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Jean Lapointe, né Jean-Marie Lapointe le à Price dans le Bas-Saint-Laurent et mort le à Montréal, est un auteur-compositeur-interprète, acteur, homme politique et philanthrope québécois. Il est surtout connu pour sa carrière sur scène et sur disque, d’abord au sein du duo Les Jérolas puis en solo; pour ses rôles au cinéma et à la télévision, dont le rôle-titre de la minisérie Duplessis; et pour la Maison Jean Lapointe, un centre de traitement contre les dépendances à l’alcool, aux drogues et au jeu compulsif.
Biographie
[modifier | modifier le code]Enfance et formation
[modifier | modifier le code]Sixième des sept enfants d'Arthur-Joseph Lapointe et d'Anna Marie Ducharme, Jean-Marie Lapointe (il laissera tomber une partie de son prénom en contexte professionnel en 1954) naît en 1935, à Price dans la région du Bas-Saint-Laurent. Son père est alors le député fédéral de la circonscription de Matapédia-Matane pour le Parti libéral du Canada[1].
Dès l’âge de 10 ans, le jeune Jean-Marie démontre ses talents artistiques en imitant le chansonnier Félix Leclerc, dont la famille écoute les émissions à la radio. Il commence à se produire en spectacle à l’adolescence, notamment avec les QuébecAires, un trio qu'il fonde avec deux camarades de classe au Collège Montcalm de Québec. En 1951, l’ensemble s’inscrit au concours « Saint-Georges Côté et ses amateurs », diffusé sur les ondes de la station de radio CKCV. Lors de la finale, à l'été 1952, Jean Lapointe gagne le premier prix pour un numéro en solo d’imitations de Félix Leclerc, de Bourvil et d’Al Johnson. Il remporte aussi le deuxième prix, avec ses collègues des QuébecAires[1].
Carrière sur scène et sur disque
[modifier | modifier le code]J'aurais pu me concentrer sur le métier d'acteur, et même aller tenter ma chance à Hollywood, mais à 40 ans comme à 15 ans, je n'avais toujours et encore qu'une seule chose dans la tête : me retrouver sur une scène, n’importe où, pour chanter et faire rire les gens[2].
En 1954, à l’âge de 18 ans, Lapointe tente sa chance à Montréal[3]. Il travaille dans les cabarets (dont le Casa Loma) et enregistre un premier disque de 78 tours intitulé Le club de hockey canadien[4].
En , l’imprésario Jean Grimaldi embauche Jean Lapointe au Théâtre canadien, où il participe à deux spectacles de variétés par jour[5].
Les Jérolas
[modifier | modifier le code]C’est cependant la rencontre avec le chanteur, guitariste et imitateur Jérôme Lemay qui constitue le véritable déclic dans sa carrière. Lapointe, qui s’ennuie à sillonner les routes du Québec seul en autobus, pense que les hauts et les bas de la vie d’artiste seraient plus faciles à vivre à deux. Il propose donc à Lemay, dont il apprécie le travail, de former un nouveau duo : les « Jérolas ». L’aventure durera quinze ans[5].
Les Jérolas enlignent rapidement les succès sur disque, sur scène, à la radio et à la télévision. Dès 1956, ils triomphent à l’émission Music-Hall, de Radio-Canada. En 1958, ils se produisent en spectacle à Paris et lancent leurs premiers 45 tours, dont une traduction de Love me tender d’Elvis Presley et une adaptation en français québécois du succès Yakety Yak des Coasters. Le 45 tours de Yakety Yak (Rouspet' pas) s'écoule à quelque 50 000 exemplaires. D'autres adaptations de succès américains des premières années du rock, comme Jones s’est montré et Charlie Brown, et des chansons originales, comme Méo penché, confirment la popularité du duo[6]. Selon le musicologue Christian Côté, les Jérolas sont alors les plus importants de tous les artistes de cabaret et groupes yé-yé québécois qui expérimentent avec les formes du rock. Côté les qualifie même de « précurseurs directs du rock québécois de [Robert] Charlebois[6]. »
En 1963, les Jérolas font une apparition remarquée au Ed Sullivan Show du réseau américain CBS, exceptionnellement diffusé en direct de Toronto. L’animateur et le public torontois leur réservent un accueil enthousiaste. Une carrière aux États-Unis semble alors à leur portée : quelques mois plus tard, les Beatles se serviront de la même émission pour propulser leur propre carrière américaine. De leur côté, les Jérolas ont des contrats à respecter au Québec. Jean Lapointe ronge son frein en pensant à cette occasion manquée :
Si notre gérant s’était appelé René Angelil, nous ne serions même pas passés par Montréal. Le lendemain, il aurait fait venir nos affaires à New York, nous aurions engagé les meilleurs scripteurs et un ou deux mois plus tard, on nous aurait revus à l’émission d’Ed Sullivan. Le lendemain soir, les Jérolas étaient plutôt de retour à Québec, au restaurant Coronet plus précisément, comme si de rien n’était[7].
