalom''' (officiellement '''municipalité de Sibalom''' : en [[Kinaray-a]] ''Banwa kang Sibalom'' ; en [[hiligaïnon]] ''Banwa sang Sibalom'' ; en {{lang-tl|''Bayan ng Sibalom''}}) est une municipalité de seconde classe de la province d'[[Antique (Philippines)|Antique]], aux [[Philippines]]. Lors du recensement de 2020, sa population s'élève à {{unité|63863|habitants}}. == Géographie == Sibalom est l'une des dix-huit municipalités de la province d'Antique, sur l'île de [[Panay]], dans la région des [[Visayas occidentales]] au centre des Philippines ; elle est située au sud-ouest de l'île, à {{unité|11| kilomètres}} à l'est de [[San Jose de Buenavista]], chef-lieu de la province<ref name="PhilAtlas"/>. {{Localisation ville | ville = Sibalom | nord = [[San Remigio (Antique)|San Remigio]] | nord-est = | est = [[Miagao]], [[Igbaras]] | sud-est = | sud = [[Hamtic]] | sud-ouest = | ouest = [[San Jose de Buenavista]] | nord-ouest = [[Belison]] | enclave = }} D'une superficie totale de {{unité|201,30| kilomètres carrés}}, Sibalom est divisée administrativement en {{unité|76|''[[Barangay|barangays]]''}} (districts)<ref name="PhilAtlas">{{lien web|langue=en|titre= Sibalom Province of Antique |url=https://www.philatlas.com/visayas/r06/antique/sibalom.html|site= https://www.philatlas.com}}.</ref> : {{Début de colonnes|taille=12|nombre=2}} * Alangan * Valentin Grasparil (Bad-as) * Bari * Biga-a * Bongbongan I * Bongbongan II * Bongsod * Bontol * Bugnay * Bulalacao * Cabanbanan * Cabariuan * Cabladan * Cadoldolan * Calo-oy * Calog * Catmon * Catungan I * Catungan II * Catungan III * Catungan IV * Cubay-Sermon * Egaña * Esperanza I * Esperanza II * Esperanza III * Igcococ * Igdalaquit * Igdagmay * Iglanot * Igpanolong * Igparas * Igsuming * Ilabas * Imparayan * Inabasan * Indag-an * Initan * Insarayan * Lacaron * Lagdo * Lambayagan * Luna * Luyang * Maasin * Mabini * Millamena * Mojon * Nagdayao * Cubay-Napultan * Nazareth * Odiong * Olaga * Pangpang * Panlagangan * Pantao * Pasong * Pis-Anan * District I (Poblacion) * District II (Poblacion) * District III (Poblacion) * District IV (Poblacion) * Rombang * Salvacion * San Juan * Sido * Solong * Tabongtabong * Tig-Ohot * Tigbalua I * Tordesillas * Tulatula * Villafont * Villahermosa * Villar * Tigbalua II {{Fin de colonnes}} == Sites remarquables == Le {{Lien|trad=Sibalom Natural Park|fr=Parc naturel de Sibalom|texte=parc naturel de Sibalom}}, d'une superficie de {{unité|5511,47|hectares}} a été créé en 2000 ; il est considéré comme l'une des dernières [[forêts humides]] tropicales de l'île de Panay. Son symbole est une fleur, ''[[Rafflesia speciosa]]'', découverte et décrite en 2002 au mont Porras<ref>{{Article|langue=en|titre=Taxonomy, ecology, and conservation status of Philippine ''Rafflesia'' (''Rafflesiaceae'')|auteur1=J. F. Barcelona1|auteur2=P. B. Pelser|auteur3=D. S. Balete|auteur4=L. L. Co|périodique=Blumea|numéro= 54|date=2009|pages=77–93|doi=doi:10.3767/000651909X474122}}.</ref>. == Notes et références == {{Références}} == Liens == {{Liens}} {{Palette Antique}} {{Portail|Philippines}} [[Catégorie:Municipalité dans la province d'Antique]] [https://fr.wikipedia.org/wiki/Projet:Correction_syntaxique/Analyse_546 catégories ...] [[Utilisateur:Orlodrim/Wikipédia en référence]] [[Utilisateur:LD/Brouillon/Liste/Modèle Doublon]] modèles LD ''Cinq grimaces pour Le Songe d'une nuit d'été'' est un ensemble de pièces de musique de scène pour orchestre d'[[Erik Satie]], composé en 1915 pour une mise en scène de la pièce de [[William Shakespeare]] ''[[Le Songe d'une nuit d'été]]'' ; il s'agit de la première collaboration du compositeur avec [[Jean Cocteau]]. La production théâtrale ne s'est pas concrétisée et la musique de Satie n'a pas été jouée de son vivant. La partition a été publiée à titre posthume en 1929. == Contexte == Au début de 1915, le compositeur [[Edgard Varèse]] propose