Hugues Ier de Vermandois

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Alexis Comnène et Hugues de Vermandois
Guillaume de Tyr, Historia (BNF, Mss.Fr.68, folio 83v)

Hugues Ier de Vermandois, dit « Hugues le Grand », né en 1057, mort le , comte de Vermandois et de Valois, fils d'Henri Ier, roi de France, et d'Anne de Kiev.

Il est le frère cadet du roi Philippe Ier.

Biographie

Il épouse Adélaïde de Vermandois (v.10621122), carolingienne, fille d'Herbert IV, comte de Vermandois et de Valois, et d'Alix de Valois. Il succède à son beau-père Raoul IV en 1080. Il est ainsi le fondateur de la lignée des comtes de Vermandois capétiens.

Il fonde une collégiale à Saint-Quentin en l'honneur de Sainte Pexine.

« Sainte Pechine, dont on prétend que le véritable nom est Sainte Persévérande. Elle étoit Espagnole ; & ayant mené une vie austère, pénitente & chrétienne, du temps des persécutions, avec une autre Vierge nommée Sainte Colombe, un Préteur Romain & Païen les chassa d'Espagne, & elles passèrent en France. Sainte Pechine mourut en Poitou dans un petit lieu nommé Thorignac. Hugues de France, Comte de Vermandois, ayant fait la guerre dans cette province, découvrit ses reliques, les emporta, & crut avoir fait une grande conquête. II les fit transporter à Saint-Quentin, bâtit une église exprès, & fonda une collégiale en l'honneur de cette Sainte. »

— André-Guillaume Contant d'Orville, André René de Voyer d'Argenson de Paulmy, Mélanges tirés d'une grande bibliothèque, vol. 21, 1783, p. 184-185[1],[2]

Il prend la croix avec Godefroy de Bouillon et combat au siège de Nicée, à Dorylée. Après la prise d'Antioche, où il gagne le surnom de "Grand", les Turcs viennent assiéger la ville et Hugues, découragé, abandonne les croisés et revient en France sans avoir accompli son vœu. La prise de Jérusalem le couvre de honte et, pour réparer son manquement, il repart vers la Palestine ; il est blessé dans un combat au bord du fleuve Halys et meurt à Tarse, en Cilicie.

Ascendance

Enfants

De son épouse, il a :

Notes et références

  1. André-Guillaume Contant d'Orville, André René de Voyer d'Argenson de Paulmy, Mélanges tirés d'une grande bibliothèque, vol. 21, p. 184-185, [lire en ligne]
  2. L'orthographe et le français d'origine ont été conservés