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Bibliothèque Sainte-Geneviève

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Bibliothèque Sainte-Geneviève
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Façade principale de la bibliothèque Sainte-Geneviève
Informations générales
Nom local
Bibliothèque Sainte-GenevièveVoir et modifier les données sur Wikidata
Type
Bibliothèque, bibliothèque académique (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Surface
SHON 13 500 m2
Visiteurs par an
46 000 (2009)
Site web
Collections
Collections
2 millions de documents dans toutes les disciplines du savoir

Fonds patrimoniaux (manuscrits, incunables, estampes,...)

Œuvres et objets d'art
Localisation
Pays
Commune
Adresse
Entrée principale, inscriptions, Réserve :
10, place du Panthéon
75005 Paris

Bibliothèque nordique :
6, rue Valette
75005 Paris
Coordonnées
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La bibliothèque Sainte-Geneviève (BSG) est une bibliothèque située au 10 place du Panthéon, dans le 5e arrondissement de Paris. Elle est l'héritière de la bibliothèque de l'abbaye Sainte-Geneviève de Paris, à laquelle elle a survécu après la Révolution française, occupant jusqu'en 1842 le dernier étage de l'édifice abbatial qui abritait alors l'École centrale du Panthéon, aujourd'hui lycée Henri-IV. Elle occupe depuis 1851 son bâtiment actuel, édifié par l'architecte Henri Labrouste et agrandi par la suite.

C'est aujourd'hui une bibliothèque d'État à la fois interuniversitaire (Universités Paris 1, 2, 3, 4 et 7) et publique, accessible à toute personne majeure ou titulaire du baccalauréat. Ses collections sont encyclopédiques et totalisent environ deux millions de volumes. Elles se répartissent en trois fonds : la Réserve, principalement pour les fonds anciens, rares et précieux, le Fonds général comprenant les ouvrages, périodiques et autres documents publiés de 1811 à aujourd'hui, et la Bibliothèque nordique (accès au 6 rue Valette), proposant un très riche fonds fenno-scandinave dont l'origine remonte aux collections de l'abbaye.

Elle est administrativement rattachée à l'université Paris 3 - Sorbonne Nouvelle[1].

Histoire

Bibliothèque de l'Abbaye Sainte-Geneviève

Première bibliothèque (VIe-XVIe siècle)

La fondation d'une basilique dédiée aux apôtres Pierre et Paul, au début du VIe siècle, par Clovis est à l'origine de l’abbaye Sainte-Geneviève de Paris. Inhumée dans la crypte en 502, sainte Geneviève a donné son nom à la basilique, à l'abbaye et à la bibliothèque. L'existence d'une bibliothèque dans l'abbaye n'est attestée qu'au XIIe siècle, avec un manuscrit, aujourd'hui à la bibliothèque municipale de Soissons, portant son ex-libris. On peut cependant imaginer que la première basilique disposait de quelques manuscrits pour le culte, Clotilde ayant commandité une Vie de sainte Geneviève dix-huit ans après la mort de cette dernière.

En 831, apparaît la première mention objective de livres sous forme du legs de trois ouvrages à l'abbaye par Angésise, abbé de Fontenelle. Une cellule fait probablement office de scriptorium, sans que l'on puisse vraiment parler d'atelier. Le développement culturel propre à l'époque carolingienne est freiné par les invasions vikings. L'abbé Étienne de Garlande, un proche de Louis VI, héberge Abélard sur les terres de l'abbaye de 1108 à 1113. Le XIIe siècle est marqué aussi par la réforme de Suger : la communauté adopte la règle de saint Augustin qui insiste sur la nécessité d'entretenir une bibliothèque. ainsi qu'un atelier de copistes. Au XIIIe siècle un catalogue fait ainsi état de 226 volumes (les livres liturgiques en sont exclus). La Guerre de Cent ans, puis les Guerres de religion provoquent un coup d'arrêt dans l'enrichissement de la bibliothèque. Abbés et bibliothécaires s'engagent en politique. De très précieux manuscrits sont vendus. Au début du XVIIe siècle, la bibliothèque est à reconstituer presque intégralement.

