Antsiranana

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Diego-Suarez

Antsiranana
Diego-Suarez (fr), Antseranana, Antseranana,
Blason de Antsiranana
Héraldique
Antsiranana
Antsiranana (Diego-Suarez)
Le blason symbolise la marine qui occupe une place importante dans l'histoire de la ville.
Administration
Pays Drapeau de Madagascar Madagascar
Région Diana
Province Antsiranana
District Antsiranana I
Démographie
Population 798 000 hab. (2022)
Géographie
Coordonnées 12° 16′ 58″ sud, 49° 17′ 33″ est
Localisation
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Antsiranana
Géolocalisation sur la carte : Madagascar
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Antsiranana
nouveau bazary de diego
Vue de la baie de Diego-Suarez, prise du sommet de la Montagne des Français.
Carte extraite de Franz Schrader & Louis Gallouédec, Géographie élémentaire de la France et de ses colonies rédigée conformément aux programmes des classes de 5e classique et 6e moderne, 1894 ; y figure le toponyme d'Antsirane et la baie Diego-Suarez.
Tongasoa à Antsiranana.

Antsiranana, aussi appelée Diego-Suarez, est la plus grande ville du nord de Madagascar[1] et le troisième port de la Grande île. Elle est la capitale de la province de Diego-Suarez. Nosy Be, l'île Sainte-Marie et Antsiranana font partie des trois anciens établissements français associés à l'ancien territoire du royaume mérina. Ils forment ainsi l'ancien protectorat français de Madagascar qui est actuellement la république de Madagascar. Cette ville du nord de Madagascar est devenue la capitale de la région de Diana avec la mise en place des vingt-trois régions, en 2021[2]. Ses habitants s'appellent les Antsiranais. Son aire urbaine est estimée à 128 000 habitants selon l'instant en 2012[1] en 2014[3].

Géographie[modifier | modifier le code]

La ville d'Antsiranana se situe au niveau du cap d'Ambre (Tendron'i Bobaomby) dans le nord de Madagascar. À l'ouest, il y a le canal du Mozambique et à l'est l'océan Indien. Sa superficie s'étend sur 47 km2.

Cette ville, réputée être la plus propre de la grande île, est abritée par la baie de Diego-Suarez (156 km de côtes). Il s'agit du second port du pays[4]. La baie d'Antsiranana est, en vérité, composée de quatre baies plus petites qui sont :

  • la baie du Tonnerre
  • la baie des Cailloux Blancs
  • le Cul de Sac Gallois
  • la baie des Français (où se situe la ville promontoire de Diego-Suarez)

Cette spécificité, couplée à une position idéale (proximité avec les côtes africaines, de Mayotte, des Comores et des Seychelles), en font un lieu stratégique expliquant le vif intérêt des forces françaises pour le site, qui en fait une base navale durant la colonisation.

La ville se trouve sur un plateau à une altitude d'environ 50 mètres au-dessus de la mer[5]. L'aérodrome d'Arrachart se trouve lui à 105 mètres d'altitude.

Climat[modifier | modifier le code]

La ville a un climat tropical à saison sèche avec deux saisons : une saison des pluies entre décembre et mars, avec la présence de mousson, et une saison sèche qui dure huit mois, d’avril à novembre, avec le varatraza (vent fort de vitesse jusqu’à 22 m/s de l'est au nord-ouest). Sa pluviométrie moyenne est de 125 mm à 390 mm. Avec une température moyenne qui varie de 26 °C à 26,7 °C en période de pluie et de 23 °C à 26,4 °C en période sèche.

Toponymie[modifier | modifier le code]

Il existe deux thèses pouvant expliquer le nom de la ville :

  • la découverte de la baie par les navigateurs portugais Diego Dias et Fernando Suarez[6] qui lui donnèrent leurs noms[7], Diego-Suarez.