Entre deux séries de spectacles en duo, les Jérolas renouent avec les tournées de vaudeville organisées par Jean Grimaldi. Ils sillonnent ainsi le Québec et le Nouveau-Brunswick aux côtés d’artistes comme Willie Lamothe, Claude Blanchard, Michel Louvain, Olivier Guimond père, Olivier Guimond fils, Rose Ouellette, Paolo Noël, Juliette Huot et Juliette Petrie[8] [9] [10]. Le duo continue aussi a connaître le succès sur disque, notamment avec Matilda, Sylvie, oh Sylvie, Les éléphants et une version de Jack Monoloy de Gilles Vignault.
Mais la relation entre Jean Lapointe et Jérôme Lemay s’effrite et le duo se sépare en 1974.
Carrière solo
[modifier | modifier le code]Jean Lapointe commence une carrière en solo. Entre 1975 et 1985, il effectue six tournées de spectacles au cours desquels il présente un mélange de chansons originales, d’imitations et de monologues humoristiques. De 1977 à 1981, ses spectacles attirent plus de 300 000 personnes. Lors de la tournée La grande séance, il se produit devant plus de 68 000 spectateurs lors de 37 spectacles à guichets fermés au Grand Théâtre de Québec. Il lance aussi huit albums et présente un spectacle composé de certains de ses meilleurs numéros des années précédentes à Paris en 1984 et 1985[11].
Ses chansons originales, Jean Lapointe les écrit rapidement, parfois en moins d’une demi-heure selon ce qu’il confie à son ami Yvon Deschamps[12], avant que son alter ego Marcel Lefebvre n’apporte les touches finales. Jean Lapointe appelle Marcel Lefebvre son « cœur droit [...] qui transformait mes pissenlits en anémones[13] » :
Je pense à Chante-la ta chanson, à Rire aux larmes, à Tu jongles avec ma vie, à C’est dans les chansons, et à plusieurs autres. Sans lui, toutes ces chansons n’existeraient tout simplement pas[13].
Dans ses monologues, Lapointe incarne des personnages fantaisistes comme Eddy Grisé le sommelier ivre, Hector Bédard le militant anti-sexe (le seul qui apparaisse dans plusieurs spectacles différents) et un accordeur de pianos aveugle anonyme. Il n’hésite pas non plus à jouer avec la langue française en virtuose, notamment dans un numéro-hommage à Raymond Devos, dont il est à la fois un grand admirateur et un ami :
Je me heurte sur quelqu’un. Sur qui? Sur mon facteur. Il me dit : vous couriez? J’essaie tout simplement d’attraper un mot au pied de la lettre et je n’y arrive pas. Faut croire que je manque d’adresse...[14].
Carrière tardive
[modifier | modifier le code]Malgré le succès qu’il connaît en tant qu’acteur au cinéma et à la télévision, et malgré toutes ses autres activités professionnelles et caritatives, Jean Lapointe n’abandonne jamais complètement la scène. De 2006 à 2009, alors qu’il siège au Sénat du Canada, il profite des pauses du calendrier législatif pour présenter le spectacle Faces à farces en duo avec son fils Jean-Marie Lapointe[15]. Réconcilié depuis longtemps avec Jérôme Lemay, Jean Lapointe fait aussi un retour sur scène avec les Jérolas au printemps 2011, alors qu’il a 75 ans. Cette nouvelle tournée des Jérolas, qui doit durer deux ans, est cependant interrompue lorsque Jérôme Lemay subit un malaise lors de la sixième représentation, à la Place des Arts de Montréal, le [16]. Jérôme Lemay meurt quelques semaines plus tard, le [17].
