Attentat du château de Versailles

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Attentat du château de Versailles
Image illustrative de l’article Attentat du château de Versailles
La galerie des Batailles, prise pour cible, ici en 2007.

Localisation Château de Versailles
Cible Galerie des Batailles
Coordonnées 48° 48′ 12″ nord, 2° 07′ 15″ est
Date
Organisations Front de libération de la Bretagne
Géolocalisation sur la carte : parc de Versailles
(Voir situation sur carte : parc de Versailles)
Attentat du château de Versailles
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Attentat du château de Versailles

L'attentat du château de Versailles est la destruction dans la nuit du 25 au [1] d'une partie de l'aile gauche du château de Versailles, principalement la galerie des Batailles, par l'explosion d'une bombe qui y avait été placée. Il fut revendiqué par l'organisation armée indépendantiste bretonne du FLB, qui signait là son vingt-septième attentat depuis le début de l'année 1978. C'est aussi la première fois, et à ce jour la seule, qu'un attentat est perpétré à l'intérieur même du château de Versailles[1].

Contexte

Les « années de poudre » du Front de libération de la Bretagne

Après une première vague d'attentats à la bombe visant des bâtiments de l'État, de 1966 à 1972, les membres du Front de libération de la Bretagne sont la cible de l'opération de police « Sultan IV » à partir du . Après un travail d'infiltration des réseaux du FLB, 127 personnes sont interpellées dans ce cadre[2]. L'opération est critiquée par la gauche parlementaire, en raison du nombre de militants des « mouvements autonomistes à tendance progressiste, (...) mouvements écologistes et et anti-atomistes, (...) paysans (...) défenseurs de la langue bretonne » concernés. Dans Libération, Serge July dit que « c'est ce début de fusion entre la revendication autonomiste et la colère paysanne que le gouvernement a voulu stopper »[3]. L'opération de police reste un échec en raison du peu de résultats obtenus[4]. Après une première amnistie, les auteurs de cette première vague d'attentats sont remis en liberté ; de 1976 à 1978, une centaine de nouvelles opérations ont lieu, avec une intensité encore inégalée[5].

Politiquement, ce mouvement voit apparaître une nouvelle tendance après l'attentat de Roc'h Trédudon de , ne visant plus seulement des bâtiments de l'État, mais prenant aussi pour cible des objectifs trouvant un écho avec des luttes sociales de l'époque (grève du Joint Français, affaire de Plogoff...), et le nombre d'actions augmente alors à cette époque[6]. Les revendications culturelles sont aussi prises en compte par la mouvance, avec pour but l'obtention d'une télévision en breton ; l'émetteur de Pré-en-Pail, en Mayenne, est ainsi pris pour cible en 1977, de même que plusieurs lieux liés à cette problématique à Rennes[n 1],[7]. Le président de la République française, Valéry Giscard d'Estaing, signe en la création de la Charte culturelle bretonne, dont un volet porte sur ce point, mais ces promesses sont alors jugées insuffisantes par le FLB[8], et le groupe commence à envisager des cibles dans le domaine culturel à Paris[9].

Paris comme objectif

Le Front de libération de la Bretagne avait déjà eu avant cette époque des cellules actives en région parisienne, notamment avec Jean Bothorel et Ronan Trémel dans les années 1968-1969, mais ne compte plus alors de groupe organisé dans la région. Quelques attentats y sont cependant régulièrement organisés, mais exécutés par des cellules venant de l'extérieur[9].

Une nouvelle cellule est implantée dans la capitale vers 1977 par Denez Riou avec des étudiants parisiens. Ceux-ci sont formés en Bretagne et y participent à des opérations de plasticage. À Paris, ils commencent à planifier des attentats visant différents symboles, politique comme la Cour de sûreté de l'État, ou culturels avec le Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou[10]. La cellule est cependant arrêtée avant d'avoir réussi à passer à l'œuvre[11].

