MC Jean Gab'1

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MC Jean Gab'1
MC Jean Gab'1 en 2013.
Biographie
Naissance
Nom de naissance
Charles M'Bous
Nationalité
Activité
Autres informations
Instrument
Label
EMI, Doeen Damage, Crammed Discs, Earth Quake Records, No Back Down, Hostile Records
Genre artistique
Site web
Marque ou logotype

Charles M'Bous, dit MC Jean Gab'1 ou Jean Gab'1[3], né le à Paris, est un auteur-compositeur-interprète, acteur, écrivain et sportif français, pratiquant d'air bagarre Il a également été, dans une moindre mesure, présentateur de télévision[style à revoir].

En 2003, il publie son premier album Ma vie, qui contient le single polémique J't'emmerde, avec lequel il se popularise vite. Grâce à cette notoriété, il se fait rapidement remarquer par le milieu du cinéma, en raison de sa forte personnalité et de son passé mouvementé, à la suite d'une enfance difficile. Il enchaîne de nombreux rôles dans divers films d'actions. Il fait ses premiers pas dans Banlieue 13 en 2004 ou Black en 2009, où il incarne le premier rôle. En 2010, il publie son deuxième album solo Seul... Je t'emmerde. Bien qu'ayant sorti deux albums studio, il ne se considère pas pour autant rappeur[4]. Il se définit plutôt comme un artiste[5], et fait passer le rap en dernier parmi ses différentes activités[6].

Dans les années 2010, il écrit et publie son premier livre biographique Sur la tombe de ma mère en 2013, où il évoque sa vie tumultueuse, suivi d'un deuxième livre biographique évoquant une partie de son histoire dans le banditisme, À l'est, en 2015. Ces deux ouvrages ont la particularité d'être écrits dans un langage vif et émaillé d’argot. La même année, il joue dans la suite du long métrage, Banlieue 13 : Ultimatum. En parallèle, il pratique la discipline du street workout (« musculation de rue »), dont il est le pionner en France[7]. En 2012, à l'âge de 45 ans, Il devient champion de France de street workout. En 2018 et 2019, il continue sa carrière de comédien et joue dans la série télévisée Access créée par Ahmed Sylla, et diffusée sur C8[8]. En 2023, il crée sa propre marque Galbé et publie un programme d'entrainement de street workout, La Méthode Galbé[9].

Reconverti dans le sport, le cinéma et la littérature, pour le journal Libération, Jean Gab'1 (qui se passe du titre « MC » désormais) « a le CV le plus âpre du hip-hop français »[1]. Pour Télérama, il est « la grande gueule du rap français »[10]. PurePeople met en avant son « franc-parler »[11].

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et banditisme[modifier | modifier le code]

La rue de Vaugirard vue depuis la Petite Ceinture.

D'origine camerounaise, Charles naît le à Paris d'un père comptable et d'une mère dactylographe, et passe les premières années de sa vie rue de Vaugirard, dans le 15e arrondissement, avec ses 5 frères et sœurs[12].

En mai 1977, sa vie bascule lorsque son père, après un divorce difficile, abat sa mère ainsi que l'amant de sa mère, dans un parking, 37 rue Saint-Fargeau à Paris. « À partir du moment où mon daron a repassé ma daronne, c’était fini pour moi », confie-t-il ; « La douleur, indicible, me marque à vie. Tout est parti en couille en l’espace de quelques jours. La famille, la maison, tout ça ne veut plus rien dire, je n’avais tout simplement plus rien à foutre de rien[2]. » Charles se retrouve alors, en 1977, à l'âge de 10 ans, orphelin. Il se retrouve à la DDASS, puis bascule dans la criminalité et le banditisme au sein de gangs, et enchaîne les années de prison entre la France et l'Allemagne dans les années 1980 et 1990. Il est confié à la DDASS dans un village en Savoie, séparé de ses frères et sœurs qui sont tous dispersés dans plusieurs villes de France[2],[1],[13]. Bien que le sentiment de vide l'oppresse, il explique « Foutu pour foutu, autant avoir une reput' dans la cour[13]. ». Charles n'a que 10 ans quand on lui explique que sa mère a eu un accident de voiture, et ne découvre la vérité que sept ans plus tard, en lisant une coupure de presse retrouvée chez sa grand-mère. À l'adolescence, il est placé dans des centres d'éducations où il est confronté et témoin de la violence et des abus sexuels. On lui apprend les sports de combats, qu’il utilisera par la suite pour motiver une sortie anticipée du modèle éducatif qui lui est proposé[14].

