Saint-Georges-sur-la-Prée
Saint-Georges-sur-la-Prée | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Cher | ||||
Arrondissement | Vierzon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Vierzon-Sologne-Berry et Villages de la Forêt | ||||
Maire Mandat |
Jean-Marc Duguet 2020-2026 |
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Code postal | 18100 | ||||
Code commune | 18210 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-georgeois | ||||
Population municipale |
599 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 26 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 13′ 37″ nord, 1° 56′ 15″ est | ||||
Altitude | 122 m Min. 91 m Max. 151 m |
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Superficie | 22,83 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Vierzon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Vierzon-2 | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Cher
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Liens | |||||
Site web | site officiel | ||||
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Saint-Georges-sur-la-Prée est une commune française située dans le département du Cher en région Centre-Val de Loire.
Géographie
Localisation
La commune est située dans le département du Cher à la limite de celui de Loir-et-Cher.
Elle est à l'intersection des routes départementales 19 et 90. La commune est accessible en voiture depuis la route nationale 76 allant de Bourges à Tours en passant par Vierzon mais aussi depuis la route nationale 20 allant de Vierzon à Châteauroux en prenant la sortie Saint-Hilaire.
La commune se situe à 120 m d'altitude et le point culminant est de 152 m au lieu-dit les Picardies. Le point le plus bas est à 92 m dans la prairie de Saint-Georges.
Communes limitrophes
Thénioux | Méry-sur-Cher | |||
Maray (Loir-et-Cher) |
N | Vierzon | ||
O Saint-Georges-sur-la-Prée E | ||||
S | ||||
Genouilly | Dampierre-en-Graçay Massay |
Saint-Hilaire-de-Court |
Hydrographie
Saint-Georges-sur-la-Prée est traversée par deux rivières : le Cher sur 4,8 km et la Prée qui se jette dans le Cher à Saint-Loup-des-Chaumes.
Urbanisme
Typologie
Saint-Georges-sur-la-Prée est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vierzon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 20 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,3 %), zones agricoles hétérogènes (16,5 %), forêts (12,9 %), prairies (10,5 %), zones urbanisées (1,8 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Saint-Georges-sur-la-Prée a changé plusieurs fois de nom. En 1422, elle portait le nom de Sanctus Georgius de Pradea puis en 1442 Saint-Georges-de-la-Prehee qui changea en 1467 pour devenir Saint-Georges-Souls-la-Prehee[réf. nécessaire].
Au cours de la Révolution française, la commune porta temporairement les noms de Montagne-sur-la-Prée ou Égalité-la-Prée[8].
Histoire
Le village existait déjà au temps de Charlemagne et on y avait bâti l'abbaye bénédictine de Dèvres (ou Devre). Dans l'église de l'abbaye placée sous le vocable de saint Georges, en 843, l'archevêque de Bourges saint Raoul avait transféré les reliques de sainte Perpétue. Les moines, après le pillage par les Normands en 903, fondèrent l'abbaye de Vierzon et y portèrent ces reliques.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans le département du Cher et, depuis 1984, dans l'arrondissement de Vierzon. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la deuxième circonscription du Cher.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Graçay[8]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée au canton de Vierzon-2[9].
Intercommunalité
La commune est devenue membre en 2000 de la communauté de communes de Graçay Saint-Outrille créée fin 1993, et qui a alors pris la dénomination de communauté de communes des Vallées vertes du Cher Ouest.
Cette intercommunalité fusionne avec la communauté de communes Vierzon Pays des Cinq rivières, la nouvelle intercommunalité créée le portant le nom de communauté de communes Vierzon Sologne Berry.
Le , celle-ci a fusionné avec la communauté de communes les Villages de la Forêt pour former la communauté de communes Vierzon-Sologne-Berry et Villages de la Forêt, dont la commune est désormais membre.
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].
En 2021, la commune comptait 599 habitants[Note 3], en évolution de −6,41 % par rapport à 2015 (Cher : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Saint-Georges-sur-la-Prée est en crise démographique au début du XVIIIe siècle, puisqu’elle passe de 141 feux en 1709 à 123 en 1726[18]. L’hiver de 1709-1710 notamment cause de nombreuses pertes, ainsi que la grande canicule de 1719 (qui tua beaucoup par dysenterie)[19].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Stèle érigés en mémoire de la résistance et des victimes des fascistes et des collaborationnistes.
- Musée de l'ocre. Les carrières d'ocre de Saint-Georges-sur-la-Prée ont été exploitées dès le Moyen Âge ; ce pigment naturel était notamment utilisé pour les fresques[20].
- Lavoir reconstruit en 2007 par souscription auprès de la population.
- Château de Rozay, daté des XVe-XVIe siècles, propriété privée et non ouvert aux visites. Le château et ses dépendances sont protégés par une inscription à l'inventaire des Monuments Historiques depuis 2000[21].
- Les bords du Cher.
- Nombreux chemins de randonnées.
- Musée du Fil de Soie-Le Jardin du Tisserand : www.lejardindutisserand.com, Musée de l'Ocre avec espace village d'antan et gallerie expo.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- site de la mairie
- Saint-Georges-sur-la-Prée sur le site de l'Institut géographique national
- « Dossier complet : Commune de Saint-Georges-sur-la-Prée (18210) », Recensement général de la population de 2016, INSEE, (consulté le ).
- « Saint-Georges-sur-la-Prée », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Décret no 2014-206 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Cher
- Boloky, « Voici la liste des maires de Saint-Georges-sur-la-Prée », sur saint-georges-sur-la-pree.fr (consulté le ).
- « L’adjointe Sophie Henault tête de liste à Saint-Georges-sur-la-Prée », Le Berry républicain, (lire en ligne, consulté le ) « Sophie Henault, actuelle adjointe au maire de Saint-Georges-sur-la-Prée, est candidate aux municipales. L'élue, qui achève son deuxième mandat, conduit la liste « Ensemble, Saint-Georges, pour l'après » rassemblant plusieurs partis de gauche, dans la continuité du maire sortant, Vincent Faucheux ».
- Céline Chouard, « Vincent Faucheux pour un 3e mandat », Le Berry républicain, (lire en ligne, consulté le ).
- Liste des maires du Cher et appartenance des communes aux cantons sur le site de la préfecture (consulté le 27 septembre 2014).
- [1]
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Olivier Zeller, « Changement agraire et récession démographique : la première enquête Orry (1730). L'exemple de l'élection d'Issoudun », Annales de démographie historique 2/2007 (no 114), p. 169
- Zeller, op. cit., p. 145 et 153
- Site du musée.
- https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA18000015