Carrière d'acteur au cinéma et à la télévision
[modifier | modifier le code]Je n’ai jamais joué un rôle. Jamais. Je suis toujours devenu le personnage[18].
Au cours d’une carrière d’acteur qui s’étend sur quatre décennies, Jean Lapointe joue dans 22 films et six téléséries. Il dévoile toute l’étendue de son talent dans Les Ordres (1974), un film de Michel Brault dans lequel il incarne un syndicaliste victime d’une arrestation arbitraire pendant la Crise d’octobre. Le sociologue Yves Laberge estime que Michel Brault permet alors à Jean Lapointe, qui est allé à l’école du vaudeville, de se surpasser « en lui montrant à en faire moins, tout en étant conscient que la caméra irait scruter les émotions ressenties et non exprimées du personnage qu’il interprète. [...] Durant pratiquement tous ses films subséquents, Lapointe mettra en pratique cette leçon d’intériorisation[19]. »
Autodidacte, Jean Lapointe affirme qu’il discute toujours longuement avec le réalisateur avant d’accepter un rôle afin d’obtenir les indications qui lui permettront de créer le personnage. Il se plonge ensuite dans ce personnage jour et nuit, conservant sa voix et ses gestes en tout temps[18]. Lapointe explique notamment que, pendant le tournage de la télésérie Duplessis (1978), dans laquelle il incarne le premier ministre du Québec, Maurice Duplessis :
J’étais Duplessis le matin, l’après-midi et le soir; Duplessis avant, durant et après les répétitions et les enregistrements; Duplessis sur le plateau, dans ma voiture, à la maison; Duplessis en me couchant le soir et encore Duplessis en me levant le matin. Ma femme commençait à être fatiguée d’entendre cette voix, fatiguée surtout de recevoir des ordres […]. J’avais beau lui expliquer qu’il était nécessaire de conserver la voix et l’attitude du premier ministre pour faire preuve de continuité dans mon jeu, elle commençait à en avoir ras-le-bol d’être la femme de Duplessis[20] !
Parmi les autres films marquants de la carrière d’acteur de Jean Lapointe, on note Une histoire inventée d’André Forcier (1990), que certains ont décrit comme le meilleur film de la carrière de son réalisateur[21]; Le dernier tunnel d’Érik Canuel (2004), pour lequel Lapointe reçoit le prix Génie du meilleur acteur dans un second rôle[22] et le prix du meilleur acteur de soutien au Gala des prix Jutra[23] (plus tard renommé Gala Québec Cinéma); et À l’origine d’un cri de Robin Aubert (2010), pour lequel il reçoit pour la deuxième fois le prix du meilleur acteur de soutien au Gala des prix Jutra[24].
En 2010, Jean Lapointe reçoit la Bobine d’or de l’Association des propriétaires de cinémas et de ciné-parcs du Québec, pour l’ensemble de sa carrière cinématographique[25]. L’année suivante, le Gala Québec Cinéma lui remet le prix Iris-Hommage.
Carrière politique
[modifier | modifier le code]Le , le premier ministre Jean Chrétien nomme Jean Lapointe au Sénat du Canada. Il siège au sein du caucus du Parti libéral jusqu'à sa retraite statutaire à l'âge de 75 ans, le [26].
Lors de son mandat, Jean Lapointe dépose un projet de loi visant à limiter ou même à interdire la présence de machines à sous et d’appareils de loteries vidéo, là où ces appareils, que Lapointe qualifie de « fléau », pourraient causer du tort aux personnes vulnérables. Ce projet de loi, qui constitue un prolongement naturel de la lutte de Jean Lapointe contre les dépendances, ne sera jamais adopté[27].
