Période des Trois Royaumes de Corée

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Les Trois royaumes, Samguk (삼국), de Corée (dates traditionnelles : 57 av. notre ère-668 de notre ère), désignent les royaumes de Koguryo [Goguryeo] (고구려), Baekje (백제) et Silla (신라), dans la péninsule coréenne et en Mandchourie. En conséquence, la période des Trois Royaumes de Corée, du Ier siècle av. notre ère au VIIe siècle de notre ère, les vit s'affronter entre eux. Puis Silla resta seul jusqu'en 935.

Mais 78 petits États tribaux coexistèrent avec ces trois royaumes, ainsi que plusieurs autres États, plus modestes, dont la Confédération de Gaya [Kaya] (42-562), Tongye [Dongye], Okcho [Okjeo], Puyŏ [Buyeo ] et Usan [Usan-guk] (Ulleungdo et les îles voisines). Tous furent absorbés par les plus grands.

Les trois royaumes ont été précédés par une longue période, celle des Samhan, où se sont constituées des confédérations de cités : les trois confédérations de Mahan (futur Baekje), Jinhan (futur Silla) et Byeonhan (future confédération de Gaya) ont pris ainsi forme dans la péninsule, au Centre et au Sud, à la fin de l'Âge du bronze et au début de l'Âge du fer. Ces trois confédérations sont désignées en tant que Samhan (« Trois han », où han renvoie bien à ces confédérations et non à l'ethnie Han, chinoise). Cette période Samhan est aussi parfois appelée la « période proto-Trois Royaumes » de Corée .

Ces États occupent alors la totalité de la péninsule et une grande partie de la Mandchourie, actuellement territoires chinois et russe. Au VIIe siècle, Silla, allié à la Chine sous la dynastie Tang, unifie la péninsule coréenne pour la première fois de son histoire. Après la chute de Baekje et Koguryo, la dynastie Tang instaure un protectorat de courte durée pour administrer certaines parties de la péninsule coréenne. Cependant, à la suite des guerres Silla-Tang (v. 670-676), les forces de Silla expulsent les armées du Protectorat hors de la péninsule en 676. On nomme la période suivante Silla unifié ou Silla postérieur (668-935).

Carte des Trois Royaumes de Corée à la fin du Ve siècle

Contexte

Contexte historique

Le nom «Trois Royaumes» a été utilisé dans les recueils de textes des histoires coréennes Samguk Sagi (XIIe siècle) et Samguk Yusa (XIIIe siècle). Il ne doit pas être confondu avec les Trois Royaumes de Chine.

Les Trois Royaumes sont issus, d'une part, de l'évolution politique des Samhan (les Trois han), trois grandes confédérations de cités[1] et de l'émergence du royaume de Koguryo. Les trois confédérations se constituent à partir des IIIe et IIe siècles av. J.-C.. Ces confédérations de cités formaient auparavant la confédération de Jin (à la fin de la Culture du poignard de bronze) jusqu'à sa dissolution qui coïncide avec (ou « est entrainée par ») la destruction de Gojoseon, à la fin du second siècle avant notre ère. Après cette destruction de Gojoseon, ces trois confédérations ont progressivement conquis et absorbé divers autres petits États et confédérations, et se sont constituées, progressivement, en deux grands « royaumes », la troisième confédération resta assez désunie et se fit absorber par l'un des deux royaumes en question, le royaume de Silla[2]. Silla et l'autre royaume, issus des Samhan, Baekje, se sont affrontés entre eux et au royaume de Koguryo. Ce sont les trois royaumes de la Corée au début de notre ère.

D'autre part, après la chute de Gojoseon, la dynastie des Han a établi quatre commanderies dans le Liaoning actuel [3]. Trois tombèrent rapidement au sein des Samhan, et le dernier fut détruit par Koguryo en 313. Koguryo conquiert aussi les territoires voisins comme Buyeo en Mandchourie et les chefferies Okjeo et Dongye qui occupaient le Nord-est de la péninsule coréenne.

