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Le Viager

http://www.cinecomedies.com/news/evenements/hommage-a-pierre-tchernia-monsieur-cinema/

,[a]

Intro[modifier | modifier le code]

"Dans Le Viager, il est Louis Martinet un employé modeste qui prend sa retraite au début de l'histoire. Célibataire, Martinet après avoir passé tant d'années dans son boulot, décide de se retirer dans sa masure de Saint-Tropez. Son médecin Léon Galipeau (Michel Galabru) devant l'âge avancé de son patient en cette période d'avant guerre (les années 1930) propose à Martinet de prendre sa maison en viager."


Synopsis[modifier | modifier le code]

http://jeanregardedesfilms.blogspot.com/2016/10/le-viager-pierre-tchernia-1972.html : intrigue et récurrences

Personnages : "Léon le médecin incapable de faire un bon diagnostic, il a son frère Emile (Jean-Pierre Darras), pleutre et influençable, sa belle-sœur Elvire (Rosy Varte) acariâtre et vénale et son épouse Marguerite (Odette Laure) idiote mais gentille. Le gentil Martinet, pauvre homme qui croit que les Galipeau ne veulent que son bien" (pas forcément)

Léon Galipeau, médecin généraliste à la compétence discutable.


Rente viagère / Vente en viager d'un bien immobilier en France


Une vieille maison de Saint-Tropez donnant sur la Méditerranée, comme celle détenue par Martinet et vendue en viager à la famille Galipeau.

En 1930 à Paris, le jour de Noël, Louis Martinet, célibataire de 59 ans, est ausculté par le médecin généraliste Léon Galipeau. Ce dernier l'estime usé, n'ayant plus que deux ans tout au plus à vivre, sans toutefois lui dire. Il lui suggère de prendre sa retraite anticipée mais Martinet n'en a pas les moyens. Cependant, son seul bien est une petite maison de campagne dans un petit village de pêcheurs alors méconnu : Saint-Tropez. Sans enfant, épouse, liaison ou ami, Martinet se voit proposer par le médecin de vendre sa maison en viager. Léon Galipeau convainc son frère Émile de s'engager dans ce viager, une bonne affaire selon lui puisque Martinet semble en mauvaise santé. Après la naissance du petit Nöel, fils d'Émile et Elvire, la famille Galipeau se rend à Saint-Tropez pour découvrir la bâtisse. L'affaire est conclue et Émile, confiant, accepte même d'indexer la rente viagère sur le cours d'une valeur, pensent-il, sans avenir : l'aluminium. Martinet quitte son triste emploi dans une manufacture de prothèses orthopédiques et gagne la côte d'Azur.

Deux ans plus tard,

Alors que les années passent, non seulement Martinet garde bon pied bon œil mais encore reprend-il vigueur et entrain sous le soleil provençal.

C'est l'époque de l'essor des aéroplanes : l'aluminium grimpe, la rente viagère augmente sans fin et la famille Galipeau s'impatiente. + tout les ustensiles et l'électroménager

olivier

  • 1937 : le père d'Elvire meurt quelques mois après que Léon, le beau-frère de cette dernière, a affirmé qu'il avait une santé de fer.

Seconde Guerre mondiale


Exode

jouant même de son bugle avec souffle

Le capitaine de corvette Bucigny-Dumaine est un incapable, mis à la retraite anticipée après avoir causé le naufrage d'un navire lors de grandes manœuvres[note 1].

Ils décident de compromettre Martinet, à un moment où l'on croit voir des espions allemands partout. Léon, Elvire et Émile rencontrent le capitaine de corvette Bucigny-Dumaine, un militaire à la ramasse qui tente de briller en cette période de débâcle. Ils font passer le vieil homme pour un agent de l'ennemi. Voyant l'occasion de redorer son blason, Bucigny-Dumaine part arrêter Martinet. Il arrive alors qu'à la radio est annoncée l'armistice et la victoire de l'Allemagne. Retournant aussitôt sa veste, le capitaine se met au service de la collaboration et à disposition du prétendu soutien allemand, qu'il salue en repartant. Les Galipeau observent au loin leur coup échouer.

À l'hiver 1943, dans le Paris occupé, les Galipeau, subissant le froid et les privations, sont de plus en plus excédés par le viager, acté depuis treize ans. Décidant de tirant profit de l'Occupation allemande, ils font cette fois-ci passer Martinet pour un résistant, gaulliste, ravitaillant des maquisards et cachant des parachutistes américains, dans une lettre envoyée aux autorités de Saint-Tropez. La lettre arrive bien à Saint-Tropez mais le facteur rejoint justement la Résistance peu avant le débarquement de Provence et retarde sa tournée. Martinet est d'ailleurs vraiment connu de la Résistance puisqu'il leur prête parfois de petites aides. Le vieil homme accueille avec joie la Libération par les troupes alliées, qui débarquent en premier à Saint-Tropez. À la mairie de Saint-Tropez, les résistants reprennent le pouvoir. Bucigny-Dumaine, grand collaborateur, est arrêté dans le cadre de l'épuration et tente de se sauver en dénoncer Martinet, qu'il pense toujours être un soutien allemand. Malheureusement pour lui, la lettre des Galipeau arrive enfin avec huit mois de retard et le discrédite. Pour les faits évoqués dans la lettre, Martinet est même décoré. Les Galipeau viennent le voir, dépités, et ne profitent même pas des festivités.

