Jacques Bouveresse

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Jacques Bouveresse
Jacques Bouveresse en 2009.
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Jacques Flavien Albert Bernard Marie BouveresseVoir et modifier les données sur Wikidata
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Jacques Bouveresse (né le à Épenoy (Doubs)) est un philosophe français.

Influencé par Ludwig Wittgenstein[1], le cercle de Vienne et la philosophie analytique[2], Jacques Bouveresse défend une position rationaliste dont le prolongement éthique est la modestie intellectuelle. Les valeurs de clarté, de précision et de mesure, qui définissent pour une part la rationalité, se traduisent, du point de vue moral, par une dénonciation des abus dont peuvent se rendre coupable les milieux intellectuels en général et le milieu philosophique en particulier. C’est dans cet esprit que Bouveresse a étudié les œuvres de Wittgenstein[1], Robert Musil et Karl Kraus. Ses domaines d’étude comprennent la philosophie de la connaissance, des sciences, des mathématiques, de la logique et du langage, et la philosophie de la culture.

Il a été élu en 1995 au Collège de France, où il a intitulé sa chaire « Philosophie du langage et de la connaissance ». Depuis 2010, il est professeur émérite de cette institution.

Biographie

Né le à Épenoy, dans le Doubs (France), dans une famille paysanne, Jacques Flavien Albert Bouveresse fait ses études secondaires au séminaire de Besançon. Il passe deux années de préparation au baccalauréat de philosophie et de philosophie scolastique à Faverney, dans la Haute-Saône. Il suit les classes préparatoires littéraires au lycée Lakanal de Sceaux, et entre en 1961 à l'École normale supérieure de la rue d'Ulm, où il est un élève particulièrement brillant. En 1965, il est reçu premier à l'agrégation de philosophie[3].

Il devient rapidement un spécialiste du positivisme logique. Il se voit ainsi confier le chapitre correspondant dans l'Histoire de la philosophie dirigée par François Châtelet, dont il est un des plus jeunes contributeurs.

Sous la direction d'Yvon Belaval, il soutient en 1975 sa thèse de doctorat d'État sur Wittgenstein, intitulée Le Mythe de l'intériorité : expérience, signification et langage privé chez Wittgenstein.

Dès ses premiers travaux, il a construit son chemin intellectuel en marge des grandes modes philosophiques, s'inscrivant ainsi dans la lignée de la philosophie des sciences de Jean Cavaillès, Georges Canguilhem ou Jean-Toussaint Desanti. En 1976, Wittgenstein était encore peu connu en France, de même que le positivisme logique. Bouveresse s'est ouvert à ces domaines grâce, en particulier, aux cours de Jules Vuillemin et de Gilles-Gaston Granger, pour lesquels il a gardé une amitié constante.

Sa carrière universitaire est la suivante :

Philosophie

Héritier déclaré du rationalisme des Lumières et de la tradition intellectuelle et philosophique d'Europe centrale (par exemple Bernard Bolzano, Franz Brentano, Ludwig Boltzmann, Helmholtz, Frege, le Cercle de Vienne ou Kurt Gödel), les esprits contemporains qui lui sont proches appartiennent plutôt au monde anglo-saxon, où beaucoup d'intellectuels d'Europe centrale se sont exilés pendant la période nazie.

Bouveresse est en outre connu pour les réserves qu'il a pu exprimer vis-à-vis d'une partie de la philosophie française des années 1960 à 1980, Michel Foucault[4], Jacques Derrida[5] ou Gilles Deleuze[5], sous certains aspects[Lesquels ?]. Cependant « s’il a exécré le terrorisme politico-intellectuel de l’époque structuraliste, il déteste tout autant l’éclectisme mou et les grandes proclamations moralisatrices en vigueur depuis le début des années 1980 ; et s’il juge l’atmosphère d’aujourd’hui beaucoup plus respirable, il lui arrive, devant le conformisme ambiant, de regretter l’effervescence des années 1960. »[6] Bouveresse est ainsi l'auteur de plusieurs ouvrages critiques dans lesquels il dénonce ce qu'il considère comme des impostures scientifiques et intellectuelles, à savoir par exemple, les « nouveaux philosophes » – Bernard-Henri Lévy[7] ou Jean-Marie Benoist[8]– et une partie de la presse, notamment en ce qu’elle donne de la philosophie une image selon lui mal renseignée et trompeuse, voire complètement fausse[9].