Refondation et développement (1624-1790)

C'est le cardinal de La Rochefoucauld, évêque de Senlis, entré en possession de l'abbaye en 1619, qui réinstitue véritablement la bibliothèque en 1624, à laquelle, après un dépôt initial de 600 volumes, il lègue en 1640 l'ensemble de ses collections et archives personnelles. Les collections s'accroissent ensuite jusqu'à la Révolution, sous l'impulsion de ses bibliothécaires successifs. Jean Fronteau exerce ses fonctions de 1648 à 1662, mais, à partir de 1654, il n'est présent qu'une partie de l'année en raison du semi-exil auquel il a été condamné pour fait de jansénisme. Il est un acteur majeur dans la controverse touchant l'auteur de l'Imitation de Jésus-Christ, dont la bibliothèque actuelle possède plus de mille éditions. En 1660, Claude Du Molinet fonde un cabinet de curiosités attenant à la bibliothèque et en dresse le catalogue. A sa mort, en 1687, la bibliothèque compte 20000 volumes, dont 400 manuscrits, et plusieurs milliers d'estampes. Au fil du temps, la bibliothèque s'enrichit en effet de nombreux dons : notamment de Gabriel Naudé en 1653, et surtout, en 1710, celui de l'archevêque de Reims, Charles-Maurice Le Tellier, qui lègue sa collection de manuscrits et environ 16 000 volumes, parmi lesquels 500 volumes à l'origine des collections de l'actuelle Bibliothèque nordique. Avec ce fonds Le Tellier a également été introduite la classification alphabétique de Nicolas Clément, encore partiellement en usage de nos jours.

Au XVIIIe siècle la bibliothèque est, parmi les premières à Paris, ouverte au public. La seconde moitié du siècle est marquée par la personnalité de son bibliothécaire, le père Alexandre-Guy Pingré (1711-1796), membre de l'Académie des sciences, qui accroît considérablement les collections scientifiques de Sainte-Geneviève. En outre, c’est à son entregent que la bibliothèque, devenue propriété nationale en 1790 avec l’abbaye, doit d’avoir survécu à celle-ci et échappé à la dispersion de ses collections.

Bibliothèque d'État

Cohabitation avec le futur Lycée Henri IV (1790-1842)

La bibliothèque bénéficie, comme la Bibliothèque nationale et quelques autres établissements, des confiscations révolutionnaires et des prises de guerres napoléoniennes, s’enrichissant d’une sélection d’environ 20 000 ouvrages de provenances variées.

Rebaptisée Bibliothèque du Panthéon jusqu’à la Restauration, elle passe, à la mort de Pingré, sous l’autorité de l’administrateur Pierre Daunou, qui lance l’établissement du catalogue des incunables (publié seulement à la fin du siècle), puis celui du catalogue général (en 33 volumes). À cette époque, la bibliothèque bénéficie toujours de dons réguliers, et pour pallier la faiblesse de ses crédits, devient, par décret royal en 1828, attributaire d'un exemplaire du dépôt légal en théologie, philosophie, droit, médecine et sciences, ce qui lui permet de mieux répondre à sa double vocation de bibliothèque publique et universitaire.

Construction du nouvel édifice par Henri Labrouste (1843-1850)

Cependant, elle est à l'étroit dans des locaux vétustes, au dernier étage de l'ancienne abbaye devenue lycée. En 1842 elle est installée, à titre provisoire, dans une partie de l'ancien collège de Montaigu, devenu hôpital, puis prison, et destiné à la démolition dans le cadre de l’aménagement de la place du Panthéon. La nouvelle bibliothèque est édifiée à son emplacement de 1843 à 1850, et inaugurée le .

En 1925, elle est rattachée à la Réunion des bibliothèques nationales de Paris (regroupant également la Bibliothèque nationale, l'Arsenal, et la Mazarine). Cependant, dès 1930, elle est rattachée à l'Université de Paris, et devient interuniversitaire en 1972.

L'édifice de la bibliothèque, avec ses aménagements et décors d'origine, a été classé au titre des monuments historiques par un arrêté du 3 septembre 1992[2].

Directeurs de la bibliothèque Sainte-Geneviève

Administrateurs de la Bibliothèque Sainte-Geneviève :

Université de Paris - Conservateurs de la Bibliothèque Sainte-Geneviève :

Buste érigé dans l'escalier de la bibliothèque Sainte-Geneviève à la mémoire de son architecte, Henri Labrouste.

Personnes illustres y ayant travaillé

  • Marcel Duchamp y a été bibliothécaire de novembre 1913 à mai 1914. Il a étudié sur place des traités de perspective comme ceux de Jean du Breuil, Jean-François Niceron et Abraham Bosse, qui l'ont beaucoup inspiré[3].

