Utilisateur:Haitam bedroune/Brouillon
[1] OUARZAZATE(en berbere , ⵡⴰⵔⵣⴰⵣⴰⵜ; en arabe : وارزازات _Elle est surnommée « la Porte du désert»
Administration | |
---|---|
Pays | Maroc |
Région | Drâa-Tafilalet |
Province | Ouarzazate |
Maire | Abderrahman Drissi (MP) (2015)
2015 à 2020 |
Code postal | 45000 |
Démographie | |
Gentilé | Ouarzazi/Ouarzaziat |
Population | 71 067 hab. (2014) |
Densité | 233 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 30° 55′ 23″ nord, 6° 54′ 15″ ouest |
Altitude | 1 151 m |
Superficie | 30 500 ha = 305 km2 |
Localisation |
L'occupation de la ville de Ouarzazate date de la nuit des temps. En effet, plusieurs gravures rupestres et sortes de tumulus témoignant des temps préhistoriques ont été trouvés
dans la ville et ses alentours, même si la cité reste une énigme aux yeux des archéologues.
Les Berbères sont les premiers habitants de cette région, suivi de juifs et de subsahariens composés essentiellement d'esclaves.
Point de départ de la route des oasis, la région de Ouarzazate a été dans le passé le point de rencontres commerciales et culturelles entre différents peuples du Nord et du Sud du continent africain.
Au Moyen Âge, la région a été islamisée par Oqba Ibn Nafia, en 681 (an 62 de l'hégire). À partir du milieu du viiie siècle, l'extension de la révolte kharijite et l'apparition des Idrissides au Maroc (opposants à l'autorité des khalifats de Damas) poussèrent à la fondation de Sijilmassa dans le Tafilelt. Ce qui entraîna la décadence des anciennes villes de Todgha et de Ziz en faveur de la Province de Ouarzazate. Cette dernière devint alors la voie de passage des caravanes transportant les marchandises qui arrivent du Soudan et de Sijilmassa et qui se dirigent vers le nord de l'Atlas: Marrakech. Ouarzazate devint ainsi un centre commercial important au Maroc.
Dès la seconde moitié du xiiie siècle, les Arabes Maâquils se sont infiltrés dans toutes les provinces du Sud Marocain à l'exception des zones montagneuses.
À l'époque Saâdienne, la région revit encore et connut un essor économique et culturel favorisé par le développement de fructueux échanges commerciaux transsahariens surtout après l'expédition organisée par le Sultan El Mansour dans le Soudan qui devint une province du Grand Empire Chérifien Marocain.
Le grand intérêt suscité par la découverte d'or et d'autres métaux précieux, auraient déterminé l'établissement de marchands de différents nationalités et religions dans cette partie du pays avec la formation de petits royaumes juifs, ce qui a favorisé son expansion à une certaine époque.
Ouarzazate était alors le cœur du Maroc où un commerce renommé et florissant grâce aux caravanes a permis une relance économique pour le pays.
Mais après la disparition d'El Mansour et le littoral Atlantique devient la zone d’échanges privilégiés au détriment de la région de Ouarzazate qui connait une période de déclin.
Au xviie siècle, avec l'avènement de la Dynastie Chérifienne Alaouite, la région entra de plain-pied dans une nouvelle ère de développement et resta fidèle au trône.
Avec l'arrivée des troupes coloniales dans la région, une ville de garnison est fondée en 1928, Ouarzazate devient le centre administratif de la région du Drâa.
La construction du barrage El Mansour Eddahbi vers les années 1960 donna un nouveau souffle à l'économie de la région notamment dans le domaine de l'agriculture dont la retenue permet l'irrigation de la vallée du Drâa et une partie de l’alimentation en eau potable de Ouarzazate.
- → N'hésitez pas à publier sur le brouillon un texte inachevé et à le modifier autant que vous le souhaitez.
- → Pour enregistrer vos modifications au brouillon, il est nécessaire de cliquer sur le bouton bleu : « Publier les modifications ». Il n'y a pas d'enregistrement automatique.
Si votre but est de publier un nouvel article, votre brouillon doit respecter les points suivants :
- Respectez le droit d'auteur en créant un texte spécialement pour Wikipédia en français (pas de copier-coller venu d'ailleurs).
- Indiquez les éléments démontrant la notoriété du sujet (aide).
- Liez chaque fait présenté à une source de qualité (quelles sources – comment les insérer).
- Utilisez un ton neutre, qui ne soit ni orienté ni publicitaire (aide).
- Veillez également à structurer votre article, de manière à ce qu'il soit conforme aux autres pages de l'encyclopédie (structurer – mettre en page).
- → Si ces points sont respectés, pour transformer votre brouillon en article, utilisez le bouton « publier le brouillon » en haut à droite. Votre brouillon sera alors transféré dans l'espace encyclopédique.
Activités cinématographiques[modifier | modifier le code]
Elle est l'un des sites marocains les plus prisés par les réalisateurs venus du monde entier. Outre les paysages, l'un des atouts cinématographiques de ce lieu est la qualité de la lumière, avec un soleil brillant en moyenne 300 jours par an6. Dans les années 1960, Ouarzazate commence à devenir un lieu de tournage très prisé des réalisateurs de péplums6et assoit sa popularité avec la réalisation de Lawrence d'Arabie en 1962, tourné notamment sur le site d'Aït-ben-Haddou, petit village proche de Ouarzazate ayant par la suite été inscrit au patrimoine de l'humanité6. Les décors des films sont réutilisés, laissés à l'abandon ou valorisés comme patrimoine touristique7.