Le tout premier nom d'Antsiranana est Antomboko, qui signifie « troué, perforé », nom dû à cette baie naturelle qui s’étend sur 156 km. C’est la deuxième plus grande baie au monde après celle de Rio de Janeiro. Elle possède aussi son « Pain de Sucre », le Nosy Lonjo en malgache[8].

La Ville retrouve son nom malgache d'Antsiranana (mot qui signifie « le port » en malgache) dans les années 1970 dans le cadre de la politique de malgachisation prônée sous la Deuxième République. Néanmoins, l'ancien nom demeure courant.

Histoires[modifier | modifier le code]

La Montagne des Français
Architecture typique d'influence arabe de Madagascar, à Antsiranana (Diego Suarez)

Antsiranana, ou Diego-Suarez, comme toute la partie nord de la Grande île, était un véritable objet de convoitise et de conquête de l'extérieur.

  • VIIe siècle : premiers vestiges de présence humaine dans la Montagne des Français.
  • XVIe siècle : découverte de la baie par des explorateurs portugais (cf. voir les deux thèses au paragraphe Toponymie).
  • XVIIe siècle : à la fin du XVIIe siècle, la baie de Diego-Suarez abritait une colonie de pirates français appelée « Libertalia ». Il s'agit de la république imaginaire de « Libertalia ».
  •  : signature d'un traité accordant à la France le droit d'occuper le territoire de Diego-Suarez et d'y faire « des installations à sa convenance ». Les troupes françaises s'installent d'abord à Cap Diego, puis, pour des raisons de commodité et d'ouverture sur l'arrière-pays à Antsiranana.
  • 1886 : la ville est créée.
  •  : prise par les Français du fort d'Ambohimarina (dans la Montagne des Français) occupé par les troupes de la reine Ranavalona III.
  •  : décret rattachant la colonie au gouvernement général de Madagascar.
  • En 1900, Diego-Suarez est déclaré « point d'appui de la flotte ». Sous la direction du général Joffre, la ville va rapidement se développer. On assiste à la construction du bassin de radoub, de l'hôpital, du quartier militaire et de l'arsenal.
  • 5 mai au  : opération Iron Clad, les Britanniques s'emparent de Diego-Suarez aux mains des troupes vichystes craignant que ces dernières n'appuient les forces japonaises présentes en Birmanie et alliées de l'Allemagne.
  • 1946 : les troupes britanniques rétrocèdent la ville à la France.
  •  : l'île devient indépendante, ce jour deviendra la fête nationale.
  •  : départ de la Légion étrangère, puis de la Marine nationale le .

Population[modifier | modifier le code]

L'aire urbaire de la ville compte environ 125 103 habitants (2022)[9]. Bien qu'elle soit censée être la capitale de l'ethnie Antakarana, « ceux des falaises », Antsiranana est une ville cosmopolite où la diversité de la population est frappante :

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Comme on peut le voir à la toponymie des rues et des lieux, l'urbanisme de la ville est fortement marqué par la présence française.

L'urbanisation s'est faite en plusieurs phases :

La vieille ville
Le village d’Antomboko ou Antsiranana peut être considéré comme le noyau de la ville ou hypercentre. Il était composé d’une vingtaine de paillotes malgaches et a été découvert par François de Mahy en 1885. Ce village fait désormais place à une ville qui s’étend désormais de plus en plus vers le sud.
La nouvelle ville
Avec la colonisation, le village s'est peu à peu transformé en ville. Celle-ci est orientée vers le nord-nord-est et se divise en deux parties :
  • L’ancienne ville coloniale : d'abord installée dans la « Ville basse » serrée sur quatre hectares autour du port, elle s'est ensuite étendue sur le plateau (rue Colbert, quartier militaire, Place Kabary) puis, plus tard, quartier de l'Octroi (rue Lafayette).
  • Les nouveaux quartiers d'extension au sud (Tanambao I à V, Lazaret, Grand Pavois, SCAMA, Ambalavola, Mahatsara, Morafeno, etc.) sont autant de quartiers qui tendent à s'étendre de plus en plus vers Anamakia et Arrachart.
  • Plusieurs routes ont été modifié depuis 2017, par le biais de projets pic. L'un de est la rue qui relie le carrefour en Y (sur la route Ramena) et séminaire paul VI ( vers la RN6). Ces nouveaux constructions a changé les quotidiennes des habitants[10].