Son père, condamné à six ans ferme après avoir plaidé le crime passionnel, sort de prison avant que lui ne soit libéré par la DDASS. En 1984, à l'âge de 17 ans, sans point de chute, il revient dans la capitale et cohabite quelques mois avec ce père uxoricide qu’il rêve de « descendre », situation intenable qui le jette dans la rue à sa majorité. Dès lors, il fait la rencontre du cinéaste chilien Alejandro Jodorowsky et vivra chez lui[3].

Il part ensuite à la conquête du Paris des années 1980 dans le but de se faire de l'argent « à sa manière » et ne laisser personne dicter sa conduite ni ses actes. Celui qu’on appelle à l’époque « P’tit Charles » (en raison de sa taille moyenne) rejoint une bande de jeunes sans repères appelée Les Requins Vicieux (ancien gang chasseur de skin), avec qui il se forme, se solidarise, et vit dans le quartier Riquet dans le 19e arrondissement de Paris. Il dépouille les passants et organise un commerce de vêtements grâce auquel il se fait facilement de l'argent[13]. En 1985, à l'âge de 18 ans, il est incarcéré pour la première fois à quinze mois de prison ferme à Fleury-Mérogis pour une affaire de vol, puis une deuxième fois à quelques mois d'intervalle[13]. Entre-temps, il s'endurcit aux côtés de José, 36 ans, condamné pour braquage, son compagnon de cellule[13]. Ce dernier le forme et lui donne des conseils pour braquer. Libéré, la spirale est enclenchée. Il souhaite devenir braqueur et tente de se joindre de nouveau aux Requins Vicieux, qui baignent dans des affaires malsaines[13]. Avec son équipe, il met donc à profit les enseignements de José, dort peu, réfléchit beaucoup, ne prend rien à la légère et passe à l'acte : des bijouteries vidées à l’arrache en plein jour en passant par les supermarchés, il développe un panel de techniques sur mesure. Ainsi, il s’offre la grande vie, se fringue chez les tailleurs des quartiers chics du 8e arrondissement parisien, et claque ses billets dans les grandes brasseries. Il erre dans un milieu interlope qui deviendra le creuset du rap français et passe ses nuits à guincher dans les soirées parisiennes chez Roger Boite Funk ou au Globo[15].

En 1989, Charles se lasse et décide d'aller voir ailleurs. Il s'envole alors pour Berlin, en Allemagne : « Berlin pour moi c'était la meilleure ville d'Europe, je me sentais libre. J'ai jamais retrouvé ça nulle part », explique-t-il[13]. Là-bas, il enchaîne les bagarres et se forme une nouvelle équipe de braqueurs avec qui il se perfectionne. Il enchaîne les braquages de banques, de magasins et de bijouteries, art pour lequel il montre un talent certain, et fait des allers-retours en France avec l'argent qu'il récolte. Il est finalement arrêté en Allemagne où il est incarcéré à la prison de Moabit, à Berlin. Il écope d’une peine de 33 ans de réclusion criminelle, peine abaissée à 8 ans[16].

En 1994, au bout de cinq années de détention, il est finalement libéré de prison avant la fin de sa peine avec une interdiction de territoire en Allemagne jusqu'en 2020[17],[13].