Même s’il est fier de son travail au Sénat, qui joue selon lui un rôle utile dans le fonctionnement de la démocratie canadienne, Jean Lapointe s’y ennuie parfois à cause de la lenteur et de la lourdeur des procédures. Son séjour en politique l’amène aussi à remettre en question ses convictions fédéralistes; lors d’une entrevue à Radio-Canada, le 3 décembre 2021, il affirme qu’il considère dorénavant l’indépendance du Québec comme inévitable et souhaitable[28].
Lutte contre les dépendances
[modifier | modifier le code]Avec le recul, je crois que la Maison et la Fondation Jean Lapointe, et surtout les téléthons, ont contribué à ce que la société arrête de juger les alcooliques. Je l'ai tellement dit: l'alcoolisme est une maladie. [...] La Maison, c’est vraiment ce que j’aurai laissé de plus important, à mon départ[29].
En 1974, Jean Lapointe entre en cure de désintoxication pour se libérer de l’emprise de l’alcool. Il y retourne en 1979, cette fois pour soigner sa dépendance à l’alcool et à un médicament prescrit sur ordonnance[29] [28].
Lapointe transforme son combat personnel contre les dépendances en action humanitaire. En 1976, il accepte de se joindre au conseil d’administration de la Société Triple-A, qui vient en aide aux personnes qui luttent contre l’alcoolisme, les toxicomanies et le jeu compulsif en leur offrant un traitement basé sur la sympathie et le réconfort plutôt que sur la manière forte généralement utilisée à l’époque. Sur un dépliant de la Société Triple-A, Jean Lapointe écrit : « Appelle-nous! On t’aime déjà. Viens chez nous, tu ne seras plus jamais seul[30]. » Il accepte la présidence de l’organisme en 1979.
En 1982, la Maison Querbes, centre de réhabilitation opéré par la Société Triple-A, déménage dans le Vieux-Montréal et est rebaptisée Maison Jean Lapointe. Jean Lapointe est impliqué à tous les niveaux, en public comme en privé, et toujours bénévolement. Lorsqu’il n’est pas en tournée, il y vient souvent afin de rencontrer les patients pour leur apporter du réconfort[31].
Une Fondation Jean Lapointe est aussi créée dans le but d’assurer le financement de la Maison Jean Lapointe. La mission de la Fondation prend rapidement de l’ampleur. À son apogée, elle contribue au financement de quelque 75 organisations et centres de traitements partout au Québec. Entre 1986 et 1998, Jean Lapointe anime une série de téléthons au profit de la Fondation Jean Lapointe. En plus de lever des fonds, ces événements servent selon lui à éduquer la population québécoise au sujet de la réalité des personnes qui souffrent de dépendances[29].
En 2019, la communauté des humoristes décerne à Jean Lapointe un prix « Merci pour tout », lors du Gala Les Olivier, en hommage à sa contribution à la lutte contre les dépendances[32]. En date de 2022, la Maison Jean Lapointe est venue en aide à quelque 40 000 personnes, tandis que les activités de la Fondation ont permis de recueillir plus de 35 millions de dollars et de sensibiliser quelque 700 000 jeunes aux risques liés à la consommation de substances, au jeu compulsif et à l’hyperconnectivité en ligne[29].
Mort
[modifier | modifier le code]Jean Lapointe meurt le à la Maison de soins palliatifs Saint-Raphaël à Montréal[33],[34]. Ses funérailles ont lieu le à l'église Saint-Viateur d'Outremont[35], à Montréal.
Famille et vie personnelle
[modifier | modifier le code]Son père Arthur-Joseph Lapointe est député fédéral de Matapédia—Matane pendant dix ans.
Jean Lapointe est père de sept enfants, dont Jean-Marie Lapointe, un acteur et activiste social québécois, et Anne Élizabeth Lapointe, directrice générale de la Maison Jean Lapointe depuis 2019[36].
Jean Lapointe compte parmi ses amis intimes le poète Félix Leclerc, le peintre Jean Paul Lemieux, l’humoriste Raymond Devos et plusieurs autres artistes de renom[37].
De 1979 à 1989, Jean Lapointe est copropriétaire de la boutique philatélique La Timbragie, au Complexe Desjardins de Montréal[4].