« Quand on songe à ce que sont devenus aujourd’hui, dans le domaine philosophique lui-même, les rapports de la création, de l’édition, de la promotion et de la critique, et à l'empressement avec lequel les journaux de gauche eux-mêmes font la politique du pire – c'est-à-dire acceptent et pratiquent (en invoquant la fatalité ou, en tout cas, l’impossibilité de faire autrement, argument qui serait considéré, dans tout autre cas, comme étant typiquement de droite) le copinage et le favoritisme les plus éhontés –, on se dit qu'il faudrait être encore plus idéaliste et téméraire que Kraus ne l'a été pour s'opposer ouvertement, comme il l'a fait, au pouvoir monstrueux de la presse. »

— Jacques Bouveresse, Essais IV[10]

Le philosophe Jean-Matthias Fleury le qualifie d' « historien critique de la philosophie », et fait remarquer que, pour lui, « la question de la recherche de la vérité est centrale dans le travail d'analyse historique, ce qui implique une forme de rapport critique à la tradition philosophique beaucoup plus développé qu’il ne l’est habituellement dans les études hexagonales »[11].

Incomplétude et philosophie

Jacques Bouveresse a réfléchi au théorème d'incomplétude de Kurt Gödel et à ses conséquences philosophiques. C'est à ce titre qu'il s'est insurgé, dans un ouvrage de vulgarisation, Prodiges et vertiges de l'analogie, contre l'usage que fait Régis Debray de ce théorème. Debray prétend en effet s'appuyer sur Gödel pour montrer qu'une société ne peut se fonder elle-même. Bouveresse y dénonce la distorsion « littéraire » d'un concept scientifique : la démonstration de Gödel ne vaut que pour des systèmes formels tels que ceux des mathématiques ou de la logique. Cette distorsion n'a, selon lui, d'autre but que d'éblouir un public n'ayant pas la formation permettant de saisir la portée de ce théorème complexe. Ce que Bouveresse reproche à Debray n'est pas l'utilisation d'un concept scientifique en tant qu'analogie, mais l'usage d'un théorème d'accès difficile (il s'agit de mathématiques avancées) comme tentative de justification absolue au moyen du sophisme classique que constitue l'argument d'autorité. L'incomplétude du système formel de certains systèmes mathématiques n'implique en rien une incomplétude de la sociologie, car la société n'est pas un système formel.

Sur la littérature

Jacques Bouveresse s'est intéressé à la pensée de Robert Musil, l'auteur du roman L'Homme sans qualités, ainsi qu'à l'aversion mêlée de fascination que Paul Valéry éprouvait pour la philosophie.

« Le mal de prendre une hypallage pour une découverte, une métaphore pour une démonstration, un vomissement de mots pour un torrent de connaissances capitales, et soi-même pour un oracle, ce mal naît avec nous. »

— Paul Valéry, Œuvres, I, Bibliothèque de la Pléiade, citation reprise par Jacques Bouveresse[12]

Chaire au Collège de France

Jacques Bouveresse a été élu en 1995 au Collège de France. Il a intitulé sa chaire « Philosophie du langage et de la connaissance[13] ».

Autres

En 1989, Jacques Bouveresse préside avec Jacques Derrida la Commission de Philosophie et d'Épistémologie destinée à faire un état des lieux de l'enseignement de ces matières[14]. Le rapport de cette commission est communément dénommé « rapport Derrida-Bouveresse »[14].

Jacques Bouveresse est membre du comité de parrainage scientifique de l'Association française pour l'information scientifique (AFIS) et de sa revue Science et pseudo-sciences. Il a plusieurs fois écrit dans Le Monde diplomatique[15].