Carrière musicale[modifier | modifier le code]

Débuts et premières collaborations[modifier | modifier le code]

À sa sortie de prison, il raccroche les affaires, rentre en France et se prend de passion pour le rap dans lequel évoluent alors certains de ses amis, bien qu'ayant baigné dans la culture hip-hop depuis le début des années 1980, notamment en tant que danseur de break dance. En 1998, Il participe au clip Affaire de famille du groupe de rap Ärsenik en compagnie de ses amis, membres du collectif Secteur Ä.

C'est la même année, à l'âge de 31 ans, que MC Jean Gab'1 se lance pour la première fois sur un disque, sur les chansons Paranoïa et Janis, issue de la compilation Liaisons dangereuses de son ami Doc Gynéco, publiée en décembre 1998. Ce dernier lui propose d'y participer et lance la carrière de MC Jean Gab'1[13],[18]. À l'origine, Gab'1 qui sortait de prison depuis plusieurs années, voulait écrire un livre sur sa vie, de son passé mouvementé, mais Doc Gynéco l'a encouragé et poussé à prendre le micro pour raconter son histoire. Il se rend alors au studio d'enregistrement où se trouve le Doc, en tête des ventes à l'époque, mais aussi Fred Chichin et Catherine Ringer du groupe de pop-rock Rita Mitsouko, et apprend à rapper. La compilation, qui a pour ambition de réunir de célèbres artistes de la chanson française avec des rappeurs méconnus du grand public, est certifiée double disque d'or et permet à MC Jean Gab'1 de se faire connaître dans le rap et d'instaurer son univers. En 2000, il publie son premier projet, un CD maxi nommé Un mec à l'ancienne / Street Life.

Ma vie (2003)[modifier | modifier le code]

MC Jean Gab'1 lors d'un concert en 2004.

En 2003, il publie son premier album solo intitulé Ma vie dans lequel il raconte sa jeunesse difficile et chaotique, avant et après ses démêlés judiciaires et pénitentiaires, en 15 chansons[13],[2]. Il revisite toute l'histoire de sa vie, comme une antichambre de cette biographie qu’il rumine. Très sollicité par la télévision et les médias grâce au single controversé J't'emmerde qui lance la promotion de l'album (dans laquelle il « balance » le passé de plusieurs rappeurs comme Booba[19] et groupes de rap français célèbres), il connaît un vif succès du fait de la polémique que le titre engendre[11],[2],[20]. L'album obtient donc une bonne promotion, se vendant à plus de 75 000 exemplaires et permet au rappeur de se faire connaître du grand public. Ma vie atteint la 41e place des classements musicaux français[21]. Le single J’t’emmerde, atteint la 98e place des classements français[22]. Une tournée de concerts est ensuite programmée en France, il participe également à des festivals l'année suivante.

Hormis le titre J't'emmerde, qui devient rapidement culte et classique dans la carrière du rappeur, le reste de l'album est très autobiographique et conte tour à tour l’emprisonnement en Allemagne (Donjon), la vie des enfants de la DDASS (Enfants de la DDASS), une visite de Paris la nuit (Mes deux amours), sa colère contre les inégalités (Anti), l’endoctrinement des religions (33 comme l'autre) et la perte douloureuse de sa mère et d’amis proches (À nos chers disparus).

À la suite la chanson J't'emmerde, quatre ans plus tard, le 21 juillet 2007, une bagarre éclate porte de Vincennes[23] entre MC Jean Gab’1 et sept personnes dont les rappeurs Kery James et Rohff, qu'il avait invectivé dans sa chanson. Kery James donnera sa version des faits, et Rohff s'exprimera violemment sur MC Jean Gab’1, et Jo Dalton y compris.

