Sommet du G8 de 2006

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Sommet du G8 de 2006
Photo de famille devant le palais Constantin de Strelna.
Photo de famille devant le palais Constantin de Strelna.

Type Conférence diplomatique
Édition 32e
Pays Drapeau de la Russie Russie
Localisation Saint-Pétersbourg
Date au
Participant(s) Allemagne, États-Unis, France, Italie, Japon, Royaume-Uni, Russie et Canada

Le sommet du G8 2006, 32e réunion du G8, réunissait les dirigeants des 7 pays démocratiques les plus industrialisés et la Russie, ou G8, du 15 au , dans la ville russe de Saint-Pétersbourg, plus précisément au palais Constantin situé dans la ville de Strelna à environ quinze kilomètres de la métropole. Il s’agit du premier G8 organisé en Russie, après sa première participation en 1997.

La sécurité énergétique, l'éducation et la lutte contre les maladies infectieuses sont les principaux sujets de discussions programmés[1].

Participants[modifier | modifier le code]

Pays membres permanents[modifier | modifier le code]

Participants au G8
Membre Représenté par Fonction
Drapeau du Canada Canada Stephen Harper Premier ministre
Drapeau de la France France Jacques Chirac Président
Drapeau de l'Allemagne Allemagne Angela Merkel Chancelière
Drapeau de l'Italie Italie Romano Prodi Président du Conseil
Drapeau du Japon Japon Junichiro Koizumi Premier ministre
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni Tony Blair Premier ministre
Drapeau de la Russie Russie Vladimir Poutine Président
Drapeau des États-Unis États-Unis George W. Bush Président

Pays invités[modifier | modifier le code]

Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud
Président Thabo Mbeki
Drapeau du Brésil Brésil
Président Lula
Drapeau de la République populaire de Chine Chine
Président Hu Jintao
Drapeau de l'Inde Inde
Premier ministre Manmohan Singh
Drapeau du Mexique Mexique
Président Vicente Fox

Organisations internationales invitées[modifier | modifier le code]

Drapeau de l’Union européenne Union européenne
Présidence : Matti Vanhanen, Premier ministre de Drapeau de la Finlande Finlande
Commission : José Manuel Barroso, président
Union africaine
Président du Drapeau de la république du Congo République du Congo : Denis Sassou-Nguesso
Drapeau de la Communauté des États indépendants Communauté des États indépendants
Président du Drapeau du Kazakhstan Kazakhstan : Noursoultan Nazarbaïev
ONU
Secrétaire général : Ban Ki-moon
AIE
Directeur général : Claude Mandil
AIEA
Directeur général : Mohamed el-Baradei
OMS
Directeur général par intérim : Anders Nordström
UNESCO
Directeur général  : Kōichirō Matsuura

Ordre du jour[modifier | modifier le code]

Énergie[modifier | modifier le code]

Les États-Unis et la Russie souhaitent créer un système qui permettrait à tous les États d'avoir accès à l'énergie nucléaire tout en se prémunissant contre une prolifération des armes atomiques, a déclaré Vladimir Poutine[2].

Éducation[modifier | modifier le code]

Crises internationales[modifier | modifier le code]

Trois crises internationales simultanées, l'une au Proche-Orient, l'autre à propos du nucléaire iranien et la troisième concernant le tir de missiles nord-coréens, donnent à ce sommet du G8 une dimension imprévue, avec un ordre du jour imposé par l'actualité.

Proche-Orient[modifier | modifier le code]

Étant donné que le conflit au Proche-Orient est simultané à la tenue du G8, les chefs d'État se succèdent pour donner leurs points de vue. De manière globale, les chefs d'État condamnent les agissement du Hezbollah tout en considérant les réactions d'Israël disproportionnées, même si tous les pays du G8 ne sont pas unanimes (les États-Unis sont moins critiques à l'égard d'Israël par exemple)[3],[4] La France pour sa part, estime, par la voix du porte-parole de l'Élysée, Jérôme Bonnafont, qu'il est contre-productif de chercher les coupables de l'escalade de la tension entre Israël et la Palestine, et que par opposition il serait productif de mobiliser les efforts pour rétablir la paix et revenir aux conditions indispensables à la reprise de la discussion[5].

En marge du G8[modifier | modifier le code]

La Russie souhaitait utiliser le sommet du G8 pour mener des discussions avec les États-Unis sur son entrée dans l'OMC car les délégations des ministères de l'économie des deux pays ne sont pas parvenues à un accord sur l'admission des produits agricoles américains sur le marché russe[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]

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