au directeur et imprésario de théâtre [[Gabriel Astruc]] de monter un spectacle autour du ''[[Le Songe d'une nuit d'été|Le Songe d'une nuit d'été]]'' de [[William Shakespeare]] dans un but de propagande : Varèse avait été chef de chœur pour la reprise du ''Songe d'une nuit d'été'' par [[Max Reinhardt]] en 1913 à Berlin, avec la [[Le Songe d'une nuit d'été (Mendelssohn)|musique de scène]] de [[Félix Mendelssohn]]<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur=Ornella Volta|responsabilité=éditeur scientifique|titre=Satie Seen Through His Letters|éditeur=Marion Boyars Publishers|lieu=Londres||date=1989|passage= 104}}.</ref>. a une idée pour une production de propagande française de la Première Guerre mondiale de la comédie de Shakespeare à l'impresario de théâtre Gabriel Astruc . Varèse avait été chef de chœur pour la reprise du Songe d'une nuit d'été par le réalisateur Max Reinhardt en 1913 à Berlin, en utilisant la célèbre partition accessoire de Mendelssohn ; [2] [3] maintenant il a espéré monter un spectacle comparable à Paris pour prouver que Shakespeare était un " allié " des Français et pas des Allemands. [4] Il entend remplacer les accompagnements de Mendelssohn par un pot-pourri de musique française composé pour l'occasion par Satie,Florent Schmitt , Maurice Ravel , lui-même, et - pas tout à fait en accord avec le thème - Igor Stravinsky . [5] Il serait mis en scène comme un bénéfice pour les blessés de guerre. [6] Astruc a accepté de servir de producteur sous la direction de Firmin Gémier. [7] L'adaptation littéraire a été confiée à l'ambitieux jeune auteur de la rive droite Jean Cocteau, s'aventurant pour la première fois dans la scène bohème de la rive gauche de Paris. Il a appelé impétueusement sa version condensée de Shakespeare "mot pour mot avec des coupes étendues" [8] même s'il ne connaissait pas l'anglais et a basé son travail sur des traductions françaises existantes. [9] == Références == {{Références}} == Histoire == Sedlinen est mentionné en 1789 comme {{citation|langue=de|adliger Hof und Vorwerk}} ({{citation|ferme noble et avant-poste}}) dans la [[province de Prusse-Occidentale]] ; son propriétaire est le capitaine von Marwitz<ref>{{Ouvrage|langue=de|auteur=Johann Friedrich Goldbeck|titre=Volständige Topographie des Königreichs Preußen|passage=partie II, p. 3-6|éditeur=Marienwerder|date= 1789|lire en ligne=https://books.google.de/books?id=SQw_AAAAcAAJ&pg=PA3#v=onepage&q&f=false}}.</ref>. En vertu des articles 94 à 97 du [[traité de Versailles]] en 1919, la population du [[district de Marienwerder]] dont Sedlinen faisait partie, choisit par son [[Plébiscite de Warmie-Mazurie|vote du 11 juillet 1920]] de rester rattachée à la Prusse (et donc à l'Allemagne) et de ne pas rejoindre le [[Deuxième République (Pologne)|nouvel état polonais]] ; à Sedlinen, 100 habitants ont voté pour rester en Prusse, aucun vote n'y est enregistré en faveur de la Pologne<ref>{{Ouvrage|langue=de|auteur1=Herbert Marzian|auteur2= Csaba Kenez|titre=Selbstbestimmung für Ostdeutschland. Eine Dokumentation zum 50 Jahrestag der ost- und westpreussischen Volksabstimmung am 11. Juli 1920|éditeur=Göttinger Arbeitskreis|date=1970|passage=119}}.</ref>. Jusqu'en 1945, le village de Sedlinen fait partie du district de Marienwerder dans le [[Reichsgau Danzig Westpreußen]] de l'[[Reich allemand|Empire allemand]]. En été 1945, conformément aux accords de Potsdam, Sedlinen et la moitié sud de la Prusse orientale sont placés sous administration polonaise par les forces d'occupation soviétiques. Commença alors l'immigration de Polonais, dont certains venaient des régions tombées aux mains de l'Union soviétique à l'est de la ligne Curzon. Pour Sedlinen, le toponyme polonais Sadlinki a été introduit. Dans la mesure où les habitants allemands n'avaient pas fui, ils furent expulsés de Sedlinen dans la période qui suivit.

