En France, une société d'accélération du transfert de technologies (SATT) est une société par actions simplifiée (SAS) spécialisée dans la valorisation des connaissances en matière de recherche et d'innovation et créée par diverses structures liées à la recherche (Universités, CNRS , INSERM…) dans le cadre des Investissements d'avenirvia l'Agence nationale de la recherche (ANR) par appel à projets en 2010[1]. Une SATT a pour objectif de faire le lien entre le monde de la recherche publique et le secteur privé au niveau local, notamment en valorisant les résultats issus de programmes de recherche (dépôt de brevets, licences, création de start-up...) et en répondant aux besoins des industriels. L'État est présent au capital des SATT par le truchement de la Caisse des dépôts qui possède une minorité de blocage de 33% (sauf exceptions). Les autres actionnaires sont les acteurs académiques de l'écosystème local (Universités ou structures de regroupement de ces universités et écoles d'ingénieurs, EPST, EPIC...). Aucun actionnaire privé n'est présent au capital d'une SATT à la différence des IRT. Le financement des SATT provient du Fonds National de Valorisation (FNV) créé lors du premier programme Investissement d'avenir (PIA 1). Il intervient essentiellement grâce au compte courant d'associés de la Caisse des dépôts.
Leur mission a été définie selon deux activités : « une activité principale consacrée au financement des phases de maturation des inventions et de preuve de concept, une deuxième activité consacrée à la prestation de services de valorisation auprès des acteurs locaux de la recherche et développement (R&D) qui créent la valeur ajoutée scientifique et technologique. »[1].
Il existe en quatorze sociétés d'accélération du transfert de technologies sur l'ensemble du territoire français[2]. La seule région non couverte à cette date est la Normandie.