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Église Saint-Georges de Lyon

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Église Saint-Georges
Image illustrative de l’article Église Saint-Georges de Lyon
L'église vue de la rive gauche de la Saône
Présentation
Culte Catholique romaine
Type Église
Rattachement Archidiocèse de Lyon
Architecte Pierre Bossan
Style dominant Néo-gothique
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1982)[1]
Site web www.eglisesaintgeorges.comVoir et modifier les données sur Wikidata
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Ville Lyon
Coordonnées 45° 45′ 28″ nord, 4° 49′ 32″ est
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Église Saint-Georges
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
(Voir situation sur carte : métropole de Lyon)
Église Saint-Georges

Le Sanctuaire Saint-Georges est une église de Lyon, située dans l'ensemble de quartiers qualifiés de Vieux Lyon. Elle dépend de la paroisse Primatiale.

La seconde église, fondée par Leidrade, a donné son nom au quartier environnant. L'édifice actuel, de style néogothique, est construit par l'architecte Pierre Bossan (qui est également l'auteur des plans de la basilique de Fourvière) en 1844-1845. Elle est nommée en l'honneur de Georges de Lydda.

Elle est située entre le quartier de la Quarantaine et le quartier Saint-Jean, à proximité de la place Benoît-Crépu, son ouverture sur le quai rappelant l'existence jusqu'au XIXe siècle du Port Sablet, et de la place Bertras. Elle occupe l'ancien emplacement de la commanderie des chevaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.

Histoire

Moyen Âge

Le premier édifice ecclésial sur le site de l'église saint-Georges actuel est fondé par Sacerdos au VIe siècle. Il y fonde un lieu de culte sous le vocable de Sainte Eulalie et, non loin au sud, un monastère de religieuses lié à l'église[2].

L'église semble abimée par les vagues sarrasines du VIIIe siècle. Elle est restaurée par Leidrade autour des années 800. L'église est alors dédiée à saint Georges. Les fouilles permettent d'estimer que l'église actuelle se situe à l'emplacement des églises primitives[2].

Aux XIe ou XIIe siècle, l'église est entourée par le cimetière de la paroisse de Saint-Georges, sur les faces nord[3], ouest et sud[réf. nécessaire].

Les chevaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem arrivent à Lyon au début du XIIIe siècle et s'installent en 1315 dans l'ancien monastère attenant à l'église. Celle-ci reste une église paroissiale mais est rattachée à la commanderie[4].

Renaissance

À la fin du XVe siècle, l'église est restaurée. En 1492, l'hôtel de la commanderie est construit non loin par Humbert de Beauvoir et il en profite pour remettre en état l'église Saint-Georges. Il fait refaire l'extrémité du chœur et embellit l'ensemble du bâtiment[5]. Il fait apposer ses armes dans l'église : écartelé d'or et de gueules, ainsi que celles de l'ordre[6].

Histoire contemporaine

Reconstruction

En 1792, les églises sont fermées et les prêtres non jureurs pourchassés, par décision du maire de Lyon, Louis Vitet : non entretenue, l’église Saint Georges se détériore rapidement. Le , le clocher s’effondre en partie.

Décrétée bien national, la Commanderie est occupée par divers locataires, avant d’être vendue, en 1807. Un incendie survient en 1854 et l’immeuble est détruit en 1857 ; en 1884, un groupe scolaire est édifié à sa place[7].

L'église est reconstruite à partir de 1842.

Célébration du rite lyonnais

Désaffectée entre la fin des années 1970 et 1989, la paroisse est confiée par le cardinal Albert Decourtray à la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre (FSSP)[réf. nécessaire]. La Fraternité célèbre la messe dans le rite lyonnais, en application du motu proprio Ecclesia Dei de 1988.

La paroisse redevient diocésaine en octobre 2006[réf. nécessaire], désormais desservie par d’anciens prêtres de la fraternité Saint-Pierre ayant rejoint l'archidiocèse.

Le , le cardinal Barbarin signe l'incardination de trois des cinq prêtres desservant cette église. Le , à la suite des travaux de réfection de l'extérieur de l'église et des places attenantes, l'inauguration de l'église a lieu en présence du cardinal Barbarin et du sénateur-maire de Lyon Gérard Collomb.

Galerie d'illustrations

Notes et références

  1. Notice no PA00117797, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. a et b Bernot et al 2007, p. 46. L'auteur ne précise pas de quelle sainte Eulalie il s'agit.
  3. Bernot et al 2007, p. 47
  4. Bernot et al 2007, p. 48
  5. Bernot et al 2007, p. 49
  6. Bernot et al 2007, p. 20
  7. Histoire de Saint Georges, sur le site officiel de la paroisse.

Voir aussi

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Bibliographie

  • Dominique Bertin, Jean-François Reynaud et Nicolas Reveyron, Guide des églises de Lyon, Lyon, Éditions lyonnaises d'Art et d'Histoire, , 96 p. (ISBN 2-84147-106-3)
  • J. B. Martin, Histoire des églises et chapelles de Lyon, Lyon, H. Lardanchet, , 2 vol.
  • Emmanuel Bernot, Clémence Mège, Émilie Robert, Céline Cadieu-Dumont et Audrey Baradat, Rapport de fouilles archéologiques préventives « La cure de Saint-Georges » : vol. 1 : Texte, Service archéologique de la ville de Lyon - Direction des affaires culturelles, (cote DRAC : 24304 RAP LY 617).

Liens externes