Date du passage des Samhan aux Trois Royaumes

Deux des Samhan ont effectué la transition du statut de villes fortifiées confédérées à celui de sociétés structurées en État, entre le Ier siècle avant notre ère et le IIIe siècle de notre ère : Jinhan est devenu le royaume de Saro ; Mahan est devenu le royaume de Baekje. Enfin le troisième royaume est celui de Koguryeo, qui a suivi une évolution indépendante des Samhan. Par ailleurs, Byeonhan a conservé son statut de confédération sous le nom de Confédération de Gaya. À la fin du IIIe siècle ce processus est achevé, on situe donc la fin de la période Samhan au IIIe siècle et l'époque des Trois Royaumes commence au IVe siècle.

Cependant certains auteurs préfèrent la date de 52 avant l'ère commune. S'il faut en croire le Samguk sagi, rédigé en 1145 par un descendant de la famille royale de Silla[4] cette date est celle où une partie de la confédération de Jinan se donne un souverain, le roi Park Hyeokgeose, roi de Saro, qui deviendra ensuite Silla[5]. Elle serait la première des Samhan à effectuer ce choix. Ce texte place la fondation de Koguryo en 37 AEC par le roi Jumong, et Baekje en 18 AEC par le roi Onjo.

Agriculture et habitat

Une étude effectuée sur un site de la côte Sud-est, sur les berges élevées de la rivière Nam (Jinju) montre que les surfaces cultivées augmentent nettement, dans le prolongement d'un mouvement engagé, vers 3000-2000 AEC, au cours de la période de la céramique Chulmun. La culture en rizière inondée se généralise. La production de riz augmente aussi du fait de l'usage du fer pour l'outillage agricole, et avec l'utilisation du bétail pour le labour des rizières. On assiste, par ailleurs, à un net afflux de population[6].

Culture

Les trois royaumes partagent une culture et une langue similaires. Le chamanisme n'est pas attesté par l'archéologie ou dans les textes, à cette époque, en Corée[7] ; il n'en est pas moins supposé. Les trois royaumes ont été de plus en plus influencés par la culture chinoise, en particulier le confucianisme et le taoïsme. Au IVe siècle, le bouddhisme a été introduit dans la péninsule et s'est propagé assez rapidement, devenant la religion officielle des trois royaumes, et pour Silla, au VIe siècle.

Influence chinoise

La Corée reste cependant sous influence chinoise, notamment par le biais des quatre commanderies installées sur leur territoire. La Chine fait également sentir son influence dans les systèmes de pensée. Le confucianisme pénètre la haute société coréenne (tous les royaumes gardant la même culture) à partir du Ier siècle EC. Le bouddhisme est cependant la première religion. La disparition de l'empire Han, au début du IIIe siècle, permet un plus grand développement des Trois royaumes.

Les trois royaumes

Silla 52 AEC - 936 EC

Si l'on en croit le Samguk sagi, au Ier siècle av. J.-C. le premier roi de Saro serait Park Hyeokgeose, du clan Park[5]. Il est choisi par les villages de la région de Gyeongju. Ses descendants dirigent ensuite le royaume sur trois générations. Après quoi le clan Park et le clan Seok gouvernent le royaume pendant deux cents ans. La capitale reste Kumsŏng (aujourd'hui Gyeongju [Kyŏngju]).

Au IVe siècle le pouvoir passe dans les mains d'un autre clan, le clan Kim, issu du clan Seok[14]. Les souverains qui se succèdent ensuite jusqu'au début du XIIe siècle sont issus de cette famille. Ce sont eux qui forgent une nouvelle image du royaume de Saro, combatif, qui ne cesse de s'étendre. Le royaume de Saro, renommé Silla en 503, absorbe toute la confédération de Gaya (confédération de cités fortifiées) dans la première moitié du VIe siècle (exactement, en 562).

Le bouddhisme est transmis à Silla au Ve siècle. Mais il n'est reconnu officiellement que durant le règne de Beopheug (r. 514-540). Celui-ci doit affronter la résistance de certains aristocrates qui souhaitent poursuive les croyances et les pratiques indigènes. Le bouddhisme est néanmoins encouragé par l'État[15] à partir de 527-528 avec la construction du premier temple, achevé en 544 sur des sites sacrés pré-bouddhistes[16]. Le roi Beopheung abdique et se fait moine. Les extensions de territoire, au cours du règne de son fils, coïncident avec le développement du bouddhisme de manière spectaculaire.

