1re division côtière
1re division côtière الفرقة الأولى الساحلية | |
Image illustrative de l’article 1re division côtière | |
Idéologie | Nationalisme syrien |
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Objectifs | Renversement du régime baasiste de Bachar el-Assad Établissement d'une démocratie |
Fondation | |
Date de formation | |
Pays d'origine | Syrie |
Actions | |
Zone d'opération | Gouvernorats d'Idleb, Hama et Idleb |
Organisation | |
Chefs principaux | Mohammed Haj Ali |
Membres | 1 900 à 2 800[1],[2],[3] |
Fait partie de | Armée syrienne libre Front national de libération (depuis 2018) |
Soutenu par | Turquie, Arabie Saoudite, Qatar, États-Unis |
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La 1re division côtière (arabe : الفرقة الأولى الساحلية, Forqat al-Awwal As-Sahli) est un groupe rebelle formé en 2014 lors de la guerre civile syrienne.
Histoire
Fondation
La 1re division côtière naît le [1],[2] de la fusion de plusieurs groupes ; le plus important étant le Liwa al-Aadiyat, né après la dissolution de la Brigade Ahfad al-Rassoul, les autres étant la 1re Brigade, 3e Brigade, la Brigade Al-Asifa Brigade et la Brigade Al-Naser[2].
Affiliations
La 1re division côtière est affiliée à l'Armée syrienne libre[2],[4].
Dissolution
Le , la 1re division côtière fusionne avec dix autres groupes de l'Armée syrienne libre pour former le Front national de libération[5].
Effectifs et commandement
En 2015, le groupe revendique 2 800 hommes[2],[3], Archicivilians donne une estimation de plus de 1 900 hommes fin 2016[1]. Il est commandé par le capitaine Mohammed Haj Ali[3],[1]. Le groupe est composé d'Arabes et de Turkmènes[2].
Le , Basil Zamo, un ancien capitaine de l'armée syrienne et commandant de la Première division côtière a été tué lors d'un bombardement russe dans la province de Lattaquié[6].
Fadi Ahmad est le porte-parole de la Première division côtière[4].
Un certain Osama Abu Hamza , un artilleur, a acquis une certaine notoriété pour avoir exécuté avec le missile guidé TOW, des tirs délicats sur des blindés et des positions gouvernementales[7].
Zones d'opérations
Le groupe est actif au nord du gouvernorat de Lattaquié, surtout dans le Mont Turkmène et le Mont Kurde, à l'ouest du gouvernorat d'Idleb et à l'ouest du Hama, dans la région de Ghab[2],[3],[1].
La division côtière cherche à isoler le port de Lattaquié et de s'emparer de la zone frontalière avec la Turquie[8]. C'est pourquoi les bombardements russes du ont pour objectif de repousser la division côtière du littoral méditerranéen et du port de Lattaquié, une région essentielle pour le ravitaillement du régime syrien[9].
Actions
En 2014 et 2015, la 1re division côtière participe à la bataille de Kessab, la bataille de Jisr al-Choghour et la bataille de Sahl al-Ghab[2].
La destruction d'un Su-24 de l'armée de l'air russe bombardant leurs positions par l'aviation turque le a déclenché la crise russo-turque de 2015.
Soutiens
Le groupe est soutenu par la Turquie, l'Arabie Saoudite, le Qatar et les États-Unis[6],[2]. Certains de ses combattants auraient bénéficié d'un entraînement au Qatar[2] et une formation militaire par des agents de la CIA[6].
Armement
La 1re division côtière fait partie des brigades rebelles soutenues par les États-Unis qui bénéficient de livraisons de missiles antichar BGM-71 TOW américains[2].
Liens externes
Notes et références
- « InfoGraphic: 1st Coastal Division », sur Archicivilians,
- (en) « The Moderate Rebels: A Growing List of Vetted Groups Fielding BGM-71 TOW Anti-Tank Guided Missiles », sur Hasan Mustafa, (consulté le )
- « The First Coastal Division », sur RFS,
- Lefigaro.fr avec Reuters, « Syrie: l'armée ouvre un nouveau front », sur Le Figaro, (consulté le )
- Burak Karacaoglu et Esref Musa, « 11 Syrian opposition groups form new front in Idlib », sur Agence Anadolu, .
- « Raids russes meurtriers près de Lattaquié, en Syrie », L'Obs, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « In Syria, the Stakes Are High for a Rebel Offensive », sur Stratfor, (consulté le )
- Christian Makarian, « Les vrais fossoyeurs de la Syrie », sur LExpress.fr, (consulté le )
- « Ce que l’on sait de l’avion russe abattu par la Turquie », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )