Varenne-Saint-Germain

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 19 août 2021 à 19:10 et modifiée en dernier par ProméthéeBot (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Varenne-Saint-Germain
Varenne-Saint-Germain
La mairie et l'église paroissiale.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Charolles
Intercommunalité Communauté de communes Le Grand Charolais
Maire
Mandat
André Cottin
2020-2026
Code postal 71600
Code commune 71557
Démographie
Population
municipale
703 hab. (2021 en augmentation de 0,57 % par rapport à 2015)
Densité 45 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 25′ 47″ nord, 4° 01′ 34″ est
Altitude Min. 227 m
Max. 278 m
Superficie 15,62 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paray-le-Monial
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Digoin
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Varenne-Saint-Germain
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Varenne-Saint-Germain
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Voir sur la carte topographique de Saône-et-Loire
Varenne-Saint-Germain
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Voir sur la carte administrative de Bourgogne-Franche-Comté
Varenne-Saint-Germain

Varenne-Saint-Germain est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie

Communes limitrophes

Rose des vents Digoin Rose des vents
Chassenard
(Allier)
N Vitry-en-Charollais
O    Varenne-Saint-Germain    E
S
Saint-Yan

Urbanisme

Typologie

Varenne-Saint-Germain est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paray-le-Monial, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (66,2 %), zones agricoles hétérogènes (22,2 %), forêts (5,3 %), zones urbanisées (4,1 %), eaux continentales[Note 3] (2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,2 %)[6].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

Toponymie

Histoire

1793 : Reuillon, hameau de Varennes-Reuillon, à l'instar de plusieurs autres hameaux de Saône-et-Loire, change de nom et devient La Montagne[8].

Durant la Seconde Guerre mondiale, elle fut traversée par la ligne de démarcation dont un vestige de « poste frontière » est encore présent au bord de l'actuelle D 982. La commune de Varenne-Saint-Germain a été créée en 1973 par fusion des communes de Saint-Germain-des-Rives et de Varenne-Reuillon.

Politique et administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1988 juin 1995 Alain Treuillet    
juin 1995 mars 2014 Bernard Brachet   Enseignant
mars 2014 en cours André Cottin   Chef de chantier
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[10].

En 2021, la commune comptait 703 habitants[Note 4], en augmentation de 0,57 % par rapport à 2015 (Saône-et-Loire : −1,1 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
267224300281293260257244242
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
269268283276276286269271261
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
255254270233234215216219217
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
214201418449501549626679706
2021 - - - - - - - -
703--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

  • Le château de Pontamailly, demeure en grande partie reconstruite en 1875, ancienne propriété de Nicolas du Bessey de Contenson (qui avait acheté la baronnie de Pontamailly en 1771)[13].
  • La motte castrale de La Motte-Reuillon, dont le terre-plein central mesure environ 30 mètres de diamètre et où subsistent les restes d'une tour[14].

Pour approfondir

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

Notes

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

  1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paray-le-Monial », sur insee.fr (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  8. E. Lauxeur, Les changements de noms des communes de Saône-et-Loire pendant la Révolution, article paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 4 d'avril 1970, pages 9 à 13.
  9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  13. « Au secours des Américains », article de Paul Chaussard paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 135 de septembre 2003 (pages 21 à 23).
  14. « À propos de mottes féodales en pays digoinais », article de Paul Chaussard paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 65 (printemps 1986), pages 3 à 7.