{{années|1622}} {{Droit 1620-1639}} ==Événements== == Publications == * [[Pierre Belordeau]], ''Épitomé ou abrégé des Observations forenses, où sont contenues diverses questions tirées du droit civil, des ordonnances & des coutumes, & partie d'icelles confirmée par arrest du Parlement de Bretagne'', Paris, Nicolas Buon : sur le [[droit coutumier]] [[Bretagne|breton]].. == Naissances == * [[1er mai]] : [[Daniel Clasen]], juriste allemand, mort le {{date|20| novembre| 1678-en droit}}. * [[1er juin]] : [[Jean-Marie Ricard]], jurisconsulte français, avocat consultant du Parlement de Paris, mort le {{date| 21 |mai |1678|en droit}}. * [[31 mai]] : [[François d'Argouges]], magistrat français, premier président du Parlement de Bretagne, mort le {{date|16| août| 1695|en droit}}. * [[3 décembre]] : [[Gaspard de Fieubet]], magistrat français, premier président du parlement de Toulouse, mort le {{date|8| novembre| 1686|en droit}}. == Décès == * [[21 avril]] : [[Léonard Driot]], juriste français, avocat au Parlement de Paris, né vers {{date|||1536|en droit}}. * [[7 septembre]] : [[Denys Godefroy]], jurisconsulte français, né le {{date|17 |octobre |1549|en droit}}. * [[27 novembre]] : [[Jean Savaron]], jurisconsulte, magistrat et historien français, né le {{date|30| décembre| 1566|en droit}}. * Date précise inconnue : ** [[William Welwod]], juriste écossais, professeur de droit civil, auteur d'un traité en écossais sur le [[droit de la mer]], mort en {{date|| | 1578|en droit}}. == Notes et références == {{Références}} {{Portail|droit|XVIIe siècle}} [[Catégorie:XVIIe siècle en droit]] [[Catégorie:1622 en droit]]






