Didier van Cauwelaert
Naissance |
Nice, France |
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Activité principale |
Ecrivain |
Distinctions |
Prix Goncourt 1994 pour Un aller simple Prix du Théâtre de l'Académie Française 1997 pour l'ensemble de son œuvre dramatique, Prix du jeune théâtre Béatrix Dussane-André Roussin 1983 pour L'Astronome |
Langue d’écriture | français |
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Genres |
Roman, théâtre |
Œuvres principales
- L'Astronome, théâtre, 1983
- Cheyenne, 1993
- Un aller simple, 1994
- L'Apparition, 2001
- L'Évangile de Jimmy, 2004
- La Maison des lumières, 2009
Didier van Cauwelaert est un écrivain français, né le 29 juillet 1960 à Nice d'une famille d'origine belge.
Biographie
Didier van Cauwelaert commence à écrire à sept ans[1]. Dès son jeune âge, il envoie ses ouvrages à des maisons d'éditions et essuie de nombreux refus[1]. En 1982, alors qu'il a vingt-deux ans, son premier roman Vingt ans et des poussières est publié aux Éditions du Seuil. Ses trois romans suivants sont publiés chez cet éditeur.
Son roman Un objet en souffrance en 1991 marque son changement d'éditeur. Il quitte les Éditions du Seuil pour les Éditions Albin Michel. Malgré l'obtention de divers prix tout au long de sa carrière, on retient principalement le Prix Goncourt en 1994 pour Un aller simple.
Prolixe, il a écrit plusieurs vingtaines de romans ainsi que plusieurs pièces de théâtre et spectacles musicaux.
L'auteur se qualifie de « romancier de la reconstruction »[1]. Ses ouvrages pour la plupart abordent la construction de gens en difficulté, en souffrance. Il prétend aussi être le produit de ses livres et non l'inverse. Il cite pour maîtres d'écriture des figures de l'écriture, notamment Marcel Aymé et Romain Gary. Didier van Cauwelaert a également travaillé pour le cinéma en tant que scénariste (deux films). En mars 2009, il est candidat à l'Académie française au fauteuil de Maurice Rheims. Les Immortels lui préfèrent François Weyergans. Il est de nouveau candidat à l'élection du 14 novembre 2013, déclarée blanche (aucun candidat élu faute de majorité).
Positions de l'auteur
- Auteur de pièces de théâtre, à l'âge de 17 ans il a mis en scène à Nice Huis clos de Jean-Paul Sartre, obtenant en dernière minute de l'auteur lui-même le droit de monter la pièce. Après coup, Sartre ayant eu l'écho d'amis spectateurs qu'on avait ri durant la représentation lui écrivit pour le féliciter d'avoir ainsi rejoint son inspiration originale. « Je croyais avoir écrit une pièce drôle, on m'a persuadé du contraire. »[2]
- Didier van Cauwelaert a régulièrement pris position pour la communication avec les personnes décédées et d'une vie après la mort[3]. Il a ainsi préfacé des témoignages de contact avec l'au-delà tels que : La vie de l'autre côté de Michèle Decker (2004), et coécrit Karine après la vie avec Maryvonne et Yvon Dray (2002) et repris ce thème en particulier dans son roman La Maison des lumières.
- Dans La Maison des lumières, il pose ce principe : « Le but de toute vie est de faire circuler l'information : par l'amour l'intelligence le conflit. » (p. 140-141)
- En 2011, il soutient officiellement le chef Raoni dans son combat contre le barrage de Belo Monte.
Bandes dessinées
- Vanity Benz, dessin de Franck Bonnet, Dargaud :
- Cuba Cola, 1995.
- L'Enfant qui dirigeait la Terre, 1995.
- Le Sommet de Venise, 1996.
- Little Big Bang, 1998.