Famille

Jacques Bouveresse est le neveu de l'Abbé Bernard Bouveresse, prêtre et résistant, le cousin germain de Renée Bouveresse, philosophe et psychologue, et le cousin lointain de l'Abbé Alfred Bouveresse, prêtre et spécialiste d'histoire régionale.

Décorations

Jacques Bouveresse a toujours refusé les décorations. Ce nonobstant, il est fait chevalier de la Légion d'honneur le 14 juillet 2010 sans être consulté. Il refuse alors de se faire remettre les insignes et réclame immédiatement l'annulation de cette distinction[16].

Il reçoit le titre de docteur honoris causa de HEC Paris en 1997[17].

Son livre Que peut-on faire des religions ? est récompensé en 2012 par le prix Raymond de Boyer de Sainte-Suzanne de l’Académie française.

Il reçoit en 2019 le grand prix de philosophie de l’Académie française pour l'ensemble de son œuvre.

Œuvres

Ouvrages

  • La Parole malheureuse : De l'alchimie linguistique à la grammaire philosophique, Éditions de Minuit, 1971
  • Wittgenstein : la rime et la raison. Science, éthique et esthétique, Éditions de Minuit, 1973
  • Le Mythe de l'intériorité : Expérience, signification et langage privé chez Wittgenstein, Éditions de Minuit, 1976
  • Le Philosophe chez les autophages, Éditions de Minuit, 1984
  • Rationalité et cynisme, Éditions de Minuit, 1984
  • La Force de la règle : Wittgenstein et l'invention de la nécessité, Éditions de Minuit, 1987
  • Le Pays des possibles : Wittgenstein, les mathématiques et le monde réel, Éditions de Minuit, 1988
  • Philosophie, mythologie et pseudo-science. Wittgenstein lecteur de Freud, Éditions de l'Éclat, 196 p., 1991 (ISBN 2-905372-46-X)
  • Herméneutique et linguistique, suivi de Wittgenstein et la philosophie du langage, Éditions de l'Éclat, 1991
  • L'Homme probable. Robert Musil, le hasard, la moyenne et l'escargot de l'Histoire, Éditions de l'Éclat, 1993
  • Wittgenstein, in Michel Meyer, La philosophie anglo-saxonne, PUF, 1994
  • Langage, perception et réalité, Volume 1 : La Perception et le jugement, Éditions Jacqueline Chambon, 1995 (épuisé)
  • La Demande philosophique. Que veut la philosophie et que peut-on vouloir d'elle ?, Éditions de l'Éclat, 1996
  • Dire et ne rien dire. L'illogisme, l'impossibilité et le non-sens, Éditions Jacqueline Chambon, 1997
  • Le Philosophe et le réel, entretiens avec Jean-Jacques Rosat, Hachette, 1998
  • Prodiges et vertiges de l'analogie. De l'abus des belles-lettres dans la pensée, Raisons d'Agir, 1999
  • Essais I. Wittgenstein, la modernité, le progrès et le déclin, Agone, 2000
  • Essais II. L’Époque, la mode, la morale, la satire, Agone, 2001. [lire en ligne]
  • Schmock ou le Triomphe du journalisme, La grande bataille de Karl Kraus, Seuil, 2001
  • La Voix de l'âme et les chemins de l'esprit - Dix études sur Robert Musil, Seuil, coll. « Liber », 2001
  • Essais III. Wittgenstein ou les Sortilèges du langage, Agone, 2003. [lire en ligne]
  • Bourdieu, savant et politique, Agone, 2004[18]
  • Langage, perception et réalité, Volume 2, Physique, phénoménologie et grammaire, Éditions Jacqueline Chambon, 2004
  • Essais IV. Pourquoi pas des philosophes ?, Agone 2004. [lire en ligne]
  • Robert Musil. L'Homme probable, le hasard, la moyenne et l'escargot de l'histoire (nouvelle édition de L'Homme probable de 1993), Éditions de l'Éclat, 2005
  • Essais V. Descartes, Leibniz, Kant, Agone, 2006. [lire en ligne]
  • Peut-on ne pas croire ? Sur la vérité, la croyance et la foi, Agone, 2007
  • Satire & prophétie : les voix de Karl Kraus, Agone, 2007
  • La Connaissance de l'écrivain : sur la littérature, la vérité et la vie, Agone, 2008
  • Que peut-on faire de la religion ?, 2011
  • Essais VI. Les Lumières des positivistes, Agone, 2011 (ISBN 978-2-7489-0066-8)
  • Le danseur et sa corde, Agone, 2014 (ISBN 978-2748902105)
  • De la philosophie considérée comme un sport, Agone, 2015 [lire en ligne]
  • Nietzsche contre Foucault : Sur la vérité, la connaissance et le pouvoir, Agone, 2016
  • Percevoir la musique. Helmholtz et la théorie physiologique de la musique, Éditions L'improviste, Collection « Les Aéronautes de l'esprit », 2016
  • Le Mythe moderne du progrès, Agone, 2017

