Christine Clerc

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Christine Clerc
Naissance (81 ans)
Reims (Marne)[réf. nécessaire]
Nationalité Française
Profession

Christine Clerc est une journaliste politique française, née le .

Biographie

Sa scolarité se déroule chez les dominicaines du Havre, puis en pension au collège Notre-Dame des Oiseaux, que fréquentèrent aussi Martine Aubry et Ségolène Royal[1]. Étudiante à Sciences Po, elle épouse à 19 ans un interne en médecine et a deux fils[1].

Elle traduit des romans policiers pour la Série noire Gallimard et s’inscrit à l’École du Louvre, où la grande égyptologue Christiane Desroches Noblecourt lui transmet son amour de l’Égypte[1].

Carrière journalistique

Christine Clerc commence sa carrière de journaliste à L'Express (1969-1972), embauchée par Françoise Giroud[1]. Elle est ensuite rédactrice au Point (1972-1979), puis effectue de grands reportages et tient de nombreuses chroniques au Figaro, au Figaro Magazine et dans l'hebdomadaire Valeurs actuelles. Elle collabore également, régulièrement, à l'hebdomadaire Marianne, ainsi qu'aux quotidiens régionaux Midi libre et Le Télégramme.

Elle a par ailleurs été successivement chroniqueuse à Radio Monte Carlo (1978-1989), puis RTL (1991-2003). L'une des premières femmes à recevoir le prix Albert-Londres (1982), Christine Clerc est aussi secrétaire générale puis présidente du Prix Aujourd'hui.

C'est elle qui, dans un article de 1986 publié au Figaro Magazine, ou à la télévision, selon les sources, reproche à Henri Krasucki, d'être un « Français de fraîche date » et peut-être d'être ingrat envers sa nouvelle patrie, ce qui avait marqué les mémoires à gauche. Henri Krasucki était en effet juif né polonais, naturalisé français en 1947, mais aussi communiste, syndicaliste et un Résistant FTP-MOI ayant connu 40 mois de clandestinité, arrêté et torturé par la police française, puis déporté deux ans à Auschwitz[2],[3],[4].

Dans un livre de Christine Clerc, intitulé Les Conquérantes (Nil)[5], elle écrit que, selon la mère de Marion Maréchal-Le Pen, Roger Auque est le père biologique de cette dernière[6],[7].

Bibliographie

Notes et références

  1. a b c et d http://www.wmaker.net/christine-clerc/La-biographie-de-Christine-Clerc_a21.html
  2. Bernard Frederick, « Henri Krasucki, passion simple », L'Humanité, 27 janvier 2003, consulté le 30 janvier 2014.
  3. Hervé Nathan, « Les trois vies d'Henri Krasucki », Libération, 25 janvier 2003, consulté le 30 janvier 2014.
  4. « Henri Krasucki », Portraits de résistants, Fondation de la Résistance, consulté le 30 janvier 2014.
  5. L'identité du véritable père de Marion maréchal-Le Pen, Le Parisien
  6. Marion Le Pen : à la découverte du père
  7. Marion Le Pen : à la découverte du père : http://www.lexpress.fr/actualite/politique/marion-le-pen-a-la-decouverte-du-pere_1297762.html

Lien externe