Découpage administratif

Le recensement de la Commission Electorale Nationale Indépendante en 2018 a montré que la commune présente 25 fokontany, à savoir Ambalakazaha, Ambalavola, Ambohimitsinjo, Anamakia, Avenir, Bazar kely, Cap-Diego, Cité ouvrière, Grand Pavois, Lazaret nord, Lazaret sud, Mahatsara, Mangarivotra, Manongalaza, Morafeno, Place Kabary, Scama, Soafeno, Tanambao III, Tanambao IV, Tanambao nord, Tanambao sud, Tanambao tsena, Tanambao V et Tsaramandroso. Le nombre de bureaux de vote est de 106 avec 59 801 électeurs[11]. Par extrapolation, on peut estimer le nombre de la population de la ville à 119 600 en 2008.

Économie[modifier | modifier le code]

PFOI

L'économie est basée essentiellement sur le tourisme et les grandes entreprises locales comme les brasseries Star, la Compagnie Salinière de Madagascar (CSM) ; La Société d'Etude de Construction et de Réparation Navales (SECREN)[12], Pêche et Froid de l'Océan Indien (PFOI)[13]. Des initiatives économiques privées à travers les PME/MPE existent également.

Les activités agricoles sont pratiquées dans les « fokontany » rurales à Anamakia et Cap Diégo. Elles ravitaillent la ville. Étendues sur 1 500 hectares, elles produisent du riz, des mangues et les cultures de contre-saison.

Tourisme[modifier | modifier le code]

Le Pain de Sucre.

La ville est une destination touristique. Elle a plusieurs sites touristiques incontournables aux alentours. Tel que Nosy Lonjo (pain de sucre) ; les vestiges du passé colonial, le windsor castle, la montagne des Français, la mer d'émeraude ; Tsingy Rouge ; la réserve spéciale d'Ankarana, les Trois Baies, la plage de Ramena, Nosy Hara[14], sans oublié cap Diego nommée aussi presqu'île de Diego Suarez avec son aérodrome et ses vestiges militaires laissés par les français[15].

Transports[modifier | modifier le code]

La ville est reliée par le transport aérien avec l'aérodrome d'Arrachart.

Le port d'Antsiranana

La ville de Diego-Suarez est également reliée par route terrestre avec les autres villes au sud dans la Région DIANA et d'autres régions (Anivorano, Ambanja, Ambilobe). En période sèche, elle est reliée quotidiennement par des taxis-brousse venant de la capitale à 1 200 km au sud (elles le font entre 26 et 36 heures en général). Avant 2010, les moyens de transports usuels de la ville sont les pousse-pousse et taxi. L'arrivée de tuk-tuk (appelés localement « bajaj ») provoque la disparition progressive de ces moyens de transport.

Un port maritime est érigé dans la ville de Diégo-Suarez. Il assure une grande partie du trafic des marchandises sur le plan régional, national et international. Les marchandises y transitant sont le sucre et le sel (pour l'arrière-pays) et les produits d'exportation comme le cacao. En outre, il est le principal site d’éclatement des produits importés de la province d’Antsiranana. Des paquebots touristiques venant de l'Europe font également escale au port.

Lieux de cultes[modifier | modifier le code]

Les lieux de culte chrétiens[modifier | modifier le code]

Parmi les lieux de culte, il y a principalement des églises et des temples chrétiens[16]:

Les lieux de culte musulmans[modifier | modifier le code]

On y trouve aussi des mosquées musulmanes: (Chadouli, Bambao, Soafeno, Joma, Anafi, Antimahôry, lazaret, Reglage, mosquée Manongalaza, mosquée Jakob, mosquée Mahavokatra[18]).