En 1949, Martinet revient à Paris à l'occasion de l'enterrement de son ancien patron. La situation est critique pour Émile qui n'a pas payé la rente viagère, s'étant ruiné dans des placements dans les vélos-taxis, un secteur en déclin après un certain essor pendant la guerre. Léon imagine achever Martinet en lui faisant connaître la vie parisienne. Léon, Émile, Elvire et Marguerite amènent le vieil homme à travers les monuments parisiens et leurs centaines de marches, dans les étouffantes caves, copieux bars ou restaurants de la tournée des grands-ducs. Martinet supporte aisément l'alcool et la bonne chère et repart enchanté de son séjour. À l'inverse, Marguerite, épuisée, subit le sort prévu pour Martinet et meurt d'un infarctus.

En 1950, Émile, hors de lui,

Lassée d'attendre le trépas de Martinet, elle échafaude des plans pour se débarrasser de l'encombrant crédirentier. Hélas, les événements aidant (, , puis ), les tentatives des Galipeau pour éliminer l'innocent Martinet se retournent invariablement contre eux. Un à un, les Galipeau meurent sous le regard toujours candide du vaillant retraité, centenaire à la fin du film.


  • 1950 : Émile Galipeau, l'époux d'Elvire, meurt noyé après que son pédalo a été tamponné par celui de Bucigny-Dumaine, qui voulait l'embrocher avec sa hallebarde. Avant de mourir, Émile a eu le temps d'abattre son agresseur au révolver. Émile venait pour tuer Martinet et voulait l'entraîner au large pour que la mer Méditerranée ne rende pas le cadavre.

Bucigny-Dumaine maudit les Galipeau depuis la fin de la guerre

Les décennies 1950 et 1960 passent au rythme des actualités cinématographiques. Les forts des Halles apportent le traditionnel muguet du premier mai au palais de l'Élysée, successivement aux présidents Vincent Auriol, René Coty, Charles de Gaulle, Georges Pompidou et son épouse. Dans la France des « Trente Glorieuses », les étés, Noël et vacances aux sports d'hiver se succèdent. Immortalisé grâce à Brigitte Bardot, Saint-Tropez devient une destination touristique très fréquentée et Martinet, célébrité locale, apparaît même aux actualités dans une forme olympique, surnommé « l'Increvable ». À Wall Street, l'aluminium atteint une valeur record. À la fin des années soixante, une « grippe asiatique » menace le monde et surtout les vieillards.

Justement atteint par la grippe tant redoutée, Martinet est envoyé à l'hôpital. À Paris, Léon et Elvire accueillent la nouvelle avec joie, d'autant plus que la mère d'Elvire est morte de vieillesse quelques semaines auparavant, alors qu'elle espérait survivre à Martinet. Pensant que Martinet est condamné pour de bon, les deux Galipeau se rendent à Saint-Tropez en habit de deuil. Ils déchantent lorsqu'ils le voient en plein santé dans sa chambre d'hôpital, prêt à sortir le lendemain. Elvire et Léon sabotent alors la maison avant son retour. Elvire lustre les carreaux de l'escalier pour le rendre glissant et Léon scie la rambarde de la fenêtre pour causer une chute mortelle. Martinet arrive en avance et Elvire se précipite vers la rambarde, tombe et se tue, tandis que Léon chute dans l'escalier et finit à l'hôpital. Léon et Noël sont les derniers Galipeau survivants.

En 1970, Noël Galipeau a bien grandi, ayant désormais quarante ans, comme le viager.

En bientôt quarante ans, Noël a mal tourné et est devenu voyou. Il est arrêté après avoir tenté de cambrioler un appartement, sans savoir qu'il s'agissait de celui d'un préfet, auquel des dizaines de fonctionnaires de polices avait préparé une fête surprise.

Il menace son oncle de révéler tous les agissements de la famille envers le pauvre Martinet, consignés dans un journal de sa mère.

Peu après, Léon meurt d'une crise cardiaque le jour où il apprend l'acquittement de son neveu Noël devenu voyou (mort que connaît également l'avocat de Noël, Maître Vierzon, pratiquement au même moment).

puisque Martinet doit fêter son centenaire en cette année 1971

Quelque temps plus tard, Noël Galipeau meurt dans l'explosion de la vieille voiture de Jo, son complice. L'allume-cigare défectueux ayant mis en route les feux d'artifice que Noël voulait activer afin de distraire Martinet, afin de laisser le temps à Jo d'abattre le vieil homme.

Personnages[modifier | modifier le code]

ici, une description des personnages s'avère utile.

Production[modifier | modifier le code]

Genèse et développement[modifier | modifier le code]

Lors de la production du dessin animé Lucky Luke, Le scénariste René Goscinny lance l'idée d'un film sur le viager.

