Trivy

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Trivy
Trivy
Église Saint-Germain.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Mâcon
Intercommunalité Communauté de communes Saint Cyr Mère Boitier entre Charolais et Mâconnais
Maire
Mandat
Chantal Wallut
2020-2026
Code postal 71520
Code commune 71547
Démographie
Population
municipale
252 hab. (2021 en diminution de 8,03 % par rapport à 2015)
Densité 22 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 23′ 14″ nord, 4° 29′ 34″ est
Altitude Min. 318 m
Max. 511 m
Superficie 11,64 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Mâcon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Chapelle-de-Guinchay
Législatives Première circonscription
Localisation
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Trivy
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Trivy

Trivy (treûvi en patois charolais) est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 941 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Beaubery », sur la commune de Beaubery à 7 km à vol d'oiseau[3], est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 020,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Trivy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Macon dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (65,8 %), zones agricoles hétérogènes (21,4 %), forêts (12,8 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

En 1628, les sires de La Guiche de Sivignon sont seigneurs haut-justiciers de Trivy[14].

L'église[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Germain de Trivy comporte deux parties bien distinctes : un ancien bâtiment construit dans la première moitié du XIIIe siècle sous l'impulsion des moines de Cluny, orienté est-ouest ; et une construction datant de 1866 traversant perpendiculairement l'édifice roman qu’elle utilise comme une sorte de transept. De nombreuses sculptures de modillons attestent de l'ancienneté des bâtiments. À l'intérieur il reste des traces d'anciennes peintures.

Cloche[modifier | modifier le code]

Deux cloches se partagent le beffroi. La première date de 1899 et pèse 600 kg. Elle sonne en Fa# de la 3e octave. Elle a été coulée par Ferdinand Farnier à Robécourt.

Outre ses décors, voici son texte sur cinq lignes :

Ligne 1 : + J'ai été fondue en l'année 1899 pour la Paroisse de Trivy Ligne 2 : Je M'appelle Jeanne Marie Thérèse .Ligne 3 : Mon Parrain a été Mr Jean Thevenet Ducroux. Ligne 4 : Ma Marraine a été Mme Marie Bougeon femme Clément. Ligne 5 : Mr Labbe Marraud curé de la Paroisse ma bénite.

La seconde cloche quant à elle n'est électrifiée qu'en tintement. Elle date de 1817 et pèse 230 kg. Sa note est le Si 3. Elle est l'œuvre du fondeur Gouyot. Elle est fêlée.

Culture[modifier | modifier le code]

Depuis 1997, l'association Les Nuits musicales de Trivy organise 4 ou 5 fois par an des concerts dans l'abside de la petite église romane du village : musique sacrée, classique, chorale, jazz ou encore gospel. Ainsi, l'événement « Jazz in Trivy » propose tous les ans des concerts de jazz où sont invités à se produire nombre de musiciens de renommée internationale.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Mairie.
De À Identité Étiquette Qualité
avant 1995 Joannès Rozier
Gérard Renier
Bernard Seigle-Vatte UDI
en cours Chantal Wallut

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[16].

En 2021, la commune comptait 252 habitants[Note 4], en diminution de 8,03 % par rapport à 2015 (Saône-et-Loire : −1,1 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
561518510613638681698734757
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
755770795820846849886908858
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
817814772726677636640598438
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
397407353288257241283289272
2015 2020 2021 - - - - - -
274252252------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
Histogramme de l'évolution démographique

Tourisme[modifier | modifier le code]

Trivy, située au bord de la RCEA dispose d'une place de choix et d'une excellente accessibilité à 20 minutes de Mâcon. Outre les gîtes ruraux et chambres d'hôtes autour de la commune, on trouve deux complexes touristiques sur la commune voisine, à Dompierre-les-Ormes : le Village des Meuniers, camping quatre étoiles avec piscines, et le Domaine des Monts des Mâconnais, village de chalets avec piscine.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

À Trivy
  • Église romane (Saint-Germain) de Trivy.
Aux alentours

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Jérôme Laronze : agriculteur bio, qui possédait la ferme des Senauds. Il s'est fait connaître en militant à la Confédération Paysanne, syndicat agricole étiqueté écologiste. Il a été, de février 2016 à sa mort en mai 2017, co-porte-parole départemental du syndicat. Depuis 2014, il militait contre la surcharge administrative des éleveurs avec l'obligation de traçabilité généralisée. Le 20 mai 2017, il est tué à Sailly (Saône-et-Loire) de trois balles de revolver tirées par un gendarme. L'instruction est toujours en cours[19].

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Trivy et Beaubery », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Beaubery », sur la commune de Beaubery - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Beaubery », sur la commune de Beaubery - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Mâcon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  14. Marcel Dazy, Portrait d'un terroir, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 16 (décembre 1972), pp. 3-7.
  15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  19. Reporterre, « Jérôme Laronze, paysan mort pour avoir dit non à l’agriculture industrielle », sur Reporterre, le quotidien de l'écologie (consulté le )