Allié à la Chine des Tang, Silla annexe Koguryŏ en 668, après avoir fait la conquête de Paekche en 660, ce qui donne naissance à la période Silla Unifié.

La période d'instabilité, voire d'anarchie, qui va de 892, selon les uns, ou de 918, selon les autres, à 936 avec l'émergence de la dynastie de Goryeo (Koryŏ), est nommée période des Trois Royaumes postérieure.

Koguryŏ, Ier siècle av. J.-C. -

Au nord de la péninsule, plusieurs populations occupent cette partie du territoire au début de la période. Les chefferies Okcho et des Ye orientaux (Dongye) se partagent le Nord-est. À côté des commanderies chinoises, les tribus Yemaek occupent le Nord-ouest et le Nord. À l'extrême Nord, dans le bassin du Soungari en Mandchourie, le royaume de Buyeo [Puyŏ] était connu des chinois, dès le IVe siècle av. J.-C., comme une menace. C'est, selon la tradition, une bande d'exilés de ce royaume qui fonde, en -37, le royaume de Koguryŏ dans les bassins du Yalu et du Tongjia, sur le territoire Yemaek.

Au départ fédération frontalière de la Chine, il conquiert peu à peu de vastes territoires en Mandchourie et chasse définitivement les Chinois de Nangnang, la commanderie de Lolang, en 313. L'influence culturelle des Chinois reste toutefois importante, puisque le bouddhisme fut adopté, en 372, comme religion officielle du royaume. À la fin du IVe siècle, ce dernier a donc un territoire immense couvrant la Mandchourie et le nord de la Corée actuelle. À cette époque, l'ancien royaume de Buyeo, [Puyŏ], devenu depuis son protégé, tombe sous les attaques Xianbei mais il est finalement absorbé par Koguryŏ au Ve siècle. Ce royaume, tout entier consacré à la guerre du fait de sa position, intègre aussi, au début du Ve siècle, les territoires Ye orientaux (Dongye) et Okcho (Dongokjeo), deux chefferies qui ne s'étaient jamais réellement développées au nord-est de la péninsule.

Koguryŏ est celui, des trois royaumes, qui croît le plus vite et de la manière la plus spectaculaire. Devenu rapidement le plus grand des Trois royaumes, il a plusieurs capitales au cours de son histoire, dont Nangnang (près de l'actuelle Pyongyang) et Kungnæsŏng sur le fleuve Yalou (ou Amnok).

À la même époque, Baekje détruit Mahan en 369 et occupe les anciens territoires de Pyeonhan. Silla occupe la partie sud-est de la péninsule. Mais en même temps, au Sud, entre Baekje et Silla, la confédération de Gaya leur dispute la suprématie.

Baekche, 18 AEC - 660 EC

Brûle-parfum[17]. Détail du couvercle : Montagne aux Immortels taoïstes. Découvert à Puyŏ (ou Buyeo, District de Buyeo), ancienne capitale du royaume à l'époque Sabi (538-660). Bronze doré. Structure d'inspiration chinoise (dynastie Han ?) mais de conception différente (musiciens, instrument de Kucha). Probablement réalisé au VIe siècle.

Le royaume de Baekche (18 AEC-660 EC) connaît, au IVe siècle, son heure de gloire marquée par l'extension de son territoire, le rayonnement du bouddhisme n'arrive qu'ensuite, avec les premières défaites.

L’archéologie a permis de retrouver de nombreux sites dans les trois capitales successives et correspondant à trois périodes : période Hansōng à Séoul, trad. 18, AEC – 475 EC ; période Ungjin, à Gongju [Kongju], 475-538 ; époque Sabi à Buyeo [Puyō], au S-0 de Séoul, 538-660. Pour donner une idée des fortifications de cette époque bouleversée par des guerres, un mur de la fin du IIIe siècle, découvert sur le site de P’ungnap (Séoul) mesure 41 m. à la base et 11 m. de haut.

