Peillonnex

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Peillonnex
Peillonnex
Blason de Peillonnex
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Savoie
Arrondissement Bonneville
Intercommunalité Communauté de communes des quatre rivières
Maire
Mandat
Christian Raimbault
2020-2026
Code postal 74250
Code commune 74209
Démographie
Gentilé Peillonnexois
Population
municipale
1 363 hab. (2021 en diminution de 1,94 % par rapport à 2015)
Densité 213 hab./km2
Population
agglomération
194 216 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 46° 07′ 56″ nord, 6° 22′ 37″ est
Altitude Min. 565 m
Max. 753 m
Superficie 6,40 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Genève (SUI)-Annemasse (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Genève (SUI)-Annemasse (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bonneville
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Peillonnex
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Peillonnex
Géolocalisation sur la carte : Haute-Savoie
Voir sur la carte topographique de la Haute-Savoie
Peillonnex
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Peillonnex
Liens
Site web peillonnex.fr

Peillonnex (prononcé Peillonné[Note 1]) est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Le village est situé sur le flanc nord-ouest de la montagne appelée Le Môle.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Peillonnex est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[4],[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Genève (SUI)-Annemasse (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 35 communes[7] et 194 216 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Genève (SUI)-Annemasse (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (82 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (58 %), zones agricoles hétérogènes (15,6 %), zones urbanisées (13,3 %), forêts (12,8 %), zones humides intérieures (0,3 %)[12].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie[modifier | modifier le code]

La première mention de Peillonnex apparaît dans une charte de donation de 1012, sous la forme Peloniacus, on trouve ensuite les formes Pellionai en 1156 ; Pellionas en 1262 ; Pellonay en 1262 ou encore Cura de Pellionay vers 1344[13]. Il s'agit probablement du nom de domaine d'origine gallo-romaine Peloniacus, dérivé avec le suffixe -acus du nom d'homme comme Palonius[13].

En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Pèyené (graphie de Conflans) ou Pèlyenèx (ORB)[14].

Histoire[modifier | modifier le code]

La première mention de Peillonnex remonte à l'année 1012, peut être 1019, avec la charte dite du comte Robert concernant une donation au prieuré[15],[16]. Le comte de Genève Amédée Ier donne, en 1156, le prieuré à l'abbaye d'Abondance[16].

Lors de l'occupation du nord du duché de Savoie, le prieuré est incendié par les réformés Bernois en 1589[16]. Le projet de sa destruction est envisagé en 1781 sans qu'il n'y ait de suite[16]. Lorsque le duché est à nouveau occupé au cours de la période révolutionnaire française le prieuré est supprimé et ses biens sont mis aux enchères entre 1794 et 1795[16].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1860 1865 Joseph Chambet    
1865 23 octobre 1870 Hippolyte Amoudruz    
1870 1874 Émile Chambet    
1874 1876 Jean Longuet    
1876 1877 Émile Chambet    
1877 1878 Jean Longuet    
1878 1891 François Gavard    
1891 1900 Joseph Nicolas Déturche    
1900 .... Édouard Pellet    
.... ... ...    
mars 2008 Mars 2014 Jean-Jacques Duval ... ...
2014 2020 Daniel TOLETTI    
Mars 2020 En cours Christian RAIMBAULT Sans étiquette  
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].

En 2021, la commune comptait 1 363 habitants[Note 4], en diminution de 1,94 % par rapport à 2015 (Haute-Savoie : +5,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
275381389491563606565595581
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
606602596562554527551531540
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
489462442421407354311412508
1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014 2019 2021
6579241 0591 1761 2281 3781 3721 3811 363
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Fête du Cheval, lundi de Pentecôte.
  • L'Odyssée de Peillonnex, seconde édition, les 4, 5 et . Trois spectacles nocturnes (La Cocha - Saint Bernard affronte le Diable - Le Loup de Covagny) et une pièce de théâtre (Le Mystère de Peillonnex).

Économie[modifier | modifier le code]

Culturel locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Claude-François Bastian (1640-1724), né à Peillonnex. Après avoir fait sa profession entre les mains du supérieur augustin de Notre-Dame de Sixt, il devint prieur claustral du prieuré augustin de Peillonnex de 1672 à son décès en 1724[16]. Sous son impulsion, le prieuré qui avait connu un déclin certain, fit preuve, dès lors, d'un vigoureux renouveau.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Le prieuré de Peillonnex, dont il reste des vestiges.
  • L'église Notre-Dame-de-l'Assomption est datée du XIIe siècle, elle est inscrite au registre des monuments historiques. Son architecture mêle l'art roman et l'art baroque savoyard. Un somptueux son et lumière met en valeur l’un des plus beaux fonds de chœur baroques de Haute-Savoie. Visite guidée. Un petit parcours pédestre « errance autour du prieuré » porte un regard sur le paysage environnant et l'architecture de l'église.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes de Peillonnex

Les armes de Peillonnex se blasonnent ainsi :

Parti ; au premier coupé au I d'or équipolé de quatre points d'azur, au II palé d'or et de gueules, au second d'argent à une crosse contournée de sable.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Le -x final ne se prononce pas, mais indique que l'accentuation du mot va sur la première syllabe[1],[2],[3].
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Henri Dénarié, « Berlioz ne rime pas avec myxomatose », La Voix des Allobroges,‎ (lire en ligne) (Article publié dans le numéro 13 de La Voix des Allobroges, été 2007)
  2. Jean-Baptiste Serron avec Marc Bron, « Comment bien prononcer les noms de nos communes? », L'Essor savoyard,‎ (lire en ligne).
  3. « Toponymie arpitane : les noms en -oz, -az, -ex, -ix », sur Arpitan.com - Fédération internationale de l'arpitan (consulté le ).
  4. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  6. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Unité urbaine 2020 de Genève (SUI)-Annemasse (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
  8. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  9. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. a et b Henry Suter, « Peillonnex », sur le site d'Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009) (consulté le ).
  14. Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 14
    Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou
    .
  15. Paul Lullin et Charles Le Fort, Régeste genevois : Répertoire chronologique et analytique des documents imprimés relatifs à l'histoire de la ville et du diocèse de Genève avant l'année 1312, Société d'histoire et d'archéologie de Genève, , 542 p. (lire en ligne).
  16. a b c d e et f Histoire des communes savoyardes, 1980, p. 462, « Le Prieuré ».
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.