Médiagraphie
[modifier | modifier le code]Discographie
[modifier | modifier le code]Albums
[modifier | modifier le code]- Le club de hockey Canadien (78 tours) (1954)
- Démaquillé (1976)[38]
- Face A, Face B (1977)
- Chante-la ta chanson (1978)
- Jean Lapointe... jongleur (1980)
- Si on chantait ensemble (1982)
- C’est beau le monde (1984)
- Showman à l’Olympia (1985)
- Comme en amour (1986)
- Jean Lapointe nature (1989)
- Ces gens que j’aime (1992)
- Au revoir et merci (Les Jérolas) (1994)
- J’ai entendu ça ...quelque part (1995)
- Une voix, une histoire... (1999)
- Derrière deux yeux… Y'a une histoire ! (2001)
- Lapointe avec un S (2005)
- Jean Lapointe - Ses 50 plus grands numéros (DVD) (2006)
- L'eau (2009)
Compilations
[modifier | modifier le code]Filmographie
[modifier | modifier le code]- 1973 : O.K. ... Laliberté: Louis
- 1974 : La Pomme, la Queue et les Pépins : M. Robinson
- 1974 : Les Ordres : Clermont Boudreau
- 1974 : Il était une fois dans l'Est : une Cléopâtre
- 1976 : L'Eau chaude, l'eau frette : Polo
- 1977 : Duplessis : Maurice Duplessis
- 1977 : Ti-mine, Bernie pis la gang... : Bernie
- 1977 : J.A. Martin photographe : Adhémar
- 1978 : Angela : M. Lebrecque
- 1980 : Les Chiens Chauds : Don Parchési
- 1990 : Ding et Dong, le film : Euclide
- 1990 : Une histoire inventée : Gaston
- 2000 : La Bouteille
- 2003 : Les Immortels
- 2004 : Le Dernier Tunnel : Fred Giguère
- 2008 : Truffe : rôle non défini
- 2009 : Pour toujours, les Canadiens! : Gerry Thibodeau
- 2010 : À l'origine d'un cri : le grand-père
- 2020 : Mon cirque à moi : Guédille
Lauréat et nominations
[modifier | modifier le code]Gala de l'ADISQ
[modifier | modifier le code]Année | Catégorie | Pour | Résultat |
---|---|---|---|
1979[39] | Interprète masculin de l'année | Jean Lapointe | nomination |
1981[40] | nomination | ||
Spectacle de l'année - humour | Pour le fun | nomination | |
1983[41] | Interprète masculin de l'année | Jean Lapointe | nomination |
Microsillon de l'année - populaire | Si on chantait ensemble | nomination | |
Spectacle de l'année - humour | En pleine farce | nomination | |
1984[42] | Artiste s'étant le plus illustré hors-Québec | Jean Lapointe | nomination |
1985[43] | Artiste québécois s'étant le plus illustré hors-Québec dans le marché francophone | nomination | |
Interprète masculin de l'année | nomination | ||
Microsillon de l'année - pop | C'est beau le monde | nomination | |
Spectacle de l'année - humour | Porte à rire | nomination | |
1987[44] | Interprète masculin de l'année | Jean Lapointe | nomination |
1988[45] | Artiste québécois s'étant le plus illustré hors Québec - marché francophone | nomination | |
1990[46] | Spectacle de l'année - humour | Attend'rire | nomination |
1993[47] | Album de l'année - populaire | Ces gens que j'aime | nomination |
Prix Génie[22]
[modifier | modifier le code]Année | Catégorie | Pour | Résultat |
---|---|---|---|
2005 | Meilleur acteur dans un second rôle | Le Dernier Tunnel | lauréat |
Gala Québec Cinéma[23] [24]
[modifier | modifier le code]Année | Catégorie | Pour | Résultat |
---|---|---|---|
2005 | Meilleur acteur de soutien | Le Dernier Tunnel | lauréat |
2011 | À l'origine d'un cri | lauréat | |
Prix Jutra-Hommage | Jean Lapointe | lauréat |
Autres prix
[modifier | modifier le code]- 1983 - Officier de l'Ordre du Canada[48]
- 1995 - Académie des Grands Québécois
- 2006 - Officier de l'Ordre national du Québec[48]
- 2017 - Citoyen d'honneur de la Ville de Montréal
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Jean Lapointe, Pleurires, Montréal, Éditions de l’Homme, , 320 p. (ISBN 9782761960502), chapitres « D'aussi loin que je me souvienne... » et « Mon petit bonheur ».