Au IVe siècle, Paekche connaît une grande prospérité, et domine la quasi-totalité de la moitié sud de la péninsule, ainsi qu'une partie de la Chine. Le royaume devient un refuge pour les paysans, qui fuient l'État guerrier de Koguryŏ. C'est aussi au cours de cette période (340-400) que de grandes quantités de migrants coréens arrivent dans l'archipel et participent activement à la montée en puissance de certains clans, à la consolidation des élites de la région du Kansai, le futur royaume de Yamato.

Les relations étroites que Paekche entretient avec la Chine, Gaya et Wa (Japon) ont un intérêt stratégique : dominer Koguryo et sécuriser son leadership sur le commerce Est-asiatique[18], en particulier le commerce Chine-Japon dans lequel il s'impose comme l'intermédiaire unique, position que lui prendra Silla.

Taoïsme et bouddhisme. Sur un site de Séoul, de la période Hansōng, un espace dédié aux rituels pour la pluie, célébrés par des membres de statut royal, révèle des pratiques taoïstes[19]. À l’époque Sabi, un temple bouddhiste (v. 566) contenait un brûle-parfum en bronze doré de très grande taille (H. 62,5 cm) [20] qui reproduit la traditionnelle montagne aux immortels, taoïste, suivant un modèle chinois datant de la dynastie Han. Les funérailles royales se font alors en deux temps, séparés par un laps de 27 mois et sur deux sites différents. Le roi Song ayant été vaincu et décapité par Silla qui s'empare alors des rives du fleuve Han, son fils, qui avait pris l'initiative de la bataille, se fait moine. Une centaine de personnes se font tonsurer à sa place pour qu'il puisse être couronné ensuite. Les deux pratiques, taoïsme et bouddhisme sont donc couramment associées à cette époque.

Correspondances des termes coréen - japonais

Les échanges manifestes entre la presqu'île et l'archipel nécessite de présenter certaines correspondances entre les termes désignant les États. Ainsi Koguryo (ou Goguryeo) correspond au japonais Kokuri ; Paekche (ou Baekche) correspond au japonais Kudara ; Silla correspond au japonais Shiragi et la Confédération de Gaya (ou Kaya) est nommée en japonais Mimana[21].

