Gembloux

Gembloux | |
![]() La Faculté universitaire des sciences agronomiques |
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![]() Héraldique |
![]() Drapeau |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | ![]() |
Communauté | ![]() |
Province | ![]() |
Arrondissement | Namur |
Bourgmestre | Benoît Dispa (Bailli, CDH) |
Majorité | Bailli (CDH) MR |
Sièges PS MR Bailli ECOLO |
27 5 8 11 3 |
Section | Code postal |
Gembloux Beuzet Bossière Bothey Corroy-le-Château Ernage Grand-Leez Grand-Manil Isnes Lonzée Mazy Sauvenière |
5030 5030 5032 5032 5032 5030 5031 5030 5032 5030 5032 5030 |
Code INS | 92142 |
Zone téléphonique | 081 |
Démographie | |
Gentilé | Gembloutois(e)[1] |
Population – Hommes – Femmes Densité |
25 763 () 49,72 % 50,28 % 269 hab./km2 |
Pyramide des âges – 0–17 ans – 18–64 ans – 65 ans et + |
() 21,60 % 63,40 % 15,00 % |
Étrangers | 5,09 % () |
Taux de chômage | 11,28 % (octobre 2013) |
Revenu annuel moyen | 14 757 €/hab. (2011) |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 33′ nord, 4° 41′ est |
Superficie – Surface agricole – Bois – Terrains bâtis – Divers |
95,86 km2 (2005) 75,42 % 7,85 % 14,89 % 1,84 % |
Localisation | |
![]() Situation de la ville au sein de l'arrondissement et de la province de Namur |
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Liens | |
Site officiel | gembloux.be |
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Gembloux (de 1975 à 1979 : Gembloux-sur-Orneau[2], nom d'usage à cette époque, mais jamais admis par le pouvoir de tutelle ; en wallon Djiblou, en néerlandais Gembloers) est une ville francophone de Belgique située en Région wallonne dans la province de Namur. Elle se trouve sur l'axe routier Bruxelles-Namur, à l'extrémité nord de la province.
Sommaire
Étymologie[modifier | modifier le code]
On trouve trace vers l'an 300 des toponymes Geminiacum et Germinicum, et en 946 de Gemblaus[3].
Propriété de (suffixe celtique -avus > -ou / -eu) Gemellus, anthroponyme gallo-romain (avec épenthèse, très rare en wallon, du b ; les inscriptions latines antérieures sont des copies mal faites avec étymologie abusive)[4],[5],[3].
Les habitants de Gembloux sont appelés les Gembloutois(es).
Géographie[modifier | modifier le code]
Situation[modifier | modifier le code]
Le long de la route nationale 4, environ à mi-chemin entre Ottignies-Louvain-la-Neuve et Namur. Gembloux est arrosée par l'Orneau, affluent de la Sambre.
Sections et hameaux[modifier | modifier le code]
En 1964, Gembloux est fusionnée avec les communes d'Ernage, Grand-Manil, Lonzée et Sauvenière. À cette entitée sont ajoutés en 1977, Beuzet, Bossière, Bothey, Corroy-le-Château, Grand-Leez, Isnes et Mazy.
La commune compte aussi plusieurs hameaux : Baudecet, Ferooz, Golzinne, Haute-Bise, Liroux, Petit-Leez et Vichenet.
Histoire[modifier | modifier le code]
En 936, saint Guibert (Wichpert) bâtit une église et un monastère que sa grand-mère Gisla et lui-même dotent de vastes et nombreux biens fonciers en Belgique et en France. Refusant d'en devenir le premier abbé, il part à Gorze, en Lorraine pour y devenir moine tout en ayant, auparavant, établi Erluin comme premier chef de l'abbaye Saint-Pierre de Gembloux. Le 20 septembre 946, l'empereur Otton Ier accorde une charte qui protège cette fondation et lui accorde notamment le droit de s'entourer de remparts et de battre monnaie[6].
Durant le Moyen Âge, le pays de Gembloux fut un Comté abbatial rattaché au Duché de Brabant.
À la première bataille de Gembloux[7], qui eut lieu le 31 janvier 1578, l'armée espagnole commandée par Don Juan d'Autriche écrasa l'armée des Pays-Bas, rassemblées dans le cadre de la Pacification de Gand.
En 1785, l'abbé de Gembloux, quoique chef de la plus ancienne abbaye de la province (correction demandée : le Brabant, à cette époque, n'est pas une province) de Brabant, n'entrait pas aux Etats de Brabant comme prélat mais comme premier noble, ce qui n'est fondé que sur l'usage[8].