La Kevrenn de Rennes qui regroupe plusieurs agents dans cette ville, dont Padrig Montauzier, soumet le un projet de plasticage au château de Versailles au Kuzul Meur, l'organe de liaison des cellules du FLB réuni ce jour-là à Gouarec. Ne pensant pas le groupe prêt pour cette opération, le Kuzul Meur n'y prête pas trop attention, et n'approuve ni ne rejette le projet[11].

L'attentat

Déroulement des faits

L'un des membres de la Kevrenn de Rennes, relance plus tard l'idée à Montauzier et réussit à le convaincre. Ils partent le dimanche au matin[11], en utilisant la Citroën DS bleue de Chenevière[12], mais plusieurs incidents interviennent. Un troisième complice devait être récupéré rue du Mail à Rennes, mais attend à l'autre extrémité, et la voiture doit partir sans lui. Le plein d'essence n'étant pas fait, ils doivent ensuite s'arrêter sur la route pour faire le plein, et paient par chèque, laissant ainsi une trace de leur passage. Ils arrivent finalement au château, et se mêlent à la foule des premiers visiteurs du matin pour effectuer un repérage des lieux. La galerie des Glaces est envisagée, mais en raison de sa configuration ne permettant pas de concentrer le souffle d'une explosion, est écartée. Leur choix s'arrête finalement sur la galerie des Batailles[11].

Chenevière et Montauzier retournent l'après-midi au château, en dissimilant un pain de plastic[11] ou un autre type d'explosif confectionné à partir de trois bâtons de 2 kg de dynamite[13] et une minuterie dans une sacoche d'appareil photo[11]. Le minuteur, fabriqué à partir d'un réveil matin[14], est réglé pour se déclencher à deux heures du matin le lendemain[11], et le paquet est déposé en haut d'un placard dans l'aile du Midi[1],[15]. L'explosion a lieu à 2 h 05 le dimanche matin. Les gardiens lancent une première fois l'alarme, mais en raison de fréquentes fausses alertes, la police ne se déplace pas. Ce n'est qu'après le passage d'une ronde de police à proximité du château que ceux-ci arrivent en nombre sur les lieux, accompagnés des pompiers[16].

La lettre de revendication qui devait initialement être postée les jours suivants depuis Paris, est finalement déposée dans une borne le long de la rocade de Rennes, et le soir même les deux plastiqueurs sont déjà rentrés chez eux lorsque la bombe explose[17]. Le lundi matin à 8 h, l'agence de Rennes de l'Agence France-Presse reçoit un coup de fil anonyme de quelqu'un se réclamant du FLB-ARB. Il indique qu'un communiqué a été déposé près de la borne téléphonique no 2095 de la rocade de Rennes. Celui-ci, rédigé en breton et daté du 24 juin, revendique l'attentat[18]. En plus de la lettre postée à Rennes, deux autres groupes d'extrême gauche inconnus revendiquent l'action, le « Groupe ouvrier et révolutionnaire » et le « Groupe contre le chômage international »[19],[20].

Dommages

Première distribution des croix de la Légion d'honneur de Jean-Baptiste Debret, toile lourdement endommagée par l'explosion.

Les dommages matériels sont considérables : de nombreuses statues et tableaux sont très abîmés. La Première distribution des croix de la Légion d'honneur du peintre Jean-Baptiste Debret est « complètement explosée, en lambeaux » selon le conservateur en chef Gérald Van der Kemp[21]. Au total, une dizaine de salles au rez-de-chaussée de l'aile du Midi sont touchées, et les portes et fenêtres dans un rayon de 80 m soufflées. Un plafond présente un trou d'environ 10 m de diamètre[18].

La restauration est initialement estimée au minimum à cinq millions de francs, et via une souscription environ un million et demi de francs sont récoltés l'espace de cinq mois[18]. La restauration coûte au final un peu plus de trois millions de francs, et après travaux, la salle des Batailles est de nouveau ouverte au public à partir d'[22].