Seul... Je t'emmerde (2010)[modifier | modifier le code]

En 2010, il signe un retour avec son single polémique La Marseillaise, annonçant l’album Seul... Je t’emmerde et la sortie d’une mixtape Hors-série volume 1 qui réunit J’t’emmerde, ainsi que des parodies et des titres auparavant éparpillés sur divers projets. Toujours en 2010, il publie le tube Cabouche. Seul... Je t'emmerde qui atteint la 41e place des classements français[24]. Le , il publie la mixtape IllGame. Un premier morceau intitulé J'ai un macchabée dans ma cave, dans lequel il s'en prend aux rappeurs français Sefyu, Rohff et Kery James est disponible sur internet depuis le printemps 2012. Il annonce parallèlement vouloir par la suite prendre un virage artistique et se lancer dans le rock.

En mars 2016, il publie un nouveau clip intitulé Renoi[25], chanson influencée par la musique trap issu de sa nouvelle mixtape Illuminés[26].

Activités annexes[modifier | modifier le code]

Carrière au cinéma et à la télévision[modifier | modifier le code]

Hormis sa carrière musicale, MC Jean Gab’1 est acteur et animateur de télévision. En 1995, il fait une apparition dans le film La Haine puis en 1996 dans le film Chacun cherche son chat en tant que figurant, mais Il fait ses véritables premiers pas dans le cinéma en tant qu'acteur dans Banlieue 13 en 2004, produit par Luc Besson[13]. En 2008, Il est présent dans le film Seuls Two dans lequel jouent en tête d’affiche Éric et Ramzy. Il interprète le rôle d’un gangster, en compagnie de Omar Sy, voulant la peau de Curtis, personnage joué par Ramzy. En 2009, Il joue le rôle principal du film Black, réalisé par Pierre Laffargue. En 2013 et 2014, il s'oriente vers la télévision et présente l'émission Dans la tête du tueur aux côtés de Clara Morgane sur la chaîne Discovery Channel. En 2015, il joue dans la suite du long métrage, Banlieue 13 : Ultimatum. Cette fois pour camper un personnage plus important : celui de Molko[27].

En 2018-2019, il joue dans la première saison de la série télévisée Access créée par Ahmed Sylla, et diffusée sur C8, dans laquelle il joue le père de ce dernier en compagnie de Princess Erika.

Littérature[modifier | modifier le code]

Sur la tombe de ma mère[modifier | modifier le code]

En 2013, il sort un livre autobiographique, intitulé Sur la tombe de ma mère, aux Éditions Don Quichotte[28]. Dans cet ouvrage, Il y dévoile, dans une langue vive et argotique, une prose à mi-chemin entre les dialogues d’Audiard et l’univers noir de Donald Goines, sa vie tumultueuse de gamin placé par l’Aide Sociale à l’Enfance, après le drame survenu à l'âge de 10 ans où son père assassine sa mère. Au milieu de la violence qui a été son quotidien, MC Jean Gabin s’y dépeint braqueur et membre du gang des Requins Vicieux, voyou en France et en Allemagne, où il finit en prison.

Le livre se vend bien et reçoit de très bonnes critiques de la part de la presse. Selon Les Inrocks, « Sur la tombe de ma mère un stage au cœur du chaudron, un roman amer et brut qui évolue loin de la gloriole des gangsters de studio. Pourtant, l’auteur n’en fait pas une affaire, trop conscient des retours de bâton, des larmes en cellule et des sacs d’amitiés foireuses qu’il expose sans fard. Et quel langage ! Jean Gab’1, c’est un peu Audiard avec une pétoire, la puissance d’un patois désuet doublée d’un aplomb punchlinesque qui font de lui un personnage de cartoon, un Cyrano noirci, entêté mais touchant, à la fois libre et enchaîné ; et qui ne cache d’ailleurs pas son envie d’en finir, en dépit de quelques rêves qui subsistent »[29].

En 2017, après plusieurs années de procédure judiciaire, un accord est conclu entre la maison d'édition et Julien Gangnet, reconnaissant ce dernier comme co-auteur du livre Sur la tombe de ma mère[30].

À l'est[modifier | modifier le code]

Son deuxième livre, À l'est, toujours aux Éditions Don Quichotte, est quant à lui paru le [31]. À l’Est n’est pas une suite de son premier livre, « mais une avant-suite », un condensé de trois mois de l'année 1988, où Charles, baroude et flirte avec le banditisme et la criminalité avec ses compagnons de l'Allemagne de l'Est, en passant par la Turquie et jusqu'à Chicago, toujours à la recherche de sa liberté et de « l’oseille ». Comme Sur la tombe de ma mère, le texte d’À l'est est émaillé d’argot, de mots allemands, turcs et d’expressions imagées[32].

Sport[modifier | modifier le code]

MC Jean Gab'1 est, en parallèle, un adepte du street workout (ou « musculation de rue ») dont il devient Champion de France de tractions en 2012, à l'âge de 45 ans. En mai 2013, il participe à la troisième édition du King of Pull and Push, une compétition internationale organisée le à Grigny, dans l'Essonne, aux côtés de son équipe Punishment Team[33]. En juillet 2014, il apparaît dans une émission sur le sujet de l'émission Tracks d'ARTE[34]. En février 2016, il inaugure un terrain neuf de street workout du 18e arrondissement de Paris[10].

Très actif sur les réseaux sociaux où il publie son programme d'entrainement, La Méthode Galbé, tiré de la marque de sport qu'il a fondé, Galbé, il propose des séances de street workout. À ce propos, il a initié un programme spécial dans lequel il reçoit des invités avec qui il partage son expérience de la discipline, en recevant notamment le chanteur Gims ou encore le rappeur Hatik[35]. Sur YouTube, MC Jean Gabin est également invité pour présenter son sport par le combattant de MMA, Grégory Bouchelaghem. Il participe également à un événement présenté par Riding Zone, chez les forces spéciales, inspirés des vrais entraînements commando, à l'Armée de Terre[36].

Influences et nom de scène[modifier | modifier le code]

Son intérêt pour le cinéma des années 1960 et 1970 l'amène à choisir le nom de scène de MC Jean Gab'1 en référence à l'acteur français Jean Gabin, qui interprète le rôle de Monsieur Charles (le vrai prénom de Gab'1), un ancien braqueur sortant de prison, dans Mélodie en sous-sol. Le 1 se prononce comme "in" avec l'accent parisien. Il est tout autant influencé par la musique rock que le mouvement hip-hop. Dans sa jeunesse, il est fan de groupes de hard rock comme Kiss ou Trust.

Il utilise le pseudonyme de MC Jean Gab'1 pour la musique et de Jean Gab'1 dans ses autres activités, comme le cinéma ou la littérature.

Vie privée[modifier | modifier le code]

En 1994, il se fait voler ses papiers d'identité et se retrouve sans aucun document officiel pendant dix ans. À la sortie de son premier album, en 2003, il n'a d'ailleurs pas pu toucher, dans un premier temps, les recettes que lui rapportaient les ventes du disque, à défaut d'avoir un compte en banque. C'est en 2004, lors de l'émission Tout le monde en parle chez Ardisson, qu'il dénonce cette injustice[37]. Le problème est ensuite réglé après ce passage télévisuel.

Cinquième sur une famille de douze enfants, il a une sœur jumelle. Ses frères et sœurs vivent aux États-Unis et sont devenus Américains. Ils ont changé de nom à la suite du drame survenu à leur mère, assassinée par leur père, pour ne pas devoir porter le nom de celui-ci. Il est père d'une fille, née en 1990, lorsqu'il était en prison en Allemagne[38] et a un autre enfant.

Discographie[modifier | modifier le code]

Albums studio[modifier | modifier le code]

Maxis[modifier | modifier le code]

Mixtapes[modifier | modifier le code]

Clips[modifier | modifier le code]

Extraits de la mixtape Illgame (2012)[modifier | modifier le code]

  • 2012 : J'ai un macabé dans ma cave
  • 2012 : Ill Game
  • 2012 : 69
  • 2012 : Capitale du String feat. Dinguerie & Bastos

Collaborations[modifier | modifier le code]

  • 1998 : Doc Gyneco, feat. MC Jean Gab'1, JP, Pitchou - Janis (sur l'album de Gynéco, Liaisons dangereuses)
  • 1998 : Doc Gyneco feat. MC Jean Gab'1, Catherine Ringer & Mafia Trece - Paranoia (sur l'album de Gynéco, Liaisons dangereuses)
  • 1999 : MC Jean Gab'1, feat. Delta, Cynefro, Fdy et Karl - Parait qu't'es hardcore (sur la mixtape Première classe vol. 1)
  • 2000 : N.A.P., feat. Hamcho, Don Siver & MC Jean Gab'1 - On est les meilleurs (sur l'album d'N.A.P, À L'intérieur de nous)
  • 2000 : MC Jean Gab'1, feat. Nuttea - Hé Hé Hé (sur la mixtape Hostile 2000 Vol.2)
  • 2001 : MC Jean Gab'1 - Laisse béton (sur la mixtape Hexagone 2001)
  • 2001 : Less du Neuf, feat. MC Jean Gab'1 - Bouffés par le système (sur l'album de Less Du Neuf, Le temps d'une vie)
  • 2002 : MC Jean Gab'1, feat. Hoche - Freestyle (sur la mixtape Pur son ghetto)
  • 2002 : Fdy Phenomen, feat. MC Jean Gab'1 - J'm'en fous (sur l'album de Fdy, Ca d'vait arriver)
  • 2003 : MC Jean Gab'1 - Encore une empreinte (sur la compilation Fat taf)
  • 2003 : Def Kev & Eldin / MC Jean Gab'1 - Keine Politik (sur la compilation French Connection)
  • 2004 : Lyricson feat. MC Jean Gab'1 - Don't Be No Foolish (sur l'album de Lyricson, Born to Go High)
  • 2004 : Starflam, feat. MC Jean Gab'1 & JP 12 Less du Neuf - T'sais bien (sur l'album de Starflam, Donne-moi de l'amour)
  • 2004 : Less du Neuf feat. MC Jean Gab'1 - Freestyle (sur la mixtape Explishit Lyrics Vol. 1)
  • 2005 : MC Jean Gab'1 - Donjon (sur la compilation Donjon)
  • 2005 : Less du Neuf, feat. MC Jean Gab'1 - Clan Campbell (sur la mixtape Hematom Resurrection)
  • 2005 : Less du Neuf, feat. MC Jean Gab'1 - Du Coq à l'Âne (sur la mixtape Collectif rap 3)
  • 2005 : MC Jean Gab'1 - La danse des poucaves (sur la mixtape Illicite Projet)
  • 2005 : MC Jean Gab'1, feat. Royce - Internationally Known (sur la mixtape The Basement)
  • 2005 : MC Jean Gab'1, feat. Crime Team - 1.9 connection (sur la mixtape Rap Indé)
  • 2006 : Despo Rutti feat. MC Jean Gab'1 - Bolide sur le Street CD de Despo, Les sirènes du charbon
  • 2006 : MC Jean Gab'1, feat. Baron G - Pile ou face (sur la mixtape CNL Cartel présente les gars qui n'ont pas cédé)
  • 2007 : MC Jean Gab'1 - Accroche-toi (sur la BO du film Scorpion)
  • 2007 : Stomy Bugsy, feat. MC Jean Gab'1 - Associations de malfaiteurs, (sur l'album Rimes Passionnelles)
  • 2007 : MC Jean Gab'1 - Une ptite danse - Mon arrondissement favori
  • 2009 : Black - (BO du film)

Émission de télévision[modifier | modifier le code]

Animateur[modifier | modifier le code]

Filmographie[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

  • Sur la tombe de ma mère, Éditions Don Quichotte, 2013.
  • À l'est, Éditions Don Quichotte, 2015.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Guillaume Gendron, « Jean Gab’1, le salut du musclé », sur Libération, (consulté le ).
  2. a b c d et e « MC Jean Gab’1 : la prison, « c’est la hiérarchie des crânes, des violents » », sur Rue89, (consulté le ).
  3. a et b « Jean Gab’1, le salut du musclé », sur Libération.fr, (consulté le )
  4. « Interview MC Jean Gab'1 », sur abcdrduson.com, (consulté le ).
  5. « Interview pour Passion Hiphop », sur dailymotion.com, (consulté le ).
  6. « Jean Gab'1: «Le rap c'est 15 secondes dans ma vie» », sur respectmag.com, (consulté le ).
  7. « Le rappeur MC Jean Gab'1, pionnier du street workout », sur L'Équipe (consulté le )
  8. « Ahmed Sylla, héros de sa propre série sur C8 », sur ladepeche.fr (consulté le )
  9. « Streetworkout par MC Jean Gab'1 », sur GALBÉ Webstore (consulté le )
  10. a et b « “La salle de gym, c'est pour les guignols”, Jean Gab'1, ambassadeur du street workout », sur Télérama, (consulté le ).
  11. a et b « Booba et La Fouine, taclés par MC Jean Gab'1 : 'Un crétin va tirer dans le tas' », sur PurePeople, (consulté le ).
  12. « MC Jean Gab'1, l'art de latter », sur Libération.fr, (consulté le )
  13. a b c d e f g h i j et k Jeremy Susselin, « MC Jean Gab'1 : sa véritable histoire », sur strastv.com (consulté le ).
  14. « Mc Jean Gab’1 : pupille de l’Etat éduqué par la DDASS aux arts martiaux », sur AFFAIRES FAMILIALES &_DROITS_DES_ENFANTS, (consulté le )
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  19. « Booba : Jean Gab’1 dresse un violent portrait du rappeur (EXCLU VIDEO) », sur nonstopeople (consulté le ).
  20. « Jean Gab'1 : "C'est quoi le FN ? Des Français, voilà." », sur Le Point, (consulté le ).
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  25. « « Renoi », le nouveau clip de MC jean Gab'1 ! [VIDEO] », sur booska-p, (consulté le ).
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  27. Plurimedia- Plurimédia, « Banlieue 13 (NRJ 12) : retour sur la carrière du rappeur MC Jean Gab'1 au cinéma », sur www.programme-tv.net, (consulté le )
  28. « Jean Gab'1 sur la tombe de sa mère », sur Le Mouv', (consulté le ).
  29. « "Sur la tombe de ma mère", livre étonnant de Jean Gab’1 », sur Les Inrocks (consulté le )
  30. « Où l'on apprend que l'autobiographie de MC Jean Gab'1 a bien été ghostwritée », sur Noisey (consulté le )
  31. « MC Jean Gabin sort A l'Est, son deuxième livre sur fond de polémique », sur 20minutes.fr (consulté le ).
  32. « MC Jean Gabin sort «A l'Est», son deuxième livre sur fond de polémique », sur www.20minutes.fr (consulté le )
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  35. Briand, « Gims et le Galbé Streetworkout de MC Jean Gab’1 », sur CULTURAP, (consulté le )
  36. « À 55 ans, MC Jean Gab’1 s'entraîne avec un combattant de MMA et fait forte impression », sur Gentside Sport, (consulté le )
  37. Ina Talk Shows, « Mc Jean Gab'1 à propos de son album "Ma vie" - Archive INA » (consulté le )
  38. « MC Jean Gab'1, celui qui marche seul | Interview », sur Abcdr du Son, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]