Articles

  • « La Théorie et l'observation dans la philosophie des sciences du positivisme logique », in François Châtelet (dir.), Histoire de la philosophie, tome 8, 1973
  • « Essentialisme, réduction et explication ultime », in Revue Internationale de Philosophie, no 117-118, 1976 [PDF] [lire en ligne]
  • « L'Animal cérémoniel : Wittgenstein et l'anthropologie », in Actes de la recherche en sciences sociales, no 16, 1977.
  • « Pourquoi pas des philosophes », in revue Critique, La Philosophie malgré tout, no 369, 1978.
  • « Frege, Wittgenstein, Dummet et la nouvelle "querelle du réalisme" », in revue Critique, Les Philosophes anglo-saxons par eux-mêmes, no 399-400, 1980.
  • « Les Origines frégéennes de la distinction entre ce qui se dit » et ce qui « se voit » dans le Tractatus Logico-Philosophicus de Wittgenstein », in Recherches sur la philosophie et le langage no 1, 1981.
  • « Le problème de Ramsey », in Histoire Épistémologie Langage, no 6, 1984.
  • « Wittgenstein critique de Frazer », in Recherches sur la philosophie et le langage no 4, 1984.
  • « Infelix Austria. L'Autriche ou les infortunes de la vertu philosophique », Revue Austriaca", no 44, 1997.
  • « Wittgenstein, la philosophie et les sciences », in Wittgenstein analysé, Éditions Jacqueline Chambon, 1993
  • « Mathématiques et logique chez Leibniz », Revue d'histoire des sciences, no 54-2, 2001.
  • « Déterminisme et causalité », in Les études philosophiques, no 58, 2001.
  • « Que veut dire « Faire la même chose » ? », in Archives de philosophie, no 64, 2001.
  • « Wittgenstein, le vécu de signification et le rêve », in Wittgenstein, dernières pensées (Actes du colloque organisé au Collège de France du 14 au 16 mai 2201), Agone, 2002.
  • « Le Mythe du progrès selon Wittgenstein et von Wright », in Mouvements, no 19, 2002.
  • « La connaissance de soi et la science », in Actes de la recherche en sciences sociales, no 150, 2003.
  • « Bourdieu, savant et politique », in Cités, no 17, 2004.
  • « Helmholtz : la philosophie, le problème des deux cultures et l’importance de l’éducation du public profane », in Philosophia Scientiæ, no 9-1, 2005.
  • « Karl Kraus & nous - La réalité peut-elle dépasser la satire ? », in revue Agone, no 34, 2005.
  • « « Apprendre à voir des abîmes là où sont des lieux communs » : le satiriste & la pédagogie de la nation », in revue Agone, no 35-36, 2006.
  • « Karl Kraus, le monde intellectuel et la presse » in Éveline Pinto (dir.), Pour une analyse critique des médias - Le débat public en danger, Éditions du Croquant, 2007.
  • « « Au commencement était la presse… » Le pouvoir des médias & la rébellion de Karl Kraus : une leçon de résistance pour notre temps ? », in revue Agone, no 40, 2008.
  • « Le besoin de croyance & le besoin de vérité », in revue Agone, no 38-39, 2008.
  • « Bertrand Russell, la science, la démocratie et la « poursuite de la vérité » », in revue Agone, no 44, 2010.
  • « Ce que des auteurs infréquentables ont à dire à ceux qui ne veulent pas leur ressembler » in revue Agone, no 48, 2012.