Réactions à l'attentat

La réprobation est générale dans les journaux de l'époque[17], en France comme à l'étranger[18]. Jean-Philippe Lecat évoque un « côté criminel absolument odieux » et l'irresponsabilité des indépendantistes bretons[23] ; Hubert Landais, directeur des musées de France à l'époque, parle d'une « véritable catastrophe » et compare l'auteur de l'attentat à un « fou » et considère que « s'attaquer à des richesses nationales est un signe de déséquilibre »[21]. L'Union démocratique bretonne condamne elle aussi, comme lors des autres attentats[24].

Le journal Die Welt indique le lendemain de l'attentat qu'« aucun Français raisonnable ne désire que l'État français accorde l'indépendance aux provinces périphériques, ni en Bretagne, ni en Alsace, ni en Occitanie »[18].

Suites judiciaires

Enquête et arrestations

Le parquet de Versailles commence son enquête dès les premières heures suivant l'attentat, mais il est dessaisi dès le premier jour au profit de la cour de sûreté de l'État, avec à sa tête comme procureur général Raoul Béteille. Les services régionaux de police judiciaire de Rennes et de Versailles sont alors chargés d'enquêter sur la mouvance bretonne en région parisienne et en Bretagne[20]. La Kevrenn de Rennes dont sont issus Chenevière et Montauzier est alors filée par les services rennais depuis une quinzaine de mois, et l'attentat de Versailles précipite leur arrestation[25]. Les auteurs de l'attentat sont interpellés le mardi suivant des faits, à 10 h 30 pour le premier et à 13 h 30 pour le second[26], et gardé à vu pendant six jours[17]. La police ne dispose initialement d'aucune preuve contre eux, mais leur présente un certain nombre d'éléments en leur possession[27], et ils passent tout deux aux aveux le jeudi[14]. Le vendredi 30 juin, l'identité des deux suspect est révélée par le commissaire Le Taillanter, et ils sont tous deux présentés comme d'anciens militants du parti politique Strollad ar Vro[12] ; La police annonce par la même occasion avoir découvert « le quartier général » du groupe dans le quartier des landes d'Apigné, ainsi qu'un certain nombre d'objets leur appartenant à proximité, dans la Vilaine[14].

Chenevière et Montauzier sont alors inculpés à l'issue de la garde à vue par la Cour de sûreté de l'État et incarcérés à Fresnes et Fleury-Mérogis[28]. Le ministre de la Justice Alain Peyrefitte déclare alors qu'« ils seront jugés rapidement »[29]. Une autre série d'arrestations est faite en Bretagne, qui ébranle l'ensemble de l'organisation du FLB[28] : le , le SRPJ de Rennes, sous les ordres à l'époque de Roger Le Taillanter, annonce avoir totalement démantelé le réseau. En tout, quatorze membres du FLB sont arrêtés et placés en détention dans diverses prisons de la région parisienne[30].

Procès

Le procès portant sur l'attentat de Versailles fait partie d'une série de procès visant des membres du FLB. Le premier d'entre eux a lieu dès , peu de temps après l'attentat de Versailles, et concerne le commando Riwall qui est à l'origine d'autres attentats. Les peines prononcées alors sont bien plus lourdes que les condamnations que la mouvance a obtenues pour les actions réalisée dans les années 1960, ce qui fait dire au journal Le Monde que la proximité avec l'attentat de Versailles a sans doute joué en défaveurs de ces premiers condamnés[31].