Au tournant des années 1970, durant deux ans, René Goscinny et Pierre Tchernia prennent une fois par mois le train de Paris à Bruxelles pour surveiller l'avancement de la création aux studios Belvision du dessin animé Lucky Luke, qu'ils ont écrit avec Morris[1],[2]. Goscinny, scénariste de bandes dessinées, et Pierre Tchernia, homme de télévision, collaborent ensemble depuis quelques années et ont notamment livré Deux Romains en Gaule et Astérix et Cléopâtre, deux adaptations de l'œuvre du premier[2]. Au départ d'un de ces voyages, à la gare du Nord, Goscinny demande à son ami si un film a déjà eu pour sujet le viager[3]. Tchernia pense que le thème est inédit et même excellent[3],[note 2]. Goscinny avait eu l'idée la veille au soir[3].

Lors des deux heures de trajet, les deux amis élaborent l'essentiel de l'intrigue[4]. Aux studios, Goscinny et Tchernia retrouvent Saul Cooper, représentant pour Les Artistes Associés, société coproduisant Lucky Luke[4]. Au déjeuner, le producteur américain s'enquiert de possibles sujets de films auprès des deux scénaristes[4]. Ils lui parlent de leur début de trame sur le viager mais Cooper ne connaît pas ce système, peu courant dans le monde voire seulement existant en France[4]. L'explication séduit Cooper, qui y voit un sujet très intéressant[4]. L'Américain va se charger de monter le film et laisse une grande liberté de création aux auteurs[4]. Pierre Tchernia sera pour la première fois réalisateur d'un film, après avoir souvent aidé ceux de Robert Dhéry[5].

L'écriture du Viager commence à l'été 1970[4]. Les séances de travail ont lieu chez René Goscinny, Pierre Tchernia rédigeant au papier tandis que son comparse tape à la machine comme à son habitude[4]. Tchernia raconte que l'« idée de Goscinny a poussé, vite et bien, comme dans un rêve »[4]. Après deux mois de ces séances communes, ils prennent des vacances chacun de leur côté, Goscinny à Cannes et Tchernia en Bretagne[6]. Seul, chacun écrit sa version du scénario, d'une centaine de pages, selon le déroulement imaginé en commun[6]. À leur retour, ils assemblent le meilleur de leurs deux scénarios dans une version définitive[6]. Ils s'attachent également à garnir le scénario de petites références à la vie quotidienne des Français durant les quarante dernières années[6]. Tchernia avance que ce travail différent a permis à Goscinny de sortir un temps de la pression de l'écriture de ses séries à succès Astérix, Lucky Luke et Iznogoud[6].

Michel Serrault, ici en 1997, incarne Louis Martinet, le crédirentier du viager.

Pierre Tchernia propose d'abord le rôle principal de Martinet à son fidèle complice Robert Dhéry[7],[8],[9]. Dhéry ne se voit pas dans le rôle mais suggère Michel Serrault[7],[8]. Ce dernier, prévu pour celui du médecin, accepte, séduit par l'idée de jouer un centenaire alors qu'il n'a que quarante ans[7]. Serrault parle d'un « rôle de composition », au vu de son vrai âge, et « de fantaisie », puisque son vieillissement et ses cheveux blancs paraissent peu crédibles[7],[note 3]. Trouvant son nez trop fin, il demande très tôt à ce qu'on lui appose un faux-nez afin d'épaissir son visage[5],[8]. Dans son jeu, il s'inspire de sa grand-mère Léona, morte à 92 ans, reprenant notamment sa façon de « hocher la tête pour marquer la bienveillance, de prendre les mains de ses interlocuteurs pour traduire la reconnaissance »[10],[11],[note 4]. Autre observation, il affiche « ce sourire particulier des vieillards lorsqu'ils considèrent les choses avec distance et que l'on voit alors combien ils sont malins »[12].

Le rôle de Martinet est complexe : le nouveau retraité, d'abord décati et usé par la vie, doit retrouver sa forme au soleil et à la campagne, au point de sembler increvable, tout en vieillissant au fur et à mesure du film[5]. Surtout, le scénario ne dit pas si le vieil homme est naïf ou sournois envers « ses bienfaiteurs » et Tchernia n'indique qu'à Serrault que « Nul ne le sait et on ne dit rien au spectateur. Tu joues merveilleusement les personnages ambigus, je te laisse faire… » ; a posteriori, le réalisateur juge que l'interprétation de Serrault rend le personnage insaisissable : « Même dans les scènes où l'on est obligé de croire à sa roublardise, il y a un peu de naïveté, et dans les scènes où l'on croit à sa naïveté, il y a un peu de roublardise »[5],[8].

paragraphe distribution des rôles : Outre Serrault, Pierre Tchernia s'entoure de véritables amis pour que sa première réalisation soit tournée dans la meilleure ambiance possible[8].

Michel Galabru. Il s'inspire de son propre oncle médecin, qu'il avait vu dans son enfance mentir éhontément à un patient sur son état de santé[13].