'''Walter Potter''', né le {{date de naissance-|2 juillet 1835}} à [[Bramber]] et mort le {{date de décès-|21 mai 1918)}}, est un [[Taxidermie|taxidermiste]] anglais connu pour ses [[diorama]]s [[anthropomorphisme|anthropomorphiques]], mettant en scène des animaux naturalisés imitant la vie humaine, qu'il exposait dans son musée à Bramber dans le [[Sussex de l'Ouest|Sussex]] en Angleterre. L'exposition est restée pendant de nombreuses années, même après la mort de Potter, un exemple connu et populaire de ''fantaisie [[Époque victorienne|victorienne'' (''Victorian whimsy''. L'enthousiasme pour ce type de divertissement s'est estompé au {{s-XX}} et sa collection a été dispersée en 2003. == Biographie == La famille de Walter Potter tient le [[Pub (établissement)|pub]] ''The White Lion'' à Bramber. Il quitte l'école à l'âge de quatorze ans et commence à créer des pièces de taxidermie afin d'inciter les gens à se rendre dans l'établissement familial<ref>{{Ouvrage|langue=en|titre=Taxidermy Art: A Rogue's Guide to the Work, the Culture, and How to Do It Yourself|auteur=Robert Marbury|éditeur= Artisan|date=2014|ISBN=9781579655587}}.</ref> Sa première tentative de taxidermie consiste à préserver le corps de son propre canari domestique lorsqu'il est adolescent[4]. À l'âge de 19 ans, inspiré par sa sœur Jane qui lui avait montré un livre illustré de comptines[2], Potter réalisa ce qui allait devenir la pièce maîtresse de son musée, un diorama de "La mort et l'enterrement de Cock Robin", qui comprenait 98 espèces d'oiseaux britanniques[4][5]. [Tout en répondant à la demande victorienne d'animaux empaillés traditionnels pour gagner sa vie, Potter continue à créer ses dioramas et s'installe dans de nouveaux locaux en 1866, puis en 1880. Alors que son musée s'agrandit, Potter épouse une jeune fille de la région, Ann Stringer Muzzell, avec qui il a trois enfants, Walter, Annie et Minnie Parmi ses scènes, on trouve "un repaire de rats perquisitionné par les rats de la police locale...". [une école de village ... avec 48 petits lapins occupés à écrire sur de minuscules ardoises, tandis que le "Kittens' Tea Party" présente l'étiquette féline et une partie de croquet. Un match de cricket entre cochons d'Inde est en cours, et 20 chatons assistent à un mariage, vêtus de petits costumes du matin ou de robes de brocart, avec un vicaire félin en surplis blanc. "L'attention portée par Potter aux détails de ces scènes a été soulignée, au point que "les chatons portent même des culottes à froufrous sous leur tenue de soirée"[7]. Outre les simulations de situations humaines, il avait également ajouté des exemples d'animaux bizarrement déformés, tels que des agneaux à deux têtes et des poulets à quatre pattes[4]. La collection de Potter, baptisée "Musée des curiosités de M. Potter", devait devenir un "exemple de fantaisie victorienne célèbre dans le monde entier", des voyages spéciaux en autocar étant organisés depuis Brighton[5] ; le village et le musée de Potter étaient si populaires qu'une extension a été construite sur le quai de la gare de Bramber En 1914, Potter est victime d'une attaque cérébrale dont il ne se remettra jamais complètement et meurt à l'âge de 82 ans[2] ; il est enterré dans le cimetière de Bramber[6]. Son musée, qui contient alors environ 10 000 spécimens[2], est repris par sa fille et son petit-fils[4]. [L'enthousiasme victorien pour les animaux empaillés s'était estompé à la fin de la vie du musée, et ce dernier évitait les accusations de cruauté envers les animaux en affichant des avis indiquant que tous les animaux étaient morts naturellement et que "de toute façon, ils avaient tous plus de 100 ans"[5]. La scène du "mariage des chatons", la dernière créée par Potter en 1890[8], a été présentée au Victoria and Albert Museum en 2001 dans le cadre de l'exposition "The Victorian Vision" (La vision victorienne) Les pièces exposées ont inspiré le thriller gothique The Taxidermist's Daughter (La fille du taxidermiste) de Kate Mosse. Le musée a fermé dans les années 1970 et, après avoir été déplacé à Brighton puis à Arundel, a été vendu en 1984 aux propriétaires du Jamaica Inn, à Bolventor, en Cornouailles[1], où il attirait plus de 30 000 visiteurs par an[7]. Le décès de leur taxidermiste et des considérations économiques ont sapé la viabilité de l'entreprise et, lorsqu'aucun acheteur désireux de conserver la collection intacte ne s'est manifesté[11], celle-ci a été vendue aux enchères par Bonhams en 2003, réalisant plus de 500 000 £[12] : "The Kittens' Wedding" a été vendu pour 21 150 £ et "The Death and Burial of Cock Robin" a été l'article le plus vendu de la vente, récoltant 23 500 £[13]. Peter Blake, Harry Hill et David Bailey étaient présents à la vente[12]. Une offre de 1 million de livres proposée par Damien Hirst pour l'ensemble de la collection avait apparemment été rejetée par les commissaires-priseurs, et les propriétaires ont intenté un procès à Bonhams, arguant que cette offre aurait dû être acceptée[5]. [Peu après la vente aux enchères, Hirst a écrit au Guardian pour évoquer certaines des limites de Potter en tant que taxidermiste : "On voit qu'il ne connaissait pas grand-chose à l'anatomie et à la musculature, car certaines taxidermies sont horribles - il y a un martin-pêcheur qui ne ressemble pas du tout à un martin-pêcheur"[13]. Il a également montré qu'il appréciait les expositions : "Mes préférés sont ces tableaux : il y a une fête de mariage de chatons, avec tous ces chatons habillés en costumes, portant même des bijoux. Les chatons ne ressemblent pas vraiment à des chatons, mais ce n'est pas le but. Il y a aussi la fête des rats, qui donne une autre dimension au Vent dans les saules. Et un groupe de hamsters jouant au cricket"[13] À propos de la vente aux enchères, Hirst a déclaré : "J'ai proposé 1 million de livres sterling et de payer le coût du catalogue du commissaire-priseur - juste pour qu'ils retirent l'œuvre du marché et gardent la collection intacte - mais apparemment, la vente aux enchères doit avoir lieu. C'est une tragédie"[13]. Le pub White Lion, où se trouve la collection de Potter, a été rebaptisé The Castle Hotel.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]