- Jean Lapointe, Pleurires, Chapitre « La Butte à Mathieu ».
- « Québec Info Musique | Jean Lapointe », sur www.qim.com (consulté le )
- ARTUS: Répertoire des artistes du Québec, « Jean Lapointe » (consulté le )
- Jean Lapointe, Pleurires, Chapitre « Un train pour nulle part ».
- Christian Côté, « Les racines de la musique populaire québécoise : ou Destination ragou », Moebius, no 44, , p. 106-158.
- Jean Lapointe, Pleurires, Chapitre « Quand la manne passe ».
- Jean Lapointe, Pleurires, Chapitre « Monsieur Grimaldi ».
- Yves Beauregard, « Jean Grimaldi, le "papa des artistes" », Cap-aux-Diamants, no 35, , p. 21-25
- Pierre Lavoie, Mille après mille: Célébrité et migrations dans le Nord-Est américain, Montréal, Boréal, , p. 174 et 255
- Jean Lapointe, Pleurires
- Témoignage d’Yvon Deschamps à Radio-Canada lors du décès de Jean Lapointe, 18 novembre 2022, https://ici.radio-canada.ca/tele/le-telejournal-18h/site/segments/reportage/423513/deces-jean-lapointe-temoignage-yvon-deschamps.
- Jean Lapointe, Presque tout Jean Lapointe, Montréal, Stanké, , p. 11.
- Jean Lapointe, Presque tout Jean Lapointe, p. 340.
- Jean Lapointe, Pleurires, Chapitre « Lapointe, père et fils »
- Daniel Lemay, « Jérôme Lemay victime d'un malaise sur scène (lors de la première montréalaise du retour des Jérolas) », La Presse (Montréal), (consulté le ).
- « Le chanteur Jérôme Lemay s'éteint à 77 ans », (consulté le )
- Jean Lapointe cité dans Stéphane Lépine, « Jean Lapointe Humain ». 24 images, no 127 (2006): 50‑53.
- Yves Laberge, « Jean Lapointe : l’acteur qui a réhabilité Duplessis », Séquences, no 333, , p. 44-47
- Jean Lapointe, Pleurires, Chapitre « De Duplessis à Lévesque ».
- André Roy, « L’amour réinventé: une histoire inventée, critique », 24 images, nos 50-51, , p. 8-11
- Le Devoir, « Le cinéma québécois brille au gala des prix Génie », Le Devoir, (lire en ligne)
- Charles-Henri Ramond, « Dernier tunnel, le - Film d’Érik Canuel », (consulté le )
- « Incendies le grand gagnant des Jutra »
- André Duchesne, « Jean Lapointe honoré par les exploitants de salles », La Presse, (lire en ligne)
- ICI.Radio-Canada.ca, « Jean Lapointe prend sa retraite de la politique », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
- « Jean Lapointe déclare la guerre aux appareils de loterie vidéo », Le Devoir, 1er mai 2003, (lire en ligne)
- Entrevue avec Patrice Roy, 3 décembre 2021: https://ici.radio-canada.ca/tele/le-telejournal-18h/site/segments/reportage/423519/hommage-disparition-deces-jean-lapointe-artiste
- Jean Lapointe, Pleurires, Chapitre « 40 ans de lutte contre les dépendances »
- Danielle Ouellet, Chez nous, on t’aime déjà! L’histoire de la Maison et de la Fondation Jean Lapointe, Montréal, Centre québécois de lutte aux dépendances, , p. 82
- Danielle Ouellet, Chez nous, on t’aime déjà!, p. 122-123
- Marie-Josée R. Roy, « Les Olivier: hommage émouvant pour Jean Lapointe », TVA Nouvelles, (lire en ligne)
- Sarah-Émilie Nault, « Le Québec pleure un de ses grands », sur Le Journal de Montréal (consulté le )
- Zone Arts- ICI.Radio-Canada.ca, « Jean Lapointe n’est plus », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
- Élo Gauthier Lamothe, « Les funérailles de Jean Lapointe célébrées samedi », sur Le Devoir,
- Profil LinkedIn d’Anne Élizabeth Lapointe, https://www.linkedin.com/in/anne-elizabeth-lapointe-/?originalSubdomain=ca
- Jean Lapointe, Pleurires, Chapitre « Madeleine et Jean-Paul Lemieux »
- Le Parolier
- « Archives 1979 – », sur ADISQ (consulté le )
- « Archives 1981 – », sur ADISQ (consulté le )
- « Archives 1983 – », sur ADISQ (consulté le )
- « Archives 1984 – », sur ADISQ (consulté le )
- « Archives 1985 – », sur ADISQ (consulté le )
- « Archives 1987 – », sur ADISQ (consulté le )
- « Archives 1988 – », sur ADISQ (consulté le )
- « Archives 1990 – », sur ADISQ (consulté le )
- « Archives 1993 – », sur ADISQ (consulté le )
- « Jean Lapointe -- Avis de décès » (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Aird, Robert, « De coutlée au stand up comique. L’évolution du monologue québécois, de 1900 à nos jours », Globe 11, no 2 (8 février 2011), p. 23‑41.