Ouarzazate abrite les studios de l'Atlas Corporation (créés en 1983) et un musée du cinéma, où sont exposées des reliques de décors et costumes ayant servi pour des films tournés à Ouarzazate, dont ceux de Kingdom of Heaven ou Kundun6. En 2005, le roi Mohammed VI inaugure CLA Studios. La ville compte également depuis 2006 une école qui forme 500 élèves techniciens et une faculté qui donne des cours de comptabilité et de logistique. Le Maroc permet une réduction de 20 % d'impôts sur les tournages. Co-produire avec un opérateur marocain permet par ailleurs d'annuler la TVA sur les biens et les services. En 2007, un musée du cinéma y a ouvert, avec la prison du film Gladiator7.
Liste de quelques films, séries télévisées ou téléfims tournés partiellement ou entièrement à Ouarzazate8,7 (les films sont listés par ordre chronologique, les années faisant référence à leur date de sortie) :
- Ali Baba et les quarante voleurs (1954)
- L'homme qui en savait trop (1956)
- Lawrence d'Arabie (1962)
- Sodome et Gomorrhe (1962)
- Cent mille dollars au soleil (1964)
- Œdipe roi (1967)
- Patton (1970)
- L'Homme qui voulut être roi (1975)
- Banzaï (1983)
- Le Vol du sphinx (1984)
- Harem (1985)
- Le Diamant du Nil (1985)
- Le Diamant du Nil (1986)
- Tuer n'est pas jouer (1987)
- La Dernière Tentation du Christ (1988)
- Un thé au Sahara (1990)
- Kundun (1997)
- Légionnaire (1998)
- La Momie (1999)
- Gladiator (2000)
- Le Retour de la momie (2001)
- La Chute du faucon noir (2001)
- Kandahar (2001)
- Spy Game, jeu d'espions (2001)
- Le Boulet (2002)
- Astérix & Obélix : Mission Cléopâtre (2002)
- Ce dont rêvent les filles (2003)
- Alexandre (2004)
- Kingdom of Heaven (2005)
- Babel (2006)
- Indigènes (2006)
- La colline a des yeux (2006)
- La colline a des yeux 2 (2007)
- Ali Baba et les Quarante Voleurs (2007)
- Mensonges d'État (2008)
- Prince of Persia : Les Sables du temps (2010)
- Les Chemins de la liberté (2010)
- Des saumons dans le désert (2012)
- Saison 3 de Game of Thrones (2012)
- La Bible (2013)
- La Fille du désert (2014)
- Hercule (2014)
- Queen of the Desert (2015)
- Les Nouvelles Aventures d'Aladin (2015)
- A Hologram for the King (2016)
- Batman v Superman : L'Aube de la justice (2016)
- la série de films Le TransporteurOasis du Fint
L'impact mondial du cinéma permet une forme de tourisme spécifique lié à cette activité à la fois économique et artistique. Les sites géographiques associés à des productions ciné-culturelles ont ainsi un potentiel touristique qu'Ouarzazate essaie de mettre en valeur, sur plusieurs sites du Grand Ouarzazate : Ouarzazate mais aussi Aït-Ben-Haddou, Fint et Skoura. Ce type de tourisme permet en outre d'apporter des solutions aux périodes de chômage des figurants, artisans et techniciens locaux aux travers d'animations liées aux films tournés dans la région.
On peut voir une reconstitution en pisé de la maison natale du 14e dalaï-lama sur le flanc d'une montagne de Ouarzazate, là où se trouve l'un des plus importants ateliers cinématographiques occidentaux : il s'agit d'un des décors du film Kundun (1997), tourné par Martin Scorsersese
Économie[modifier | modifier le code]
Dans le cadre du plan solaire marocain, l’Agence marocaine de l'énergie solaire (MASEN) est le maître d'ouvrage pour la construction, près de Ouarzazate, d'une centrale solaire thermodynamique, dont le premier volet, Noor Ouarzazate I de 160 MW est entré en service en février 2016. Celle-ci, première centrale de ce futur complexe solaire, a été inaugurée le 4 février 2016 par le roi Mohamed VI10. Il a aussi lancé le début des travaux de la deuxième phase du projet, Noor Ouarzazate II, lors de cette inauguration. Le consortium adjudicataire a été désigné en septembre 2012, après un appel d'offres international11. Il est constitué des entreprises ACWA (Arabie Saoudite), Aries Ingenieria y Sistema (Espagne), TSK (Espagne) qui ont commencé la construction 12. Pour la seconde étape (Noor Ouarzazate II et Noor Ouarzazate III), un nouvel appel d'offres a été lancé et des entreprises ont été pré-qualifiées pour la finale13. La troisième phase (Noor IV) a aussi fait l'objet d'un appel d'offres international et utilise la technologie photovoltaïque
La ville de Ouarzazate connaît un essor sur les plans touristique et cinématographique. Ouarzazate possède un aéroport international et est accessible par la route depuis Marrakech (4 heures en car, 3 heures 30 en taxi) via le Tizi n'Tichka.
Le projet de la centrale solaire Noor a créé une nouvelle dynamique économique pour la ville en drainant d'importants investissements d'ici 20205
Démographie[modifier | modifier le code]
Selon les recensements :
- de 1994 à 2004, la population de Ouarzazate est passée de 39 203 à 56 616, respectivement répartis entre 6 012 et 10 767 ménages4 ;
- en 2014, elle comprenait 71 067 habitants
- (ar) haitam bedroune, Moby Dick, or, The whale, haitam, , 1000 p. (ISBN 9781847496447 et 184749644X, OCLC 1048585957, lire en ligne)