Cours au Collège de France

Un grand nombre des cours de Bouveresse au Collège de France sont disponibles en ligne à partir de la page de Jacques Bouveresse ou bien sur le site philosophie-cdf.revues.org.

Autres conférences

Entretiens

Bibliographie

  • « Jacques Bouveresse : parcours d’un combattant », Revue Critique, no 567-568, août-septembre 1994.
  • « La philosophie malgré eux », Revue Agone, no 48, 2012 [lire en ligne][PDF]

Références

  1. a et b Jacques Bouveresse, Essais III. Wittgenstein & les sortilèges du langage., Agone, , 272. (ISBN 9782910846756, lire en ligne).
  2. Christiane Chauviré, « BOUVERESSE JACQUES (1940- ) », sur l’Encyclopædia Universalis : « Né en 1940 dans un village des hauts plateaux du Doubs, Jacques Bouveresse est une figure majeure de la philosophie française. On lui doit une œuvre abondante […], surtout consacrée au grand philosophe austro-anglais Ludwig Wittgenstein, mais aussi à des philosophes logiciens […] comme Gottlob Frege, Bertrand Russell, Rudolf Carnap ou à de célèbres écrivains autrichiens comme Karl Kraus et Robert Musil. »
  3. Émission Cinq Colonnes à la Une, interviews réalisées en 1966, de plusieurs Normaliens, dont Bouveresse, par Pierre Dumayet. Première diffusion le 3 mai 1968, vidéo sur Ina.fr.
  4. Voir ainsi Nietszche contre Foucault, 2016 ou encore « Nietzsche contre Foucault-La vérité en question », Le Monde Diplomatique, mars 2016.
  5. a et b «Verra-t-on un jour arriver enfin une époque où on trouvera normal, pour ceux qui estiment avoir des raisons de le faire, de pouvoir critiquer certaines des gloires de la philosophie française contemporaine, comme Derrida, Deleuze, Foucault et d’autres, sans risquer d’être soupçonné immédiatement d’appartenir à une sorte de « parti de l’étranger » en philosophie ? Si la philosophie, au moins quand il s’agit de penseurs de cette sorte, est en train de se transformer en une sorte de religion dont les dogmes et les ministres sont à peu près intouchables, je préfère renoncer tout simplement, pour ma part, à la qualité de philosophe.» Lettre ouverte de Jacques Bouveresse au Nouvel Observateur, 2011.
  6. Jean-Jacques Rosat, Les devoirs du philosophe envers la vérité, Préface à Essais IV, de Bouveresse, 2004.
  7. Article du Monde diplomatique, 2010 (accès limité)
  8. Analyse de l'article de Bouveresse sur Benoist dans Critique [PDF]
  9. Voir en particulier Rationalité et cynisme ou encore Prodiges et vertiges de l'analogie : De l'abus des belles-lettres dans la pensée.
  10. Jacques Bouveresse, Essais IV : pourquoi pas des philosophes ?, Agone, , 320 p. (ISBN 9782748900309, lire en ligne), p. 2.
  11. Jacques Bouveresse, historien critique de la philosophie Jean-Matthias Fleury, Agone no 38, 2012, p. 79-102.
  12. « Qu'appellent-ils « penser », sur l'Université de Genève (consulté le ).
  13. Leçon inaugurale du 6 octobre 1995
  14. a et b Commission Derrdida-Bouveresse, 1989, sur le site de l'Acireph
  15. « Jacques Bouveresse », sur Le Monde diplomatique (consulté le )
  16. « Il ne peut être question en aucun cas pour moi d’accepter l’honneur supposé qui m’est fait. » Lettre à Valérie Pécresse
  17. HEC, « BOUVERESSE Jacques » (consulté le )
  18. À ne pas confondre avec Le Savant et la politique de Jeannine Verdès-Leroux.

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