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Jean-François Marquet

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Jean-François Marquet
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Naissance
Décès
(à 79 ans)
ToursVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Principaux intérêts
philosophie, Histoire de la philosophie, philosophie allemande du XVIe au XXe siècle, Schelling, Hegel, Heidegger, Kierkegaard, Hölderlin, Littérature, Proust, Hugo, Traducteur de Schelling
Œuvres principales
Liberté et existence,
Singularité et événement,
Miroirs de l'identité,
Restitutions,
Philosophies du secret
Distinction

Jean-François Marquet, né le à Tours et mort le à Tours, est un philosophe, historien de la philosophie et traducteur français, spécialiste de l'œuvre de Schelling et responsable du groupe de recherche sur les Schellingiana[1].

Éléments biographiques

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Ancien élève de l'École normale supérieure de Saint-Cloud[2], agrégé de philosophie (1960)[3], pensionnaire de la Fondation Thiers (66e promotion), il est professeur à l'Université de Tours (1968-1985), puis à l'Université Paris IV-Sorbonne, lauréat du Grand prix de philosophie de l'Académie française. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages ou essais, aussi bien dans le domaine de la philosophie allemande que dans d’autres domaines de l'histoire de la pensée (Ravaisson, Dante, Kierkegaard, Maine de Biran, Pascal), de la philosophie de la religion et de l'ésotérisme (Jakob Böhme, Swedenborg, Louis-Claude de Saint-Martin), ou de la littérature (Proust, Mallarmé, Hölderlin, Hugo, Gracq).

Éléments philosophiques

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La philosophie de Jean-François Marquet est une pensée de la Singularité qui refuse la séparation et le cloisonnement des différents registres de la pensée et n'établit pas de distinction entre la philosophie et l'art, car tout concourt, selon lui, à l'expression d'un élément unique, d'un Même (le Singulier), en qui prennent naissance les différentes impulsions de l'homme à dire l'essentiel de sa condition à travers la philosophie, l'art ou la littérature. La pensée de Marquet est sous-tendue par une philosophie de l'histoire issue de la dialectique hégélienne et conçue à partir de la triade Universel / Particulier / Singulier. Ainsi, quand la philosophie a fait son temps, « le temps se ferme et l'espace s'ouvre » ; vient alors l'époque de la récapitulation, c'est-à-dire qui permet d'aller au fond même de l'histoire et de la singularité de chacune de ses figures pour en recueillir le sens de continuité, l'émergence de l'Un et du Seul, du Singulier[4]. Le prérationnel absolu surgit en chaque personne humaine pour lui infliger une blessure dont la guérison n'aura lieu qu'auprès de lui[5].

Principales publications

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Ses deux thèses[6]
  • Liberté et existence - Étude sur la formation de la philosophie de Schelling, Paris, Gallimard, 1973 ; rééd. Éditions du Cerf, 2006.
  • Édition, traduction et annotation de F.J.W. Schelling, Contribution à l'histoire de la philosophie moderne — Leçons de Munich, suivie par un essai de Marquet, Schelling et l'histoire de la philosophie — Essai d'interprétation génétique ; coll. « Épiméthée », PUF, 1983.
Essais de la maturité
  • Singularité et événement, Grenoble, Jérome Millon, 1995.
  • Miroirs de l'identité - La littérature hantée par la philosophie, Paris, Hermann, 1996 ; deuxième édition revue et augmentée, avec une postface de Marc Fumaroli, Éditions du Cerf, 2009.
  • Restitutions. Études d’histoire de la philosophie allemande, Paris, Vrin, 2001.
  • Leçons sur la Phénoménologie de l'esprit de Hegel, Paris, Ellipses, 2004.
  • Philosophies du secret. Études sur la gnose et la mystique chrétiennes (XVIe – XIXe siècle), Paris, Éditions du Cerf, 2007.
  • Exercices, Paris, Éditions du Cerf, 2010[7].
  • Le vitrail & l'énigme. Dialogue avec Philippe Soual, Paris, Les petits Platons (Les dialogues des petits Platon), 2013.
  • Chapitres, Paris, Les Belles Lettres, 2017.

Direction d'ouvrages collectifs

  • avec Jean-François Courtine, Le dernier Schelling. Raison et positivité, Paris, Vrin (Bibliothèque d’histoire de la philosophie), 1994.
  • avec Jean-François Courtine, Heidegger 1919-1929. De l'herméneutique de la facticité à la métaphysique du Dasein, Paris, Vrin (Problèmes & Controverses), 1996.
  • avec Natalie Depraz, La Gnose : Une question philosophique, Paris, Éditions du Cerf, 2000.

Notes et références

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  1. Cf. la notice d'autorité de la BNF.
  2. « Jean-François Marquet (1938-2017) », Revue philosophique de la France et de l'étranger, vol. 142, no 3,‎ , p. 447 (ISSN 0035-3833 et 2104-385X, DOI 10.3917/rphi.173.0447, lire en ligne, consulté le )
  3. « Les agrégés de l'enseignement secondaire. Répertoire 1809-1960 / Ressources numériques en histoire de l'éducation », sur cnrs.fr (consulté le ).
  4. Cf. Singularité et événement, Éditions Jérome Millon, 1995.
  5. Cf. par exemple ibid., p. 47.
  6. Soutenues à l'université Paris X en 1971, sous la direction conjointe de Paul Ricœur et Maurice de Gandillac.
  7. cf. le site de l'éditeur.
  8. « Jean-François Marquet, Maître des Lettres et de la pensée. », sur Maxence Caron - Le Site officiel, (consulté le ).

Articles connexes

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Liens externes

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