Joachim Murat (1973)

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Joachim Murat
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Le prince Joachim Murat, prince de Pontecorvo, en 2021.
Biographie
Titulature Prince de Pontecorvo
Dynastie Maison Murat
Nom de naissance Joachim Charles Napoléon Murat
Naissance (50 ans)
Neuilly-sur-Seine (France)
Père Joachim Murat (8e prince Murat)
Mère Laurence Mouton
Conjoint Yasmine Lorraine Briki
Enfant Elisa Murat
Joachim Murat
Description de l'image Great Coat of Arms of Joachim Murat as King of Naples.svg.

Joachim Charles Napoléon Murat, prince de Pontecorvo, est né le à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine). Il est le fils de Joachim Louis Napoléon Murat (1944), 8e prince Murat, et de Laurence Marie Gabrielle Mouton. Il est le descendant, à la septième génération, du maréchal Joachim Murat (1767-1815), grand-duc de Berg puis roi de Naples, et de son épouse Caroline Bonaparte (1782-1839), sœur de l’empereur Napoléon Ier.

Biographie[modifier | modifier le code]

Le prince Joachim Murat passe une large partie de sa jeunesse en banlieue parisienne[source insuffisante][1]. Il dit avoir été scolarisé dans un collège d'enseignement secondaire dans la zone de Persan-Beaumont[2]. Il est diplômé en droit à l’université Paris V puis en sciences politiques à l’université Paris I. Pendant ses études, il fait de nombreux métiers différents : ouvrier sur des chantiers d’appartement, chauffeur, cascadeur et chef de piste pour le Cirque de Noël Bouglione. Il effectue son service militaire comme élève officier de réserve à l’école spéciale militaire de Saint-Cyr, puis au sein du 14e régiment parachutiste de commandement et de soutien, à Toulouse. Il est ensuite versé dans la réserve du 1er régiment de parachutistes d’infanterie de marine avec lequel il participe à un déploiement en opérations extérieures au Kosovo[source insuffisante][1].

Il intègre, comme enquêteur, le Comité contre l’esclavage moderne, organisation spécialisée dans la lutte contre le trafic des êtres humains et l’esclavage domestique[3]. Il rejoint ensuite la start-up Stoody puis entre au ministère de l'Éducation nationale au sein de la mission interministérielle pour les arts et la culture à l’école. Après une période militaire au Kosovo il rejoint la Sagem, le groupe Safran puis le groupe Atos au sein des équipes internationales pour la vente de technologies de souveraineté dans plus de trente pays. Il est expatrié en Inde pendant six ans comme directeur de filiale pour le groupe Safran, chargé de la mise en place et de l’installation du projet gouvernemental indien Aadhaar d’identité sécurisée de l’ensemble de la population indienne[source insuffisante][4]. Ancien conseiller au ministère du Commerce extérieur de la France entre 2013 et 2018, il travaille en 2021 comme cadre dans une société spécialisé en informatique[5].

Descendant de Joachim Murat et de Caroline Bonaparte, il est l'arrière-arrière-petit-neveu de l'empereur Napoléon Ier[5]. Il est le parrain du fils de Georges Mikhaïlovitch Romanov[6].

Le prince Joachim Murat est colonel de réserve dans la Garde républicaine.

Prises de position et engagement en politique[modifier | modifier le code]

Souverainiste, le prince Joachim Murat se revendique comme « gaullo-bonapartiste ». Il est proche en cela des mouvements France bonapartiste et de L’Appel au peuple[7],[8]. Selon lui, « le bonapartisme est un courant politique d’essence républicaine qui vise à assurer l’autorité de l’État et qui garantit le respect de la souveraineté populaire par l’exercice du référendum. Le bonapartisme peut réconcilier les Français avec la classe politique car il favorise mécaniquement l’émergence d’une élite au service de l’intérêt général. »[9]. Restaurer la souveraineté populaire et l’adhésion citoyenne par l’exercice du référendum, restaurer l’autorité de l’État sur l’ensemble de la France avec fermeté, renégocier les traités européens, repenser la gouvernance de l’Euro, relancer une nouvelle construction européenne, reprendre en main les leviers de souveraineté économique et unir les Français en rassemblant autour de l’idée de grandeur et de fierté nationale sont autant de points que défend Joachim Murat lors de ses interventions[10].

Sans renier son héritage royal et impérial, il se déclare toutefois républicain.

Joachim Murat participe aux Rencontres de la Souveraineté qui se sont tenues à Nîmes les 23 et 24 septembre 2023 à l'initiative des partis Oser la France et République souveraine[11],[12],[13].

Le prince Joachim Murat annonce se présenter, en position éligible, aux élections européennes de 2024, sur la liste souverainiste « Nous le Peuple » conduite par Georges Kuzmanovic[14],[15].

Mariage et descendance[modifier | modifier le code]

Il a une fille, née hors-mariage, prénommée Elisa[16].

Il épouse civilement le , à la mairie du 10e arrondissement de Paris, Yasmine Lorraine Briki (née le à Annaba en Algérie)[17], en présence du grand-duc Georges de Russie, du diplomate Jean-Christophe Iseux von Pfetten (en), de l'homme d'affaires Laurent Dassault et du collectionneur Louis-Sampion Bouglione[18], entre autres mais en comité restreint, en raison des mesures sanitaires de gestion de la pandémie de Covid-19[19].

Au moment de leur rencontre, Yasmine Briki, qui est diplômée en sciences politiques[17], est l'éditrice d'un magazine et think tank en ligne[17],[20] et une cavalière confirmée, membre du Polo de Paris[21]. La princesse Yasmine Murat travaille aujourd'hui comme chargée des partenariats d'un grand groupe français[22],[20] et illustre également des livres pour enfants au côté de sa sœur, la journaliste et traductrice littéraire Nesrine Briki, avec qui elle codirige la collection jeunesse « Les Contes de la Science »[22].

La princesse Yasmine est, par ailleurs, de nationalité algérienne[23],[24] (ou descendrait des Al Breiiki[28],[18],[23], gardiens de la ville sainte de Shabwa[18] et fondateurs de la principauté yéménite Al Breik [1751-1866, conquise par le sultanat Al Qu'aiti[29]] en Hadramaout[17],[19], région au sud-est du Yémen[23] ; à ce jour, aucun document officiel ne permet d’attester cette ascendance évoquée par de nombreux chroniqueurs).

Ils ont un fils, le prince Joachim Georges Laurent Napoléon Murat, né le et baptisé à Paris le , en la cathédrale Saint-Louis des Invalides[30], avec une dizaine de parrains et marraines[31].

Ils se sont mariés religieusement le , en la cathédrale Saint-Louis des Invalides[22].

Titulature et décorations[modifier | modifier le code]

Titulature[modifier | modifier le code]

  • Son Altesse Royale le prince Joachim Murat, prince de Pontecorvo (naissance).

Le , Napoléon élève, par décret impérial, son neveu Lucien, déjà prince de Naples et fils cadet de Joachim Murat, au titre de prince de Pontecorvo. Ses héritiers portent depuis le titre de prince Murat. Le titre de prince de Pontecorvo est encore utilisé de nos jours, comme titre de courtoisie, par l’héritier du prince Murat, chef de la maison Murat.

Décorations[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Frédéric de Natal, « Prince Joachim Murat : "Les Murat ont pour tradition d'aller se faire tuer pour la France" », sur L'Incorrect, (consulté le )
  2. Antoine Perraud, « Au « colloque » de l’Action française : un après-midi dans la gueule du monstre » Accès payant, sur Mediapart, (consulté le )
  3. Solenn de Royer-Dupré, « Lalita, Himali, Charline esclaves des temps modernes », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne Accès payant, consulté le )
  4. « Le projet qui révolutionne l'Inde: Aadhaar, une identité pour tous. (Interview de Joachim Murat) », sur YouTube (Gouvernance Magazine) (consulté le )
  5. a et b Christophe Forcari, « Joachim Murat, la tête sur les épaulettes », sur Libération (consulté le )
  6. Benjamin Jung, « Extrême droite, couronnes et bateau-mouche : comment j’ai infiltré la noblesse russe » Accès libre, sur Blast, (consulté le )
  7. Frédéric de Natal, « Joachim Murat: « Le Bonapartisme, c'est la souveraineté populaire » »
  8. « "Pourquoi le Bonapartisme ?" - Visio. de Thierry CHOFFAT en présence de SAR le Prince Joachim Murat » (consulté le )
  9. Frederic de Natal, « Prince Joachim Murat : "Les Murat ont pour tradition d'aller se faire tuer pour la France" », sur L'Incorrect, (consulté le )
  10. Frédéric de Natal, « Un Murat de nouveau au palais Bourbon ? »
  11. « Nîmes : Les Rencontres de la souveraineté avec Henri Guaino, Nicolas Dupont-Aignan, Loïk Le Floch-Prigent... », sur Objectif Gard, (consulté le )
  12. « Un pont à Nîmes entre souverainistes de droite et de gauche en vue des européennes », sur ici, par France Bleu et France 3, (consulté le )
  13. « Les rencontres de la Souveraineté », sur L'Appel au Peuple (consulté le )
  14. Frédéric de Natal, « Le prince Joachim Murat se présente aux élections européennes »
  15. Le Figaro, « Européennes: un arrière-petit-neveu de Napoléon Ier sera candidat »
  16. a b et c Nicolas Fontaine, « Gala de mariage du prince Joachim et de la princesse Yasmine Murat aux Invalides en présence de membres de familles royales étrangères », sur Histoires Royales, (consulté le )
  17. a b c et d « Portraits – La biographie de Yasmine Briki », sur Gala.fr (consulté le )
  18. a b et c « Joachim Murat et Yasmine Briki, un mariage princier », sur pointdevue.fr, (consulté le )
  19. a et b Alexandra Tizio, « Année Napoleon : le prince Joachim a épousé Yasmine Lorraine Briki », sur Gala.fr, (consulté le )
  20. a et b Louise Lemaire, « Brigitte Macron fait visiter l’Élysée à Yasmine Murat : que sait-on de la princesse ? », sur Gala, (consulté le )
  21. Marine Corviole, « Le prince Joachim Murat est papa ! La princesse Yasmine a accouché, le prénom du bébé dévoilé », sur purepeople.com, (consulté le )
  22. a b et c Thomas Pernette, « La princesse Yasmine Murat se confie à Point de Vue avant son mariage », sur pointdevue.fr, (consulté le )
  23. a b et c « Le mariage d'un Napoléon avec une Algérienne relance la guerre des mémoires », sur mondafrique.com, (consulté le )
  24. Mustapha Tidjet, « Dictionnaire des patronymes algériens – Tome 2 : At Weɣlis », Office des Publications Universitaires – Haut Commissariat à l'Amazighité (consulté le ), p. 80
  25. (en) Robert Beck, Anna Madœuf, Divertissements et loisirs dans les sociétés urbaines à l’époque moderne et contemporaine, Presses universitaires François-Rabelais, (ISBN 9782869062030, lire en ligne), p. 163
  26. Peter Sluglett, Stefan Weber, Syria and Bilad Al-Sham Under Ottoman Rule, Éditions Brill, (ISBN 9789004191044, lire en ligne), p. 242-243
  27. (en) Steve Tamari, « Historians of the Ottoman Empire – Miha'il Burayk (Life and Work) », Université de Chicago, (consulté le )
  28. Les cheikhs yéménites Al Breiiki gouvernaient la tribu Al Breiiki, originaire de Damas en Syrie (à laquelle appartenait l'historien et prêtre grec-orthodoxe damascène Mikha'il Breik/Brayk, né en 1720 et mort en 1782)[25],[26],[27] et dont le nom fut orthographié alternativement Al Breiki, Al Bureiki, Al Braiki, Al Buraiki ou Al Briki, qui sont des dérivés du mot arabe al-burāq (signifiant « éclair » et désignant la monture des prophètes dans la tradition islamique).
  29. (en) Ulrike Freitag, William G. Clarence-Smith, Hadhrami Traders, Scholars and Statesmen in the Indian Ocean, 1750s to 1960s, Brill, (ISBN 9789004107717, lire en ligne), p. 116
  30. Caroline Mangez, « Baptême du prince Joachim Georges Laurent Napoléon: royale descendance », sur Paris Match, (consulté le )
  31. Marie-Eudes Lauriot Prévost, « Le baptême du prince Joachim Murat », sur pointdevue.fr, (consulté le )
  32. a et b Nicolas Fontaine, « Réception du mariage du grand-duc Georges et de Victoria Romanovna au Musée ethnographique de Saint-Pétersbourg », sur Histoires Royales, (consulté le )
  33. « Le palais Vladimir en fête hier soir, prélude au mariage impérial », sur www.monarchiesetdynastiesdumonde.com (consulté le )