Sceaux (Yonne)

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Sceaux
Sceaux (Yonne)
L'église Saint-Maurice.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Yonne
Arrondissement Avallon
Intercommunalité CC du Serein
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Sylvie Vaudoux
2019-2020
Code postal 89420
Code commune 89381
Démographie
Population 130 hab. (2016 en diminution de 3,7 % par rapport à 2010)
Densité 9,8 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 31′ 50″ nord, 4° 01′ 24″ est
Altitude Min. 209 m
Max. 306 m
Superficie 13,22 km2
Élections
Départementales Chablis
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Guillon-Terre-Plaine
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Sceaux
Géolocalisation sur la carte : France
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Sceaux

Sceaux est une ancienne commune française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté. Le , elle devient commune déléguée de Guillon-Terre-Plaine.

Ses habitants sont appelés les Séen(ne)s.

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune de Sceaux présente la particularité d'avoir un village-centre moins peuplé que l'un des hameaux : le hameau de Maison-Dieu compte près de deux fois plus d'habitants que Sceaux. C'est à Maison-Dieu que se trouve la mairie de Sceaux.

La commune comporte un autre hameau, Le Vellerot.

Elle est traversée par l'autoroute A6 et accueille l'aire de Maison-Dieu, entre les sorties 22 - Avallon et 23 - Bierre - Semur-en-Auxois

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Le village apparaît dans les textes au XIIe siècle, sous le nom de Selliacum. Puis Saulx-sous-Montréal, encore en 1865.

Au XIIe siècle, l'église fut donnée au chapitre de Montréal. En 1237, Guy II Besors, seigneur de Villarnoult, donna six sextiers de froment par testament à l'abbaye de Reigny sur sa terre de Saulx-sous-Montréal[1].

En 1380, la seigneurie de Sceaux appartenait à la famille Jaucourt, seigneur de Villarnoult.

Par un arrêté préfectoral du , la commune se regroupe avec Cisery, Guillon, Trévilly et Vignes pour former la commune nouvelle de Guillon-Terre-Plaine au [2].

Économie[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
         
avant 2006   Armande Baland[3]    

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[5].

En 2016, la commune comptait 130 habitants[Note 1], en diminution de 3,7 % par rapport à 2010 (Yonne : −2,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
225241244235294292485298303
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
293302303283282270277265246
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
263260248196195180173164154
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
148144143126154136145145135
2015 2016 - - - - - - -
131130-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[7].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Sceaux[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Maurice

Elle fut fondée au XIIe siècle. Le chœur, avec ses voûtes d'ogives en pierre, date du XIIIe siècle. Dans une petite chapelle figure une inscription qui indique qu'elle fut bâtie en 1631, aux frais de Jean Mynard. L'église est entourée par le cimetière.

Maison-Dieu[modifier | modifier le code]

  • Chapelle Sainte-Marguerite

La chapelle actuelle n'est pas celle construite par Anséric, seigneur de Montréal, au XIIe siècle. Elle a été édifiée par Marguerite Mynard en 1670, et fut restaurée au début du XXe siècle.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Henri Sannejouand est issu d'une famille modeste, classée parmi les indigents dans les archives de la commune. Son père, Jean Michel Octave Sannejouand, est employé de chemin de fer et sa mère Eugénie Rouard, garde-barrière. Après des études primaires à Sceaux, il est recueilli vers 16 ans par son oncle à Lyon.

Il débute dans la vie professionnelle chez Rivoire et Carré, à la comptabilité. C'est là qu'il est remarqué par M. Grillet, l'un des responsables de Rhône-Poulenc. Il entre dans le groupe et devait partir au Brésil lorsque la Première Guerre mondiale se déclenche. Mobilisé et envoyé au front, il est blessé et affecté chez Rhône-Poulenc qui contribue à l'effort de guerre.

En 1919, il est envoyé au Brésil. En février 1920, il pose la première pierre de la compagnie "Quimica Rhodia Braséliera". Il est à l'origine de "Rodiacéta", Valère S.A." et "Comptoir Reclose Raion" dont il supervise les activités en devenant super-intendant.

En 1949, est inaugurée à São Paulo, l'avenue (« avenida ») « Henri Sannejouand ». Le 8 avril 1969, à la célébration du cinquantenaire de l'usine Rhodia, la croix d'officier de la Légion d'honneur lui est remise par le consul de France.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Abbé Jacques-François Baudiau, Le Morvand t. III, p. 136.
  2. Patrice Latron, « Arrêté n°PREF/DCL/BCL/2018/2341 du 24-12-18 portant création de la commune nouvelle "Guillon-Terre-Plaine" », Recueil des actes administratifs spécial n°89-2018-122,‎ , p. 112-114 (lire en ligne [PDF])
  3. Conseil général de l’Yonne, Ma Commune, consulté le 2 janvier 2014.
  4. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  5. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  6. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  7. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.