Mouvement Franche-Comté

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Mouvement Franche-Comté
Émoinne Fraintche-Comtè
Présentation
Chef Jean-Philippe Allenbach
Fondation 2006
Siège Besançon
Idéologie Libéral-conservatisme
Autonomisme
Régionalisme
Siège du Mouvement Franche-Comté à Besançon.

Le Mouvement Franche-Comté (abrégé en MFC), ou Émoinne Fraintche-Comtè en franc-comtois, est un mouvement politique régionaliste autonomiste franc-comtois fondé en 2006. Son siège se trouve à Besançon.

Historique

Le mouvement est fondé en 2006 par Jean-Philippe Allenbach[1], bisontin de naissance et fils d'un père suisse ainsi que d'une mère française[2], un ancien président du Parti fédéraliste français[3]. Il tente notamment de se présenter aux élections présidentielles en 2002 puis en 2007, sans succès[2].

Pour les élections municipales de à Besançon, Jean-Philippe Allenbach est présent sur la liste de Jean Rosselot, candidat de l'Union pour un mouvement populaire[4]. La même année le Mouvement Franche-Comté commande un sondage[5] dont le but est de connaître l'avis suisse sur une union entre la région française et le pays voisin. La population de ce dernier déclare en majorité être en accord avec la proposition. Allenbach déclare deux ans plus tard que « tous les Francs-Comtois pourraient trouver leur compte en Suisse : bas salaires multipliés par deux, moins d'impôts, moins de grèves, plein de vélos, etc. »[2].

Lors de la réforme des régions mise en œuvre par le second gouvernement Valls, le MFC, opposé à la fusion entre la Bourgogne et la Franche-Comté, décide de s'associer avec la Fédération démocratique alsacienne (à laquelle appartient Unser Land) et le Parti lorrain[6]. Un recours a été déposé auprès du Conseil de l'Europe ainsi que devant le Conseil d'État, considérant que ce redécoupage serait contraire à la Charte européenne de l'autonomie locale[7]. En outre, ce mouvement s'est quelque peu radicalisé avec cette réforme, dont il considère qu'elle menace l'intérêt de la Franche-Comté (en raison par exemple de la perte de son statut de capitale régionale par Besançon). De ce fait, son président Jean-Philippe Allenbach déclare vouloir être rattaché à la Suisse, pays voisin[1].

Le Mouvement Franche-Comté se présente aux élections municipales de 2020 à Besançon, avec Jean-Philippe Allenbach comme tête de liste. Son programme contient notamment un référendum régional de sécession avec la Bourgogne[8] et la mise en place d'un référendum d'initiative citoyenne au niveau municipal[9]. Au premier tour, la liste se positionne avant-dernière avec 548 voix, soit 2,18 % des suffrages[10]. Il s'allie pour le 2e tour avec le candidat LR Ludovic Fagaut, comme Alexandra Cordier, candidate LREM dissidente.

Notes et références

  1. a et b « Un mouvement franc-comtois fondu de la Suisse », sur Libération, (consulté le ).
  2. a b et c « Jean-Philippe Allenbach, militant d'une Franche-Comté suisse », sur La Dépêche, (consulté le ).
  3. « Les « petits » candidats », sur Le Figaro, (consulté le ).
  4. « Allenbach revendique la 5e place sur la liste Rosselot », sur Macommune.info, (consulté le ).
  5. Lire le sondage en ligne.
  6. Michele Marchetti, « S'entraider entre voisins », sur Dernières Nouvelles d'Alsace, .
  7. « Une association bisontine attaque la fusion des régions », France 3 Franche-Comté (consulté le ).
  8. Véronique Narboux, « Municipales 2020 : les régionalistes du Mouvement Franche-Comté veulent présenter une liste à Besançon », sur France Bleu, (consulté le ).
  9. Jérémy Chevreuil, « « Nous sommes le dernier rempart » : Jean-Philippe Allenbach, candidat régionaliste aux municipales de Besançon », sur France Info, (consulté le ).
  10. « Élections municipale et communautaires 2020 », sur Ministère de l'Intérieur (consulté le ).