Architecture

Plans et symétrie

Le premier plan concerne la salle de lecture avant son réaménagement pour accueillir un plus grand nombre de personnes. Nous pouvons remarquer une parfaite symétrie axiale. Les formes des bâtiments sont simples, de formes géométriques. La salle de lecture, dont l'architecte est Henri Labrouste, est rectangulaire. De forme sobre et pratique pour la lecture et l’exposition des différents ouvrages. Les livres entourent la salle en 2 niveaux. Pour accéder au deuxième niveau, la salle est munie de 4 escaliers disposés dans chaque coin de la salle. Tout au long de la salle, au centre, se trouve une rangée de colonnes en fonte qui supportent la voûte. La coupe transversale du bâtiment accentue cette sensation de symétrie parfaite avec l’accord des colonnes les unes en dessous des autres au travers des étages. Le toit a une forme triangulaire qui rappelle les frontons des temples de l’antiquité ainsi que l’utilisation de colonnades. Au niveau de la salle de lecture, on peut voir des arcs en plein cintre avec des colonnes qui sont utilisées pour la décoration et l’habillage, tandis que le plafond est formé de deux voûtes soutenues par des arcs de décharges qui s’appuient sur les murs porteurs ainsi que sur les colonnes de fontes qui elles-mêmes reportent leur poids sur les piliers du rez-de-chaussée. La façade de la bibliothèque reste aussi très symétrique par les ouvertures régulières et identiques des fenêtres répétant un motif identique. Elle possède un toit en terrasse.

Matériaux

La salle de lecture en 2011

Henri Labrouste réalisa un magnifique bâtiment alliant anciens matériaux, inspirés de l’antiquité par son voyage à Rome, ainsi que les nouveaux matériaux que la révolution industrielle nous a apportés. Pour la façade et les murs porteurs il privilégie la pierre rappelant ainsi les matériaux utilisés pour les bâtiments alentours (le Panthéon, la mairie du 5éme ainsi que l’école de droit). Afin d’accentuer la pénétration de la lumière largement dispensée par 42 fenêtres en verre, il décida de construire une structure de fonte sur colonnes supportant dans un premier temps un plafond plat en pans brisés orné de caissons, puis finalement une voûte. Ils furent installés dès 1840. Il laisse cette structure complètement visible. Pour soutenir le plancher de l’étage il réalise une structure en fer non visible. Le sol est constitué de plaques de marbres. Le mobilier ainsi que l’entrée et le centre d’information de la salle de lecture sont en bois avec de légères décorations.

Collections

Trois départements conservent des collections sur tous supports : le Fonds général, la Réserve et la Nordique.

Le Fonds Général

  • plus d'un million de volumes, dans toutes les disciplines ;
  • près de 15 000 titres de périodiques français et étrangers, dont 3 320 en cours ;
  • environ 85 000 microformes (thèses, périodiques anciens, archives biographiques) ;
  • de nombreuses ressources électroniques (documents numériques, bases de données et périodiques en ligne, Internet).

La Réserve

  • 4 300 manuscrits ;
  • 160 000 imprimés anciens, rares et précieux ;
  • 50 000 dessins, estampes et photographies ;
  • Des œuvres et objets d'art, le cabinet des curiosités de l'ancienne Abbaye Sainte-Geneviève.

La Bibliothèque nordique

  • 160 000 volumes ;
  • 1 200 usuels ;
  • 1 200 publications en série en cours (périodiques et collections) ;
  • 170 manuscrits ;
  • 600 partitions musicales ;
  • 350 disques.

Fonctionnement

La Bibliothèque Sainte-Geneviève est ouverte au public (plus de 40 000 lecteurs inscrits) du lundi au samedi de 10 h à 22 h.

Références artistiques

Dans la littérature

Dans Illusions perdues, d'Honoré de Balzac, Lucien de Rubempré vient étudier à la bibliothèque Sainte-Geneviève et il y rencontre Daniel d'Arthez vers 1821.

« A la bibliothèque Sainte-Geneviève, où Lucien comptait aller, il avait toujours aperçu dans le même coin un jeune homme d'environ vingt-cinq ans qui travaillait avec cette application soutenue que rien ne distrait ni dérange, et à laquelle se reconnaissent les véritables ouvriers littéraires. Ce jeune homme y venait sans doute depuis long-temps, les employés et le bibliothécaire lui-même avaient pour lui des complaisances; le bibliothécaire lui laissait emporter des livres que Lucien voyait rapporter le lendemain par le studieux inconnu, dans lequel le poète reconnaissait un frère de misère et d'espérance[4]. »

Dans Le Chercheur d'or, de Jean-Marie Gustave Le Clezio, Alexis utilise les écrits de Pingré, dernier bibliothécaire de l'Abbaye Sainte-Geneviève et premier de la Bibliothèque nationalisée, pour retrouver l'or du Corsaire à Rodrigues :