Galabru le considère comme le film préféré de sa carrière[8].


L'organisation des prises de vues fait d'ailleurs que les acteurs quittent le tournage dans le même ordre que la mort de leur personnages[13].

" Il y eut d’abord celui d’Odette Laure, celui de Jean-Pierre Darras, puis vint le tour de Rosy Varte et enfin celui de Galabru. Une belle équipe, aux talents multiples, adroits aux jeux du théâtre, du cinéma et du cabaret-spectacle."


Yves Robert (Bucigny-Dumaine) et Rosy Varte (Elvire Galipeau) sont des anciens de la compagnie Grenier-Hussenot et du cabaret-théâtre La Rose rouge, que fréquentait Tchernia dans l'après-guerre[14].

Il distribue un rôle de voyou à Gérard Depardieu, débutant qu'il avait remarqué dans deux pièces de théâtre

[15]

Roger Carel, voix d’Astérix, prête ici sa voix aux Actualités qui défilent des années 1950 et 1960, imitant le phrasé des commentateurs de cette époque (http://danslombredesstudios.blogspot.com/2020/10/hommage-roger-carel.html)

Pierre Tchernia apparaît en réalisateur de télévision lors de la fête du centenaire[16]. Dans l'équipe technique du Viager, Tchernia engage d'ailleurs deux techniciens qu'il côtoie depuis de longues années à la télévision, le décorateur Willy Holt et le directeur de la photographie Jean Tournier[17].

La maison de Martinet, au centre du film, nécessite de longues recherches pour dénicher le bon décor naturel[6]. Très rapidement à l'écriture, Tchernia et Goscinny désirent placer la maison dans un lieu où elle prendrait une valeur considérable[6]. Saint-Tropez, sur la côte d'Azur est l'endroit parfait puisqu'il est passé d'un discret petit village de pêcheurs dans les années 1930 à une destination touristique à la notoriété internationale en 1971, entraînant une ruée sur les terrains disponibles et donc une envolée des prix[6]. Le décor idéal au scénario doit être une maison à l'architecture et l'environnement typiquement provençaux, suffisamment isolée pour évoquer la campagne de la maison en 1930, et avec une vue sur la Méditerranée[18]. Aucune des nombreuses maisons à louer présentées par plusieurs agences ne convient à ces difficiles critères[18]. Le réalisateur pense se contenter d'une maison de Tourtour, à trente kilomètres dans les terres, dont il mêlerait au montage les images avec des raccords de vues de mer prises à Saint-Tropez[18]. Au dernier moment de la semaine, un « repéreur » lui montre une maison mais qui n'est cependant pas à louer[18]. Juchée sur une colline de la baie des Canoubiers, à deux pas de La Madrague de Brigitte Bardot, un bâtiment agricole répond précisément aux demandes du scénario, avec un aspect rustique, des vignes tout autour, la mer au loin, et même le détail de la porte-fenêtre de l'étage avec la mince barre d'appui[18]. C'est une dépendance d'une ferme proche et les propriétaires acceptent le tournage, à la condition surprenante que la maison soit dégradée à la fin[18].

« Je racontai [au propriétaire] le scénario et, croyant l'amadouer, je soulignai le fait que [les décorateurs] allaient, au fur et à mesure de la chronologie de l’histoire, apporter des embellissements. « Là on va construire un petit muret, on va planter des oliviers, repeindre la façade. Tout ça vous restera, bien sûr… » J'entends encore la réponse que me fit M. Tabaron : « Je veux bien vous aider, je suis d'accord, mais ce que je vous demande c’est que vous me remettiez le bâtiment dans l'état où il est aujourd’hui… Quand je travaille dans la vigne, aux beaux jours, il y a des autos qui s’arrêtent, des gens qui veulent acheter… Mais la maison n’est pas à vendre. C’est là que je range mes machines, mon matériel. C'est un lieu de travail… Ils me font perdre mon temps, ces gens-là… Je laisse traîner exprès des vieux fûts, des vieux pneus, plus c'est encombré et moins ils s'arrêtent… Alors, les embellissements, j'en veux pas. » Et c’est ainsi que l’équipe de la déco, les peintres, les ensembliers, ont passé plusieurs jours, en fin de tournage, à « désembellir » la maison. »

— Pierre Tchernia, 1995[19].


note sur la maison : https://domaine-capstpierre.com/producteur-de-vin/

[[Fichier:Machine à écrire de René Goscinny.jpg|vignette|redresse|La [[machine à écrire]] de [[René Goscinny]], exposée au [[musée d'Art et d'Histoire du judaïsme]].]]

Gérard Cogan, maquilleur spécialiste des prothèses en caoutchouc, à l'œuvre sur la trilogie Fantômas fabrique un faux-nez pour Serrault et réalise l'ensemble des vieillissements des personnages.

Tournage[modifier | modifier le code]

« Le Viager (1972), lieux de tournage », sur l2tc.com, années 2010 (consulté le ).

Le tournage dure deux mois : quatre semaines à Saint-Tropez et quatre à Paris[8].

