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Pimelles

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Pimelles
Pimelles
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Yonne
Arrondissement Avallon
Intercommunalité Communauté de communes Le Tonnerrois en Bourgogne
Maire
Mandat
Adrien Retif
2020-2026
Code postal 89740
Code commune 89299
Démographie
Gentilé Pimellois
Population
municipale
61 hab. (2021 en évolution de +1,67 % par rapport à 2015)
Densité 6,2 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 50′ 20″ nord, 4° 10′ 41″ est
Altitude Min. 183 m
Max. 277 m
Superficie 9,91 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Tonnerre
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Tonnerrois
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Pimelles
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Pimelles
Géolocalisation sur la carte : Yonne
Voir sur la carte topographique de l'Yonne
Pimelles
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Voir sur la carte administrative de Bourgogne-Franche-Comté
Pimelles

Pimelles est une commune française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie

Petit village de l'Yonne se situant à quelques kilomètres de Cruzy-le-Châtel et à 20 km de Tonnerre.

Communes limitrophes

Urbanisme

Typologie

Pimelles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tonnerre, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 38 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (66,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (63,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (66,3 %), terres arables (31,4 %), zones agricoles hétérogènes (2,3 %)[6].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

Histoire

L'histoire de Pimelles remonte au moins à 1035, lorsque Renaud, comte de Tonnerre, donne Pimella à l'abbaye voisine de Saint-Michel.

La commanderie des Templiers de Saint-Marc à Nuits établit une sous-commanderie à Pimelles au XIVe siècle[8].

Jusqu'à la Révolution française, Pimelles est le domaine de la famille Viart. L'ancien manoir Viart, construit vers 1788, sert aujourd'hui de mairie. Le comte Louis-Alexandre-Charles Viart de Pimelles fait reconstruire l'église du village, Notre-Dame-de-l'Assomption en 1781, peu avant la Révolution. La population recensée de Pimelles à cette époque est de 50 ménages se concentrant principalement sur l'abattage du bois, l'agriculture et la viticulture.

La famille Viart fuit la France pendant la Révolution. Ils ne récupèrent le domaine qu'après la Restauration.

Pendant la Première Guerre mondiale, les troupes américaines de la 80e division sont en garnison à Pimelles, et des traces de leurs graffitis peuvent encore être trouvées sur les murs de certaines des maisons. Le , le général John Pershing, commandant du corps expéditionnaire américain, inspecte et passe en revue toute la division près de Pimelles[9].

Pendant la Seconde Guerre mondiale, La Grange-aux-Moines, une dépendance de Pimelles, sert de quartier général à un élément du mouvement de résistance de l'Yonne. Ses membres sont trahis et fusillés par les forces d'occupation allemandes.

Politique et administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
2008 2020 Éric Zanconato    
2020 En cours Adrien Retif    

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[11].

En 2021, la commune comptait 61 habitants[Note 3], en évolution de +1,67 % par rapport à 2015 (Yonne : −2,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
276271291266287276276265302
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
223215197184166166166152137
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
13413111510612014012411693
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
766859515070646365
2015 2020 2021 - - - - - -
606361------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Manoir de Pimelles.
Lavoir de Pimelles.
  • Église Notre-Dame-de-l'Assomption (XVIIIe siècle) ;
  • Pont de Pimelles (XVIIIe siècle), inscrit en 2001[14] ;
  • Manoir de Pimelles (XVIe siècle) ;
  • Lavoir ;
  • Croix (XIXe siècle).

Personnalités liées à la commune

Pour approfondir

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Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

  1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Tonnerre », sur insee.fr (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  8. Histoire des communes de l'Yonne, Maurice Pignard-Péguet, 1913
  9. (en) 318th Infantry of United States Army, History of the 318th Infantry Regiment of the 80th Division, 1917-1919, William Byrd Press, , 189 p. (lire en ligne), p. 99.
  10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  14. « Pont de Pimelles », notice no PA89000029, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.