Le procès a lieu en novembre de la même année. Alors que les deux accusés sont aussi poursuivis pour d'autres attentats, il ne porte que sur les faits de Versailles. La dissociation des affaires, voulue par le procureur général Raoul Béteille, et acceptée par le ministre de la Justice Alain Peyrefitte, et décrite par les avocats des accusés comme « une manœuvre gouvernementale qui porte atteinte aux droits de la défense »[29]. La longueur du procès, qui n'a duré que trois jours, est critiquée par plusieurs journaux locaux, comme Ouest-France qui la juge « étrange » , ou Le Canard de Nantes à Brest qui trouve le procès « bizarre » et « boiteux ». Montauzier se défend en disant avoir voulu « perpétuer le combat des bonnets rouges », et réclame d'être jugé en Bretagne par une juridiction bretonne, ainsi que l'obtention du statut de prisonnier politique. Devant le refus de la cour d'accéder à leurs demandes, ils quittent la salle, et continuent une grève de la faim entamée plus tôt[31]. Leurs avocats refusent eux de plaider, déclarant « en accord avec les accusés (...) notre seule plaidoirie doit être le silence »[32], et les deux poseurs de bombe n'assistent pas à la suite du procès[28] Une vingtaine de témoins se succèdent. Les avocats des parties civiles réclament 50 000 francs de dommages et intérêts au titre des destructions et des frais de restauration des œuvres endommagées. Dans son réquisitoire, après avoir envisagé la peine de mort[33], le procureur demande initialement 20 ans de prison, les trouvant « imbéciles, c'est-à-dire (étymologiquement) des faibles d'esprit » et y voyant là une circonstance atténuante[31]. Au bout d'une heure et demi, le jury rend son verdict[33]. Chenevière et Montauzier sont condamnés à quinze ans de réclusion criminelle le [15]. À l'annonce du verdict, des drapeaux sont agités dans la salle d'audience, et une bombarde entonne le Kan bale an ARB[34].

La sévérité du verdict est relevée par la presse française, bien que jusqu'alors hostile à ceux-ci. Le Matin de Paris parle d'« un très lourd verdict » et l'L'Humanité juge que « la gravité de la peine (...) ne peut que choquer ». Selon Sorj Chalandon de Libération « Quinze ans, ce n'est pas pour des militants bretons qui ont eu recours à la dynamite pour se faire entendre. Quinze ans, c'est pour deux profanateurs de lieu sacré et de sépultures ». Dans le champ politique, Michel Rocard pour le PSU indique que « nous désapprouvons l'acte, mais nous désapprouvons aussi la condamnation »[34].

Amnistie

À la suite d'autres procès d'activistes du Front de libération de la Bretagne, des associations se forment, réclamant l'amnistie de l'ensemble des prisonniers, ainsi que la dissolution de la Cour de sûreté de l'État. Quarante municipalités votent des motions allant dans ce sens, dont Nantes, Brest, Saint-Malo et Concarneau, de même que certains syndicats, partis politiques et ONG[35].

L'année 1981 est une année d'élection présidentielle en France, et le candidat du Parti socialiste François Mitterrand fait pendant la campagne électorale des déclarations correspondants aux demandes du mouvement breton, allant jusqu'à parler de « réparation historique pour la langue bretonne », ou d'arrêt du projet d'implantation d'une centrale nucléaire à Plogoff[35]. Bien qu'avec 49,2 % des suffrages, il ne s'impose pas le en Bretagne, il améliore de sept points son score de 1974 face au même candidat. Le 11 juin de la même année, des militants pro-amnistie sont reçus par la ministre de la Justice, et réclame la libération de ces prisonniers[36].

Une loi d'amnistie est effectivement votée dès [37], après quelques libération dès le mois de juin[36], ce qui permet la libération d'une centaine de prisonniers corses, kanaks, guyanais, mais aussi bretons. Initialement limitée à quelques cas, elle est avant la fin de l'été étendue à l'ensemble des prisonniers. Dans le même temps, la Cour de sûreté de l'État est, elle, dissoute. Avant même leur libération, Chenevière et Montauzier reçoivent une facture de TéléDiffusion de France leur réclamant 9 536 831,36 francs pour des dégâts d'autres attentats, l'amnistie ne levant pas les condamnations financières. Cette facture est finalement classée[38]. Les deux activistes s'engagent par la suite dans le Parti pour l'organisation de la Bretagne libre et y jouent un rôle relativement important[39].