René Goscinny prend des vacances pour être présent en permanence sur le tournage, essentiellement pour aménager des modifications de dernière minute dans les dialogues ou de petits éléments du scénario, en cas de besoin[17],[8].

L'angle des rues Berteaux-Dumas et Bellanger à Neuilly-sur-Seine
La scène de la fête à la Libération est tournée sur la place du marché de La Garde-Freinet.

Localisation de la maison / autres lieux

La séquence de l'explication du viager par des dessins enfantins affiche des créations de Gotlib, attribuées au « petit Gotlib » lors du générique[20],[note 5]. La voix de l'enfant est celle de Nathalie Serrault, fille de l'acteur principal et filleule de Pierre Tchernia[20].

Une scène de visite des Catacombes, parmi le séjour touristique de Martinet à Paris, n'est finalement pas tournée[8]. seulement la sortie des catacombes

studios de Billancourt (générique)


Lieux

Les scènes censées se dérouler dans les rues de Saint-Tropez pendant la guerre et à la Libération sont tournées à La Garde-Freinet.

Les scènes de la rue où habite la famille Galipeau, que l'on voit évoluer des années 1930 à 1971, est la rue Bellanger à Neuilly-sur-Seine, L'angle des rues Berteaux-Dumas et


Louis Martinet quitte son emploi de une fabrique d'articles orthopédiques, représentée par l'authentique boutique Claverie, rue du Faubourg-Saint-Martin, puis il descend dans la station de métro Louis Blanc.

place des Lices, cinéma La Renaissance et le café des Arts

Bande originale[modifier | modifier le code]

Gérard Calvi 3.jpg

Pierre Tchernia confie la musique de son film à Gérard Calvi[8]. Vieil ami de Tchernia et Compositeur attitré des spectacles et films de Robert Dhéry, Calvi avait également composé l'indicatif de son émission Monsieur Cinéma et les bandes originales des différentes adaptations d'Astérix[8],[21]. Stéphane Lerouge, spécialiste de la musique de film, explique que l'écriture musicale de Calvi, idéale pour une comédie, est « à la fois drôle et élaborée, burlesque et moderne, pleine de verve, nourrie de savantes inventions harmoniques »[21]. Pour sa première réalisation, Tchernia implique Calvi dans le film dès l'écriture du scénario[21]. Le réalisateur désire un thème pour le sujet principal du film :

« Pour moi, le personnage central du film était le mas provençal (…), point de convergence et objet de tous les enjeux. Et, pour donner une identité à cette maison, je voulais un thème clair, touchant… et intemporel, puisque le film court de 1930 à 1970. Calvi m'a lancé : « Quel instrument entends-tu ? ». En pensant à un célèbre concerto de Mozart, je lui ai répondu : « Une flûte, évidemment ! ». Il me semble qu'une masse orchestrale d'où se détache une flûte correspond à l'idée d'une maison survolée par un oiseau. Voilà donc la genèse du thème du Viager, l'une de mes compositions favorites de Gérard car elle apporte un contrepoint de naïveté, de poésie à cette histoire assez cruelle où l'on cherche par intérêt à provoquer la mort. »

— Pierre Tchernia, années 1990[21].

Certaines scènes ou transitions comportent des chants d'un chœur, aux paroles ironiques ou cruelles, notamment le récurrent « C'est un viager de tout repos »[22]. Gérard Calvi écrit également des bouts de chansons, dont Les p'tit's femmes de Paris chanté par Philippe Castelli, pour la scène où les Galipeau font faire à Martinet le tour des restaurants et cabarets de Paris[22]. Il compose aussi des danses de différents styles[22].

Le film est parsemé de véritables chansons propres aux différentes époques. À Noël 1930, la chanson entendue lorsque Louis Martinet boit son huile de foie de morue au est J'ai ma combine chanté par Georges Milton (1930)[22]. Pendant l'Exode, les scouts chantent Un éléphant, ça trompe énormément en quittant la maison de Martinet. La marche américaine The Stars and Stripes Forever est entendue à la Libération, d'abord joué par Martinet dans son bugle puis par un orchestre lors de la fête[22]. Dans sa maison, enchaînant avec énergie les tâches ménagères, Martinet écoute Le Plus Beau Tango du monde chanté par Alibert[22].

Une sélection de la bande originale du film est incluse dans la compilation en CD Monsieur Cinéma, réunissant des compositions de Gérard Calvi pour les films La Famille Fenouillard (1961), La Belle Américaine (1961), En compagnie de Max Linder (1963), Carambolages (1963), Allez France ! (1964), La Tulipe noire (1964), Astérix le Gaulois (1967), Astérix et Cléopâtre (1968), Le Petit Baigneur (1968), L'Œuf (1972), Les Gaspards (1974), Vos gueules, les mouettes ! (1974), Les Douze Travaux d'Astérix (1976), Bonjour l'angoisse (1988) et l'indicatif de Monsieur Cinéma[21],[23].