Voir aussi

Références

  1. Early Korea 2, 2009, The formation and development of the Samhan, p. 17-52
  2. En fait ce premier royaume s'appelle alors, Saro. Ce n'est qu'ensuite, en 503, que ce royaume prend le nom de Silla.
  3. Michael J. Seth, 2006, p. 18-24.
  4. Le Samguk sagi est rédigé par Kim Busik, un descendant de la famille royale de Silla. En donnant une date de fondation plus ancienne pour ce royaume, il est possible qu'il ait cherché à lui conférer une plus grande ancienneté, donc une plus grande valeur par rapport aux autres dynasties coréennes.
  5. a et b Soyoung Lee et al., 2013, p. 13-16
  6. (en) Hopil Yun, Min-Jung Ko & Gyoung-Ah Lee, « The Pyeonggeo-dong settlements: sustained farming villages of prehistoric and early historic Korea », Antiquity,‎ après 2011 (lire en ligne, consulté le ).
  7. « Selon les études archéologiques les plus rigoureuses, le chamanisme nord-asiatique, défini comme une institution centrée par des spécialistes rituels, a probablement émergé dans la région de l'Altaï turc au cours du premier millénaire de notre ère » : Charles Stépanoff et Thierry Zarcone, Le chamanisme de Sibérie et d'Asie centrale, Paris, Gallimard, coll. « Découvertes Gallimard / Religions » (no 579), , 127 p. (ISBN 978-2-07-044429-8), p. 15. Charles Stépanoff est anthropologue, titulaire de la chère « Religions de l'Asie septentrionale et de l'Arctique » à l'École pratique des hautes études et membre du Laboratoire d'anthropologie sociale.
  8. Le Bouddha fait des deux mains l'ahaya et la parada mudra, comme il est fréquent en Extrême-Orient. Les retombées du vêtement se répartissent symétriquement en une série de plis aux angles aigus comme c'est le cas pour la statuette suivante. Ce type de traitement des plis du drapé perpétuent, bien après sa disparition, le style graphique en usage lors de la dernière phase d'aménagement des cavernes de Yungang et du creusement des grottes de Longmen. Gilles Béguin, 2009, p. 332-334
  9. Ces deux figures portent des vêtements aux plis tuyautés s'écartant en éventail dans le style des Wei du Nord.
  10. Gilles Béguin, 2009, p. 334
  11. Ce type trouve une "origine" dans la Chine des Qi du Nord, vers 560, dans un marbre du Musée de Boston : [1]. Soyoung Lee et al., 2013, p. 147-150. La datation provient aussi de ce catalogue. Ce type de Maitreya en méditation a été repris dans l'archipel, au cours de la période Asuka, au moment de l'introduction du bouddhisme.
  12. Gilles Béguin, 2009, p. 336
  13. Sa construction peut avoir été influencée par le bouddhisme.
  14. Soyoung Lee et al., 2013, p. 15
  15. (en) « Silla : Ancient kingdom, Korea », sur Encyclopædia Britannica (consulté le ).
  16. Soyoung Lee et al., 2013, p. 22
  17. La comparaison peut être faite avec un brûle-parfum des Han de l'Ouest : Gilles Béguin (dir.) et Marie Laureillard, Chine : la gloire des empereurs, [exposition], Petit Palais, Musée des beaux-arts de la Ville de Paris, 2 novembre 2000-28 janvier 2001, Paris, Findakly, , 415 p., 30 cm. (ISBN 2-86805-092-1 et 2-87900-526-4), p. 252-253 et le boshanlu des Han de l'Ouest, dans : Éric Lefebvre (dir.) et Huei-chung Tsao, Splendeur des Han : Essor de l'Empire céleste, Paris, Flammarion et Musée national des arts asiatiques-Guimet, , 255 p. (ISBN 978-2-08-134884-4 et 979-1-09-026218-8), p. 100-101.
  18. Early Korea 1, 2008, p. 80 sq.
  19. Early Korea 1, 2008, p. 77
  20. Early Korea 1, 2008, p. 82-84
  21. Francine Hérail, Histoire du Japon : des origines à nos jours, Paris, Hermann, (ISBN 978-2-7056-6640-8 et 978-2-7056-8474-7), p. 47

Bibliographie

  • (en) Mark E. Byington (éditeur scientifique), The History and Archaeology of the Koguryŏ Kingdom, Korea Institute, Harvard University, , 520 p. (ISBN 9780988692855)
  • (en) Mark E. Byington (éditeur scientifique), Early Korea 2 : The Samhan Period in Korean History, Korea Institute, Harvard University, , 208 p. (ISBN 097958003X)
  • (en) Mark E. Byington (éditeur scientifique), Early Korea 1 : Reconsidering Early Korean History Through Archaeology, Korea Institute, Harvard University, , 239 p. (ISBN 0979580013)
  • Pascal Dayez-Burgeon, Histoire de la Corée : des origines à nos jours, Paris, Tallandier, (1re éd. 2012), 449 p. (ISBN 979-10-210-0346-0), p. 49-55
  • (en) Soyoung Lee and Denise Patry Leidy et [al.], Silla : Korea's golden kingdom, New York/New Haven/London, Metropolitan Museum of Art and Yale University press, , XV-219 p. (ISBN 978-1-58839-502-3 et 978-0-300-19702-0, lire en ligne), p. 148-149.
  • (en) Michael J. Seth, A concise history of Korea : from the neolithic period through the nineteenth century, Rowman & Littlefield Publishers, Inc., , 256 p. (ISBN 978-0-7425-4005-7 et 0-7425-4005-7, lire en ligne)
  • Gilles Béguin, L'art bouddhique, Paris, CNRS éditions, , 415 p. (ISBN 978-2-271-06812-5)
  • Chewon Kim et Won-Yong Kim (trad. Edith Combe), Corée. 2000 ans de création artistique. [Version française par Madeleine-Paul David], Fribourg, Office du Livre, coll. « Bibliothèque des arts », , 288 p., 28 cm.

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