Séris

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Séris
Séris
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Blois
Intercommunalité Communauté de communes Beauce Val de Loire
Maire
Mandat
Philippe Huguet
2020-2026
Code postal 41500
Code commune 41245
Démographie
Population
municipale
381 hab. (2021 en augmentation de 1,6 % par rapport à 2015)
Densité 22 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 45′ 28″ nord, 1° 30′ 10″ est
Altitude Min. 103 m
Max. 119 m
Superficie 17,52 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de la Beauce
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Séris

Séris est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire.

Localisée au centre-nord du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Beauce », une vaste étendue de cultures céréalières, oléagineuses (colza) et protéagineuses (pois, féverolle, lupin), avec également de la betterave sucrière, et de la pomme de terre.

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Plusieurs espaces naturels d'intérêt sont présents sur la commune : un espace protégé, un site natura 2000. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 14 en 1988, à 15 en 2000, puis à 16 en 2010.

Le gentilé est Sérisois.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation et communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Carte

La commune de Séris se trouve au centre-nord du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Beauce[1],[2]. À vol d'oiseau, elle se situe à 22,9 km de Blois[3], préfecture du département et à 17,2 km de Beauce la Romaine, chef-lieu du canton de la Beauce dont dépend la commune depuis 2015[4]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Mer[5].

Les communes les plus proches sont[6] : Concriers (2,6 km) , Talcy (4,5 km) , Josnes (4,7 km) , Mer (5,6 km) , Roches (5,7 km) , Courbouzon (5,8 km) , Avaray (6,1 km) , Villexanton (6,1 km) et Briou (6,4 km).

Paysages et relief[modifier | modifier le code]

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[7]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1],[8]. La commune fait partie de l'unité de paysage de « la Beauce »[9].

La fertile Beauce, qui couvre pas moins de six cent mille hectares, est un vaste plateau, essentiellement consacré aux grandes cultures (céréales, colza, betterave sucrière). En Loir-et-Cher, la Beauce s'avance jusqu'à Blois, bordée au nord par le Loir et au sud par la Loire, couvrant un septième du département. Ses paysages épurés et ouverts sur le ciel contrastent avec les vertes collines Percheronnes au nord et surtout avec les grandes forêts Solognotes au sud[10].

L'altitude du territoire communal varie de 103 mètres à 119 mètres[11],[12].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[13]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[14].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 648 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[13]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Saint-Léonard-en-Beauce à 12 km à vol d'oiseau[15], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 642,2 mm[16],[17]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[18].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d'intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[19].Un espace protégé est présent sur la commune : « les Bosquets de Séris », un terrain acquis par le Conservatoire d'espaces naturels Centre-Val de Loire. Il présente une superficie de 6,5 ha[20].

Sites Natura 2000[modifier | modifier le code]

Une partie du territoire communal est incluse dans le site Natura 2000 la « Petite Beauce ».

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[21]. Une partie du territoire communal est incluse dans le site Natura 2000[22] : la « Petite Beauce », d'une superficie de 52 565 ha[23].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Séris est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[24],[25],[26]. La commune est en outre hors attraction des villes[27],[28].

Infrastructures et occupation des sols de la commune de Séris.

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (98,3 %). La répartition détaillée ressortant en 2012 de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover est la suivante : terres arables (93 %), zones agricoles hétérogènes (5,3 %), zones urbanisées (1,7 %).

Planification[modifier | modifier le code]

En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme approuvé[29].

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Séris en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (11 %) inférieure à celle du département (18 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 90,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (87,8 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

Le logement à Séris en 2016.
Séris[30] Loir-et-Cher[31] France entière[32]
Résidences principales (en %) 83,3 74,5 82,3
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 11,0 18 9,6
Logements vacants (en %) 5,8 7,5 8,1

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire communal de Séris est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques : le risque nucléaire et le transport de matières dangereuses[33],[34].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[33]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[35]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[36].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

La totalité du territoire de la commune peut être concernée par le risque nucléaire. En cas d'accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l'atmosphère de l'iode radioactif. Or la commune se situe partiellement à l'intérieur du périmètre de 20 km du Plan particulier d'intervention de la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux. À ce titre les habitants de la commune, comme tous ceux résidant dans le périmètre proche de 20 km de la centrale ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d'iode stable dont l'ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d'une exposition à de l'iode radioactif. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession[37],[38].

Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[39].

Histoire[modifier | modifier le code]

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

Nouvelle organisation territoriale[modifier | modifier le code]

Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[40], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Séris devient formellement « commune de Séris »[40],[41].

En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton d'Avaray et au district de Mer[41]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[42],[43]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[42]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[44]. Séris est alors rattachée au canton de Marchenoir et à l'Arrondissement de Blois par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[45],[41],[46]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Dans la 2e partie du XVIIIe siècle, le nom figurant sur la carte Casini est Sery[41].Les registres paroissiaux indiquent bien le nom de Séris. C'est vers 1790 que le village de Lussay a été rattaché à Séris pour en devenir un hameau.

Au cours du mois de décembre 1870, Séris a enduré les souffrances de la guerre, devenant même une des zones du front. Tout le secteur a vécu la résistance de l'armée de la Loire commandée par CHANZY qui avait établi son quartier général à Josnes, avant de faire retraite vers Vendôme puis Le Mans pour poursuivre le combat[47].

26 Sérisois sont morts pour la France au cours de la guerre 1914-1918[48].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Robert Huguet, champion du Loir-et-Cher de tennis de table et agriculteur local, a tenu le rôle de maire pendant près de 20 ans.

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune de Séris est membre de la communauté de communes Beauce Val de Loire, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [49].

Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Blois, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[5], en tant que circonscriptions administratives[5]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de la Beauce depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[50] et à la troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[51].

Politique et administration municipale[modifier | modifier le code]

Conseil municipal et maire[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal de Séris, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[52] avec listes ouvertes et panachage[53]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 11. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[54].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2014 mai 2020 Jean-Yves Peschard[55]   Retraité agricole
mai 2020 En cours Philippe Huguet[55],[56]   Ancien agriculteur exploitant
Les données manquantes sont à compléter.

Équipements et services[modifier | modifier le code]

Eau et assainissement[modifier | modifier le code]

L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[57].

Alimentation en eau potable[modifier | modifier le code]

Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine[58]. En 2019, la commune assure elle-même le service en régie[59].

Assainissement des eaux usées[modifier | modifier le code]

En 2019, la commune de Séris ne dispose pas d'assainissement collectif[60].

L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[61]. La communauté de communes Beauce Val de Loire assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations[62].

Sécurité, justice et secours[modifier | modifier le code]

La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie de Marchenoir qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[63].

En matière de justice, Séris relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[64], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[65].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[66]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[67].

En 2021, la commune comptait 381 habitants[Note 3], en augmentation de 1,6 % par rapport à 2015 (Loir-et-Cher : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
826770791721742768738770774
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
752741780738748741736677608
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
566560532469470445423396374
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
406366297255265287349363371
2014 2019 2021 - - - - - -
375382381------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee à partir de 2006[68].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,0 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,7 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 195 hommes pour 184 femmes, soit un taux de 51,45 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,55 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[69]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,5 
90 ou +
0,5 
3,0 
75-89 ans
10,3 
15,2 
60-74 ans
10,8 
26,9 
45-59 ans
23,2 
14,7 
30-44 ans
17,8 
17,3 
15-29 ans
17,3 
21,3 
0-14 ans
20,0 
Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2020 en pourcentage[70]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,6 
9,1 
75-89 ans
11,8 
19,4 
60-74 ans
20,1 
21 
45-59 ans
20,2 
16,6 
30-44 ans
16,2 
15,3 
15-29 ans
13,2 
17,5 
0-14 ans
16 

Enseignement[modifier | modifier le code]

En 1838, soit 5 ans après l'organisation de l'enseignement public issu des lois Guizot, Séris comptait un instituteur communal, au bourg, et un instituteur privé établi dans le hameau de Lussay[71].