Accueil[modifier | modifier le code]

Box-office[modifier | modifier le code]

Box-office France 1972

sort dans treize salles à Paris (http://www.boxofficestory.com/paris-1972-c23262779/4)


Au total, 2.191.183 spectateurs[8].


Le film enregistre également 410 610 entrées en Espagne (http://www.boxofficestory.com/box-office-michel-serrault-c22718167)

Paris[modifier | modifier le code]

Box-office détaillé des premières semaines d'exploitation du film, semaine par semaine, à Paris et en banlieue
Source : « Box-office hebdomadaire Paris 1972 » sur Box-Office Story, d'après Ciné-chiffres/Le Film français
Semaine Rang Entrées Cumul no 1 du box-office hebdo.
1 au 1er 65 965 65 965 entrées Le Viager
2 au 2e 71 863 137 828 entrées French Connection
3 au 2e 68 060 205 888 entrées French Connection
4 au 3e 67 005 272 893 entrées Il était une fois un flic
5 au e entrées Il était une fois un flic
6 au e entrées Il était une fois un flic
7 au e entrées Le Tueur
8 au e entrées Les Malheurs d'Alfred
9 au e entrées On continue à l'appeler Trinita
10 au e entrées La Mandarine
11 au e entrées Il était une fois la révolution
12 au e entrées Il était une fois la révolution
13 au e entrées Il était une fois la révolution
14 au e entrées Il était une fois la révolution
15 au e entrées Il était une fois la révolution
16 au e entrées Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil
17 au e entrées L'aventure c'est l'aventure
18 au e entrées Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil
19 au e entrées Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil
22 au e entrées Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil
25 au e entrées Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil
26 au e entrées Et pour quelques dollars de plus (reprise)
27 au e entrées Les Collines de la terreur
28 au e entrées Le Bon, la Brute et le Truand (reprise)
29 au e entrées Le Bon, la Brute et le Truand (reprise)
30 au e entrées Joe Kidd
31 au e entrées Joe Kidd
32 au e entrées Elle cause plus... elle flingue

France[modifier | modifier le code]

Box-office détaillé des premières semaines d'exploitation du film, semaine par semaine, en France
Source : « BO hebdo France 1972 sur Les Archives du box-office, d'après le CNC.
Semaine Rang Entrées Cumul no 1 du box-office hebdo.
1 au 8e 67 011 67 011 entrées Les Bidasses en folie
2 au 7e 91 707 158 718 entrées Les Bidasses en folie
3 au 5e 142 164 300 882 entrées Les Bidasses en folie
4 au 4e 189 079 489 961 entrées Les Bidasses en folie
5 au 4e 165 365 655 326 entrées Les Bidasses en folie
6 au 4e 117 275 772 601 entrées Les Bidasses en folie
7 au 4e 129 840 902 441 entrées Les Bidasses en folie
8 au 5e 96 066 998 507 entrées Les Bidasses en folie
9 au 4e 86 214 1 084 721 entrées Les Bidasses en folie
10 au 10e 69 495 1 154 216 entrées Les Bidasses en folie
11 au 9e 92 200 1 246 416 entrées Il était une fois la révolution
12 au 7e 90 150 1 336 566 entrées Il était une fois la révolution
13 au 9e 73 332 1 409 898 entrées Il était une fois la révolution
14 au 14e 44 766 1 454 664 entrées Il était une fois la révolution
15 au 17e 42 863 1 497 527 entrées Il était une fois la révolution
16 au 20e 27 675 1 525 202 entrées L'aventure c'est l'aventure
17 au 26e 24 796 1 549 998 entrées L'aventure c'est l'aventure
18 au 15e 31 144 1 581 142 entrées L'aventure c'est l'aventure
19 au 26e 18 123 1 599 265 entrées Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil
22 au 25e 14 542 1 636 616 entrées Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil
25 au 17e 21 035 1 669 816 entrées Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil
26 au 19e 19 963 1 689 779 entrées Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil
27 au 15e 27 892 1 717 671 entrées Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil
28 au 20e 22 038 1 739 709 entrées Le Bon, la Brute et le Truand (ressortie)
29 au 16e 29 987 1 769 696 entrées Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil
30 au 22e 32 116 1 801 812 entrées Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil
31 au 18e 32 366 1 834 178 entrées Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil
32 au 22e 28 873 1 863 051 entrées Elle cause plus... elle flingue

Exploitations ultérieures[modifier | modifier le code]

Le Viager est régulièrement diffusé à la télévision française. Un rapport de 2017 recense vingt-deux diffusions sur les chaînes nationales gratuites françaises, le classant dans la cinquantaine de films les plus montrés à la télévision nationale depuis 1957[24].

Une VHS en 1997 chez Les Éditions Montparnasse[25]. Un DVD en 2002 chez Citel Films[25].


[25]

Postérité[modifier | modifier le code]

https://www.persee.fr/doc/rfsoc_0035-2969_1993_num_34_2_4242?q=viager+film


La scène de visite des Catacombes évincée du scénario inspire à Pierre Tchernia l'idée de son prochain film, Les Gaspards, qui se déroule dans le Paris souterrain[8].