« Ce sont les notes recopiées sur le livre de Pingré qui m’ont guidé. « A l’est du Grand Port, écrit-il en 1761, on ne trouvoit plus assez d’eau pour porter notre pirogue,… M. de Pingré renvoya donc les pirogues… » Lue à la lumière tremblante de ma bougie, dans la chambre de l’hôtel à Port Mathurin, la relation de Pingré me rappelle la fameuse lettre écrite par un vieux marin emprisonné à la Bastille, et qui avait mis mon père sur la piste du trésor… C’est bien là, j’en suis sûr maintenant, que Pingré est venu en 1761 pour observer le transit de la planète Vénus, avant les astronomes qui accompagnaient le lieutenant Neate en 1874, et qui ont donné son nom à la pointe Vénus[5]. »

Au cinéma

Les décors de la Bibliothèque Sainte-Geneviève ont été empruntés par :

Références

  1. Autonomie universitaire et mutualisation : le cas des bibliothèques interuniversitaires, rapport de l'Inspection générale des bibliothèques, 2009 (en ligne), p. 61.
  2. Notice no PA00088394, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  3. Judith Housez, Marcel Duchamp : biographie, Paris, B. Grasset, 2006 (ISBN 978-2-246-63081-4)
  4. Illusions perdues, Un grand homme de province à Paris, Bibliothèque de la Pléiade, 1977, t.V, p.308 (ISBN 207010849X)
  5. Le Chercheur d'or, coll. Folio / Gallimard, 2008, p. 289-290 ISBN 978-2-07-038082-4

Voir aussi

Bibliographie

  • Alfred de Bougy, Histoire de la bibliothèque Sainte-Geneviève, précédée de Chronique de l'abbaye, de l'ancien collège de Montaigu et des monuments voisins, d'après des documents originaux et des ouvrages peu connus, suivie de Pierre Pinçon, Monographie bibliographique ou catalogue des ouvrages, manuscrits et imprimés relatifs à Sainte-Geneviève, à son église, à son abbaye, aux chanoines réguliers de la congrégation de France ou Génovéfains, et à leur bibliothèque, Comptoir des imprimeurs-unis, Paris, 1847 [lire en ligne]
  • Marguerite Wintzweiller (réd.), La Bibliothèque Sainte-Geneviève de jadis à aujourd'hui : catalogue de l'exposition organisée à l'occasion du centenaire de son installation dans les bâtiments actuels, 1851-1951, Paris, 1951
  • Marguerite Wintzweiller, Les Origines de la bibliothèque Sainte-Geneviève, Copédith, Paris, 1986, 22 p.
  • Nicolas Petit et Françoise Zehnacker, « Histoire des fonds anciens de la bibliothèque Sainte-Geneviève », dans Mélanges de la bibliothèque de la Sorbonne, Amateurs de livres, Klincksieck, Paris, vol. 11, 1991, 272 p., p. 81-101 (ISSN 0293-2148) (ISBN 2-252-02794-0)
  • Françoise Zehnacker, « Bibliothèque Sainte-Geneviève », dans Patrimoine des bibliothèques de France, un guide des régions, vol. 1 : Île de France, Payot, Paris, 1995, 335 p. (ISBN 2-228-88964-4), p. 252-261
  • De l'abbaye Sainte-Geneviève au lycée Henri-IV : Sciences et Humanités, une tradition, Bibliothèque Sainte-Geneviève, Paris, 1996
    Catalogue de l'exposition organisée à l'occasion du bicentenaire du lycée Henri-IV, 12-17 octobre 1996.
  • Nicolas Petit, L'Éphémère, l'occasionnel et le non livre à la bibliothèque Sainte-Geneviève (XVe – XVIIIe siècles), Klincksieck, coll. « Corpus iconographique de l'histoire du livre », Paris, 1997, 256 p. (ISBN 2-252-03157-3)
  • Jean-Michel Leniaud (dir.), Des palais pour les livres : Labrouste, Sainte-Geneviève et les bibliothèques : [actes du colloque international du 11 octobre 2001], Bibliothèque Sainte-Geneviève, Maisonneuve et Larose, Paris, 2003, 190 p. (ISBN 2-7068-1637-6)
  • Henri Labrouste (dessins), Jean-Hugues Berrou (photographies), (réd. Christine Vendredi-Auzanneau et Alain Colas), Visions, bibliothèque Sainte-Geneviève : catalogue de l'exposition “Voir et revoir l'œuvre de Labrouste”, 11 octobre-9 novembre 2001, Bibliothèque Sainte-Geneviève, Paris, 2002, 151 p. (ISBN 2-900307-05-8)
  • Yann Sordet (dir.), Passeurs de textes : imprimeurs, éditeurs et lecteurs humanistes dans les collections de la Bibliothèque Sainte-Geneviève [exposition, 30 mars-30 juin 2009], Bibliothèque Sainte-Geneviève, Paris ; Brepols, Turnhout ; Maison d'Érasme, Bruxelles, 2009, 209 p. (ISBN 2-503-53117-2)

Lien externe

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