Rudolf Kassner, né le à Gross-Pawlowitz en Moravie et mort le à Sierre dans le canton du Valais en Suisse, est un écrivain, essayiste et traducteur autrichien.

Biographie[modifier | modifier le code]

La famille de Rudolf Kassner est d'origine silésienne et s'est installée en Moravie, en Autriche-Hongrie. Son père, Oskar Kassner, est propriétaire terrien et fabricant de sucre ; sa mère, Bertha Latzel, vient d'une famille de propriétaires fonciers et de parlementaires : son oncle, Josef Latzel, a été membre en 1848-1849 de la première assemblée élue en Autriche à la suite de la révolution de 1848 ; son frère Adolf Latzel est membre de la Chambre des représentants du Reichrat de 1873 à 1878 et membre du Parlement de l'État de Silésie de 1870 à 1889. Kassner se considérait comme un mélange d'ascendance allemande du côté maternel et d'ascendance slave du côté paternel, et dit avoir hérité le "sang" de sa mère et l'"esprit" de son père[N 1].

Il est le septième enfant d'une fratrie de dix. A neuf mois, il est atteint de poliomyélite, ce qui l'a obligé de s'aider de deux cannes pour marcher toute sa vie. Il a grandi dans un environnement catholique strict. Il a été scolarisé par un précepteur. Il a étudié l'économie nationale, l'histoire et la philosophie à Vienne et à Berlin, où il a suivi les cours de l'historien völkisch Heinrich von Treitschke. En 1897, il a obtenu son doctorat avec une thèse intitulée Der ewige Jude in der Dichtung (Le Juif éternel dans la poésie).

. Dans les années 1918-1945, il était citoyen de la Tchécoslovaquie.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Das physiognomische Weltbild, 1930, p. 116-117.

Références[modifier | modifier le code]


xx
Fichier:Braunschweig Alte Waage VFP C.Uhde (1892).jpg
Alte Waage en 1892

[N 1].



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