Lieux de culte à Antsiranana[modifier | modifier le code]

Aires protégées[modifier | modifier le code]

En 1999, la Commune a déclaré le « Nosy Lonjo » (île Pain de sucre, au nord de la ville, sous forme de pyramide naturelle, d’origine volcanique avec un pic de 122 m de haut, s'étendant sur 2,14 hectares) comme patrimoine des Cultures traditionnelles et écologiques.

Plusieurs sites touristiques sont également accessibles aux environs de la ville de Diego-Suarez, notamment le Parc national de la Montagne d'Ambre abritant une forêt humide tropicale, le complexe d'Oranjia (Orange), le site Anosiravo (ou montagne des français), la plage Ramena, les trois baies, la nouvelle aire protégée d'Ambodivahibe, le Windsor castle (fortin datant de la Deuxième Guerre mondiale), le lac Antagnavo ainsi que la réserve marine protégée de Nosy Hara et le site de la mer d'Émeraude.

Éducation[modifier | modifier le code]

Enseignement primaire et secondaire[modifier | modifier le code]

La ville abrite de nombreuses écoles :

  • le réseau national d'écoles publiques
  • les écoles privées
Le lycée français Sadi-Carnot Antsiranana.

lycée: lycée enseignement général et enseignement technique et professionnel[modifier | modifier le code]

Enseignement supérieur[modifier | modifier le code]

L'Université d'Antsiranana (UNA)

Bibliothèque universitaire Antsiranana.

L’Université d'Antsiranana a été fondée en 1976. Elle propose plusieurs écoles et facultés et délivre des diplômes de licence, master et doctorat.

Pour les niveaux licence et master[21], il y a :

  • l'École Supérieure Polytechnique (ESPA)
ENSET
  • l'École Normale supérieure de l'Enseignement technique (ENSET)
  • la Faculté des Sciences (FS)
  • la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines (FLSH)
  • la Faculté de Médecine (FM)
  • la Faculté des Droits, d'Économie, de Gestion et des Sciences Politiques (DEGSP)
  • l'Institut Supérieur en Administration d'Entreprises (ISAE)
  • l'École Supérieure en Agronomie et Environnement de Diego (ESAED)

Afin d'accéder au doctorat, il y a les Écoles Doctorales Thématiques (EDT) :

  • EDT ENRE (Énergies Renouvelables et Environnement)
  • EDT LALICE DM (Langues Littérature et Civilisations Étrangères – Dynamique de la Modernité).

L'Institut Supérieur de technologie d'Antsiranana

C'est un établissement public d'enseignement et de recherche qui a ouvert ses portes en 1992. Il a pour mission de former des techniciens supérieurs (bac+2) en techniciens supérieurs spécialisés (grade licence) et des ingénieurs (grade master).

Au sein de la Direction de Génie Industriel (DGI), il y a pour l'obtention du Diplôme de Technicien Supérieur :

  • MEEM : Maintenance en Équipements Électromecaniques
  • MEFT : Maintenance en Équipements Frigorifiques et Thermiques
  • GTR : Génie des Télécommunications et des Réseaux
  • TECHNA : Technologie Navale
  • TIM : Technologie de l'Information et Multimédia

Pour l'obtention du Diplôme des Techniciens Supérieurs Spécialisés :

  • SERA : Système à Énergies Renouvelables et Alternatives
  • ADR : Administration des Réseaux
  • IRM : Ingénierie des Réseaux Mobiles

Pour l'obtention du master :

  • TAM : Techniques Avancées de Maintenance
  • NTE : Nouvelles Technologies de l'Électricité
  • ICE : Ingénierie des Communications Électroniques

Au sein de la Direction des Managements de Commerce et Service (DGMCS), il existe les filières suivantes.

