Germolles-sur-Grosne

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Germolles-sur-Grosne
Germolles-sur-Grosne
L'église Saint-Blaise.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Mâcon
Intercommunalité Communauté de communes Saint Cyr Mère Boitier entre Charolais et Mâconnais
Maire
Mandat
Christian Sangouard
2020-2026
Code postal 71520
Code commune 71217
Démographie
Gentilé Germollins, Germollines
Population
municipale
124 hab. (2021 en diminution de 3,12 % par rapport à 2015)
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 16′ 49″ nord, 4° 35′ 26″ est
Altitude Min. 336 m
Max. 626 m
Superficie 7,23 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de La Chapelle-de-Guinchay
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Germolles-sur-Grosne
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Germolles-sur-Grosne
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Voir sur la carte topographique de Saône-et-Loire
Germolles-sur-Grosne
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Voir sur la carte administrative de Bourgogne-Franche-Comté
Germolles-sur-Grosne

Germolles-sur-Grosne est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune est située à 4 km de Tramayes, à 9 km de Matour, à 36 km de Mâcon. une partie de la commune appartient au Beaujolais et une autre partie au Mâconnais.

Rose des vents Tramayes Rose des vents
Trades
(Rhône)
N Cenves
(Rhône)
O    Germolles-sur-Grosne    E
S
Saint-Jacques-des-Arrêts
(Rhône)

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La Grosne, le Ruisseau de Tavoisy sont les principaux cours d'eau parcourant la commune.

La commune est arrosée par la Grosne, affluent de la Saône, qui prend sa source dans les monts du Beaujolais et se jette dans la Saône à Marnay.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Centre et contreforts nord du Massif Central » et « Nord-est du Massif Central »[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 900 mm, avec 10,5 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Monsols », sur la commune de Deux-Grosnes à 9 km à vol d'oiseau[3], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 145,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de −21,1 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Germolles-sur-Grosne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (76,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (65,3 %), forêts (23,4 %), zones agricoles hétérogènes (11 %), terres arables (0,3 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Logements[modifier | modifier le code]

Le nombre de logements existants dans la commune en 2014 est de 75 ; 53 sont des résidences principales, 10 des résidences secondaires ou des logements occasionnels et 6 sont des logements vacants[14]. Le nombre de maisons est de 67 et celui des appartements de 8.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

L'ancien château de Germolles, enlevé à Charles VII par les Armagnacs en 1423, fut la même année pris, incendié puis détruit par William de la Pole, comte de Suffolk, et ses Anglais.

Le nom de la commune date de 1913. Elle s'appelait antérieurement Germolles[15]. L'adjonction de "sur-Grosne" résulte d'une décision présidentielle donnant satisfaction à une demande de la commune, approuvée par le conseil général de Saône-et-Loire. Sur proposition de M. Juillard, maire, suivant la délibération votée à l'unanimité par le conseil municipal, la demande était justifiée ainsi : « Il existe en Saône-et-Loire une agglomération, de même nom que la commune : Germolles, hameau de Mellecey, dont l'importance le fait souvent considérer, même par le service des postes, comme une commune. La seule manière efficace de remédier à ces inconvénients réels consiste à apporter une modification au nom de la commune ».

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1995 ? Paul Perraud    
mars 2001 mars 2008 Claudius Fayard    
mars 2008 En cours Jean-Noël Chuzeville    
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[17].

En 2021, la commune comptait 124 habitants[Note 3], en diminution de 3,12 % par rapport à 2015 (Saône-et-Loire : −1,1 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
300304347369391403430447445
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
431422411388349363369377335
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
304310267237236205189178145
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
140131129124112110132138134
2018 2021 - - - - - - -
126124-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique

Les 130 habitants de la commune, au , se répartissent en : 46 de moins de 30 ans, 53 de 30 à 59 ans et 30 de 60 ans et plus.

Parmi les 80 personnes qui ont entre 15 et 64 ans. 81,7 % sont des actifs ayant un emploi, 11  % sont chômeurs, 5,1 % sont élèves ou étudiants, 1,2 % sont retraités ou préretraités. Les 65 personnes ayant ont un emploi sont, pour 49 (74,5 %) des salariés et 16 (25,4 %) des non salariés.

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune appartient à un regroupement pédagogique intercommunal (RPI), celui des Grosne. Les classes sont réparties (en 2017) ainsi : école de Saint-Pierre-le-Vieux : petite et moyenne section maternelle, CE1,CM1 ; école de Saint-Léger-sous-la-Bussière : moyenne et grande section maternelle  ; école de Germolles-sur-Grosne : CP et CE1 ; école de Trambly : CM1, CM2.

Économie[modifier | modifier le code]

Sur le territoire communal il existe, en 2015, 23 établissements actifs[20]. 11 appartiennent au secteur de l’agriculture (3 salariés au total). 2 au secteur de l'industrie (3 salariés au total) 1 est du secteur de la construction, 7 sont du secteur du commerce, des transports et des services divers (1 salarié au total, 1 est du secteur de l’administration publique, de l’enseignement, de la santé et de l’action sociale (1 salarié).

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Le château de Gorze : ce château est longtemps resté la propriété d'une des principales familles du village mais il a été racheté il y a plusieurs années par des personnes extérieures. Aujourd'hui, seule une partie de la bâtisse a été restaurée.
  • L'église romane Saint-Blaise, de Germolles-sur-Grosne avec ses tuiles coloriées. L’édifice initial est construit dans la seconde moitié du XIIe siècle ; au XIXe siècle des travaux de reconstruction sont entrepris dont le clocher, reconstruit à l’identique. L'église est église paroissiale depuis 1653, par séparation de l'église de Tramayes[21]. Elle comporte une nef unique. L’église domine le bourg, offrant une vue sur la vallée et le château de Gorze.
  • Au hameau du Clairon : tour ronde, subsistance d'un ancien château dont Philibert de La Garde était seigneur en 1595.

.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Marcel Dazy, Portrait d'un terroir, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 19 (), pp. 9–11.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Germolles-sur-Grosne et Deux-Grosnes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Monsols », sur la commune de Deux-Grosnes - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Monsols », sur la commune de Deux-Grosnes - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  14. « Dossier complet Germolles-sur-Grosne (71217) », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Conseil général de Saône-et-Loire Rapports et délibérations :avril 1913 (sur BNF/Gallica ark:/12148/bpt6k5846307t et Journal La Croix du 5 octobre 1913 (BNF/Gallica ark:/12148/bpt6k2587300)
  16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  20. cf. INSEE dossier complet
  21. Inventaire départemental des monuments et richesses d'art, Saône-et-Loire Canon de Tramayes, imp. Combier, Mâcon, 1974, 112 p. pp. 36-38