Bataille de Höchstädt (1703)

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Bataille de Höchstädt (1703)

Informations générales
Date
Lieu Höchstädt (Bavière)
Issue Victoire française
Belligérants
Drapeau du royaume de France Royaume de France
Drapeau de l'Électorat de Bavière Électorat de Bavière
Drapeau de l'Autriche Archiduché d'Autriche
Commandants
Claude de Villars
Maximilien-Emmanuel de Bavière
Hermann Otto von Limburg-Stirum (de)
Léopold de Anhalt-Dessau
Forces en présence
24 000 hommes 14 000 fantassins
9 000 cavaliers
74 canons[1]
Pertes
1 000 morts ou blessés [2] 4 000 morts
3 744 blessés
4 500 prisonniers
4 drapeaux, 33 canons et tout le bagage[2]

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Coordonnées 48° 36′ 00″ nord, 10° 35′ 00″ est
Géolocalisation sur la carte : Allemagne
(Voir situation sur carte : Allemagne)
Bataille de Höchstädt (1703)
Géolocalisation sur la carte : Bavière
(Voir situation sur carte : Bavière)
Bataille de Höchstädt (1703)

La première bataille de Höchstädt, également appelée bataille de Hochstett, eut lieu le , près de Höchstädt an der Donau en Bavière, pendant la guerre de Succession d'Espagne. Elle s'est terminée par une victoire de l'armée franco-bavaroise du maréchal de Villars sur les Autrichiens du général Von Stirum (de).

Prélude[modifier | modifier le code]

Le , le gros de l'armée impériale, commandé par Louis-Guillaume, margrave de Baden-Baden prend la ville libre d'Augsbourg, menaçant l'ouest de la Bavière. Au nord du Danube, 23 000 hommes, sous le commandement de Von Stirum (de), passent à l'est et atteignent Höchstädt le 19 septembre. Le maréchal de Villars et l'électeur de Bavière, envoient une armée de 17 000 hommes pour les intercepter, cependant qu'une autre armée de 7 000 hommes commandés par d'Usson est chargée de les encercler de l'arrière, près de Dillingen.

Le déroulement de la bataille[modifier | modifier le code]

Le plan est sur le point d'échouer quand le corps de d'Usson, en infériorité numérique, attaque trop tôt. Mais Villars et Maximilien-Emmanuel arrivent juste à temps, fondant sur l'armée impériale avant que celle-ci n'ait eu le temps d'ajuster ses positions. Von Stirum (de), qui ne doit son salut qu'à la farouche résistance de son arrière-garde commandée par le prince d'Anhalt-Dessau, parvient in-extremis à sauver son armée et à rejoindre Nördlingen.

Bilan[modifier | modifier le code]

Les Autrichiens perdent plus de 12 000 hommes (le maréchal Claude de Villars mentionne dans ses Mémoires 7500 prisonniers habsbourgeois, sans compter les morts et les prisonniers, page 122 du Tome-II de l'édition de 1884), soit plus de la moitié des effectifs habsbourgeois, 33 canons et le train de l'armée tout entière.

Les Français et les Bavarois ont perdu entre 500 et 1 000 hommes (Villars, dans ses Mémoires, déjà cité, mentionne 500 hommes blessés ou morts, mais il se peut qu'il ne prenne pas en compte les pertes bavaroises).

Cette bataille sera suivie l'année suivante, le , par une autre bataille. Cette fois-ci, les Autrichiens, alliés aux Britanniques et aux Néerlandais, infligent une sévère défaite aux Français lors de la deuxième bataille de Höchstädt, également connue sous le nom de bataille de Blenheim.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Batailles françaises 6e série - page 108 [1]
  2. a et b Batailles françaises 6e série - page 112 sur Gallica