La communauté monastique de Gembloux fut dispersée définitivement lors de la période où cette ville subit les excès de la Révolution française. Valentin de Pardieu, après la défaite de Gembloux, avait quitté son poste de grand-maître de l'artillerie dans l'armée des États et s'était retiré dans son gouvernement de Gravelines[9].
La seconde bataille de Gembloux eut lieu en mai 1940 et opposa les forces armées françaises (composées de troupes métropolitaines et de tirailleurs marocains et algériens) et allemandes. Elle se solda par une victoire tactique française (les troupes allemandes ne purent franchir les lignes de défense françaises) mais ce triomphe ne put être exploité à sa juste mesure compte tenu de la défaite stratégique subie par les forces franco-britanniques.
Démographie[modifier | modifier le code]
Au 1er juillet 2017, la population totale de la ville était de 25 804 habitants (12 806 hommes et 12 998 femmes). La superficie totale est de 95,86 km2 ce qui donne une densité de population de 269,18 habitants par km²[10].

Les chiffres des années 1846, 1900 et 1947 tiennent compte des chiffres des anciennes communes fusionnées.
Culture[modifier | modifier le code]
Patrimoine[modifier | modifier le code]
- Le Beffroi de Gembloux est inscrit au patrimoine mondial de l'Humanité par l'UNESCO en 2005[11].
- Les bâtiments de l'ancienne abbaye bénédictine sont occupés aujourd'hui par Gembloux Agro-Bio Tech de l'Université de Liège.
- La tour Sarrasine, vestige de l'enceinte du Moyen Âge.
- Une statue du moine Sigebert, se dresse sur une des places de la ville.
Musique[modifier | modifier le code]
- Tous les ans au mois de septembre a lieu le festival Wally Gat Rock
- Jo Lemaire et les groupes Jo Lemaire + Flouze et The Breath of Life sont originaires de la ville.
Festivités[modifier | modifier le code]
- Tous les ans, le mercredi précédent les vacances de Pâques, se déroulent les "6H Brouettes" organisées par les étudiants de la faculté dans le parc de l'abbaye.
Personnalités[modifier | modifier le code]
- Sigebert de Gembloux (vers 1030 – 5 octobre 1112), un écrivain médiéval, moine de l'abbaye de Gembloux.
- Guibert-Martin de Gembloux (1124-1213), moine bénédictin, écrivain médiéval.
- Gérard Lecointe (1912-2009), général français et commandant en chef des Forces françaises en Allemagne, est citoyen d'honneur de la ville Gembloux.
- William Cliff (de son vrai nom André Imberechts) est un poète belge de langue française, né à Gembloux le 27 décembre 1940.
- Jean-Pierre Verheggen, poète, né à Gembloux le 6 juin 1942.
- Lieu de décès de Jean Pirotte.
- Lieu de naissance de William Cliff
- Pierre Piccinin da Prata, enseignant et écrivain, né à Gembloux le 24 mars 1973.
Jumelages[modifier | modifier le code]
La section de Mazy est jumelée avec :
Marsannay-la-Côte (France) depuis 1958
La commune de Gembloux est jumelée avec :
Épinal (France) depuis 1974
Skyros (Grèce) depuis 1995
Loughborough (Royaume-Uni) depuis 1993
Aller (Espagne) depuis 2007
Galerie[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Jean Germain, Guide des gentilés : Les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Ministère de la Communauté française, (lire en ligne), p. 84.
- Commentaire historique sur le site officiel de la ville.
- Jean-Jacques Jespers, Dictionnaire des noms de lieux en Wallonie et à Bruxelles, Éditions Racine, 2005, p. 279
- Jules Herbillon, Les noms des communes de Wallonie, Bruxelles, Crédit communal, coll. « Histoire » (no 70),
- A. Vincent, Les noms de lieux de la Belgique, Bruxelles,
- Charte éditée et traduite par le Corpus Etampois.
- Bulletin de la Commission royale d'histoire,page 324, Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts
- Abbé Théodore Augustin Mann. Abrégé de l'histoire de Bruxelles et de ses environs en trois parties chez Lemaire 1785. (volume 2, page 115).
- Collection de mémoires relatifs à l'histoire de Belgique page XIIII ,de la Société de l'histoire de Belgique - 1862
- http://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/stat-1-1_f.pdf
- Via un addendum aux inscriptions relatives aux beffrois flamands, wallons et du Nord de la France.