Villiers-Charlemagne
Villiers-Charlemagne | |||||
Le village vu du lac. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Mayenne | ||||
Arrondissement | Château-Gontier | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Meslay-Grez | ||||
Maire Mandat |
Jacques Sabin 2020-2026 |
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Code postal | 53170 | ||||
Code commune | 53273 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Caropolitain | ||||
Population municipale |
1 077 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 39 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 55′ 23″ nord, 0° 40′ 30″ ouest | ||||
Altitude | Min. 32 m Max. 113 m |
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Superficie | 27,57 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Laval (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Meslay-du-Maine | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Mayenne
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Liens | |||||
Site web | www.villiers-charlemagne.com | ||||
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Villiers-Charlemagne est une commune française, située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, peuplée de 1 077 habitants[Note 1] (les Caropolitains).
La commune fait partie de la province historique de l'Anjou (Haut-Anjou)[1].
Géographie
Situé entre Laval à 22 km et Château-Gontier à 13 km, Villiers-Charlemagne est à 55 km d'Angers, à 75 km du Mans, à 88 km de Rennes et à 279 km de Paris.
La commune est située dans le sud-Mayenne.
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1971 à 2020 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[9]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2,1 | 1,7 | 3,5 | 4,9 | 8,6 | 11,3 | 12,9 | 12,8 | 10,4 | 8,1 | 4,6 | 2,4 | 7 |
Température moyenne (°C) | 5,1 | 5,4 | 8,1 | 10,2 | 14 | 17,1 | 19 | 19 | 16,1 | 12,6 | 8,1 | 5,5 | 11,7 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,1 | 9,1 | 12,7 | 15,4 | 19,4 | 22,9 | 25,2 | 25,1 | 21,9 | 17 | 11,6 | 8,5 | 16,4 |
Record de froid (°C) date du record |
−16 16.01.1985 |
−14 25.02.1986 |
−11 01.03.05 |
−4 12.04.1986 |
−2 07.05.1979 |
2 05.06.1989 |
5 11.07.20 |
3 31.08.1986 |
1,2 11.09.1972 |
−3,5 30.10.1997 |
−8 23.11.1993 |
−8 29.12.05 |
−16 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
16 13.01.1993 |
20 27.02.19 |
24 20.03.05 |
28 18.04.18 |
31,5 27.05.05 |
38 29.06.19 |
39 23.07.19 |
39 10.08.03 |
34,5 14.09.20 |
29 03.10.11 |
21 07.11.15 |
17,5 07.12.00 |
39 2019 |
Précipitations (mm) | 74,7 | 59 | 54,6 | 57,3 | 68,5 | 46,6 | 50,6 | 42,5 | 62,8 | 82 | 74,1 | 83,2 | 755,9 |
Urbanisme
Typologie
Villiers-Charlemagne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[10],[11],[12].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Laval, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 66 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (96,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,4 %), prairies (33,3 %), zones agricoles hétérogènes (5,7 %), forêts (3,1 %), zones urbanisées (2 %), mines, décharges et chantiers (1,5 %)[15].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[16].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme de Villeriis au XIe siècle et Villers Caroli Magni en 1114[17]. Le toponyme Villiers, commun, est issu du latin villare désignant une partie de villa (« domaine »)[17]. Charlemagne pourrait faire allusion à un éventuel passage de l'empereur sur les lieux vers 778[réf. à confirmer][18], mais il pourrait aussi s'agir d'une attraction paronymique à partir de l'anthroponyme germanique Karl[17]. Villiers-Charlemagne est la seule commune de France à porter le nom de Charlemagne[19].
Histoire
Villiers-Charlemagne s'est établie dans la forêt de Boëria qui s'étendait de la Sarthe à la Mayenne. Villiers fut sans doute un village gallo-romain[réf. à confirmer][20].
Charlemagne serait venu à Villiers vers 778, lors de la préparation de l'expédition contre les Basques révoltés. Le lieu lui aurait plu, et du fait de la proximité de la frontière bretonne, il aurait formé le projet d'y construire une forteresse défensive contre les Bretons[réf. à confirmer][18]. Francon d'Ollivier, qui venait de dédicacer une église à saint Ernée, aurait eu une entrevue avec Charlemagne également à Villiers. Il se serait fait restituer les biens appartenant à l'Église du Mans appropriés par plusieurs seigneurs. Wilibert, seigneur de Villiers, aurait été chargé par l'empereur de rendre les biens temporels, dîmes et revenus appartenant à l'Église et aux abbés de Saint-Calais[réf. à confirmer][18].
-
Le château de Valette en 1915.
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La gendarmerie.
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La tour du château.
Héraldique
Les armes de la commune se blasonnent ainsi : D'azur aux trois coquilles d'argent. |
Les armes de Villiers remonteraient au début du Moyen Âge, aux environs de 1124 : date à laquelle Jehan, fils de Gui II seigneur de Laval, avant d'entrer en religion chez les bénédictins de Marmoutiers (près de Tours), se plut à détacher trois des cinq coquilles d'argent de son blason de fils cadet de la Maison de Laval. "D'azur aux trois coquilles d'argent posées deux et une".
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Administration municipale
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[23].
En 2021, la commune comptait 1 077 habitants[Note 7], en évolution de −3,32 % par rapport à 2015 (Mayenne : −0,65 %, France hors Mayotte : +1,84 %). Villiers-Charlemagne a compté jusqu'à 1 533 habitants en 1851.
Économie
Entreprises
Projet de centrale électrique
Un chantier de centrale thermique à gaz a été envisagé sur la commune de Villiers-Charlemagne à la fin des années 2000. Le projet a fait naître un tollé parmi les habitants de Villiers qui ont finalement obtenu son abandon en 2012, faute de moyens[26].
Lieux et monuments
- Village fleuri : deux fleurs.
- Le château de Villiers-Charlemagne
Animations
- Le méchoui considéré comme le plus grand de France[27] a lieu tous les ans au mois d'août (généralement le 3e dimanche d'août).
- Les Marchés des Vacances les deux derniers mercredis de juillet et les deux premiers d'août.
- Le Village-Vacances-Pêche peut accueillir les férus de la pêche en eau douce.
Notes et références
Notes
- Population municipale 2021.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
- Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 3, , p. 880
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire », sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Fiche du Poste 53273001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
- « Villiers Charlemagne - Présentation », sur le site de la mairie de Villiers-Charlemagne, (consulté le ).
- Répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
- « Villiers-Charlemagne », sur stpierredumaine.fr, (consulté le ).
- « Villiers-Charlemagne (53170) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Ouest-france.fr - Centrale thermique à gaz à Villiers-Charlemagne (Mayenne) : le projet abandonné » (consulté le ).
- « Le plus grand méchoui de France a lieu à Villiers-Charlemagne, dimanche », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).