Tchernia met en vedette Serrault dans la plupart de ses autres films[7].

puisque tourné à Saint-Tropez, le film est mis en valeur dans l'exposition consacrée à Michel Galabru en 2022 au musée de la Gendarmerie et du Cinéma de Saint-Tropez : https://www.varmatin.com/expos/a-saint-tropez-une-exposition-sur-michel-galabru-montee-en-partie-grace-aux-souvenirs-des-habitants-745891


Devenir de la maison : La maison de la baie des Canoubiers est restée longtemps dans son état d'après le tournage. Pierre Tchernia raconte dans les années 1990 : « J'y suis passé, l'année dernière, c'est maintenant la maison Donadio. Il y a toujours des fûts, des pneus, de vieilles remorques. Et puis il y a aussi, toujours, la vigne et la mer »[19].


Le cas d'un vendeur en viager ayant survécu à ses acheteurs et devenu centenaire a existé dans la réalité. L'Écho républicain de la Beauce et du Perche relate en 1961 la situation de Mme Ygouf de Sainte-Honorine-des-Pertes (Calvados), âgée de 101e année, qui avait vendu sa maison en viager en 1932 à un couple depuis décédé ; la rente viagère est alors continuée par leur fils, par ailleurs maire de la commune[26]. Le cas le plus connu et le plus extrême est celui de la doyenne du monde, Jeanne Calment, qui, en 1965, à l'âge de 90 ans, avait vendu son appartement en viager à son notaire ; elle meurt trente-deux ans plus tard, âgée de 122 ans, survivant de deux ans à son débirentier[27]. En 1998, les économistes américains Gary Becker et Tomas J. Philipson (en) déterminent par des études statistiques que les personnes ayant vendu un bien en viager ont tendance à vivre plus longtemps[28], tandis qu'une étude plus tardive indique l'inverse[29].

Wikiquote[modifier | modifier le code]

wikiquote:fr:Utilisateur:Groupir !/Le Viager

Le Viager est un film français réalisé par Pierre Tchernia, co-auteur du scénario avec René Goscinny, sorti en 1972.

Modèle:Réf Film

Citations[modifier | modifier le code]

Citations de Léon Galipeau
  • Léon Galipeau : « Faites-moi confiance ! » (phrase fétiche de Léon depuis le début, qui se trompe toujours)
  • Léon Galipeau le jour de Noël 1933 : « Vous avez lu les journaux ? Ils me font bien rire... Qu'est-ce que c'est, Hitler ? C'est un petit peintre en bâtiment ! Il ne fait pas le poids devant Hindenburg, petit caporal... Qu'est-ce que c'est le nazisme ? C'est un feu de paille ! Faites-moi confiance ! »
  • Léon Galipeau à la domestique bretonne en 1938 : « Tiens, tu es encore là, toi ? Ça va faire deux ans, hein... Deux ans de suite...» (quelques instants plus tard, bruit de vaisselle cassée en cuisine) – Elvire Galipeau : « Bon, et ben, vous ne la reverrez pas l'année prochaine ! » (Tout au long des années 1930, on constate que les Galipeau changent de bonne chaque année)
  • Léon Galipeau : « L'État-Major n'est pas fou ! Ils laissent mariner les Boches depuis trois mois, mais vous allez voir, au printemps, on va rire ! » (et au printemps 1940 de l'année suivante, la Wehrmacht et la Luftwaffe déferlent sur la moitié nord de la France)

Émile Galipeau[modifier | modifier le code]

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Marguerite Galipeau[modifier | modifier le code]

  • Marguerite Galipeau (chaque Noël depuis 1930) : « Je vous ai apporté du boudin blanc ! » Émile Galipeau répond en général « Oh, quelle bonne surprise ! »
  • Marguerite Galipeau (portant un toast en 1932) : « À votre bonne santé, M. Martinet ! » (airs furibonds de sa famille, on entend une mouche voler) et, quelques instants plus tard : « Vous nous enterrerez tous ! »
  • Marguerite Galipeau (dormant à la belle étoile en 1940) : « Oh, une étoile filante, il faut faire un vœu » – Elvire Galipeau (regardant haineusement Martinet) : « C'est fait ! »
  • Marguerite Galipeau à Noël 1943 : « Je vous ai apporté UN boudin blanc ! »
  • Marguerite Galipeau : « Tu me fais danser, Léon ? » – Léon Galipeau : « Non ! (lors du bal célébrant la libération de Saint-Tropez en 1944) »