Diplôme de Technicien Supérieur :

  • COM : Commerce
  • TBA : Technique Bancaire et Assurance
  • TGH : Tourisme et Gestion Hôtelière
  • GFC : Gestion Financière et Comptable

Diplôme des Techniciens Supérieurs Spécialisés :

  • LBA-CGC : Licence en Banque et Assurance – option Conseiller Gestionnaire de Clientèle
  • TCI : Transit et Commerce International
  • CCA : Comptabilité Contrôle et Audit
  • TGH-DPT : Tourisme et Gestion Hôtelière –option Développement des Produits Touristiques

Master :

  • MEO : Management des Entreprises et des Organisations
  • IF : Ingénierie Financière

À Antsiranana, il existe également de nombreux instituts indépendants, p. ex. : ISNM, ESTIME, ISISFA, ISPDR, ISA.

Sport[modifier | modifier le code]

Eau potable[modifier | modifier le code]

Les besoins journaliers en eau potable de la population d’Antsiranana sont estimés à 24 000 m3 alors que les stations de traitement d’eau fournissent à peine 18 000 m3, dont 8 000 m3 dans la station de Maromaniry et 10 000 m3 dans la nouvelle station de Sahasifotra.

Stations de radio à Antsiranana[modifier | modifier le code]

  • Radio Jupiter
  • Radio télévision Varatraza
  • Radio DS
  • Radio Faniry
  • Radio Aina sy fahazavana

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Ong Fidev, « COMMUNE URBAINE DE DIEGO SUAREZ », sur Fidev, (consulté le )
  2. (en) « La Région Vatovavy officiellement la 23ème région de Madagascar », sur Orange actu Madagascar, (consulté le )
  3. Population data, Madagascar - Aires urbaines (2014), populationdata.net, consulté le 3 juin 2019
  4. (en) « Diego Suarez Bay », sur world-bays.com (consulté le )
  5. « Histoire de Madagascar : la question de l’eau à Diego Suarez », sur latribune.cyber-diego.com, (consulté le )
  6. « Diégo Suarez I Antsiranana - Guide Madagascar - Détours Madagascar Voyages », sur www.voyagemadagascar.com (consulté le )
  7. Gwillim Law, Administrative Subdivisions of Countries: A Comprehensive World Reference, McFarland, États-Unis, 2010, p. 227
  8. UNESCO Centre du patrimoine mondial, « Nosy Lonjo d’Antsiranana », sur UNESCO Centre du patrimoine mondial (consulté le )
  9. « population diego suarez 2022 - Recherche Google », sur www.google.com (consulté le )
  10. « Urbanisme - Antsiranana se métamorphose », sur L'Express de Madagascar, (consulté le )
  11. Note de recherche du Groupe FIDEV Madagascar. Plan Communal de Développement d'Antsiranana, Site CENI
  12. « SECREN Madagascar | Société d'études, de construction et de réparation navales », sur www.secren.mg (consulté le )
  13. « Pêche et Froid Océan Indien : le voyage du thon de l’océan au panier de pique-nique », sur latribune.cyber-diego.com (consulté le )
  14. « LES 10 MEILLEURES choses à faire à Antsiranana (Diego Suarez) », sur Tripadvisor (consulté le )
  15. « Diego Raid - Quad Aventure à Diego Suarez - Madagascar - Le Cap Diego », sur www.diegoraid.com (consulté le )
  16. Isabelle, « Madagascar : Eglises et religions en 2019 », sur Regards protestants, (consulté le )
  17. J. Gordon Melton, Martin Baumann, ‘‘Religions of the World: A Comprehensive Encyclopedia of Beliefs and Practices’’, ABC-CLIO, États-Unis, 2010, p. 1768
  18. « La Mosquée Mahavokatra : un havre de paix et de prière au milieu des champs », sur latribune.cyber-diego.com (consulté le )
  19. "Accueil." Lycée Français Diego Suarez. Consulté le .
  20. "Lycée français Sadi-Carnot." AEFE. Consulté le .
  21. « Focus sur les universités et écoles supérieures à Antsiranana – Orientations et Opportunités », (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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