Sources

Notes

  1. Le , le centre de la redevance est ciblé, puis le 12 juin un laboratoire télé et PTT de Cesson-Sévigné, et le la maison de la radio de Rennes.

Références

  1. a b et c TF1, « Journal télévisé de 13h de TF1 du 26 juin 1978 », Ina.fr, (consulté le ).
  2. Chartier et Cabon 2006, p. 146
  3. Chartier et Cabon 2006, p. 147
  4. Chartier et Cabon 2006, p. 148
  5. Chartier et Cabon 2006, p. 184
  6. Chartier et Cabon 2006, p. 155
  7. Chartier et Cabon 2006, p. 176
  8. Chartier et Cabon 2006, p. 177
  9. a et b Chartier et Cabon 2006, p. 178
  10. Chartier et Cabon 2006, p. 179
  11. a b c d e f et g Chartier et Cabon 2006, p. 180
  12. a et b Henry et Lagadec 2008, p. 211
  13. Henry et Lagadec 2008, « Avec trois bâtons de deux kilos de dynamite, les 2 hommes confectionnent l'engin explosif avec un dispositif de retardement (...) », p. 211
  14. a b et c Henry et Lagadec 2008, p. 212
  15. a et b Thierry Vareilles (préf. Françoise Rudetzki), Encyclopédie du terrorisme international, L'Harmattan, coll. « Culture du renseignement », , 549 p. (ISBN 2-7475-1301-7), p. 68.
  16. Henry et Lagadec 2008, p. 207
  17. a b et c Chartier et Cabon 2006, p. 181
  18. a b c d et e Henry et Lagadec 2008, p. 208
  19. TF1, « Attentat du FLB au château de Versailles », Ina.fr, (consulté le )
  20. a et b Henry et Lagadec 2008, p. 209
  21. a et b TF1, « Journal télévisé de 20h de TF1 le 26 juin 1978 », Ina.fr, (consulté le ).
  22. TF1, « Journal télévisé de TF1 du 26 avril 1982 », Ina.fr, (consulté le ).
  23. TF1, « Interview de Jean-Philippe Lecat par Patrick de Carolis au journal de 13h de TF1 le 26 juin 1978 », Ina.fr, (consulté le ).
  24. Henry et Lagadec 2008, p. 224
  25. Chartier et Cabon 2006, p. 189
  26. Henry et Lagadec 2008, p. 210
  27. Henry et Lagadec 2008, p. 213
  28. a b et c TF1, « Journal télévisé du 30 novembre 1978 », Ina.fr, (consulté le ). « L'attitude des deux accusés qui n'ont pas voulu assister à l'audience a sans doute joué ».
  29. a et b Henry et Lagadec 2008, p. 214
  30. TF1, « Démantèlement ARB », Ina.fr, (consulté le )
  31. a b et c Chartier et Cabon 2006, p. 201
  32. Chartier et Cabon 2006, p. 202
  33. a et b Henry et Lagadec 2008, p. 215
  34. a et b Henry et Lagadec 2008, p. 216
  35. a et b Henry et Lagadec 2008, p. 264
  36. a et b Henry et Lagadec 2008, p. 265
  37. Loi no  81-736 du 4 août 1981 PORTANT AMNISTIE.
  38. Henry et Lagadec 2008, p. 266
  39. Henry et Lagadec 2008, p. 268

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Erwan Chartier et Alain Cabon, Le dossier FLB : Plongée chez les clandestins bretons, Spézet, Coop Breizh, , 316 p. (ISBN 978-2843462962). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Lionel Henry et Annick Lagadec, FLB-ARB L'histoire (1966-2005), Fouesnant, Yoran Embanner, , 396 p. (ISBN 978-2952144650). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Articles connexes