- Bergeron, Raymonde, « Jean Lapointe aux cent visages », La Presse Perspectives, , vol. 23, no 2, p. 2-4 (la page couverture montre en pleine page la photo de l'artiste).
- Beauregard, Yves, « Jean Grimaldi, le “papa des artistes” », Cap-aux-Diamants, no 35 (Automne 1993), p. 21‑25.
- Béliveau, Jason, « Au cœur de la crise d’Octobre de 1970 : Les ordres de Michel Brault », Séquences : la revue de cinéma, no 324 (octobre 2020), p. 10‑11.
- Côté, Christian, « Les racines de la musique populaire québécoise : ou Destination ragou », Moebius, no 44 (1990), p. 106‑158.
- Gaulin, Jean-Guy, « L’époque des boîtes à chansons », Cap-aux-Diamants, no 35 (1993), p. 16‑19.
- Laberge, Yves, « Jean Lapointe : l’acteur qui a réhabilité Duplessis », Séquences : la revue de cinéma, no 333 (Hiver 2023), p. 44‑47.
- Lapointe, Jean, Pleurires, Montréal, Éditions de l’Homme, 2022.
- Lapointe, Jean, Presque tout Jean Lapointe, Montréal, Stanké, 1999.
- Lapointe, Jean-Marie, Notre dernier voyage, Montréal, Libre Expression, 2023.
- Lavoie, Pierre, Mille après mille: Célébrité et migrations dans le Nord-Est américain, Montréal, Éditions du Boréal, 2022.
- Lépine, Stéphane, « Jean Lapointe Humain », 24 images, no 127 (2006), p. 50‑53.
- Ouellet, Danielle, Chez nous, on t’aime déjà!: l’histoire de la Maison et de la Fondation Jean Lapointe, Montréal, Centre québécois de lutte aux dépendances, 2017.
- Roy, André, « L’amour réinventé : une histoire inventée, critique », 24 images, no 50‑51 (1990), p. 8‑11.
- Roy, André, « Voyage au bout de l’enfer / À l’origine d’un cri de Robin Aubert », 24 images, no 149 (2010), p. 72.
- Schlager, Catherine, « À l’origine d’un cri : de père en fils », Séquences : la revue de cinéma, no 269 (2010), p. 48.
- Wera, Françoise, « Entretien avec Michel Brault », Ciné-Bulles vol. 6, no 4 (1987), p. 4‑8.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Naissance en décembre 1935
- Naissance dans le comté de Matane
- Sénateur canadien provenant du Québec
- Sénateur du Parti libéral du Canada
- Chanteur québécois francophone
- Chanteur des années 1970
- Chanteur des années 1980
- Cabaret à Montréal
- Acteur québécois de cinéma
- Humoriste québécois
- Officier de l'Ordre du Canada
- Officier de l'Ordre national du Québec
- Docteur honoris causa de l'Université du Québec
- Décès à 86 ans
- Décès à Montréal
- Décès en novembre 2022
- Prix Iris-Hommage