Denys Puech

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Denys Puech
Denys Puech en 1921,
photographie de l'agence de presse Meurisse, Paris, BnF.
Fonction
Directeur de l'Académie de France à Rome (d)
-
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière de Rodez (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Pierre Denis PuechVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Maîtres
Distinctions
Archives conservées par
Œuvres principales
Monument à Leconte de Lisle (d), Monument à Paul Gavarni, monument à Francis Garnier, La Naïade de Vors, Sirène (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Denys Puech né le à Gavernac (commune de Bozouls, Aveyron) et mort le à Rodez (Aveyron) est un sculpteur français.

Biographie

Denys Puech est issu d'une famille d'agriculteurs très modestes. Orpheline du tisserand de Gavernac, sa mère, qui sait écrire, inculquera à ses quatre fils le goût d'apprendre. Travaillant le bois en gardant ses moutons sur le causse, il débute comme apprenti à Rodez chez l’artisan marbrier et sculpteur ruthénois François Mahoux (Rodez, - Rodez, ) qui a formé également Marc Robert (1875-1962). En 1872, après deux ans de formation, il poursuit son apprentissage à l'École des beaux-arts de Paris dans les ateliers de François Jouffroy, puis d'Alexandre Falguière et d'Henri Chapu.

En 1881, il obtient le 2e grand prix de Rome pour Tyrtée chantant les Messéniennes et en 1883, le 2e grand prix de Rome pour Diagoras mourant de joie en apprenant le triomphe de ses deux enfants vainqueurs aux Jeux Olympiques. Il est enfin lauréat du grand prix de Rome pour Mézence blessé en 1884. En 1900, il obtient Le grand prix à l'Exposition universelle[2]. Il réalise de nombreuses commandes d'État durant la Troisième République, sculptant entre autres les bustes de Jules Ferry (1882)[3], Gaston Doumergue (1930)[4], Émile Loubet (1901)[5], et pendant son séjour romain comme directeur de la villa Médicis, celui de Benito Mussolini (1925)[6]. À Rome, il fait la connaissance de Jérôme Carcopino[7].

Il est le plus jeune membre de l'Académie des beaux-arts en 1905.

Il occupa le poste de directeur de la villa Médicis à Rome de 1921 à 1933, et avait épousé le la princesse Anina Gagarine Stourdza (1865-1918), artiste peintre[8], descendante de la famille Gagarine, arrière-grand-tante de Macha Méril. Il adopte sa fille, Helen Minitzky (1893-1977), future épouse de Raoul Philippe Legras (1879-1953)[9].

En 1903, il fonde à Rodez un musée des beaux-arts. Le bâtiment, inauguré en 1910, est conçu en concertation avec l'architecte Boyer pour y conserver la donation de son œuvre. Il est l'auteur de la statue de La Musique sur la nouvelle façade de l'Opéra-Comique à Paris. En tout, 573 œuvres sont recensées[10]. Plusieurs dessins et maquettes de ses œuvres ont figuré dans la vente aux enchères publiques de son atelier compris dans la succession Lestel-Puech à Rodez en 1991.

De ses trois frères, Louis Puech sera avocat, député de la Seine (1898-1932), ministre des Travaux publics[Note 1], Germain sera médecin et Henri reprendra l'exploitation agricole familiale.

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Récompenses et distinctions

Œuvres dans les collections publiques

Élèves notables

Notes et références

Notes

  1. En exercice du au .

Références

  1. « https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis », sous le nom PUECH Denys (consulté le )
  2. Acad-Atlas, Puech.
  3. Joconde, notice 119.
  4. Joconde, notice 160.
  5. Joconde, notice 144.
  6. Joconde, notice 112.
  7. Louis-Napoléon Panel, « « L’année des quatre empereurs ». L’École française de Rome en 1922-1923 », Mélnges de l'École française de Rome,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. (en + fr) Rik Van Beveren et Robert Kuhmann, « Denys Pierre Puech », Find A Grave,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. (en + fr) Robert Kuhmann, « Anina Gregorievna Gagarin-Sturdza Puech », Find A Grave,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. Puech Académie Julian.
  11. « Puech, Pierre Denis », base Léonore, ministère français de la Culture.
  12. N° inv. 1904.27.1 (photo.rmn.fr).
  13. photo.rmn.fr.
  14. « La muse d'André Chénier », sur www.musee-orsay.fr (consulté le ).
  15. « Sirène », sur www.musee-orsay.fr (consulté le ).
  16. « L'Aurore », sur www.musee-orsay.fr (consulté le ).
  17. « Monument à Francis Garnier – Paris, 6e arr. », sur www.e-monumen.net (consulté le ).
  18. « Monument à Jules Simon - Lorient (fondu) », sur www.e-monumen.net (consulté le ).
  19. J.M.Cosson, « Monument de la Victoire : l'œuvre polémique de Denys Puech », Centre Presse (Aveyron),‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. « buste : Le Poète Charles de Pomairols (1843-1916) », sur patrimoines.midipyrenees.fr (consulté le ).
  21. (en)Netherlands Institute for Art History.

Voir aussi

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Bibliographie

  • Guillaume Peigné, Dictionnaire des sculpteurs néo-baroques français (1870-1914), Paris, CTHS, coll. « Format no 71 », , 559 p. (ISBN 978-2-7355-0780-1, OCLC 828238758, BNF 43504839), p. 404-410.
  • Henri Jaudon, Denys Puech et son Œuvre, Fb&c Limited, 1908, réédité en 2018, 312 p. (ISBN 9780428005634).

Article connexe

Liens externes

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