Citations de Elvire Galipeau
  • Elvire Galipeau à son beau-frère, Noël 1939 : « On devrait vendre la France en viager aux Allemands. On serait tranquille avec vous ! »
Citations de Noël Galipeau
  • Noël Galipeau à 5 ans (chantant) lors de la seconde guerre italo-éthiopienne : « As-tu vu le Négus sur la route de Djibouti qui grattait les puces à Mussolini... »
  • Noël Galipeau (furieux, à Jo) en 1970 : « Ne m'appelle pas "môme", je suis plus un môme, je viens d'avoir 40 ans, et le viager aussi a 40 ans ! Tandis que le vieux, lui, il vient d'en avoir 100. Et il va en avoir 110, 120, 150 ! ... Quarante ans ! Ça fait quarante ans que j'attends vous pensez tout de même pas que je vais encore attendre quarante ans ! »
Citations de Louis Martinet
  • Louis Martinent : « Usé ? Je me suis usé tout seul. »
  • Louis Martinet : « Un petit village de pêcheurs tranquille, Saint-Tropez » Léon Galipeau « Saint quoi ? (village peu connu en 1930) »
  • Louis Martinet : « Ton oncle ne laisse que des regrets ! » – Noël Galipeau : « C'est à peu près tout ce qu'il laisse... » (1970)
  • Louis Martinet (tenant son chien dans les bras et voyant le feu d'artifice qui tue accidentellement le dernier Galipeau) : « Tu vois Kiki, c'était le bouquet ! » (également la même année)
  • Louis Martinet (après la mort de tous les Galipeau) : « Ah, les Galipeau ! Je n'oublierai jamais tout ce qu'ils ont fait pour moi ! Faites-moi confiance ! »
Citations d'autres personnages
  • Maître d'école (durant la Drôle de Guerre) : « Guerre dé 100 ans... Ach ! Gross malheur ! »
  • Général britannique : « We will land at Saint-Tropez » – officier britannique : « Saint what ? (1944) »
  • Bucigny-Dumaine : Arrêté à la Libération, il est interrogé par le chef des résistants « Tu vas me dire que tu jouais le double jeu ? », il répond « Jawohl, mein Herr... euh, je veux dire, certainement, Monsieur ! »
  • Maître Vierzon : « En ce temps-là, Cicéron disait à ses disciples dans une épître bien connue... (1970) »
  • Louis Martinet (au tribunal, à Léon Galipeau) : « Ça n'a pas l'air d'aller, docteur. Vous devriez voir un médecin. » - Léon Galipeau (s'énerve) : « FOUTEZ-MOI LA PAIX, MARTINET, FOUTEZ-MOI LA PAIX !... (Baisse le ton) Je vous assure que je vais très bien... Faites-moi confiance... À chacun son métier, et les vaches seront bien gardées... (il meurt) » - Chœur (chanté) : « Hélas, hélas cette année-là, les vaches ne l'étaient pas.  » (1970).
  • Un gangster joué par Gérard Depardieu : « Tes pétards, l'a fallu qu'on aille les acheter à Toulon... y a de quoi saborder la flotte !! (discussion ayant lieu cette même année) »

[[Catégorie:Comédie]] [[Catégorie:Œuvre de 1972]] [[Catégorie:Œuvre française]]

  1. Tchernia 2005, p. 243.
  2. a et b Philippe Lombard, « Lucky Luke (1971) », Histoires de tournages, sur devildead.com, (consulté le )
  3. a b et c Tchernia 2005, p. 272.
  4. a b c d e f g h et i Tchernia 2005, p. 273.
  5. a b c et d Tchernia 2005, p. 277.
  6. a b c d e f g et h Tchernia 2005, p. 274.
  7. a b c d et e Serrault 1995, p. 158.
  8. a b c d e f g h i j k l et m Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées TcherniaCineComedies
  9. Gilles Botineau, « Robert Dhéry, roi des Branquignols », sur CineComedies, (consulté le ).
  10. Serrault 2001, p. 236.
  11. Tchernia 2005, p. 278.
  12. a b et c Serrault 2001, p. 237.
  13. a et b Tchernia 2005, p. 282.
  14. Tchernia 2005, p. 283.
  15. Tchernia 2005.
  16. Tchernia 2005, p. 171.
  17. a et b Tchernia 2005, p. 281.
  18. a b c d e et f Tchernia 2005, p. 275.
  19. a et b Tchernia 2005, p. 276.
  20. a et b Tchernia 2005, p. 285.
  21. a b c d e et f (en) « Gérard Calvi – Monsieur Cinéma » (album), sur Discogs, CD, 1998, Play Time (consulté le ).
  22. a b c d e et f « Feuille de timbres Le Viager », sur musee.sacem.fr, SACEM, .
  23. « Le Viager (1972) », sur www.soundtrackcollector.com (consulté le ).
  24. « La diffusion des films à la télévision en 2016 » [PDF], sur www.cnc.fr, CNC, .
  25. a b et c Le Viager sur le site Ciné-Ressources (Cinémathèque française), consulté le .
  26. L'Écho républicain de la Beauce et du Perche, décembre 1961.
  27. (en) Craig R. Whitney, « Jeanne Calment, World's Elder, Dies at 122 », sur nytimes.com, (consulté le ).
  28. Gérald Bronner, « Repousser le dernier moment », Pour la science, no 495,‎ , p. 26 (lire en ligne).
  29. (en) Philippe Février, Laurent Linnemer et Michael Visser, « Testing for asymmetric information in the viager market », Journal of Public Economics, vol. 96, nos 1–2,‎ , p. 104-123 (lire en ligne).


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