Romans
- Vingt ans et des poussières - Le Seuil, 1982
- Poisson d'amour - Le Seuil, 1984
- Les vacances du fantôme - Le Seuil, 1986
- L’Orange amère - Le Seuil, 1988
- Un objet en souffrance, Albin Michel, 1991
- Cheyenne, Albin Michel, 1993
- Un aller simple, Albin Michel, 1994
- La Vie interdite, Albin Michel, 1997
- Corps étranger, Albin Michel, 1998
- La Demi-pensionnaire, Albin Michel, 1999
- L’Éducation d'une fée, Albin Michel, 2000
- L’Apparition, Albin Michel, 2001
- Rencontre sous X, Albin Michel, 2002
- Karine après la vie, coauteur avec Maryvonne et Yvon Dray, 2002
- Hors de moi, Albin Michel, 2003
- L’Évangile de Jimmy, Albin Michel, 2004
- Attirances, Albin Michel, 2005
- Cloner le Christ ?, Albin Michel, 2006
- Le Père adopté, Albin Michel, 2007
- La Nuit dernière au XVe siècle, Albin Michel, 2008
- La Maison des lumières, Albin Michel, 2009
- Thomas Drimm - Tome 1 : La fin du monde tombe un jeudi, Albin Michel Jeunesse, , 2009
- Les Témoins de la mariée, Albin Michel, 2010
- Thomas Drimm - Tome 2 : La guerre des arbres commence le 13, Albin Michel Jeunesse, 2010
- Le Journal intime d’un arbre, Michel Lafon, 2011
- JM Weston, 2011
- Double identité, Albin Michel, 2012
- La Femme de nos vies, Albin Michel, 2013
- 52 cadavres exquis, Editions France Loisirs, format "livre", collectif avec Didier van Cauwelaert, Tatiana de Rosnay, Harold Cobert, Irène Frain, Daniel Picouly, Christine Orban, Yann Queffélec
- 52 cadavres exquis, PlayBac, format "calendrier à spirale", collectif avec Didier van Cauwelaert, Tatiana de Rosnay, Harold Cobert, Irène Frain, Daniel Picouly, Christine Orban, Yann Queffélec
- Le Principe de Pauline, Albin Michel, 2014
Essais
- Dictionnaire de l’impossible, Plon, 2013
- Les Abeilles et la Vie, phot. de Jean-claude Teyssier, Michel Lafon, coll. « hors collection », 2013 - Prix du livre environnement 2014
Récits
- Madame et ses flics, Albin Michel, 1985, en collaboration avec Richard Caron
- Hors de moi, Albin Michel, 2003
Nouvelles
- Participation
- La rencontre, collectif, recueil de nouvelles, Éditions Prisma, 2010. Participation aux côtés de Marek Halter, Camilla Läckberg, Claudie Gallay, Eliette Abecassis et Agnès Desarthe.
Théâtre
- Auteur
- L’Astronome, Actes Sud / Papiers, 1983, Prix du Théâtre de l'Académie Française
- Le Nègre, Actes Sud / Papiers, 1986
- Noces de sable, 1995
- Le Rattachement, Albin Michel, 2010
- Rapport intime, Albin Michel, 2013
- Adaptateur
- Le Passe-muraille de Marcel Aymé, mise en scène Alain Sachs, Théâtre des Bouffes-Parisiens, 1997
Comédies musicales
- Adaptateur
- Adaptation en français de la comédie musicale Tintin, le Temple du Soleil.
- Création mondiale de l'opéra Dreyfus (musique : Michel Legrand ; livret : Didier van Cauwelaert ; mise en scène/lumière : Daniel Benoin) - En 2014, coproduction des T.N.N. et Opéra de Nice
Cinéma et télévision
- Père Noël et fils, 1983 (scénario)
- La Maison assassinée (film) 1988 (dialogues)
- L'Invité surprise, 1989 (scénario)
- Feu sur le candidat, 1990 (scénario)
- Triplex (film) 1991 (scénario)
- Les Amies de ma femme, 1993 (scénario et réalisation)
- Un aller simple, 2001 (scénario)
- Sans identité (Unknown), 2011 (scénario)
Récompenses
- 1982 : Prix Del Duca pour Vingt ans et des poussières
- 1983 : Prix du Théâtre de l'Académie Française pour L'astronome
- 1984 : Prix Roger Nimier pour Poisson d'amour
- 1986 : Prix Gutenberg du Livre pour Les vacances du fantôme
- 1994 : Prix Goncourt pour Un aller simple
- 1997 : Grand Prix des Lecteurs du Livre de Poche pour La vie interdite
- 1997 : Grand Prix du Théâtre (Académie Française)
- 1999 : Prix Fémina Hebdo pour La Demi-pensionnaire
- 2002 : Prix Science de la Vulgarisation Scientifique pour L'apparition
- 2007 : Prix Marcel Pagnol et Prix Nice Baie des Anges pour Le père adopté
- 2013 : Prix Messardière du Roman d'Eté pour La Femme de nos vies
Adaptations cinématographiques
- 2001 : Un aller simple de Laurent Heynemann, d'après le roman Un aller simple
- 2011 : Sans Identité ("Hors de moi" au Québec) de Jaume Collet-Serra, d'après le roman Hors de moi
Liens externes
- Site Albin Michel
- Un point de vue théologique sur le problème du clonage du Christ soulevé par l'auteur.
- « Didier van Cauwelaert » (présentation), sur l'Internet Movie Database
- « Didier van Cauwelaert » (fiche bio), sur Allociné
- Interview de Didier van Cauwelaert au sujet de Thomas Drimm, un roman-feuilleton sur téléphone mobile - Culturebox, octobre 2009
Notes et références
- François Busnel, « Didier van Cauwelaert: "Je suis un romancier de la reconstruction" », sur http://www.lexpress.fr, (consulté le )
- Raconté par lui-même dans une émission de la RTBF en 2007 et écrit dans son roman autobiographique Le Père adopté, p. 240-243.
- « Je crois que la meilleure façon de nouer le contact avec nos disparus est d'attendre qu'un désir, une demande, un signe de reconnaissance se manifeste de leur côté... Laissez les morts enterrer leurs morts, disent les Écritures. Certes. Mais il faut aussi, parfois, leur laisser la liberté de réveiller les vivants ». Introduction de Karine après la vie, Le Livre de Poche, Albin Michel, Paris, 2002.