Économie[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activité[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Séris selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[72] :

Établissements actifs par secteur d'activité au .
total % com (% dep[73]) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
Ensemble 38 100,0 (100) 35 3 0 0 0
Agriculture, sylviculture et pêche 16 42,1 (11,8) 15 1 0 0 0
Industrie 3 7,9 (6,5) 3 0 0 0 0
Construction 3 7,9 (10,3) 2 1 0 0 0
Commerce, transports, services divers 13 34,2 (57,9) 13 0 0 0 0
dont commerce et réparation automobile 2 5,3 (17,5) 2 0 0 0 0
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 3 7,9 (13,5) 2 1 0 0 0
Champ : ensemble des activités.

Le secteur agricole est important puisqu'il représente 42,1 % du nombre d'entreprises de la commune (16 sur 38), contre 11,8 % au niveau départemental. Sur les 38 entreprises implantées à Séris en 2016, 35 ne font appel à aucun salarié et 3 comptent 1 à 9 salariés.

Au , la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également[74]

Agriculture[modifier | modifier le code]

En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[75]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[76]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 32 en 1988 à 15 en 2000 puis à 16 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 52 ha en 1988 à 134 ha en 2010[75]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Séris, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l'agriculture à Séris (41) entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[75]
Nombre d'exploitations (u) 32 15 16
Travail (UTA) 40 19 18
Surface agricole utilisée (ha) 1 666 1 566 2 137
Cultures[77]
Terres labourables (ha) 1 664 1 561 2 136
Céréales (ha) 1252 1086 1391
dont blé tendre (ha) 885 562 386
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 86 s 74
Tournesol (ha) 118 s s
Colza et navette (ha) 214 185 s
Élevage[75]
Cheptel (UGBTA[Note 4]) 112 1 0

.

Produits labellisés[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le vin Val-de-loire[78] et les volailles de l’Orléanais[79],[80].

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église Saint-Hilaire : avant 1790, elle relevait du chapitre de Saint-Avit d'Orléans. L'église actuelle a été entièrement reconstruite au XIXe siècle, avec nef et bas-côtés, sauf la forte tour du XVIe implantée à l'angle de la nef et du transept nord. La chapelle sous ce clocher est voûtée d'ogives et conserve un retable du XVIIIe siècle. À la place d'une flèche octogonale prévue mais jamais construite, le XIXe a laissé un petit toit en ardoises. Le mobilier de l'église, les vitraux, etc. date du XIXe, hormis une statue du XVIe et un tableau représentant Saint Hilaire fait par Jean Lebel en 1763.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Une unité de paysage est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Petites régions agricoles (PRA) par commune », sur geo.data.gouv.fr (consulté le ).
  2. [PDF]« Carte des petites régions agricoles de Loir-et-Cher », sur la plateforme de l'information territoriale de Loir-et-Cher (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre "Séris" et "Blois" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre "Séris" et "Beauce la Romaine" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  5. a b et c « Métadonnées de la commune de Séris », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  6. « Communes les plus proches de Séris »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  7. « Pourquoi un Atlas des paysages du Loir-et-Cher ? », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  8. « Comment s'organise le contenu Internet de l'Atlas ? », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  9. « Unité de paysage : La Beauce - intro », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  10. « Unité de paysage : La Beauce - description », sur le site du CAUE dédié à l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  11. Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule : Le Loir-et-Cher, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , 159 p. (ISBN 2-87754-003-0)
  • Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
  • Stéphane Gendron, Les noms de lieux du Centre, Paris, éditions Bonneton, , 232 p. (ISBN 978-2-86253-226-4).
  • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)
  • Liste des communes de Loir-et-Cher

Liens externes[modifier | modifier le code]

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