Salornay-sur-Guye

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Salornay-sur-Guye
Salornay-sur-Guye
L'église Saint-Antoine.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Mâcon
Intercommunalité Communauté de communes du Clunisois
Maire
Mandat
Catherine Bertrand
2020-2026
Code postal 71250
Code commune 71495
Démographie
Gentilé Salornéens
Population
municipale
871 hab. (2021 en augmentation de 1,63 % par rapport à 2015)
Densité 79 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 31′ 12″ nord, 4° 35′ 51″ est
Altitude Min. 202 m
Max. 412 m
Superficie 11,02 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Cluny
Législatives Première circonscription
Localisation
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Salornay-sur-Guye
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Salornay-sur-Guye
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Salornay-sur-Guye
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Salornay-sur-Guye
Liens
Site web salornay-sur-guye.fr

Salornay-sur-Guye est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie[modifier | modifier le code]

Représentations cartographiques de la commune
Carte
Mairie
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes.

La commune de Salornay-sur-Guye, seconde commune du canton de Cluny, connaît une population régulièrement croissante ces dernières années[Quand ?] pour atteindre 800 habitants.

Le bourg est situé dans la vallée de la Guye. Ayant gardé des commerces, activités et services, Salornay, bénéficiant d'une situation géographique qui le place à trente minutes de différentes villes du département, est desservi par deux routes départementales dont l'axe MâconMontceau-les-Mines (RD 980) et se situe dans la région touristique du Clunisois.

La commune de Salornay-sur-Guye comprend le hameau d'Angoin.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 833 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Guiche », sur la commune de La Guiche à 11 km à vol d'oiseau[3], est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 963,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,5 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Salornay-sur-Guye est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (60,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (34,9 %), prairies (33 %), terres arables (19,8 %), zones urbanisées (6,5 %), zones agricoles hétérogènes (5,9 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Les cendres (incinérée au Père-Lachaise) de la résistante Lucie Aubrac décédée le à l'âge de 94 ans, ont été transférées le dans le caveau familial du cimetière de Salornay-sur-Guye conformément à ses dernières volontés, village dont étaient originaires ses parents et grands-parents. Raymond Aubrac, son mari, grand résistant, décédé à Paris le , a été inhumé à ses côtés le , après avoir reçu des honneurs nationaux[14].

En 2020, ainsi que 126 autres lieux répartis sur le territoire du Pôle d'équilibre territorial et rural (PETR) Mâconnais Sud Bourgogne, l'église a intégré les « Chemins du roman en Mâconnais Sud Bourgogne » et bénéficié de la pose d'une signalétique spécifique[15].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1965 Claude Dauxois communiste Conseiller général (1945-1949)
1965 1971 Bernard Chapeleau gaulliste  
1971 1974 Marcel Larfouilloux gaulliste  
1974 1977 Marcel Durousset gaulliste  
1977 1983 Reine Naulin PS  
1983 1995 Gilbert Lory centriste  
1995 2020 Jean-Luc Fonteray PS Conseiller général
2020 En cours Catherine Bertrand   Ancienne employée
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].

En 2021, la commune comptait 871 habitants[Note 3], en augmentation de 1,63 % par rapport à 2015 (Saône-et-Loire : −1,1 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9399699571 2041 2171 0581 0781 0471 013
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0239671 0461 0441 0001 0401 0329701 036
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 064987973804830816792780704
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
749693721705663702789842865
2021 - - - - - - - -
871--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Vignoble[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Château des Épaux.
  • Église (romane) du XIe siècle, placée sous le vocable de saint Antoine, remaniée au XIXe siècle[20].
  • Au pied de l'église se trouve une maison du XVe siècle, entourée d'un parc arboré d'un peu plus d'un hectare. Appelée « le Château »[21] ou château des Épaux, elle est inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques[22].
  • Le moulin de la Clochette (sur la Guye, déjà cité au XVIIIe siècle), acheté par la commune en 1950 et devenu, après restauration en 1996-1997, local d'accueil du camping municipal[23].
  • Le moulin d'Angoin (sur la Guye) au lieu-dit du même nom (propriété privée)[24].
  • Pont de pierre enjambant la Guye, antérieur au XVIIe siècle et prolongé au XVIIIe à chaque extrémité (longueur de l'ensemble supérieure à 100 mètres)[25].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Une rue de Salornay-sur-Guye porte le nom de Lucie Aubrac.
  • Lucie Aubrac née Bernard (1912-2007), héroïne de la Résistance ; elle est enterrée dans le cimetière de Salornay, berceau de sa famille.
  • Raymond Aubrac (1914-2012), mari de Lucie, est enterré aux côtés de son épouse Lucie au cimetière communal.
  • Guillaume Margue (1828-1888), député.
  • Emile Chateau, botaniste (1866-1952)[21].
  • Pierre Perdu, pseudonyme de Marius Duprey (1877-1946), romancier né à Salornay-sur-Guye, auteur de Le Fou-Loup. roman d’un aboulique (Paris, Éditions du Monde Nouveau, 1924).

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Salornay-sur-Guye et La Guiche », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « La Guiche », sur la commune de La Guiche - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « La Guiche », sur la commune de La Guiche - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  14. « Paris : les honneurs militaires aux Invalides pour Raymond Aubrac », Le Parisien,‎ (lire en ligne).
  15. Dans le cadre d'une démarche du PETR Mâconnais Sud Bourgogne visant à « mieux faire connaître le patrimoine roman, en confiant à un bureau d’études le soin de rassembler de façon homogène les informations sur chaque édifice ainsi que de créer et d’installer sur sites des panneaux d’information » (source : https://maconnais-sud-bourgogne.fr/en-actions-petr/edifices-romans.html).
  16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  20. « Salornay-sur-Guye – Église Saint-Antoine », sur pastourisme71.com, Pastorale du tourisme et des loisirs, diocèse d'Autun, Chalon et Mâcon, (consulté le ) [PDF].
  21. a et b Régis Gaillard, « Salornay-sur-Guye – Entre patrimoine historique et nature », L'Exploitant Agricole de Saône-et-Loire, sur le site agri71.fr, 27 décembre 2011.
  22. Notice no PA00113466, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  23. « À Salornay-sur-Guye », article de Catherine Bertrand paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 137 de mars 2004 (pages 5 à 7).
  24. Charles-Edouard Bride, « La roue tourne au moulin », Le journal de Saône-et-Loire, sur le site lejsl.com, 6 juin 2011.
  25. Source : « Itinérances en Bourgogne-du-Sud : 10 circuits-découverte des ponts sur les rivières Grosne, Guye, Saône, Seille », livret de 104 pages édité par la Fédération des associations partenaires du pays d'art et d'histoire « Entre Cluny et Tournus » (FAPPAH), 2020 (ISBN 978-2-9556826-2-3).