Anne-Charles Hérisson

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Anne-Charles Hérisson
Fonctions
Ministre du Commerce
Gouvernement Jules Ferry II
-
Ministre des Travaux publics
Gouvernement Charles Duclerc
Gouvernement Armand Fallières
-
Député français
Seine
-
Président du conseil municipal de Paris
-
Jean-Pierre Outin (d)
Président du conseil municipal de Paris
-
Député français
Haute-Saône
-
Conseiller municipal
Paris
-
Maire du 6e arrondissement de Paris
-
lui/elle-même (d)
Jean Baptiste Duranton (d)
Maire du 6e arrondissement de Paris
-
lui/elle-même (d)
Adjoint au maire
Paris
-
Maire du 6e arrondissement de Paris
septembre -
Charles Gressier (d)
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 62 ans)
SurgyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Faculté de droit et des sciences économiques de Paris (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Fratrie
Autres informations
Idéologie
Distinctions
Archives conservées par
Archives nationales (F/1bI/162/5)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

Anne-Charles Hérisson, né le à Surgy (Nièvre) et mort dans cette commune le , est un homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils de Jean-Baptiste Hérisson, propriétaire et maire de Surgy, et de Adrienne Héreau, Anne-Charles Hérisson était docteur en droit, avocat au Conseil d'État et à la Cour de cassation. Son frère, Sylvestre Hérisson est député de la Nièvre de 1881 à 1889 et sénateur de 1896 à 1900.

Ennemi déclaré de l'Empire, républicain convaincu, il avait pris place au Palais dans le groupe des opposants, avec Charles Floquet, Émile Durier, Ferdinand Hérold, Jules Ferry, Jean-Jules Clamageran, Amaury Dréo, Clément Laurier, Léon Gambetta. Il est impliqué dans le fameux procès des Treize en Jules Ferry ; Avec Garnier-Pagès, Lazare Carnot, Treize républicains[note 1] qui s’étaient réunis chez Garnier-Pagès peu avant des élections à Paris sont arrêtés pour réunion non autorisée et condamnés à 500 Francs d’amende[2].

Maire du 6e arrondissement de Paris en 1871, il siège au Conseil municipal de Paris du au et assume par deux fois la fonction de président de cette assemblée, du au et du au . Il est en outre député de la Haute-Saône du au puis de la Seine du au .

Il participe à différents gouvernements : en tant que ministre des travaux publics du au dans les gouvernements Charles Duclerc et Armand Fallières, puis comme ministre du commerce du au dans le second gouvernement Ferry.

Il était officier de la Légion d'honneur[3]. Il desservit la Légion d'Honneur à Jean-Denis Antoine Bord le .

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Garnier-Pagès, Hippolyte Carnot, Ferdinand Hérold , Amaury Dréo, Charles Floquet, Jules Ferry, Anne-Charles Hérisson, Claude Anthime Corbon, Paul Jozon, Jean-Jules Clamageran, Julien Melsheim, Jacques-Thomas Bory et Émile Durier ont été accusés du délit d'avoir fait partie d'une association non autorisée de plus de vingt personnes et implicitement d'avoir collaboré au manuel électoral qui venait d'être publié.
    Les défenseurs sont : Jules Favre, Marie, Jules Grévy, Ernest Picard, Henry Didier, Pierre-Antoine Berryer, Dufaure, Antoine Sénard, Ernest Desmarest, Emmanuel Arago, Michel Hébert, Théodore Bac

Références[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

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Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]